Au sommaire cette semaine :
- sur Metamag, Michel Lhomme nous rappelle que, du fait des flux migratoires, l'Europe n'est pas à l'abri du virus Ebola...
- sur Marianne, Régis Soubrouillard fait un point éclairant sur un traité international de libéralisation des services qui devrait entrer en vigueur en 2015...
Vous avez aimé le traité transatlantique, vous adorerez TISA !
- sur Hérodote.net, Emmanuel Todd valide la thèse d'un réveil démographique russe...
« La Russie nous surprendra toujours »
Métapo infos - Page 1215
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Tour d'horizon... (71)
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L'avenir de la guerre...
Vous pouvez découvrir ci-dessous une conférence donnée le 2 juin 2014 par le général Vincent Desportes devant le Cercle Aristote, sur le thème « L'avenir de la guerre ».Sanctionné en 2010 pour une prise de position hostile à l'engagement français en Afghanistan, le général Desportes est l'auteur de plusieurs ouvrages de réflexion sur la guerre et la stratégie, tels que Comprendre la stratégie (Economica, 2001), Décider dans l'incertitude (Economica, 2004), La guerre probable (Economica, 2008) et dernièrement Le piège américain (Economica,2011).
Le général Desportes sur l'avenir de la Guerre par webtele-libre -
Les nouveaux mercenaires...
Le deuxième numéro de la revue Conflits, dirigée par Pascal Gauchon, et dont le dossier est consacrée aux sociétés militaires privées, vient de sortir en kiosque.
Au sommaire du numéro 2 :
Editorial Retour en Ukraine, par Pascal Gauchon
Entretien Lucio Carraciolo : la géopolitique comme étude de cas
Polémique L'hommage que nous devons à nos armées, par Gérard Longuet
Enjeux La guerre de l' eau n'aura pas lieu, Pierre Berthelot
Enjeux Chypre, future République gazière, par Tigrane Yégavian
Enjeux Après l'Ukraine, la Transnistrie ? , par par Florent Parmentier
Enjeux Les peuples contre l'Europe ? L'Europe contre les peuples ? , par Frédéric Munier
Grande stratégie Quand Athènes régnait sur les flots, par Pascal Gauchon
Bataille Bouvines : la nation française a huit cents ans, par Pierre Royer
Idées Christopher Cocker - L'humanité de la guerre, par Thibaut Marzin
Géopo-tourisme Istanbul, mégalopole turque, par Thierry Buron
Dossier
Sociétés militaires privées, les nouveaux mercenaires ?
Un métier de fer et d'argent, par Pascal Gauchon
Le mercenaire, héros baroque, par Frédéric Laupiès
Le retour des mercenaires, par Walter Bruyères Ostells
La "petite entreprise" de Bob Denard
Panorama des grandes SMP actuelles,
Les bonnes affaires des entrepreneurs de guerre, par Philippe Chapleau
Le marché de la guerre au XXIe siècle, entretien avec Georges-Henri Bricet des Vallons
Un drôle de métier, par Pascal Gauchon
Point d'argent, point de Suisse, par Pierre Boyer
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La grande menace...
Vous pouvez découvrir ci-dessous l'enregistrement de l'émission du 30 avril 2014 des Chroniques de la Vieille Europe, diffusée sur Radio Courtoisie. Patrick Péhèle, assisté de Philippe Christèle et de Pascal Eysseric, le rédacteur en chef d'Eléments, recevait Alain de Benoist, philosophe et essayiste, à propos de la question du Traité transatlantique.
" Négocié dans l’opacité la plus totale depuis juillet 2013 par les États-Unis et l’Union européenne, le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissements vise à mettre en place une gigantesque zone de libre-échange. Objectif : créer un ensemble euro-atlantique sous contrôle états-unien. Révélations sur une monstruosité..."
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Le début du voyage...
Les éditions Au diable vauvert viennent de publier dans leur collection A 20 ans, Louis-Ferdinand Céline - Au front en 1914 : le début du voyage, de Louis-Paul Astraud. Journaliste, l'auteur a publié dans la même collection des essais consacré à Gustave Flaubert et à Jean Genet.
" Avant Céline, il y a Louis, un garçon intelligent et fantasque qui, doté de parents aux ambitions trop étriquées pour son appétit de vivre, s'engage dans l'armée. Alors qu'il n'a que 20 ans en 1914, son expérience au front le marque à jamais. Elle le laisse sans illusions dans un monde dont il a constaté le cynisme. Désormais il n'en fera qu'à sa tête, vivra de divers trafics, une année à Londres, une autre au Cameroun. Dans un comptoir de brousse, il découvre la médecine. Mais comment devenir médecin sans argent ni diplôme ? Armé de sa jeunesse, il s'affranchit du passé, se tourne vers le littérature et invente ce style inédit qui va faire de lui l'écrivain le plus marquant de son époque, précurseur de la modernité littéraire. "
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Mondial du Foot : ça suffit !...
Nous reproduisons ci-dessous un point de vue décapant de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré au football, comme instrument de manipulation de masse...
S'agissant du dopage, qu'évoque rapidement l'auteur, on lira avec intérêt un article du quotidien Le Monde, signé par Rémy Dupré et intitulé La machine bleue tourne à plein régime, qui évoque avec insistance les performances physiques étonnantes des joueurs de l'équipe de France en ce début de compétition...
Mondial du Foot : ça suffit !
Le conditionnement par le sport
L’abrutissement sportif constitue un rouage important du conditionnement des populations occidentales par le Système. Que ce soit par la promotion individualiste du faire-du-sport-pour-rester-en-bonne-santé (mais à condition d’acheter des chaussures Nike et des sacs Adidas, bien sûr) ou par la promotion collectiviste du sport de masse.
Le sport de masse permet en effet de créer des foules psychologiques, comme disait Gustave Le Bon. Le Mondial vampirise les médias – c’est-à-dire les recettes publicitaires – et donc l’attention de chacun. On soupèse et commente ainsi les moindres faits et gestes des joueurs, comme s’il s’agissait des oracles de notre temps. Un tel a fait un doigt d’honneur, tel autre a donné un coup de boule. Tel joueur a « marqué ». Un autre a plaqué sa petite amie ou bien a insulté son entraîneur. Les médias s’en donnent à cœur joie pour nous « informer », c’est-à-dire pour nous submerger de cette grotesque insignifiance !
Dans le métro on nous annonce même les résultats des matchs. Pas question de rester indifférent ne serait-ce que l’espace d’un déplacement ! L’indifférence au foot devient suspecte. Presque un signe de fâââchisme…
Le foot mondialisé c’est un patriotisme débile
On agite les drapeaux comme s’il s’agissait de saluer une victoire militaire ou un grand événement national. Le foot serait-il le dernier refuge du patriotisme ?
Mais ces héros que l’on nous fait célébrer ne sont que des mercenaires et, leurs combats, des spectacles factices, sinon truqués ou dopés.
Les supporteurs s’arrogent pourtant le droit de « manifester leur joie » à chaque match en faisant un tintamarre de tous les diables, en hurlant pour chaque but marqué, en bloquant la circulation ou en cassant tout.
Les municipalités et les préfectures recommandent maintenant aux braves gens de ne plus circuler les soirs de matchs : couvre-feu obligatoire pour les autochtones les soirs de foot ! On voit combien ce « sport » adoucit les mœurs et l’intégration… Le mieux ne serait-il pas finalement de rester scotché devant sa télé en priant sainte Pub ?
La grand-messe du déracinement planétaire
Le Mondial du foot c’est aussi la grand-messe du déracinement planétaire : celle qui sert à raffermir périodiquement la foi cosmopolite. Voilà pourquoi le foot intéresse tant le Système.
Le Mondial célèbre le déracinement européen d’abord, puisque nos équipes « nationales » se composent principalement désormais de joueurs cosmopolites, dont beaucoup proviennent d’Afrique. Hier « espagnol », aujourd’hui « français », demain « anglais » peut-être par la magie des contrats en or, le joueur de foot incarne le héros aux semelles de vent, celui qui n’est nulle part chez lui.
Le Mondial souligne aussi le déracinement immigré, à l’instar de ces supporteurs « franco-algériens » qui sifflent la Marseillaise et ne brandissent que le drapeau de leur vraie patrie : l’Algérie, démontrant par là même qu’ils ne se sentent pas chez nous chez eux.
Le foot c’est enfin le déracinement programmé pour tous ces petits Africains ou descendants d’Africains que les clubs et les manageurs achètent comme une vulgaire ressource humaine à faire fructifier.
Et tout cela pour que ce beau monde des « sportifs » achète force maillots, ballons et portraits de ces héros frelatés : les joueurs de foot ! Heureux consommateurs de produits dérivés qui allez enrichir l’oligarchie du sport et des médias, le Système vous remercie !
Car le sport ne peut plus exister sans publicité ni sans sponsors, c’est-à-dire sans se soumettre à Mammon. Ultime déracinement. Ultime décadence.
Décadence du sport ou sport de la décadence ?
Les saturnales du Mondial offrent enfin l’avantage de détourner l’attention des tristes réalités du moment.
Hier, Jacques Chirac s’appropriait la Coupe du monde pour tenter de sauver sa présidence stagnante en vantant les vertus sportives du métissage, en réponse au Front national. Aujourd’hui, François Hollande commente les buts des autres à défaut de commenter son propre désastre.
Dans la Rome décadente on offrait du pain et des jeux, pour calmer la plèbe de plus en plus agitée. Mais cela n’a pas empêché la chute finale.
Dans l’Europe décadente et désindustrialisée on offre le foot télévisé aux chômeurs. Cela ne durera pas non plus.
Michel Geoffroy (Polémia, 23 juin 2014)