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Métapo infos - Page 1464

  • Quand l'Europe inventait la science-fiction...

    Les éditions Bragelonne viennent de publier La guerre des règnes, un recueil de romans de J.-H. Rosny aîné, écrits entre 1887 et 1939, rassemblés par Serge Lehman (alias Pascal Fréjean). Pour Serge Lehman, qui avait déjà publié en 2006, chez Omnibus, Chasseurs de chimères, un recueil de romans de l'âge d'or de la science-fiction française, la science-fiction est née en Europe, et non pas aux Etats-Unis, à la fin du 19ème siècle, et  des auteurs comme J.-H. Rosny ou H.G. Wells en sont les vértitables pères (alors que Jules Vernes en serait plutôt le grand-père). Le traumatisme de la seconde guerre mondiale a effacé de la mémoire des peuples européens les nombreux auteurs qui s'étaient illustrés avec brio dans le genre du roman scientifique ou d'anticipation, et la science-fiction est revenue dans les bagages des G.I. comme une nouveauté américaine...

    Entretien avec Serge Lehman

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    "L’œuvre spéculative de J.-H. Rosny aîné a séduit toutes les générations. Il a su concilier à merveille science et littérature. Son roman le plus célèbre, La Guerre du feu, a été porté à l’écran par Jean-Jacques Annaud.

    Entre 1887 et 1939, Rosny a écrit plusieurs dizaines de romans et nouvelles appartenant à un vaste cycle dont l’action commence au paléolithique et s’achève cent mille ans dans l’avenir. Une histoire totale de l’être humain depuis la préhistoire jusqu’à son extinction – ou plutôt son remplacement. La première histoire du futur.

    Quatorze récits réunis pour la première fois et commentés par Serge Lehman, le meilleur essayiste de science-fiction contemporain."

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  • Du Maroc à l'Iran...

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    Samedi 30 juin 2012 à midi, sur Radio Courtoisie, Le Libre Journal des Lycéens, animé par Pascal Lassalle, recevra Tancrède Josseran et Louis Florian pour évoquer la situation géopolitique du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.

     

     

     

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  • Dominique Venner et les souverainistes...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Dominique Venner, cueilli sur son site et consacré aux rapports entre Etat, souveraineté et identité.Un texte qui devrait faire débat...

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    Lettre sur l'identité à mes amis souverainistes

    Quand on appartient à une nation associée à Saint Louis, Philippe le Bel, Richelieu, Louis XIV ou Napoléon, un pays qui, à la fin du XVIIe siècle, était appelé « la grande nation » (la plus peuplée et la plus redoutable), il est cruel d’encaisser les reculs historiques répétés depuis les lendemains de Waterloo, 1870, 1940 et encore 1962, fin ignominieuse de la souveraineté française en Algérie. Une certaine fierté souffre nécessairement.

    Dès les années 1930, beaucoup d’esprits français parmi les plus audacieux avaient imaginé trouver dans une Europe à venir en entente avec l’Allemagne, un substitut à cet affaiblissement constant de la France. Après la catastrophe que fut la Seconde Guerre mondiale (qui amplifiait celle de 14-18), naquit un projet légitime en soi. Il fallait interdire à tout jamais une nouvelle saignée mortelle entre Français et Allemands. L’idée était de lier ensemble les deux grands peuples frères de l’ancien Empire carolingien. D’abord par une association économique (la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier), puis par une association politique. Le général de Gaulle voulut concrétiser ce projet par le Traité de l’Elysée (22 janvier 1963), que les Etats-Unis, dans leur hostilité, firent capoter en exerçant des pressions sur la République fédérale allemande.

    Ensuite, on est entré dans les dérives technocratiques et mondialistes qui ont conduit à l’usine à gaz appelée “Union européenne”. En pratique, celle-ci est la négation absolue de son appellation. La pseudo “Union européenne” est devenue le pire obstacle à une véritable entente politique européenne respectueuse des particularités des peuples de l’ancien Empire carolingien. L’Europe, il faut le rappeler, c’est d’abord une unité de civilisation multimillénaire depuis Homère, mais c’est aussi un espace potentiel de puissance  et une espérance pour un avenir qui reste à édifier.

    Pourquoi une espérance de puissance ? Parce qu’aucune des nations européennes d’aujourd’hui, ni la France, ni l’Allemagne, ni l’Italie, malgré des apparences bravaches, ne sont plus des États souverains.

    Il y a trois attributs principaux de la souveraineté :

    1er attribut : la capacité de faire la guerre et de conclure la paix. Les USA, la Russie, Israël ou la Chine le peuvent. Pas la France. C’est fini pour elle depuis la fin de la guerre d’Algérie (1962), en dépit des efforts du général de Gaulle et de la force de frappe qui ne sera jamais utilisée par la France de son propre chef (sauf si les Etats-Unis ont disparu, ce qui est peu prévisible). Autre façon de poser la question : pour qui donc meurent les soldats français tués en Afghanistan ? Certainement pas pour la France qui n’a rien à faire là-bas, mais pour les Etats-Unis. Nous sommes les supplétifs des USA. Comme l’Allemagne et l’Italie, la France n’est qu’un État vassal de la grande puissance suzeraine atlantique. Il vaut mieux le savoir pour retrouver notre fierté autrement.

    2ème attribut de la souveraineté : la maîtrise du territoire et de la population. Pouvoir distinguer entre les vrais nationaux et les autres… On connaît la réalité : c’est l’État français qui, par sa politique, ses lois, ses tribunaux, a organisé le « grand remplacement » des populations, nous imposant la préférence immigrée et islamique avec 8 millions d’Arabo-musulmans (en attendant les autres) porteurs d’une autre histoire, d’une autre civilisation et d’un autre avenir (la charia).

    3ème attribut le la souveraineté : la monnaie. On sait ce qu’il en est.

    Conclusion déchirante : la France, comme État, n’est plus souveraine et n’a plus de destin propre. C’est la conséquence des catastrophes du siècle de 1914 (le XXe siècle) et du grand recul de toute l’Europe et des Européens.

    Mais il y a un « mais » : si la France n’existe plus comme État souverain, le peuple français et la nation existent encore, malgré tous les efforts destinés à les dissoudre en individus déracinés ! C’est le grand paradoxe déstabilisateur pour un esprit français. On nous a toujours appris à confondre l’identité et la souveraineté en enseignant que la nation est une création de l’État, ce qui, pour les Français, est historiquement faux.

    C’est pour moi un très ancien sujet de réflexion que j’avais résumé naguère dans une tribune libre publiée dans Le Figaro du 1er février 1999 sous le titre : « La souveraineté n’est pas l’identité ». Je le mettrai en ligne un jour prochain à titre documentaire.

    Non, la souveraineté de l’État ne se confond pas avec l’identité nationale. En France, de par sa tradition universaliste et centraliste, l’Etat fut depuis plusieurs siècles l’ennemi de la nation charnelle et de ses communautés constitutives. L’État a toujours été l’acteur acharné du déracinement des Français et de leur transformation en Hexagonaux interchangeables. Il a toujours été l’acteur des ruptures dans la tradition nationale. Voyez la fête du 14 juillet : elle célèbre une répugnante émeute et non un souvenir grandiose d’unité. Voyez le ridicule emblème de la République française : une Marianne de plâtre coiffée d’un bonnet révolutionnaire. Voyez les affreux logos qui ont été imposés pour remplacer les armoiries des régions traditionnelles. Souvenez-vous qu’en 1962, l’État a utilisé toute sa force contre les Français d’Algérie abandonnés à leur malheur. De même, aujourd’hui, il n’est pas difficile de voir que l’État pratique la préférence immigrée (constructions de mosquées, légalisation de la viande hallal) au détriment des indigènes.

    Il n’y a rien de nouveau dans cette hargne de l’État contre la nation vivante. La République jacobine n’a fait que suivre l’exemple des Bourbons, ce que Tocqueville a bien montré dans L’Ancien Régime et la Révolution avant Taine et d’autres historiens. Nos manuels scolaires nous ont inculqué une admiration béate pour la façon dont les Bourbons ont écrasé la « féodalité », c’est-à-dire la noblesse et les communautés qu’elle représentait. Politique vraiment géniale ! En étranglant la noblesse et les communautés enracinées, cette dynastie détruisait le fondement de l’ancienne monarchie. Ainsi, à la fin du XVIIIe siècle, la Révolution individualiste (droits de l’homme) triomphait en France alors qu’elle échouait partout ailleurs en Europe grâce à une féodalité et à des communautés restées vigoureuses. Relisez ce qu’en dit Renan dans sa Réforme intellectuelle et morale de la France (disponible en poche et sur Kindle). La réalité, c’est qu’en France l’État n’est pas le défenseur de la nation. C’est une machine de pouvoir qui a sa logique propre, passant volontiers au service des ennemis de la nation et devenant l’un des principaux agents de déconstruction identitaire.

     Dominique Venner (site de Dominique Venner, 26 juin 2012)

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  • Des racines et des elfes...

    Le huitième numéro de la revue Livr'arbitres est diponible et comporte un dossier consacré à Henri Vincenot. On pourra y lire, notamment, des articles de Thierry Marignac, Xavier Eman, François Bousquet, Jacques Aboucaya, Michel Mourlet, Alain Paucard, Fabric Lesade,Jean-Paul Angelelli et Francis Bergeron. 

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

     

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  • Bien se nourrir, condition de la survie d'un peuple ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Louis Tode, cueilli sur le site de Polémia et consacré aux habitudes alimentaires actuellles et à leurs effets sur la santé...

     

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    Bien se nourrir, condition de la survie d'un peuple

    La nourriture nous définit, témoigne de qui l’on est, de nos goûts et de nos origines. C’est elle qui nous fait vivre et grandir, qui nous apporte les éléments nécessaires pour être en bonne santé et accomplir nos tâches, et qui par conséquent nous permet de nous développer et de nous reproduire : « dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es ».

    Pourtant, des maladies se développent à une vitesse fulgurante : le cancer, véritable maladie du XXe siècle, poursuit son ascension : hausse du nombre de cancers du sein, de la prostate et du colon ; cas de diabète de plus en plus graves et, surtout, de plus en plus jeunes (dès 6 ans aux Etats-Unis) ; obésité galopante, non plus cantonnée à l’Amérique mais en France aussi (1 enfant sur 5 dans l’Hexagone) ; culte de la malbouffe de la rue au réfrigérateur ; perte de recettes, de plats régionaux et enracinés, témoins d’une culture et d’un savoir-vivre ; expansion du hard discount dans l’alimentation, etc.

    Lorsque même la nourriture est touchée par les fléaux du monde moderne, c’est la disparition annoncée des peuples.

    Nous voyons depuis quelques décennies se développer toutes sortes de techniques visant non plus à nourrir les populations, mais simplement à atteindre des productions optimales et des niveaux de profit exceptionnel.
    Les révolutions vertes et industrielles nous ont fait perdre des savoir-faire ancestraux ; ceux-ci savaient allier efficacité de production et respect de la nature et de l’environnement, pouvant ainsi se perpétuer durant des siècles : désormais la machine a remplacé l’homme, et nous avons abandonné le juste équilibre entre forêts, cultures et bétail, pour laisser place à la spécialisation et à la désertification, à l’appauvrissement des sols qui sont de moins en moins riches en nutriments. Ces nutriments sont pourtant ceux qui, en nourrissant les végétaux, sont garants de la vie humaine.
    La qualité des aliments baisse de manière drastique : notre alimentation devient une véritable bombe à retardement au vu du développement des maladies et des dépenses de sécurité sociale de demain.

    Les multinationales de l’agroalimentaire et des OGM ôtent leur souveraineté aux agriculteurs, corrompent les gouvernements pour que les OGM entrent dans le pays et infectent les autres cultures non OGM (Amérique latine, Inde), trafiquent les études scientifiques, achètent les agences sanitaires et y placent leurs propres experts. Ce travail de sape, rondement mené par une guerre médiatique et intellectuelle, fait rêver des agriculteurs et des marchés entiers qui ne se rendent pas compte qu’ils deviennent pieds et poings liés aux multinationales. Ce terrorisme sournois, plus doux qu’une kalachnikov mais bien plus efficace, cause le suicide de centaines d’agriculteurs et en fait vivre des milliers d’autres dans la peur. Et quiconque, scientifique ou autre, souhaite dire un peu de vérité et balayer cet écran de fumée se retrouve sur les bancs des accusés et/ou est prié de se taire.
    Les intérêts économiques ont pris le dessus sur l’intérêt des populations, et il devient de plus en plus difficile de dire la vérité, tant le lobbying est puissant. Les associations ou scientifiques voulant que celle-ci apparaisse au grand jour s’y cassent les dents (UFC-Que choisir concernant l’obésité, Pierre Méneton et les dangers du sel, etc.).

    Nous devons retrouver une alimentation saine, locale, naturelle, en famille, sans plats préparés ou malbouffe bourrée de sucres, de graisses, sels, édulcorants et autres additifs cancérigènes, pris devant la télévision avec des sodas et des bonbons. Et nous devons surtout faire connaître ce danger qui plane au-dessus de nous et nous menace grandement.

    Louis Tode (Polémia, 19 juin 2012)

     

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  • Wall street et la révolution bolchévique...

    Les éditions Le Retour aux sources doivent publier très prochainement Wall street et la révolution bolchévique, un ouvrage de l'historien et économiste britannique Antony Sutton qui révèle les liens étranges qui existaient entre certains révolutionnaires russes, bolchéviques et menchéviques, et les milieux financiers de Wall street Une étude du dessous des cartes qui n'explique pas tout mais qui éclaire au moins une partie du jeu...

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    Pourquoi Trotski, alias Braunstein, voyagea-t-il avec un passeport officiel américain lorsqu’il retourna en Russie en 1917 rejoindre Lénine pour la révolution ?

    Pourquoi la mission américaine de la Croix-Rouge en Russie, en 1917, comportait-elle plus d’hommes d’affaires que de médecins ?

    Au fil d’une enquête magistrale, qui se lit comme un roman d’espionnage, Antony Sutton établit des liens historiques tangibles entre capitalistes américains et communistes russes. Tirant ses informations de l’examen de dossiers du Département d’État, des archives personnelles de personnages clés de Wall Street, de biographies, d’articles de presse et de livres d’historiens classiques, Sutton nous révèle :

    • Le rôle que jouèrent les dirigeants des banques du groupe Morgan dans l’acheminement illégal d’or bolchevique vers les États-Unis.

    • Le détournement de la mission de la Croix-Rouge américaine en Russie par les puissants de Wall Street .

    • L’intervention de Wall Street pour obtenir la remise en liberté de Léon Trotski, le révolutionnaire dont l’objectif était de renverser le gouvernement russe.

    • Les accords passés par de grandes entreprises afin de capter l’énorme marché russe, quinze ans avant la reconnaissance officielle du gouvernement soviétique par les États-Unis.

    • Le soutien au communisme, actif mais secret, par des hommes d’affaires de premier plan, lesquels se faisaient publiquement les champions de la libre entreprise.

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