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Métapo infos - Page 251

  • Quand Bernard Lugan se paye les soixante-huitards...

    Dans ce nouveau numéro d’Orages de papier, réalisé par TV Libertés en partenariat avec la Nouvelle Librairie , François Bousquet rencontre Bernard Lugan à l'occasion de la réédition de des souvenirs de sa jeunesse militante au Quartier Latin intitulé Mai 68 vu d'en face (La Nouvelle Librairie, 2022).

    Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont Histoire de l'Afrique (Ellipses, 2009), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018), Esclavage, l'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2020) et dernièrement Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021).

     

                                         

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  • Les bombardements alliés sur la France...

    Les éditions Heimdall ont publié récemment un ouvrage illustré de François Robinard intitulé Les bombardements alliés sur la France, qui vient compléter les études classiques d'Eddy Florentin, Quand les Alliés bombardaient la France (Perrin, 1999), de Jean-Claude Valla, La France sous les bombes américaines (L'Æncre, 2001) ou, plus récemment d'Andrew Knapp, Les Français sous les bombes alliées - 1940-1945 (Tallandier, 2014).

     

    Robinard_Les bombardements alliés sur la France.jpg

    " Au cimetière américain surplombant Omaha Beach, sur l’immense carte gravée dans la pierre, des étoiles de céramique rouge indiquent les bombardements des Alliés. Les touristes étrangers ne se rendent pas compte de ce que ces étoiles symbolisent pour les Français, douleur, drame et parfois incompréhension. Comment faire la guerre à des amis ? Le temps a suivi son cours, rejetant dans l’oubli la souffrance des Français sous les bombes alliées ; l’Histoire ne retiendra de ce déluge, qui a emporté des dizaines de milliers de vies civiles, que la libération. « C’était le prix à payer pour notre liberté. » Est-ce qu’une jeune maman retrouvant son enfant mort sous un mur écroulé pensait alors à la liberté ? Ce livre passe en revue les villes françaises qui eurent à souffrir de ces bombardements fratricides, leurs acteurs, leurs motivations et leurs machines. C’est un devoir de mémoire envers nos compatriotes civils, qui furent plus de 60 000 à périr du fait des Alliés. "

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  • Bernard-Henri Lévy, le Rienologue milliardaire...

    Cet été, François Bousquet a publié sur le site de la revue Éléments une galerie de portraits des principales figures de la "gauche milliardaire". Nous reproduisons ci-dessous celui consacré à l'ineffable BHL...

    Journaliste, rédacteur en chef de la revue Éléments, François Bousquet a aussi publié Putain de saint Foucauld - Archéologie d'un fétiche (Pierre-Guillaume de Roux, 2015), La droite buissonnière (Rocher, 2017), Courage ! - Manuel de guérilla culturelle (La Nouvelle Librairie, 2020) et Biopolitique du coronavirus (La Nouvelle Librairie, 2020).

    BHL entarté.jpg

    Un des multiples entartages de BHL...

     

    Bernard-Henri Lévy, le Rienologue milliardaire

    Il y a un mystère BHL. Comment expliquer la toute-puissance médiatique du personnage au regard de sa nullité philosophique indépassable, lui qui rappelle si furieusement le Rienologue décrit par Balzac ? « Ce robinet d’eau chaude glougloute et glouglouterait in sæcula sæculorum sans s’arrêter » (Monographie de la presse parisienne, Balzac). Ce mystère, Nicolas Beau et Olivier Toscer l’ont levé dans Une imposture française (Les Arènes, 2006) : c’est l’argent.

    VSD lui prêtait en 2004 une fortune de 150 millions d’euros ; aujourd’hui, le magazine People with money l’estime à près de 215 millions d’euros, ce qui le place en bon rang parmi les plus grosses fortunes de France – et de Marrakech, où il possède le plus beau Riad de la ville, « incroyablement luxueux », dixit feu Jean Daniel, racheté à Alain Delon, à qui il a offert le pire rôle de sa vie dans le navet le plus indigeste de la filmographie mondiale, Le jour et la nuit (1997).

    Mondain et pilleur de forêt africaine

    Son père a fait fortune dans le bois précieux en faisant suer le burnous. Dans un reportage pour Entrevue (censuré), les ouvriers indigènes de l’une des concessions béhachéliennes en Afrique se plaignaient de conditions de travail dantesques. Une ONG britannique alla même jusqu’à évoquer des « semi-esclaves ». Où l’on voit que les droits de l’homme s’arrêtent là où les intérêts de BHL commencent.

    Après la mort de son père, il dirigea quelque temps la société familiale, avant de la revendre 750 millions de francs à François Pinault (alors Pinault Bois et Matériaux, filiale du groupe PPR, aujourd’hui Kering). Pour la petite histoire, Guy Carlier, longtemps directeur financier de la société de papa, ne manque jamais d’épingler le fils et de rappeler combien il est « mondain, pilleur de forêt africaine, opportuniste ». Il n’est jamais trop tard pour avoir des regrets, cher Guy.

    Le plus joli brushing de la « philosophie »

    À côté de cela, il y aurait quelque mesquinerie à reprocher à notre humaniste d’être un clown de la philosophie. Ce n’est ni le premier, ni le dernier du grand barnum médiatique, même s’il faut remonter aux Femmes savantes pour trouver un spécimen aussi riche en ridicule. En lui, Trissotin a rencontré Philaminte et Armande. En est sorti le plus joli brushing de la « philosophie ». Le superlatif et les guillemets s’imposent tant le garçon-coiffeur à la chemise blanche entrouverte est outrageusement grotesque. Spinoza n’avait pas envisagé la dimension glamour que l’éthique allait acquérir sous la plume de BHL.

    Mais la philosophie vient en surcroît chez celui qui est d’abord la branche Medef de l’intelligentsia et la section caviar du gaucho-cosmopolitisme. Ses assiduités vont principalement aux cours de Bourse et aux rapports financiers qu’il épluche avec l’entrain d’un kabbaliste de premier ordre. « Ma religion est faite, a-t-il écrit un jour. Entre l’État et la Bourse, je choisis la Bourse. » On peut le croire. Il a compris très tôt que, dans le match qui opposait les grands patrons aux écrivains, les seconds étaient toujours battus. Cela tombe bien, il appartient plus à la première catégorie qu’à la seconde.

    Le Tout-Paris du CAC 40

    Question méthode, BHL fonctionne en réseau, comme la SNCF. Une lettre en moins, mais un service de première classe, qui vous ramène à tous les coups au même endroit, le point de départ de toute chose : sa majesté Bernard-Henri, à qui on vient rendre hommage comme au roi à Versailles. Pour les vingt ans de La Règle du jeu, sa revue, le Tout-Paris était là, patrons du CAC 40 inclus. Réseau et clientélisme, c’est la clé du succès – et de la promo. Je t’envoie l’ascenseur au premier, tu me le renvoies au quatrième. Si tu ne t’exécutes pas, j’appelle ton patron, mon copain l’actionnaire du journal (le tour est vite fait : quand ce n’est pas François Pinault le père, c’est François-Henri Pinault le fils). On n’avait pas vu un tel pouvoir d’intimidation depuis John Edgar Hoover, le terrible patron du FBI, ou Jdanov, le chantre du réalisme socialiste. Imprimatur, Index des interdits, listes noires, BHL donnerait des leçons à n’importe quel inquisiteur. La Nouvelle Philosophie, dont il fut le chef de file, est un boys band qui a mal vieilli. Lui a survécu. Chapeau, l’artiste !

    François Bousquet (Site de la revue Éléments, 8 août 2022)

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  • Feu sur la désinformation... (385)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Découvrez avec nous les images des manifestations de dimanche dernier à Belgrade. Des événements boudés par la presse française.
    • 2 - Algérie : Macron fait le paillasson
      Le déplacement officiel de Macron en Algérie est un véritable succès ! Du moins à en croire nos chers médias nationaux. Les médias algériens et les images sur place racontent une autre version de l'histoire. Revenons ensemble sur l'humiliation de Macron à Alger.
    • 3 - Revue de presse
    • 4 - Hassan Iquioussen : l'imam en cavale
      Voilà un feuilleton dont les médias ont raffolé cet été : l'âpre bataille judiciaire entre Gérald Darmanin et Hassan Iquioussen. L'imam, proche des Frères Musulmans, est aujourd'hui en cavale. Retour sur la plus grosse opération de communication de l'été.

     

                                               

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  • L’univers mental des germains...

    Les éditions des Amis de la Culture européenne viennent de rééditer dans leur collection "Héritage" un essai de Jan de Vries intitulé L'univers mental des Germains. Linguiste et spécialiste néerlandais des mythologies nordiques et celtiques, Jan de Vries a enseigné à l'université de Leyde et a publié en particulier L’Histoire générale des littératures nordiques anciennes, L’Histoire générale des religions germaniques, le Dictionnaire étymologique du vieux-norrois, enfin La Religion des Celtes.

     

    Vries_L’univers mental des germains.jpg

    " Nous possédons de multiples témoignages épars sur les peuples germaniques qui ont parcouru l’Europe à travers les âges. Mais que savons-nous des Germains ? Pouvons-nous parler de l’unité d’un caractère germanique, reconstituer l’image d’un individu et de sa mentalité, c’est-à-dire nous représenter à la fois sa vision du monde, sa psychologie et son esthétique ?

    Jan de Vries nous propose d’en tracer un dessin le plus précis possible. L’étude des documents littéraires et archéologiques montre bien que l’on peut parler d’une « âme » germanique, que son fondement est resté le même chez toutes les nombreuses et diverses peuplades germaniques, et cela, bien au-delà de la christianisation.

    Les mêmes valeurs éthiques, les comportements, l’art et la religion forment une unité qui, pour la première fois, est parfaitement délimitée et mise en relief, nous donnant une image du Germain peu conventionnelle, mais combien proche des meilleurs éléments de l’héritage européen de notre civilisation.

    Jan de Vries nous restitue des concepts clefs pour comprendre la culture et la spiritualité germaniques. "

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  • Colonisation : mettre enfin la gauche face à ses responsabilités...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bernard Lugan cueilli sur son blog et consacré à la politique coloniale de la France portée à la fin du XIXe siècle par la gauche républicaine.

    Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont Histoire de l'Afrique (Ellipses, 2009), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018), Esclavage, l'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2020), Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021) et dernièrement Comment la France est devenue la colonie de ses colonie (L'Afrique réelle, 2022).

    Jules ferry_Republique-Raciste-Colonialiste.jpg

    Colonisation : mettre enfin la gauche face à ses responsabilités

    Au moment où, en Algérie, Emmanuel Macron « godille » entre repentance et honneur national, il est plus que jamais nécessaire de lui rappeler que c’est sa famille politique qui a lancé la France dans la désastreuse politique coloniale dont nous subissons aujourd’hui les mortelles conséquences.

    Dans les années 1880-1890, alors que la droite monarchiste et nationaliste y était farouchement opposée, ce fut en effet la gauche, à l’exception de Clémenceau, qui, par pure idéologie, précipita la France dans l’aventure coloniale. Œuvre « émancipatrice », la colonisation rêvée par la gauche républicaine était destinée à faire connaître au monde l’universalisme « libérateur » dont elle était porteuse.

    La dimension économique ne fut alors qu’un alibi destiné à rallier à cette politique la « droite » orléaniste. En effet, à l’époque, l’on ignorait que l’Afrique, encore quasiment inexplorée, eut pu receler des richesses et encore moins constituer un marché. Quand Jules Ferry parlait du futur Empire comme d’une « bonne affaire », ce n’était donc qu’un postulat doublé d’un souhait.

    D’ailleurs, au moment où la gauche la lança dans la course impériale, la France n’avait pas besoin de colonies. Qu’auraient-elles d’ailleurs pu lui fournir ces dernières ? 
    - Des esclaves ? Mais l’Abolition avait été décidée.
    - Du sucre ? Mais la France avait remplacé la canne à sucre par la betterave sucrière.
    - Des épices ? Mais ils abondaient sur le marché mondial, et les acheter aux Hollandais revenait  moins cher qu’envisager de les produire dans des colonies à conquérir, à pacifier, à administrer, à organiser, à mettre en valeur, à peupler, à équiper, à défendre, et dans lesquelles il allait falloir soigner, éduquer et nourrir les populations.
    - Des matières premières ? Mais on ignorait leur existence.
    - Un débouché pour l’industrie française ? Mais les débouchés européens lui étant largement suffisants. De plus, à l’époque, le marché africain n’existait pas.
     - Un déversoir pour sa population ? Mais la France n’était pas un  pays d’émigration et, en raison de sa démographie stagnante, elle n’avait pas besoin de se créer des colonies de peuplement.
      
    Certes, diront ceux dont le fonds de commerce est la stigmatisation de la France, mais ensuite, plus tard, une fois l’Empire constitué, la France y trouva son compte.
    Or, il s’agit là d’un postulat idéologique qui ne correspond pas à la réalité. Quelques chiffres permettent en effet de le démontrer. Ainsi :
    - Pour la période 1900-1958, les seuls investissements publics faits dans l’Empire totalisèrent en moyenne le chiffre effarant de 22% du total de toutes les dépenses françaises sur fonds publics. Une telle ponction faite sur le capital investissement national interdisait toute modernisation, toute mutation  de l’économie française au moment où ses principaux concurrents prenaient sur elle une avance déterminante. Loin d’enrichir la France, l’Empire africain la « plombait » tout au contraire et menaçait de conduire le pays à l’asphyxie.
    - Au début des années 1950, alors que, sortant  du second conflit mondial, elle avait tout à reconstruire, la totalité des dépenses faites par la France dans ses colonies (guerre d’Indochine comprise) représentait un cinquième du budget national. Un gouffre suicidaire…
    - Comme, en raison de leur coût, les productions coloniales françaises n’étaient pas concurrentielles sur le marché international, après avoir dépensé des sommes colossales pour les créer, il fallut que la France les soutienne. Pour la seule décennie 1950, cela coûta en moyenne 60 milliards par an aux contribuables français, après que l’Etat eut dépensé des fortunes pour construire les routes, les ports et les voies de chemin de fer destinés à leur exportation.
    - A l'exception des phosphates du Maroc, l’Empire ne fournissait rien de rare à la France. C'est ainsi qu'en 1958, 22% de toutes les importations coloniales françaises étaient constituées par le vin algérien payé 35 francs le litre alors qu'à qualité égale le vin espagnol ou portugais valait 19 francs.
     
    Aujourd’hui, les culpabilisateurs soutiennent que :

    1) La France s’enrichit « sur le dos » de l’Afrique.

    2) Grâce à la « vache à lait » qu’est la zone CFA, elle est en situation de monopole et dispose d’un marché réservé.
     
    Laissons donc une fois de plus parler les faits et les chiffres :

    1) En 2019, avant le covid, le total mondial des exportations françaises était de 460 milliards d’euros. Sur ce chiffre, l’Afrique sud saharienne totalisa 12,2 milliards d’euros de biens et marchandises, soit à peine 2,68% de toutes les exportations françaises. Pour ce qui est des importations, pétrole et matières premières comprises, les chiffres sont quasiment identiques.

    2) Toujours en 2019, sur les 12,2 milliards d’euros représentant le total des exportations françaises, la zone CFA en totalisa à peine 6 milliards, soit le chiffre anecdotique de 1,32% de toutes les exportations françaises. Pour ce qui est des importations, les chiffres sont là encore quasiment identiques. De plus, toujours en 2019, la part de la France dans le marché de la zone CFA n’était  que de 11,4%, ce qui revient à dire que près de 89% du commerce de la zone CFA était fait avec d’autres pays qu’elle. La zone CFA n’était donc ni une « bonne affaire », ni un marché réservé pour la France.
     
    En résumé :

    1) Ce fut par idéologie que, dans les années 1880-1890, la gauche  lança l’entreprise coloniale dont la France sortit épuisée, ruinée, divisée et aujourd’hui humainement submergée.

    2) Après 1945, encore par idéologie, cette même gauche coloniale se rallia à un nouveau credo universaliste, l’anticolonialisme.

    3) Puis, toujours par idéologie, à partir de la décennie 1960, au nom de l’antiracisme, la gauche ne cessa plus de soutenir l’immigration en provenance de l’ancien empire, oubliant qu’elle en avait été la génitrice... Ses intellectuels sapèrent alors méthodiquement, les-uns après les autres, les principes sur lesquels reposaient jusque-là la cohésion et la cohérence de la société française. Quant à la « droite »,  en raison de son incommensurable indigence doctrinale, elle laissa faire… de peur de passer pour « raciste ».

    La gauche par idéologie, la « droite » par lâcheté, ont donc pavé la route des « décoloniaux », des « woke » et autres révolutionnaires qui constituent la 5° colonne de cette mortelle entreprise de « grand remplacement » que nous subissons aujourd’hui. Et voilà donc comment et pourquoi la France est, comme le craignait Edouard Herriot en 1946, devenue «  la colonie de ses colonies »…

    Bernard Lugan (Blog de Bernard Lugan, 26 août 2022)

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