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Métapo infos - Page 1467

  • Le rêve le plus long de l'histoire (2)...

    « Chacun de ces Voyants veut renouer l'impossible et superbe conversation entre l'Orient et l'Occident. Tous échouent. Le rêve se fracasse dans le feu et le sang mais après tout, l'Histoire n'a que faire des succès... »

    Sylvain TESSON

    Les éditions Omnibus viennent de publier le deuxième tome de la fresque de Jacques Benoist-Méchin, intitulée Le rêve le plus long de l'histoire. Dans ce volume, ce sont Bonaparte, Lawrence d'Arabie et Lyautey que l'on va voir aller à la rencontre de l'Orient...

     

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    "« Il faut aller en Orient, disait Bonaparte, toutes les gloires viennent de là. » Résolument, le futur empereur accrochait ainsi ses rêves à ceux de ses prédécesseurs, Alexandre, César, Cléopâtre, Julien, Frédéric... D'autres prendront sa suite : Lyautey, qu'on surnommait l'Africain, et Lawrence qu'on disait d'Arabie. Leur rêve d'Orient, à tous, est une illusion, mais il n'en est que plus beau."

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  • Indéniables fondamentaux...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur le site du Nouvel Économiste et consacré à la lutte résolue que doit mener le nouveau gouvernement contre les bandes poly-criminelles issues des cités de banlieue. 

     

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    Indéniables fondamentaux

    On le sait depuis l’aube de la pensée grecque : l’initial est toujours le plus fort. Ce que fait initialement l’homme (seul ou coalisé) détermine invariablement la suite des événements en cause. En matière de sécurité, les premiers gestes et décisions du nouveau gouvernement seront ainsi lourds de conséquences pour le quinquennat débutant. Ce pourquoi il paraît utile de rappeler ici quelques indéniables fondamentaux.

    Pour sa sécurité intérieure, un pays connaît d’usage un seul vrai, un seul grand problème à la fois. Et aussi bien sûr maints tracas adjacents mais finalement supportables – si l’on veut, l’équivalent médical de la grosse fracture d’un côté et de la crise d’urticaire, de l’autre.

    Le grand problème sécuritaire que connaît aujourd’hui la France est celui des bandes criminelles. Pas question ici bien sûr d’anodins groupes d’ados, s’agrégeant pour mieux s’adapter à l’univers adulte et à la société – mais d’individus durablement coalisés en gangs criminels et partageant entre eux les tâches et le butin (ce qui est la définition même du crime organisé, selon la convention mondiale de Palerme, en 2000).

    Un efficace baromètre permet de mesurer l’activité de ces gangs : le comptage des vols à main armée et des règlements de comptes entre malfaiteurs. Pour dix raisons trop longues à détailler ici, le “braquage” est en effet l’activité reine du Milieu et sa mesure expose la tonicité et la toxicité de l’entreprise criminelle en un lieu donné. Par ailleurs, tout gang étant toujours et partout à base territoriale, les règlements de compte et autres “guerres” révèlent l’agressivité des bandes, les conquêtes des uns et les déroutes des autres, etc.

    Or les comptages les plus récents le montrent : la situation de la France n’est pas bonne et va même en empirant – ce qui impose de réfléchir puis d’agir.

    Mettre en France les bandes hors d’état de nuire dans le respect exigeant des normes du droit, permettrait donc à un ministre de l’Intérieur de réaliser d’énormes gains transversaux dans divers domaines criminels :

    - vols à main armée,

    - règlements de comptes,

    - vols avec violence,

    - trafics locaux de stupéfiants (deals de porte cochère),

    - rackets et squats dans les cités et les quartiers,

    - émeutes et incendies de véhicules.

    En même temps, le ciblage de ces gangs poly-criminels soulagerait grandement la population des quartiers où ils sévissent. Rappelons que la France métropolitaine compte environ 700 “zones urbaines sensibles” ZUS, qui comptent quelque 4,5 millions d’habitants.

    Tout ce qui précède peut naturellement s’établir et se prouver :

    - Dans un article du 4 octobre 2011, Le Monde, qui n’est pas exactement un brûlot sécuritaire, écrit que la construction d’un commissariat dans la ZUS de Clichy sous Bois – Montfermeil (93) “a été plébiscitée par les habitants”, las des exactions des bandits.

    - Le 30 décembre 2011, Le Figaro révélait (“les incroyables comptes d’un dealer”), qu’une seule petite bande d’une seule cité marseillaise gagnait 100 000 euros mensuels à vendre du cannabis – 1,2 millions d’euros annuels nets d’impôt. Extrapolons a minima qu’il n’y ait, par cité “sensible”, qu’une seule bande sur un seul point de vente, vendant seulement du haschisch : 600 millions d’euros viennent ainsi chaque année polluer et corrompre l’économie légitime.

    - Chez nos voisins, maintenant : lors des émeutes britanniques de l’été 2011 (Londres, Bristol, Manchester, Liverpool, Birmingham, 5 morts, des quartiers entiers pillés et incendiés), 73% des 4 000 vandales arrêtés étaient des récidivistes – donc le plus souvent, des bandits.

    Mais il y a plus précieux encore pour un gouvernement de gauche : toute lutte résolue contre les gangs profite d’abord aux jeunes gens issus des minorités et de l’immigration, grands gagnants in fine d’un retour à l’ordre dans les ZUS.

    L’exemple probant est ici celui de la ville de New York.

    Rappelons que voici vingt ans, dans cette vaste métropole, la criminalité constatée (par des instances indépendantes et contrôlées) était abominable (31 homicides pour 100 000 habitants) ; et qu’elle est aujourd’hui parmi les plus basses du continent (6/100 000 homicides).

    Entre 1990 et 2010, la criminalité générale, toutes infractions jointes, s’est effondrée à New York de – 80 % ; les crimes liés à la toxicomanie, de – 90%.

    Or à qui profite cette superbe embellie ? Aux jeunes afro-américains de 15/25 ans. Plus de guerres de gangs (dont ils étaient surtout les victimes), donc pour eux, 75% de risques d’assassinat en moins. Le renseignement criminel et le décèlement précoce des jeunes à risque ont aussi joué : 70% d’incarcérations en moins. En 2010, les prisons de New York comptent 10 000 détenus de moins qu’en 1990 !

    Pourquoi ces succès ? A New York, la rengaine misérabiliste a été délaissée et le pragmatisme et l’efficacité, privilégiés. Comme ils le font encore en France, des Diafoirus-sociologues américains affirmaient que la pauvreté, les inégalités, le chômage et le racisme étaient à l’origine du crime. Et que la criminalité disparaîtrait quand ces graves handicaps sociaux seraient résorbés. Doublement faux : hélas pour les new-yorkais, la pauvreté, les inégalités sociales, la ségrégation et la toxicomanie n’ont que trop peu régressé de 1990 à 2012. Or cependant, la criminalité s’est effondrée. Au point qu’aujourd’hui le grand criminologue Franklin Zimring, de la fort progressiste université de Californie à Berkeley, n’hésite pas à affirmer que “la plupart des formes de criminalité peuvent être éradiquées sans changements sociaux structurels ou coûteux”.

    Que notre nouveau ministre de l’Intérieur dédaigne ainsi les radotages d’une sénile “culture de l’excuse” et il sera dans la bonne voie. Qu’il parvienne – là sera sans doute le moins aisé – à convaincre ses collègues de la justice et de la “politique de la ville” d’emprunter ce cours criminologique nouveau et la paix sociale sera au rendez-vous. Un succès que des millions d’électeurs français attendent et espèrent.

    Xavier Raufer (Le Nouvel Économiste, 28 mai 2012)

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  • Agent double 666...

    Les éditions Camion Noir viennent de publier Aleister Crowley - Agent double 666, un essai de l'universitaire américain Richard B. Spence. Un ouvrage qui, après celui de Christian Bouchet, Aleister Crowley - La Bête 666 (Camion Noir, 2011),  vient éclairer de nouvelles facettes de la vie de cet étrange occultiste anglais, poète, joueur d'échecs, peintre, magicien, réactionnaire radical et anticolonialiste, qui a influencé la contre-culture des années 60 et notamment le monde du rock, de Jimmy Page à David Bowie, en passant par Mick Jaeger.

     

     

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    "S’appuyant sur une documentation étourdissante en anglais, italien, allemand, russe, français et plus de 500 notes, Richard B. Spence, professeur d’histoire à l’Université de l’Idaho, a enquêté sur l’autre vie d’Aleister Crowley : celle d’agent double au service de l’Angleterre et de l’Allemagne. Dans ce rôle d’espion, il rencontra les grands hommes de son époque : Roosevelt, Churchill, Ford, Pessoa, Gurdjieff, Henry Miller, Cecil Williamson, Marcel Duchamp, Theodore Reuss... C’est à un dense voyage dans la première moitié du XXème siècle auquel nous convie l’auteur. Crowley a véritablement influé sur le cours de l’Histoire. A sa manière à lui : libidinale, révoltante, par-delà le bien et le mal. La Bête 666 était, en tous les cas, un convive avec lequel on ne devait pas s’ennuyer..."

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  • La campagne de Russie (partie 4)...

    Napoléon doit maintenant abandonner Moscou et battre en retraite pour sauver son armée...

    Pierre Le Vigan nous donne ici la quatrième et dernière partie de sa chronique consacrée à la campagne de Russie à l'occasion de la sortie du livre de Curtis CateLa campagne de Russie, en format poche dans la collection Texto, et, surtout, à l'occasion du deux centième anniversaire de cet événement...

    Première partie

    Deuxième partie

    Troisième partie

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  • La décadence en marche ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Gilles Cosson, cueilli sur Valeurs actuelles et consacré aux symptômes de la décadence de l'Occident...

     

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    La décadence en marche ?

    Nous sommes en l’an 363 de notre ère. L’empereur Julien, dit l’Apostat, entre en guerre. La pensée grecque qu’il incarne se rebelle devant la menace que représente Sapor II, le despote régnant sur la Perse.Sous la férule impitoyable de ce dernier, règnent l’arbitraire et la terreur là où Rome, digne héritière d’Athènes, donne la priorité à la loi. Le but des hostilités est de prendre la capitale, Ctésiphon, pour obliger le tyran à se soumettre à un pouvoir qui se sent investi d’une mission civilisatrice : apporter les splendeurs de la philosophie hellénique à une population plongée dans la servitude et l’obscurantisme.En ces temps de déclin, les alliés de Rome sont devenus peu sûrs, l’armée peine à recruter, les habitudes de luxe poussent à une dépense sans frein, la situation financière est tendue, les moeurs sont relâchées, la foule pense à ses plaisirs, l’intégrisme chrétien menace la cohésion d’un empire habitué à honorer des dieux aussi multiples que ses peuples…Cela ne vous rappelle rien ? Sautons d’un coup d’aile dix-sept siècles et demi. Les frontières de l’esprit grec, indépendant et critique, ont été déplacées au-delà de l’Atlantique et l’antique esprit de soumission oriental a envahi les bords de la Méditerranée, à l’exception notable de l’Europe ; mais la plus grande puissance du moment, les États-Unis, a entrepris, elle aussi, de renverser un dictateur sanguinaire, Saddam Hussein, pour apporter les lumières de la démocratie au peuple irakien opprimé… Bagdad, à vingt kilomètres de Ctésiphon – étonnante proximité – , a été prise sans coup férir ; pourtant la poudrière régionale est plus menaçante que jamais.À l’image des supplétifs de l’empire latin, les alliés musulmans de l’Occident – Pakistanais, Égyptiens et autres – ne le sont plus que de nom. Le Pentagone recrute des mercenaires venus du sud du Rio Grande auxquels on promet la nationalité américaine à l’issue de leur engagement, à l’instar des légionnaires barbares faits citoyens romains après vingt-cinq ans de service. La Réserve fédérale fait marcher sans discontinuer la planche à dollars pour financer un déficit budgétaire abyssal, tel Julien frappant une monnaie d’argent appauvrie pour payer ses troupes.Les religions traditionnelles sont aussi délaissées que les dieux de l’Olympe autrefois, mais le fondamentalisme pentecôtiste ou musulman demande à la science d’oublier la théorie de l’évolution, telle l’Église des premiers temps exigeant que le Soleil tourne autour de la Terre.L’homogénéité des populations s’est beaucoup amoindrie et l’on parle l’espagnol en Californie comme hier le grec à Alexandrie. La permissivité sexuelle est devenue un article de foi à Washington comme jadis à Byzance, les juristes à la solde du plus offrant pèsent sur les décisions de justice à l’instar des rhéteurs d’autrefois, le culte du travail n’est plus ce qu’il était, l’autorité de l’État est contestée, l’individualisme fait des ravages, le pays se fracture entre factions viscéralement opposées, tout compromis devient un exploit… Voulez-vous d’autres exemples ? Bienvenue dans l’ère de la décadence !

    Gilles Cosson (Valeurs actuelles, 14 juin 2012)

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  • D'autres Brigades internationales ?...

    Les éditions Via Romana viennent de publier un essai de Sylvain Roussillon intitulé Les Brigades internationales de Franco. Directeur d'un établissement d'enseignement supérieur, l'auteur contribue après d'autres (Pio Moa, Stanley Payne, Michel del Castillo, Arnaud Imatz, Bartolomé Bennassar...) à une relecture pluséquilibrée de la guerre d'Espagne et montre que le camp des Républicains n'a pas été le seul à attirer les volontaires étrangers...

     

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    "Sujet sensible, douloureux, profondément ancré dans l’histoire collective de la péninsule ibérique, la guerre d’Espagne a été relatée de multiples manières au gré des décennies. Les historiens ont beaucoup insisté sur l’aide des Brigades internationales aux Républicains, mais jamais inventorié dans leur ensemble les forces internationales dont bénéficia le général Francisco Franco. Et si l’on sait l’importance de la légion Condor et des combattants italiens, l’on ignore encore l’engagement non moins décisif de volontaires irlandais, français, anglo-saxons, russes, portugais, nord-africains, marocains, asiatiques, juifs et même musulmans.
       Sylvain Roussillon comble ici cette lacune, loin des clichés réducteurs et des visions partisanes au terme d’une enquête auprès des témoins et des fonds d’archives encore inconnus du grand public."

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