Le 30 septembre 2024, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Eric Letty pour évoquer avec lui le dernier numéro hors-série de Valeurs actuelles consacré aux anarchistes de droite, dont il est un des maîtres d’œuvre...
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le 30 septembre 2024, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Eric Letty pour évoquer avec lui le dernier numéro hors-série de Valeurs actuelles consacré aux anarchistes de droite, dont il est un des maîtres d’œuvre...
Les éditions Fayard viennent de publier Confessions d'un patriote corse - Des services secrets français au FLNC, dans lequel Jo Péraldi, ancien reporter photographe et, surtout, figure de la branche armée clandestine du FLNC, livre ses souvenirs à Frédéric Ploquin.
" Voici un témoignage rare, celui d’un pilier du FLNC, le Front de libération nationale corse, qui passe pour l’un des chefs de la branche militaire de cette organisation entrée dans l’histoire le 5 mai 1976.
Rompu au maniement des armes dès l’âge de 13 ans, « Jo » est entré dans la clandestinité sans imaginer que ce combat allait l’habiter pendant 40 ans.Officiellement photographe pour Paris-Match en Corse, il s’est imposé comme un chasseur de scoops réputé. Sous la cagoule, il a vécu de l’intérieur tous les coups tordus des barbouzes, tous les succès et toutes les vendettas qui ont secoué le FLNC depuis sa création, en 1976. Sa fidélité aux hommes et aux idéaux l’a conduit à créer un réseau immense et invisible qui protègera de nombreux nationalistes, dont le célèbre Yvan Colonna duquel il organisa la cavale. Mais cette vie entre ombre et lumière, toujours sur le fil, a un prix.
Avec ces confessions recueillies par Frédéric Ploquin, « Jo » laisse une trace de ces évènements par nature secrets qui ont bâti la légende du FLNC. Un témoignage nécessaire et précieux, celui d’un homme profondément patriote et passionnément épris de liberté. "
Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Duarte Branquinho, cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré aux émeutes qui ont enflammé voilà quelques jours les banlieues portugaise à la suite de la mort d'un voyou cap-verdien.
Les banlieues explosent à Lisbonne
Le 21 octobre, à 5 heures du matin, après une course-poursuite dans un « quartier sensible » de la ville d’Amadora, dans la banlieue de Lisbonne, un policier de 22 ans a abattu Odair Moniz, un immigré cap-verdien de 43 ans, dans des circonstances qui n’ont pas encore été élucidées. Selon les premiers rapports, Odair aurait attaqué la police avec un couteau, ce que les agents concernés ont démenti. Le motif de la poursuite n’est pas non plus clair, mais il semble qu’il s’agisse d’un ordre d’arrêt à la suite d’une infraction routière.
Dans la nuit, après la nouvelle de la mort d’Odair, la réaction du quartier où il vivait, un autre « quartier sensible » d’Amadora, a été violente et a déclenché une série d’émeutes qui ont duré plusieurs jours et se sont étendues à d’autres quartiers de la périphérie de Lisbonne et même à certains quartiers de la capitale. Le bilan est lourd : cinq bus brûlés, plusieurs voitures carbonisées ou endommagées, un poste de police attaqué, une station-service partiellement incendiée, des poubelles et des équipements publics brûlés et détruits à coups de cocktails Molotov… Les forces de l’ordre et les pompiers ont même été la civil de tirs d’armes à feu. Plusieurs personnes ont été blessées, la plupart à à l’arme blanche, la plus grave étant un chauffeur de bus qui a subi de graves brûlures, et plus de vingt personnes ont été arrêtées.
Au quatrième jour des émeutes, plus d’une centaine d’incidents ont été recensés et les affrontements avec la police ont créé un climat d’insurrection civile dans la périphérie de Lisbonne.
Il était autrefois dans l’Ouest
Situé à l’extrême ouest de l’Europe, le Portugal est depuis de nombreuses années un pays à faible taux de criminalité et de violence. Dans les classements internationaux, il apparaît comme l’un des pays les plus sûrs du monde et, naturellement, cette classification est utilisée pour promouvoir le Portugal comme destination touristique et attirer les investissements étrangers. Mais cette image de « terre promise » ne correspond désormais plus tout à fait à la réalité.
Ces dernières années, le Portugal a connu d’importants changements sociaux, en particulier l’afflux exponentiel d’immigrants sur son territoire. Ce phénomène a entraîné l’apparition de nouvelles formes de criminalité, notamment plus violentes, et une augmentation des conflits sociaux, en plus de l’aggravation des problèmes antérieurs.
« L’exception portugaise », dont tant de gens étaient très fiers, n’existait finalement pas. Ces changements ont notamment conduit à l’émergence et à la croissance de la Chega (Assez), un parti de droite nationale dont le programme est axé sur la sécurité et le contrôle de l’immigration.
Comme dans d’autres pays européens, les bien-pensants ont alors averti contre le « danger de l’extrême droite », coupable de tous les maux, et ont défendu sans concession l’immigration comme une « chance pour le Portugal ».
Le Bon, la Brute et les Truands
Ainsi, Odair Moniz a été rapidement transformé en martyr par l’extrême-gauche et les médias, qui ont donné la parole à ses voisins qui ont assuré, comme toujours, qu’il était « un homme gentil ». Les informations indiquant qu’Odair avait un casier judiciaire, notamment pour trafic de drogue et délits violents, et qu’il avait même fait de la prison, n’a pas semblé altérer l’aura du nouveau héros.
Quant au policier qui a tiré sur lui et l’a tué, il était évide le méchant dans ce film et même le fait qu’il avait 22 ans et moins de deux ans de service dans la police ne semblait pas constituer une circonstance atténuante. Le policier a donc été accusé du meurtre d’Odair et risque une peine d’emprisonnement de 8 à 16 ans. Outre l’accusation de violence policière, l’extrême gauche et ses satellites, tels que SOS Racismo, ont rapidement accusé la police d’être raciste. Odair était cap-verdien et le quartier sensible où il a été abattu est principalement habité par des Africains ;
Mais c’est le parti Chega et son président André Ventura qui sont apparus comme les pires de tous lorsque ce cernier a déclaré : « Si quelqu’un menace de tuer un policier, je préfère que ce soit le bandit qui meure plutôt que le policier. Il y a des moments où il faut tirer pour tuer ». Un groupe de personnalités de gauche a rapidement déposé une plainte pénale contre lui pour incitation à la violence.
Parmi les attaques dont le président du parti Chega a fait l’objet, il en est une qui mérite d’être rappelée. Début octobre, un commentateur politique de CNN Portugal écrivait dans le journal Expresso : « Où est la vague de criminalité dont parle tant André Ventura ? Où sont les quartiers qui brûlent ? Où sont les voyous étrangers qui, soi-disant, transforment nos rues en champ de bataille ? »
Le chaos généré par la mort d’Odair Moniz est venu apporter une réponse à cette hypocrite interrogation et il y a même eu une situation assez ironique car, pendant les émeutes, les reporters de CNN Portugal ont été menacés et ont dû fuir, et leur voiture a été vandalisée.
Et pour quelques euros de plus
Ce qui se passe aujourd’hui au Portugal est exactement le même phénomène que dans d’autres pays européens, en particulier la France. Regarder les problèmes politiques et sociaux de la France aujourd’hui, c’est voir l’avenir proche du Portugal.
L’afflux massif d’immigrés, la précarité de l’emploi, l’augmentation de la criminalité violente, la montée des conflits sociaux et des tensions raciales, la polarisation politique et la persécution judiciaire, l’attaque de l’histoire et des valeurs européennes, la culpabilisation systémique de l’homme blanc, l’idéologie du genre et la transmania, le déracinement et la décaractérisation sont les conséquences de l’abandon par les élites européennes de leur propre peuple. Réduite à la soumission, l’Europe est aujourd’hui pour cette caste l’éprouvette de la mondialisation, l’utopie qui devait apporter le bonheur et le bien-être à tous.
L’apparent développement économique induit par ce modèle peut bénéficier à une minorité, mais il est en fait l’une des faces d’un système à tuer les peuples. L’ensauvagement des sociétés européennes ne peut être notre avenir. Que le chaos qui s’intensifie et s’étend sur notre continent incite les Européens à prendre leur destin en main. Notre avenir historique vaut bien plus qu’une poignée d’euros de confort éphémère et égoïste.
Duarte Branquinho (Site de la revue Éléments, 28 octobre 2024)
Les éditions Flammarion viennent de publier un livre de Laurent Olivier intitulé Le monde secret des Gaulois - Une nouvelle histoire de la Gaule.
historien et archéologue, Laurent Olivier est conservateur en chef du patrimoine au musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Le pays des Celtes (Seuil, 2018).
" Grâce à l'archéologie, la Gaule se dévoile peu à peu, offrant une vision inattendue du monde gaulois, brillante et différente des récits transmis par les Grecs et les Romains. Tout au long des cinq siècles d'une histoire interrompue par la conquête de César et la défaite de Vercingétorix, les Gaulois ont développé une pensée politique et sociale originale, encore bien ignorée. Dans ce livre neuf, l'auteur croise les approches de l'histoire, de l'archéologie et de l'anthropologie pour dégager le fonctionnement et les aspirations des sociétés gauloises, à l'image de leur art dont on découvre aujourd'hui tout le raffinement et la subtilité. Laurent Olivier redonne vie aux individus et aux collectivités des nations gauloises, et montre les ententes et les rapports à la vie et à la mort, les hiérarchies. Une histoire qui rend toute sa singularité à cette culture disparue et s'affranchit des présupposés dont nos humanités ont été nourries, en même temps qu'elle s'inscrit dans un courant de recherche en plein développement sur l'Europe avant la colonisation romaine. "
Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 25 octobre 2024 et consacrée à la situation de la Pologne, mise au pas depuis un an par les élites libéral-gauchistes menées par Donald Tusk, avec l'appui de Berlin, Bruxelles - et Paris.
Les éditions Livr'arbitres viennent de publier un ouvrage de Jean Guenot intitulé Entre ici Bardamu !. Jean Guenot, né le 20 janvier 1928 à Paris, est un universitaire et écrivain français. Dès 1958 il publie des romans policiers sous la plume Albert Sigusse. Au milieu des années 1970, il publie sous son patronyme plusieurs romans, recueils de nouvelles et essais Céline, écrivain arrivé (Guenot Éditions, 1993) et , Louis-Ferdinand Céline damné par l’écriture (Guenot Éditions, 1973)
" Célébré partout depuis 2022, Louis-Ferdinand Céline sort agrandi de l’oubli. Serait-il « panthéonisable » à titre posthume ? Avec Malraux revenu sur les marches où il accueillit Jean Moulin, entendrions-nous Dur-de-Mèche proclamer de sa voix de bronze :
Entre ici, Bardamu
Céline, écrivain de génie, est ici présenté par les réponses de Jean Guenot (qui rendit visite au Vieux de son vivant à Meudon en 1960) aux questions de son petit-fils Gabriel Guenot.
Dès parution de Voyage au bout de la nuit en 1932, Céline s’imposa dans l’histoire de la littérature française. On le fit disparaître de tout écho dans la presse à partir de 1944. Il fut exclu de son siècle. Et voici qu’on le reconnaît partout, que ressortent des manuscrits disparus avec l’épuration. Et c’est la réussite. Céline est désormais immense. Il atteint enfin un lectorat à l’ampleur de son génie.
Entre ici, Bardamu est un apéritif pour élargir le cercle de ses amateurs en dehors de la vénération, vers les plaisirs de la rigolade en savourant du Céline. "