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Métapo infos - Page 212

  • Les Romains et leurs religions...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de John Scheid intitulé Les Romains et leurs religions - La piété au quotidien. Ancien directeur d'études à l'École pratique des hautes études et professeur émérite au Collège de France, John Scheid est l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages de référence dont La religion des Romains (Armand Colin, 1998) ou La tortue et la lyre - Dans l'atelier du mythe antique (CNRS éditions, 2014).

    Scheid_Les Romains et leurs religions.jpg

    " À Rome, à côté de la religion de l'État existent les innombrables religions des familles et des associations. Ces obligations rituelles privées livrent une image souvent inattendue du monde antique. Un panorama faisant écho aujourd'hui. Par le spécialiste mondial, professeur au Collège de France.

    Comment les Romains pratiquaient-ils leur religion, ou plutôt leurs religions au quotidien ? Comment vénéraient-ils leurs dieux ? Quels rites, en particulier au moment des funérailles, observaient-ils ? Quelle place accordaient-ils à la magie ? Comment les pratiques rituelles ont-elles varié d'un bout à l'autre de l'Empire romain ou au fil des siècles ?
    Le terme de " religion romaine " recouvre des réalités morcelées. Elle comprend en effet la religion d'État, celle des mille et une cités de l'Empire et, enfin, les innombrables cultes privés, ceux des familles et des associations sociales.
    Si les deux premières, mieux attestées, ont été abondamment étudiées et commentées, les religions privées ont été longtemps négligées. John Scheid, professeur émérite au Collège de France, éclaire d'un jour nouveau ce domaine méconnu, en s'appuyant sur les découvertes archéologiques les plus récentes ainsi que sur des sources littéraires riches et variées. Mais ce livre magistral permet également de méditer les mutations du fait religieux au sein de nos sociétés contemporaines.
    Une synthèse inédite et passionnante, par l'un des plus grands spécialistes de la Rome antique. "

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  • Construire la puissance européenne !...

    Le 7 mars 2023, Pierre Bergerault recevait sur TV libertés Pietro Ciapponi pour évoquer avec lui son essai Les défis de l'Europe (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

                                             

    " Envahie, divisée et culpabilisée, l’Europe semble se résigner à s’effacer discrètement et à sortir de l’histoire. Aux yeux de nombreux Européens, leur continent, défiguré par les technocrates de Bruxelles, n’apparaît plus que comme une entité géographique sans frontières ni souveraineté, prélude à la construction d’un grand espace cosmopolite. L’Europe est avant tout une unité ethnique, anthropologique, culturelle, spirituelle et politique, une unité qui peut devenir un centre dans les eaux agitées de l’actuel désordre mondial. Et si c’était justement dans une prise de conscience de leurs racines et des défis auxquels leur civilisation est confrontée au XXIe siècle que les Européens pouvaient retrouver le chemin d’une existence propre ? C’est à une juste estimation de ces défis qu’est consacré l’essai de Pietro Ciapponi "Les défis de l'Europe". Cet essai, écrit en Italie, nous offre une vision lucide des enjeux et des épreuves qui attendent nos peuples et dévoile l’immense potentiel qui sommeille encore en eux. Il est temps de reprendre conscience de nos origines et de tracer notre route vers des destinées plus glorieuses. "

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  • Indopacifique : un atout pour la France ?...

    Le nouveau numéro de la revue Conflits (n°44, mars - avril 2023), dirigée par Jean-Baptiste Noé, vient de sortir en kiosque. Le dossier central est consacré à la zone Indopacifique.

     

    Conflits 44.png

    Au sommaire de ce numéro :

    ÉDITORIAL

    Indopacifique : penser pour agir, par Jean-Baptiste Noé

    CHRONIQUES

    LE GRAND ENTRETIEN

    Le Maroc, un partenaire nécessaire pour la France
    Entretien avec Ali Moutaib

    IDÉES

    Le panslavisme à l’épreuve de la guerre en Ukraine, par Ana Pouvreau

    PORTRAIT

    Chuck Shumer, le leader progressiste du Sénat des États-Unis, par Hadrien Desuin

    ENJEUX

    GRANDE STRATÉGIE

    Les Scythes, peuples de la steppe, par Olivier Battistini

    HISTOIRE BATAILLE

    Malplaquet (11 septembre 1709). Malbrough s’en va-t-en guerre, par Pierre Royer

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    CARTE SUR TABLE

    RIEN QUE LA TERRE

    CHEMINS DE FRANCE

    CARTE MAÎTRESSE

    ART ET GÉOPOLITIQUE

     

    DOSSIER

    Indopacifique

    « Le contrôle de l’espace terrestre demeure l’expression concrète de la puissance des États », entretien avec le général Pierre-Joseph Givre

    L’accumulation des contentieux frontaliers en Indopacifique, par Bruno Tertrais

    Les impacts de l’évolution des systèmes de frappe en Indopacifique, par Stéphane Delory

    La coopération policière au service des ambitions sécuritaires en Indopacifique, par Simon Menet

    Taïwan : point nodal des enjeux de l’Indopacifique, par Valérie Niquet

    Porc-épic ou crevette vénéneuse ? Stratégies militaires de Taïwan et de Singapour, par Thibault Fouillet

    Rassembler sans s’allier. L’évolution des exercices conjoints dans la diplomatie navale de l’Inde en Indopacifique ?, par Thibault Fournol

    La Corée du Sud, une industrie de défense émergée en Indopacifique, par Kévin Martin

    La Mongolie en marge de l’Indopacifique, par Antoine Maire

    L’US Navy face à la Marine de libération du peuple, vers une nouvelle Maritime Strategy ?,  par Jérôme Henry

     

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  • Mer de Chine du Sud : le nouveau centre du monde ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de François Martin, cueilli sur le site du Nouveau Conservateur et consacré à la Mer de Chine comme nouveau centre des tensions entre les deux grandes puissances mondiales...

    Marine chinoise.jpg

    Le porte-avions chinois « Liaoning », entouré d’autres navires militaires, en mer de Chine

     

    Mer de Chine du Sud : le centre du monde

    Si demain un conflit ouvert se produit entre la Chine et les USA, il y a tout lieu de croire que ce sera dans la zone maritime qui sépare la Chine, le Vietnam, la Malaisie, les Philippines et Taïwan, la mer de Chine du Sud. Cette zone est en effet totalement stratégique pour la Chine comme pour les USA.

    C’est le politologue américain Graham T. Allison qui a inventé et popularisé le concept du «Piègede Thucydide» et qui a remis à l’honneur le célèbre historien grec de l’Antiquité.

    Il s’agit d’une «situation historique qui voit une puissance dominante entrer en guerre avec une puissance émergente poussée par la peur que suscite chez la première le surgissement de la seconde».

    Comment fonctionne le Piège de Thucydide ?

    On peut dire que cette constatation relève du bon sens, qu’elle a été extrêmement courante au cours de l’Histoire, et qu’elle caractérise parfaitement les relations actuelles entre les USA et la Chine. En soi, elle n’est donc pas très intéressante ni originale. Ce qui est plus utile à analyser, par contre, ce sont les péripéties possibles de l’évolution des belligérants à l’intérieur de ce piège, et les raisons qui pourraient conduire à ce qu’une «montée aux extrêmes» se produise, où, quand et pourquoi.

    Pour ce qui est de l’évolution des acteurs du conflit, tout comme aux premiers rounds d’un match de boxe, on constate qu’il existe souvent entre eux, à partir du moment où l’un comme l’autre se rend compte qu’un affrontement politique (mais pas nécessairement militaire) sera inévitable, une sorte de «période d’observation». Chacun tente d’abord de jauger l’autre, de l’amadouer ou au contraire (ou en même temps) de l’intimider, pour savoir comment il va réagir, s’il va finalement se soumettre ou si on va pouvoir le vaincre sans combattre. De même, on va tenter de se mesurer à lui sur des théâtres secondaires, où des «tests» – victoires ou défaites – seront possibles sans que les egos des protagonistes ne soient directement affectés.

    Ces périodes peuvent durer très longtemps. Elles peuvent se conclure soit par un partage du monde (USA/URSS dans un premier temps), soit par la soumission totale de l’un des deux (USA/Japon après la Deuxième Guerre mondiale), soit par la chute de l’un des deux sans affrontement direct (ainsi en fut-il tout au long de la guerre froide entre les USA et l’URSS, jusqu’à la victoire finale des USA, en 1991), soit par une victoire militaire (chute du nazisme en 1945).

    La «montée aux extrêmes» se produit souvent sans que les belligérants (s’ils préfèrent se jauger plutôt que se battre) ne l’aient expressément souhaité, mais de telle sorte qu’ils ne puissent l’éviter, soit parce que leur ego (et donc leur image) est directement touché, soit parce que la question est ultra-stratégique, soit parce que la friction, à cet endroit, est permanente. Lorsque toutes ces conditions sont réunies, tout laisse à penser, même si par ce fait même les belligérants vont y focaliser toute leur attention, que c’est là que l’explosion a le plus de chances de se produire.

    La tentative de coup de force de la Chine

    Par rapport à la Chine, après une longue période où les USA ont semblé ne pas se rendre compte du danger, c’est aujourd’hui dans la phase de jauge et d’intimidation, de déclarations fortes, voire belliqueuses 2, que la relation s’est installée, 3 on ne sait pas pour combien de temps. Mais, en même temps, les conditions d’une «montée aux extrêmes» existent déjà, et toutes les conditions décrites plus haut y sont présentes.

    Un article remarquable du Général Daniel Schaeffer, paru sur le site Asie21, nous donne, à ce titre, de précieuses indications. Il détaille la situation en mer de Chine du Sud, où la Chine tente aujourd’hui un coup de force, en se basant sur un tracé de partage des eaux datant de 1947 et défini unilatéralement (et juridiquement condamné), pour «privatiser» la quasi-totalité de cette mer, y compris les îles qui s’y trouvent 4 îles, pour certaines, déjà occupées et militarisées. Il y a évidemment, dans cette démarche, un fort intérêt de contrôle des routes maritimes et de sécurisation de ses exportations vers le détroit de Malacca et les marchés de l’Ouest. Il y a aussi la captation des ressources halieutiques et, bien sûr, celles des hydrocarbures qui s’y trouvent. Mais cela n’est que la surface des choses.

    Ce que montre Daniel Schaeffer, c’est que se trouve, en plein dans cette mer, sur l’île de Hainan, la principale base militaire de sous-marins chinoise, dans le port de Sanya. Or les Chinois ont un problème de la plus haute importance : leurs missiles Julang-2, tirés depuis leurs sous-marins Jin, ne sont aujourd’hui pas suffisamment puissants pour frapper directement, en cas de riposte nucléaire, le territoire des USA. Ils auraient besoin pour cela de s’aventurer largemet dans le Pacifique, au moins jusqu’à Hawaï. Or la profondeur de la mer, en sortie de Sanya et jusqu’au détroit de Bashi, entre les Philippines et Taïwan, n’est pas suffisante pour que les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins puissent s’y fondre immédiatement dans la mer profonde. Lorsqu’ils quittent leur base, ils sont immédiatement repérés par tous les autres, y compris par les navires US qui patrouillent dans la zone et, on peut le penser, suivis ensuite à la trace. Il est donc pour eux tout à fait essentiel de chasser toute présence étrangère de la zone, ou du moins de la contrôler entièrement, de façon à sécuriser la sortie de leurs sous-marins vers le Pacifique.

    Et le Général Schaeffer va même plus loin. En effet, le meilleur endroit, pour les Chinois, pour avoir accès directement aux grands fonds dès la sortie de leur base se situerait… sur la côte Est de Taïwan ! Là, en effet, ils pourraient disposer, à sept kilomètres des plages, de profondeurs de 1 300 m. Une configuration idéale pour menacer directement les USA. On comprend à quel point la conquête de la mer de Chine est pour eux essentielle, et celle de Taïwan bien plus encore.

    • 1 -Pour les Américains, la problématique est rigoureusement inverse. Tant que la menace des sous-marins chinois reste limitée à la mer de Chine du Sud, ils sont moins en danger.
    • 2 – Le Président chinois a demandé à plusieurs reprises à l’armée (en octobre 2018 et en octobre 2020, notamment) de se préparer à la guerre avec les USA.
    • 3 – De par l’accélération hégémonique chinoise conduite par Xi Jinping depuis 2013 et la réaction de Donald Trump pendant son mandat, de 2017 à 2021, une politique apparemment poursuivie par Joe Biden.
    • 4 – Du nord au sud : les Pratas, les Paracels, les Zhongsha Qundao, les Spratleys.
    • 5 – Et pour autant que les Chinois ne développent pas d’autres missiles plus puissants, ce qu’ils sont évidemment en train de faire avec les Julang
    • Deux géants politiques, dont l’un est hégémonique et l’autre ne pense qu’à lui ravir la place, s’affrontent dans une petite mer semi-fermée, où fourmillent une multitude de protagonistes, qui se côtoient avec des frictions permanentes, et où prédominent des intérêts stratégiques majeurs. Une «faille de San Andreas» politique, pourrait-on dire. La tension y augmentera, inévitablement, d’année en année. Si une éruption se produit un jour, il y a tout lieu de croire que ce sera là. La mer de Chine du Sud est, aujourd’hui et pour longtemps, le centre du monde.

    François Martin (Le nouveau Conservateur, 24 février 2023)

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  • Les Murmures du ciel ou quand revient Jeanne...

    Les éditions Héloïse d'Ormesson viennent de publier un nouveau roman d'Erik L'Homme intitulé Les Murmures du ciel ou quand revient Jeanne.

    Déjà connu comme l'auteur de plusieurs séries de qualité dans les collections de littérature de jeunesse, voyageur méditatif, grand marcheur et esprit libre, Erik L'Homme est déjà l'auteur de trois romans, Déchirer les ombres (Calmann-Lévy, 2018), Un peu de nuit en plein jour (Calmann-Lévy, 2019) et Cosaques blues (Calmann-Lévy, 2022).

     

    L'Homme_Les Murmures du ciel.jpg

    " Voici l’histoire de Jeanne après sa mort.

    Le ciel gronde mais ne murmure plus à l’oreille de celle qui, finalement, ne brûla pas à Rouen. Sous la pluie, elle chevauche et s’en va rencontrer ceux qui l’ont cru perdue. Ses frères de lait, Pierre et Jean, puis les compagnons qui la suivirent autrefois. Une nouvelle mission l’anime et la guide : envers et contre tous, même le roi, elle libérera le duc d’Orléans des Anglais.

    Chapitre manquant de la vie de la Pucelle, ce roman s’infiltre dans chaque part d’ombre de la légende. À travers une prose épique, aux entournures médiévales, Erik L’Homme réussit le pari de réécrire Jeanne."

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  • Désindustrialisation et appauvrissement : l’illusion mortifère d’une France sans usines...

    Le 2 mars 2023, Nicolas Vidal recevait François Bousquet, rédacteur en chef d’Éléments, sur Putsch, pour évoquer avec lui l’effondrement industriel de la France et le déclassement du monde ouvrier, singulièrement du monde ouvrier blanc, parent pauvre des politiques de reconnaissance. Comment – et pourquoi – la part de l’industrie en France est passé de 24 % du PIB au début des années 1980 à 10 % ? Quel rôle nos élites ont-elles joué dans cette débâcle industrielle ?...

    Journaliste et polémiste, François Bousquet a notamment publié Putain de saint Foucauld - Archéologie d'un fétiche (Pierre-Guillaume de Roux, 2015), La droite buissonnière (Rocher, 2017), Courage ! - Manuel de guérilla culturelle (La Nouvelle Librairie, 2020) et Biopolitique du coronavirus (La Nouvelle Librairie, 2020).

                                              

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