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Métapo infos - Page 267

  • Piero San Giorgio : "L'effondrement sera terrible pour ceux qui ne se sont pas préparés !"...

    Le 21 septembre 2022, Clémence Houdiakova, avec Nicolas Vidal, recevait Piero San Giorgio dans la matinale de Radio Courtoisie, Ligne droite, à l'occasion de la réédition chez Culture et Racines de son essai Survivre à l'effondrement économique.

    Figure de proue dans le monde francophone d'une forme de survivalisme ou de décroissance identitaire, Piero San Giorgio est également l'auteur de Rues barbares (Le Retour aux sources, 2012 et Culture & Racines, 2020).

     

                                            

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  • De la culture de la censure à l'effacement de la culture...

    Les éditions Intervalles viennent de publier un court essai de Hubert Heckmann intitulé Cancel ! - De la culture de la censure à l'effacement de la culture. Agrégé de lettres et normalien, Hubert Heckmann est maître de conférences en langue et littérature françaises du Moyen Âge à l’université de Rouen.

     

     

    Heckmann_Cancel.jpg

    " Que désigne-t-on par l’anglicisme « cancel culture » ? S’agit-il seulement d’une « culture de l’effacement », selon la francisation recommandée par l’Académie française ?

    L’histoire de la cancel culture depuis son émergence dans les mouvements progressistes américains de défense des minorités, mise en perspective dans une histoire plus large de la censure des opinions et des oeuvres, permet de comprendre les dangers qui menacent aujourd’hui, en France, le débat d’idées et l’art.

    L’expression « cancel culture » peut bien avoir un usage polémique, elle n’en décrit pas moins une réalité : celle d’une culture de la censure qui est en train de s’instaurer sous nos yeux au nom des meilleures intentions. "

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  • Immigration : la délinquance est-elle vraiment le fond du problème ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir cueilli sur Breizh-Info et consacré à la question de l'immigration de peuplement.

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    Immigration. La délinquance est-elle vraiment le fond du problème ?

    Depuis plusieurs décennies, les partis de droite comme les partis dits « patriotes » ou « identitaires » font leur soupe électorale notamment sur la question de l’immigration qu’ils lient, avec plus ou moins de force, à la délinquance qui explose littéralement dans tout l’Occident, quoi qu’en disent des « chercheurs » et autres « sociologues » aveuglés par leur propre idéologie.

    Le projet de loi sur l’immigration d’Emmanuel Macron, devrait d’ailleurs plaire à une partie de ces politiques, puisque le Président de la République entend à la fois sélectionner les futurs candidats à l’implantation dans l’hexagone, expulser une partie des délinquants (chose qui est actuellement non effective puisque l’Etat capitule en large majorité devant le panel de traités, de lois, et d’associations qui font barrage aux expulsions), mais aussi répartir l’immigration sur tout le territoire français. « Emmanuel Macron a aussi plaidé pour une meilleure répartition des étrangers sur le territoire français, notamment dans les « espaces ruraux, qui, eux, sont en train de perdre de la population », et a promis « d’améliorer l’efficacité des politiques de reconduite » à la frontière pour les étrangers en situation irrégulière » indique ainsi Le Monde.

    Le projet Horizon, bien engagé à Callac, dans les Côtes d’Armor, contre l’avis même d’une population locale qui n’a pas son mot à dire sur la question, apparait d’ailleurs comme la tête de pont de ce vieux rêve initié un temps par le Parti Socialiste, consistant à déconcentrer l’immigration extra européenne dans les métropoles, pour mieux l’étaler, la répartir partout dans les territoires y compris les plus ruraux. Toujours sous l’appellation « réfugiés » – pour mieux faire passer la pilule, comme si le migrant Malien ou Algérien avait un quelconque rapport avec le réfugié espagnol ou ukrainien fuyant la guerre.

    Toujours au prétexte de « redynamiser » des secteurs qui se meurent, forme d’aveu teinté de haine de son propre peuple, qu’il s’agit de remplacer progressivement une population autochtone sur le déclin, par une autre population, démographiquement plus jeune et que l’on veut faire passer pour plus vigoureuse.

    Mais face à ce remplacement de population annoncé (comment nommer autrement l’acte qui consiste à combler le vide laisser par une population autochtone majoritairement rurale et âgée par une population extra-européenne jeune ?), la « droite » au sens large, semble dépourvue d’argument franc.

    Car en effet, si les chiffres de la délinquance, et le lien avec l’immigration, ne sont même plus niés y compris par le Ministre de l’Intérieur M. Darmanin, il serait peut être temps d’aller plus loin, bien plus loin dans la critique de l’immigration, et de cibler sa conséquence principale à moyen et à long terme : le remplacement progressif d’une population autochtone, de cultures, de langues, d’histoire, de traditions, d’art de vivre, de façon de vivre ensemble, par d’autres, venues d’ailleurs.

    Sur les dizaines de millions d’étrangers extra-européens (qu’ils aient des papiers belges, français ou allemands d’ailleurs) qui sont aujourd’hui sur notre territoire (qui, si ils ont des papiers administratifs, est aussi le leur qu’on le veuille ou non du point de vue de la loi), une très large majorité d’entre eux ne sont pas des délinquants. Une très large partie d’entre eux ne sont pas des criminels en puissance. La plupart aspire, comme un bon nombre des autochtones de ce continent, à vivre tranquillement et à ce qu’on leur fiche la paix.

    C’est là qu’intervient l’argument principal qui devrait infuser dans la tête des autochtones de ce continent : même si les conséquences de l’immigration interpellent notamment à la vue de la délinquance exponentielle qui ravage les métropoles aujourd’hui, c’est de notre avenir en tant que Civilisation dont il est question. Et il faut avoir le courage de le dire : Au 1er janvier 2022, l’Union européenne comptait 446,8 millions d’habitants. Si ne serait-ce qu’un cinquième ou un sixième de cette population n’était plus demain, d’origine européenne mais bien extra-européenne,  alors progressivement, il y aurait un changement de paradigme dans nos contrées. Il faut le dire, encore et encore : il n y a pas que la question de la délinquance qui doit être mise sur la table (souvent à des fins plus électoralistes qu’avec de réelles volontés de traiter le problème à la racine). Il y a celle, fondamentale, d’avoir encore le pouvoir de décider avec qui, et à côté de qui,  nous souhaitons vivre au quotidien, et avec qui nous n’avons pas spécialement envie de partager nos terres ancestrales.

    Qu’il y ait deux famille d’extra-européens (mettons 12 personnes) dans un village de 2000 habitants, c’est à dire 0,6% de la population totale, ne pose en soi aucun problème en matière de projet commun, et même si délinquance il y avait, la question pourrait être résolue rapidement, avec les lois qui existent déjà. Qu’il y ait dix familles (donc 40 personnes selon le même calcul, c’est à dire 2% de la population) commence déjà à provoquer une différence. Qu’il y en ait 20 ou 30, et là, tout change, y compris le sentiment d’être ultra minoritaire et donc de vouloir s’intégrer sans bruit, qui peut rapidement se transformer en sentiment communautaire, mais aussi en influence (culturelle, linguistique, comportementale) sur une partie de la majorité. Il suffit de voir la vitesse fulgurante à laquelle la « culture banlieue » (c’est à dire une culture du ghetto diffusée majoritairement par des extra-européens) a percé à une vitesse folle y compris en fin fond de la ruralité (avec les conséquences qui vont avec en matière de mœurs et de culture), pour se rendre compte de l’influence que peuvent avoir ce qui ne constitue à la base que de petites minorités sur une communauté locale, régionale, nationale, civilisationnelle.

    L’homme de droite est honteux. Il n’ose pas affirmer clairement, sans aucune haine, sans aucun racisme non plus, qu’il ne croit pas à la fable, que dis-je, à la religion républicaine, et plus globalement à la religion « United Color of Benetton » du mélange et du métissage imposé. Pourtant, lui même dans la vie quotidienne (comme tous les humains sur cette planète) établit des préférences, familiales, amicales, conjugales…puis il discrimine, c’est à dire qu’il distingue et choisit, culturellement, linguistiquement, religieusement, ceux avec qui il a envie d’avancer et de vivre. Et ceux avec qui il n’a pas envie de le faire. Il en va de même pour la question ethnique, celle qui l’effraie le plus (il faut dire que les tribunaux ne sont jamais loin quand il s’agit de l’aborder, tout comme le lynchage médiatique, économique, et parfois social auquel conduit le fait d’aborder cette question).

    A cette question, les générations de sud-africains blancs qui partagent leurs terres avec les sud-africains noirs ont été obligés, contraints de rapidement répondre. L’exemple d’Orania en constitue un parmi beaucoup d’autres.

     Il sera sans doute difficile (impossible) de convaincre ceux qui veulent recréer (ou aboutir fatalement à) une nouvelle forme d’humanité, métisse, hybride, asexuée, et qui œuvrent pour cela au quotidien.

    Il sera compliqué de faire changer de vision ceux qui sont réellement persuadés, malgré le réel qui les frappe quotidiennement, que nous sommes tous des frères sur cette terre, et qu’il est possible de tous vivre ensemble dans la plus grande harmonie, qu’il n y a ni patrie, ni frontière, et que chaque morceau de terre appartient à tout le monde d’où qu’il vienne.

    Il est toutefois encore possible de faire ouvrir les yeux à ceux qui, et ils sont des millions en Europe (et des milliards de par le monde), ont conscience de qui ils sont, d’où ils viennent, et qu’il faut parvenir à convaincre que l’harmonie des peuples passe par le vivre chacun chez soi, et séparément des autres.

    Pour que demain, nos enfants, et les enfants de la planète entière, puissent vivre dans un monde multipolaire, multicivilisationnel, et apaisé, il devient urgent, vital, d’en finir avec l’immigration de peuplement. Pour vivre mieux, vivons séparés, chacun sur la terre de ses ancêtres.

    Julien Dir (Breizh-Info, 18 septembre 2022)

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  • Sisyphe et le surhomme...

    Les éditions R&N viennent de publier un essai de Gilbert Merlio intitulé Sisyphe et le surhomme - Les traces de Nietzsche chez Camus.  Germaniste, spécialiste de l'histoire des idées et auteur d'une thèse sur Spengler, Gilbert Merlio est notamment l'auteur de Les résistances allemandes à Hitler (Tallandier, 2003) et de Le début de la fin ? - Penser la décadence avec Oswald Spengler (PUF, 2019).

     

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    " Tout au long de son œuvre, Camus a entretenu un dialogue philosophique avec Nietzsche. Ce dialogue pose notamment, à partir du nihilisme moderne, la question d’un nouvel humanisme.
    Aristocratique et largement esthétique, le «surhumanisme» de Nietzsche est un humanisme de la rupture et du dépassement, qui rejette les valeurs morales du judéo-christianisme, grégaires et stériles. Camus, lui, fonde son humanisme sur une révolte « qui dit non à ce qui transgresse les frontières de l’humain et qui dit oui à la part précieuse de lui-même ». Cette part précieuse est ce par quoi l’homme échappe à l’histoire, aux oppressions et aux crimes qui y ont cours, ce en quoi réside son humanité permanente dont il faut à tout prix respecter dans toutes circonstances la liberté et la dignité.
    Analysant intelligemment les traces de Nietzsche chez Camus, Gilbert Merlio jette un éclairage nouveau sur l’œuvre et la personnalité d'Albert Camus, plus que jamais nécessaire en ces temps troublés. "

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  • Les droits de l’homme : une religion obligatoire ?...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Rémi Soulié, pour évoquer la question du conservatisme, reçoit Pierre Manent, philosophe, ancien directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, auteur de La loi naturelle et les droits de l’homme (PUF, 2020), Jean-Louis Harouel, professeur émérite d’histoire du droit à l’université Panthéon-Assas, auteur de Les droits de l’homme contre le peuple (Desclée de Brouwer, 2016) et Alain de Benoist, philosophe, historien des idées, auteur de Au-delà des droits de l’homme - Pour défendre les libertés (Pierre-Guillaume de Roux, 2016).

     

                                                    

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  • Les loups aiment la brume...

    Les éditions Grasset viennent de publier une enquête de Laure Marchand et Guillaume Perrier intitulée Les loups aiment la brume - Enquête sur les opérations clandestines de la Turquie en Europe. Laure Marchand est journaliste indépendante et a été correspondante pendant dix ans en Turquie pour divers médias francophones. Guillaume Perrier, quant à lui, est journaliste au service international du Point et est l'auteur de plusieurs enquêtes sur la Turquie d'Erdogan.

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    " Depuis l'échec des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, Ankara et Bruxelles entretiennent des relations plus qu’ambiguës. Alternant crises diplomatiques et collaborations géopolitiques, ce sont deux visions du monde qui se jaugent et se toisent. Mais c’est à l’ombre de la scène médiatique, dans l’activisme souterrain de la Turquie et de ses cellules clandestines, que la vraie menace rôde. Comme le dit un proverbe turc, « les loups aiment la brume », et quand celle-ci se lève, elle laisse derrière elle, et chez nous, bien des énigmes et des cadavres…
    C’est pour percer l’opacité qui entoure ces agents de l’ombre et les activités des services de renseignement turcs - le redouté MIT – que les auteurs ont mené l’enquête. En Sicile. En Allemagne. En Suisse. En France, bien sûr, à Paris ou en province…
    Dans ce livre puissant, Laure Marchand et Guillaume Perrier ont remonté la piste des agents d'Erdogan. Le territoire européen dans son ensemble apparaît comme un terrain d'action privilégié et violent du président Erdogan. Le «  Reis  » peut compter sur ses militants, des réseaux islamistes et ultranationalistes, les « Loups gris » et des groupes politico-criminels prêts à monter au front pour défendre la mère-patrie. Mais avec la déliquescence du pouvoir turc et la crise de succession qui s'annonce, les loups s'entre-dévorent. Ce qui les rend encore plus dangereux pour les démocraties européennes… "

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