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Métapo infos - Page 122

  • Mensonge, sondage, statistique : quand l'information déforme la réalité...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Sami Biasoni à Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie. Docteur en philosophie et professeur à l'ESSEC, Sami Biasoni vient de publier un essai intitulé Le statistiquement correct (Cerf, 2023).

     

                                              

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  • L'Edda poétique...

    Les éditions Fayard viennent de rééditer dans leur collection de poche Pluriel la traduction par Régis Boyer de L'Edda poétique, texte essentiel de la mythologie germanique et scandinave.

    Spécialiste des Vikings et de l'Islande, professeur à la Sorbonne, Régis Boyer a écrit de nombreux ouvrages sur le monde nordique et a également traduit un grand nombre de sagas islandaises, danoises ou norvégiennes.

    Boyer_L'edda poétique.jpg

    " Nés d’une lointaine tradition orale, les textes de L’Edda poétique, traduits ici dans leur intégralité, constituent, avec les autres textes scandinaves réunis dans cet ouvrage, un pan capital de notre patrimoine indo-européen. À plus d’un millénaire de distance, ils nous permettent de découvrir la richesse de l’âme germanique ancienne.
    Loin d’être des Barbares, ceux qui passèrent à la postérité sous le nom de Vikings formaient une communauté d’humains qui idéalisèrent leur condition sous forme de mythes et de légendes poétiques. Les dieux et les grands héros du Nord ont ainsi inspiré des « dits », des lais et des élégies, dont la qualité littéraire rappelle celle des grandes sagas.
    Grâce à des images inoubliables, ces textes nous dévoilent une vision fondamentale de la vie et du monde, un monde imprégné par la toute-puissance du Destin auquel nul n’échappe, qu’il soit dieu, alfe ou homme. "

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  • A quoi sert la France ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Philippe Duranthon, cueilli sur Geopragma et consacré aux causes de l'impuissance diplomatique de notre pays. Jean-Philippe Duranthon est haut-fonctionnaire et membre fondateur de Geopragma.

     

    Déclin_Diplomatie française.jpg

    A quoi sert la France ?

    Il fut un temps où la voix de la France portait haut et fort dans la vie internationale, où ses dirigeants n’hésitaient pas à adopter des positions dérangeantes, où, loin de ne penser qu’au court terme, ils montraient les évolutions auxquelles il fallait se préparer, où ils acceptaient que les pays soient régis par des cultures différentes. Pensons à l’œuvre de décolonisation du Général de Gaulle, à sa volonté de voir la Russie derrière l’Union Soviétique, à son discours de Phnom Penh sur la guerre du Viêt-Nam, à sa reconnaissance de la Chine de Mao ; pensons à la réconciliation franco-allemande et au choix d’une Europe respectueuse des nations et organisée autour de pays dont les cultures et les structures économiques sont proches. Pensons aux déclarations de François Mitterrand lors de la « crise des missiles », à son affirmation selon laquelle les Palestiniens doivent disposer d’un Etat. Pensons au refus de Jacques Chirac de participer à la guerre d’Irak et au discours de Dominique de Villepin devant le conseil de sécurité de l’ONU. Pensons à la politique équilibrée menée avec constance au Moyen Orient pour préserver un dialogue entre les forces en présence.

    Le bilan est impressionnant.

    Mais, depuis trop longtemps déjà, les initiatives de la France sont moins glorieuses. Son intervention en Libye n’aura servi qu’à renforcer la présence des terroristes dans le Sahel et à faciliter l’action des passeurs s’enrichissant sur le dos des migrants. L’Accord de Paris sur le changement climatique obtenu lors de la COP 21 est désormais une référence incontournable dans les discours mais n’a guère ému les plus gros pollueurs de la planète.

    Cette fois, le bilan est bien maigre.

    Le résultat de cette évolution est qu’à présent la France ne joue plus qu’un rôle mineur dans le débat international. Elle est impuissante devant les conflits en cours : elle n’a plus aucune influence sur la guerre en Ukraine, elle n’a pu qu’assister en observatrice à la prise de contrôle du Haut-Karabagh par l’Azerbaïdjan, elle n’a plus le poids nécessaire pour œuvrer en faveur d’un dialogue entre les parties-prenantes au conflit du Moyen Orient. Les Etats-Unis et la Chine ne lui accordent pas plus d’importance qu’à n’importe quel autre pays. Son éviction du Sahel montre qu’elle n’impressionne même plus les Etats africains avec lesquels elle a des liens anciens et pour qui elle a combattu. En Europe, la Commission semble davantage sensible aux intérêts allemands qu’aux siens.

    La France a longtemps précédé l’Histoire, aujourd’hui elle ne sait plus, au mieux, que l’accompagner, sans pouvoir influer sur le chemin qu’elle prend.

    Sur le plan diplomatique, la France ne sert donc plus à grand-chose.

    Les causes de cet effacement diplomatique sont nombreuses mais trois semblent avoir joué un rôle majeur :

    – L’incapacité à sortir du consensus diplomatique. La France recherche l’approbation de tous, n’ose plus avoir une voix discordante, considère qu’il faut adhérer aux idées en vigueur, veut être le bon élève de l’« Axe du Bien ». Elle considère que parvenir à un accord est un objectif en soi, quoi que cet accord contienne. Pourquoi, alors, les autres pays s’adresseraient-ils à elle plutôt qu’à d’autres ?

    – L’affaiblissement interne de la France. Celui qui, à l’étranger, entend parler de la France pense grèves, émeutes récurrentes, taux d’endettement excessif, taux de prélèvements obligatoires record, insécurité, saleté de Paris. Dès lors, quel pouvoir d’attraction la France peut-elle avoir, quelle légitimité a-t-elle pour conseiller les autres pays ?

    – L’élargissement continu de l’Union européenne et la volonté de doter la Commission de pouvoirs sans cesse accrus. La nature de la construction européenne a changé ; jusqu’alors il s’agissait de conjuguer les capacités de pays ayant des intérêts communs mais des personnalités et des atouts différents, dans le but d’élargir leur pouvoir d’influence ; désormais, il s’agit de chercher une position commune acceptable par des pays, de plus en plus nombreux, qui ont des cultures et des intérêts disparates : la seule solution dans ce cas est de rechercher le plus petit commun dénominateur, qui n’est généralement pas grand-chose. Pourtant, un message fort, porté par deux ou trois pays (voire un seul) déterminés et engagés n’aurait-il pas davantage d’influence qu’un message faible, porté par une myriade de pays plus ou moins concernés, plus ou moins convaincus ?

    L’énoncé de ces causes montre ce qu’il faudrait faire pour redresser la barre et retrouver davantage d’influence :

    – Ne pas être prisonnier de la bien-pensance, oser émettre des opinions dissonantes.

    – Redresser le pays, remettre de l’ordre dans ses finances et restaurer l’autorité.

    – Ne pas accepter le dévoiement de la construction européenne, refuser que la Commission s’arroge des attributions que les textes ne lui reconnaissent pas (voir l’Ukraine ou le Moyen Orient), mieux défendre les intérêts du pays quand ils sont en jeu (voir les aberrations de la politique énergétique).

    On peut toujours rêver.

    Jean-Philippe Duranthon (Geopragma, 22 octobre 2023)

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  • Le plan Marshall ou le mythe de l'« aide » américaine...

    Les éditions Armand Colin viennent de publier une étude historique d'Annie Lacroix-Riz intitulée Les origines du plan Marshall - Le mythe de l'« aide » américaine. Historienne révisionniste d'obédience communiste, Annie Lacroix-Riz a produit des thèses contestées sur la défaite française de 1940 ainsi que sur Vichy et la Collaboration.

     

    Lacroix-Riz_Les origines du plan Marshall.jpg

    " Depuis l’annonce du plan Marshall, au printemps 1947, s’est imposée dans la zone d’influence américaine la conviction que les prêts en dollars des années 1948-1951 avaient apporté une aide décisive aux «pays bénéficiaires». Ils auraient seuls sorti l’Europe occidentale de la faim, de la misère, des ruines et permis sa reconstruction. Ils l’auraient aussi protégée de l’Armée rouge de Staline qui corsetait l’Europe orientale.
    Se fondant sur la chronologie et les archives, notamment américaines, Annie Lacroix-Riz éclaire autrement ce dossier. Elle revient sur les accords cruciaux qui, en six années seulement, ont ouvert la porte aux produits et capitaux américains : le Prêt-Bail à l’Angleterre, en 1941-1942, les accords de Bretton-Woods mondialisant le dollar, en juillet 1944, et les accords Blum-Byrnes de mai 1946.
    Ces six années marquèrent l’avènement d’un projet qui, loin de dater de la Seconde Guerre mondiale, avait été initié et mené sans répit depuis les années 1890. En définitive, il s’agissait moins de tendre une main secourable à l’Europe que de mettre en place une hégémonie financière, commerciale, politique et culturelle. "

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  • Les scandaleuses vérités de l'affaire Epstein...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Xavier Raufer à Clémence Houdiakova sur Tocsin à l'occasion de la sortie de son enquête intitulée Jeffrey Epstein - L'âme damnée de la IIIe culture (Cerf, 2023).

    Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et, tout récemment, Le crime mondialisé (Cerf, 2019).

     

                                                 

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  • Sur l'échiquier du Grand Jeu...

    Les éditions Nouveau Monde viennent de publier une étude historique de Taline Ter Minassian intitulée Sur l'échiquier du Grand Jeu (XIXe-XXIe siècles) - Agents secrets et aventuriers. Historienne et professeure à l'Institut des langues et civilisations orientales, Taline Ter Minassian est spécialiste de l'histoire de l'URSS et de la Transcaucasie. Sur le même sujet, pour le XIXe siècle, on pourra également consulter Le Grand Jeu du britannique Peter Hopkirk.

    Ter Minassian_Sur l'échiquier du Grand.jpeg

    " Ce livre embrasse deux siècles de Grand Jeu, de confrontation permanente entre la Russie continentale et les puissances maritimes anglo-américaines pour le contrôle du Caucase, de l’Iran, de l’Asie centrale et, au centre de l’échiquier, de l’Afghanistan. Devenues des zones d’influence stratégiques, ces régions attirent agents secrets, espions et aventuriers.

    Avec pour toile de fond somptueuse la passe de Khyber, les sommets enneigés de l’Himalaya, du Pamir ou du Caucase, ou encore l’âpre désert du Taklamakan, Taline Ter Minassian suit la trace de personnages dont les parcours se détachent souvent des grands desseins des États. À pied, à cheval, à dos d’âne, de mulet ou de chameau, en automobile et parfois en avion, sous des couvertures diverses (diplomate, marchand, archéologue, ingénieur, moine), ces hommes sont avant tout des aventuriers, et leurs destins comportent toujours une dimension tragique. Meurtre, trahison, abandon… Si l’agent du Grand Jeu n’est jamais double, il arrive qu’il s’affranchisse de sa puissance tutélaire ou qu’il soit délaissé par elle en terrain lointain et hostile.

    Entre espionnage et géostratégie, ce livre ambitieux, fondé sur des recherches inédites, dépeint les acteurs et explore les théâtres d’action d’une confrontation dont les reconfigurations se poursuivent jusqu’à nos jours. Des événements récents, depuis le retrait américain d’Afghanistan en 2021 jusqu’à l’intervention militaire russe en Ukraine, inaugurent en effet une nouvelle partie de Grand Jeu. "

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