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Métapo infos - Page 1161

  • Qui tient la mer tient le monde...

    Le quatrième numéro de la revue Conflits, dirigée par Pascal Gauchon, et dont le dossier est consacré à la géopolitique des mers et des océans, vient de sortir en kiosque.

     

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    ÉDITORIAL

    Le « deux » en géopolitique, par Pascal Gauchon

    ACTUALITÉ

    ENTRETIEN

    avec Nayef R. F. Al-Rodhan
    La géopolitique du vivant, propos recueillis par Hassan Moussaoui

    PORTRAIT

    Narendra Modi. La NaMo Wave, par Olivier Guillard

    POLÉMIQUE
    La France, perpétuelle non-puissance? par Georges-Henri Bricet des Vallons

    ENJEUX

    Splendeur et misère des émergents, par Sylvia Delannoy

    ENJEUX

    Géopolitique et économie: le risque pays, par Pierre Martin

    ENJEUX

    Que cherchent les États-Unis avec le pétrole de schiste? par Arnaud Leclercq

    ENJEUX

    Le Haut-Karabagh. Un conflit pas si gelé que cela, par Tigrane Yégavian

    GRANDE STRATÉGIE

    Un hégémon en échec? L'Espagne de Philippe II, par Jean-Pascal Gay

    BATAILLE

    Le combat en trois dimensions. La bataille du golfe de Leyte (1944), par Pierre Royer

    IDÉES

    Stuart Elden et les métamorphoses du territoire, par Thibaut Mardin

    ENJEUX

    Le midterm aux États-Unis. Trois leçons pour la France, par John Mackenzie

    ÉVÉNEMENT

    7eFestival de géopolitique de Grenoble

    ÉCHOS

    CHRONIQUES LIVRES/REVUES/INTERNET

    PAYSAGE

    L'Alti piano, le pays d'Evo Morales, par Yves Gervaise

    GÉOPO-TOURISME

    Madrid, centre de l'Espagne, par Thierry Buron

     

    DOSSIER : Géopolitique des mers et des océans

    Qui tient la mer tient-il le monde? par Martin Motte

    Les géopoliticiens face à la mer, par Florian Louis

    Les puissances navales d'aujourd'hui et de demain, par Pierre Royer

    Les États-Unis, le "thalassokrator", par Pierre Royer

    Les ambitions navales de la Chine, par Michel Naze

    La maritimisation au cœur de la mondialisation, par Alain Miossec

    La marine: considérations techniques, par Jean-Louis Guibert

    Piraterie maritime: une histoire à suivre, par Laurent Mérer

    Les trois Méditerranées, des nœuds géopolitiques? par Gilles Fumey

    La France maritime, par François Pézard

    La guerre du pôle n'aura pas lieu, par Loïc Boyer

     

    L'HISTOIRE MOT À MOT

    "Les larmes de nos souverains", par Pierre Royer

     

     

     

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  • Un zéro pointé pour l’école de la République...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Jean-Paul Brighelli à TV Libertés à l'occasion d'une conférence donnée devant le Cercle Aristote pour la sortie de son livre Tableau noir (Hugo et Cie, 2014).

     

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  • Bonne Année à tous ceux qui préparent le monde qui vient...

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    Bienvenue à la génération 2013-2014 !

    De grands bouleversements s’annoncent. La crise économique et financière commencée en 2008 annonce la fin du cycle de la « mondialisation heureuse ». L’échec américain en Syrie et au Proche-Orient préfigure la fin du cycle de 1914. Les puissantes manifestations sociétales de 2013 marquent la fin du cycle de 1968. Homo festivus pense triompher car il ne sait pas encore que son temps est passé. Il se croit « moderne » mais il est moisi.

    Bonne Année aux forces nouvelles qui préparent les cycles qui viennent. Bonne année aux Sentinelles, aux Veilleurs, aux Gavroches, aux Antigones qui redonnent du sens.

    Bonne Année aux Identitaires en première ligne dans le combat contre le Grand Remplacement et l’islamisation.

    Bonne Année à Eric Zemmour, Hervé Juvin, Renaud Camus et Richard Millet qui illustrent l’intelligence et le panache français.

    Bonne Année à Robert Ménard, porte-drapeau de la reconquête municipale.

    Bonne Année aux dirigeants, cadres et militants du Front national attachés à une conception civilisationnelle et charnelle de la France. Bonne Année à ceux qui défendent un souverainisme enraciné.

    Par-delà nos frontières, Bonne Année aux marins australiens qui patrouillent dans l’océan Indien pour protéger un pays de civilisation européenne de l’invasion migratoire. Bonne Année aux Allemands de PEGIDA qui défilent dans les rues de leur ville contre l’islamisation de leur pays pour rappeler « qu’ils sont le peuple » et que « la presse ment ».

    Bonne Année aux réinformateurs et aux animateurs des médias alternatifs : Bonne Année au Salon beige, à François Desouche, à Nouvelles de France, à Novopress, à Métapo infos, à Radio Courtoisie, à TV Libertés et à tant d’autres.

    Bonne Année à Présent et à sa nouvelle formule.

    Bonne Année à tous ceux qui préparent le monde qui vient.

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 30 décembre 2014)

     

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    ... Et bonne année à Jean-Yves Le Gallou et à son équipe de Polémia, dans son travail de réinformation !

    ... Et bonne année également à l'équipe d'Eléménts, dans son rôle d'éclaireur sur le champ de bataille des idées !

    ... Et bonne année, enfin, aux lecteurs de Métapo infos !

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  • Ce que l'argent ne saurait acheter...

    Les éditions du Seuil viennent de publier Ce que l'argent ne saurait acheter, un essai du philosophe américain Michael J. Sandel, préfacé par Jean-Pierre Dupuy. Professeur de philosophie politique à l’université Harvard, Michael Sandel est un des principaux représentant du mouvement « communautarien » , qui s'oppose à la mouvance intellectuelle libérale.

     

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    " Nous savons bien que l’argent ne saurait tout acheter. Et pourtant, la marchandisation des biens et des valeurs progresse sans cesse. Mais c’est en Amérique que cela se passe, pensons-nous. Là-bas, les écoles en sont à payer les enfants s’ils ont de bonnes notes ; les entreprises paient les travailleurs qui font des efforts pour améliorer leur santé… Serions-nous à l’abri de ces dérives ?

    Nous sommes en réalité déjà contaminés. Il est mal de vendre le droit de faire du tort aux autres. Pourquoi alors acceptons-nous l’une des mesures phares sur le changement climatique, à savoir le marché des droits à polluer, qui permet à certains d’aller au-delà de leur permis d’émission en payant ceux qui se restreignent davantage ?

    Nous ne confondons pas l’amour vénal et l’amour tout court. Pourquoi alors acceptons-nous que l’INSEE inclue dans la richesse nationale le temps que les parents passent à s’occuper des enfants au tarif de la baby-sitter ?

    Nous n’avons pas encore réfléchi à ce que devrait être la place du marché dans une société démocratique et juste. Ce livre, déjà un best-seller mondial, nous y aide puissamment. "

     

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  • La politique, c’est d’abord un combat sur le champ des idées !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un point de vue de l'écrivain Denis Tillinac, cueilli sur le site de l'hebdomadaire Valeurs actuelles et consacré à l'autisme des politiciens de l'UMP face au phénomène Zemmour.

    Encore un qui semble, doucement, commencer à comprendre...

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    Zemmour, "l’opposition, c’est lui !"

    Le ministre de l’Intérieur a commis un abus de pouvoir en orchestrant la curée zemmourophobe à coups d’amalgames qui rappellent les pratiques des staliniens d’antan. Ou des fascistes, comme on voudra. La plupart des journalistes et chroniqueurs l’ont relayé servilement, et pour cause : Zemmour leur fait de l’ombre. Sa culture historique, son talent de plume, sa dextérité verbale et surtout son indépendance d’esprit le désignent naturellement à la vindicte de la caste médiatique. Faute d’arguments plausibles, on le diabolise comme on s’y efforça avec Finkielkraut lorsqu’il publia son Identité malheureuse.

    Le plus choquant dans cette traque hystérique, c’est le silence apeuré de la mouvance UMP. À de rares exceptions près, aucun dignitaire de ce parti n’a défendu, non pas les thèses de Zemmour, mais simplement sa liberté d’expression dans l’espace public. L’UMP eût été dans son rôle, et accessoirement se serait refait la cerise, en initiant une grande manif pour sommer le pouvoir et sa domesticité de respecter cette liberté. Certes, Zemmour est plus gaulliste que libéral à l’anglo-saxonne, plus conservateur au sens churchillien du terme que bobo, et très moyennement convaincu des bienfaits de la machinerie bruxelloise. En quoi il séduit l’infanterie de l’UMP, tout en offusquant son état-major.

    En vérité, le diagnostic qu’il porte dans son Suicide français sur le délabrement mental de notre pays embarrasse l’opposition “officielle”. Ses politiciens ne s’intéressent pas aux sujets dits improprement “sociétaux” pour en minorer le sens : la mémoire longue de la France, ses mythes fondateurs, sa psychologie collective, ses traditions, ses fractures, ses hantises. Ils s’en tiennent au sondage du moment, et au bruitage médiatique. Peu leur importe que la France sombre corps et âme s’ils croient avoir réussi leur singerie “chez” Apathie ou Bourdin.

    Leur opposition au socialisme ne passe jamais le cap des rengaines d’usage sur le matraquage fiscal, l’assistanat et l’insécurité. Rengaines d’autant plus usées qu’au fond, la droite au pouvoir n’a guère corrigé ces méfaits qu’à la marge. Et encore. Ignorant les ressorts de l’idéologie qu’ils prétendent combattre, les ténors de la droite s’interdisent d’enraciner une réforme économique dans un projet politique étayé par une réflexion sur le malaise d’un peuple las d’être dépossédé, et méprisé par surcroît.

    Grâce au ciel, de vrais opposants s’invitent en clandestins dans l’arène politique et osent dresser à voix haute un état des lieux pas très reluisant. Tel Zemmour, excommunié par la meute inquisitoriale mais plus populaire que Sarkozy, Juppé, Fillon, Le Maire et leur suite. D’autres contestataires, moins connus mais influents dans leur sphère, participent d’une rébellion polymorphe dont l’ampleur n’a pas eu d’équivalent depuis l’effervescence de Mai 68. Personne ne les soutient à l’UMP. Personne ne s’en inspire. Personne ne s’avise qu’aucune réforme ne tient la route si elle n’est, de prime abord, intellectuelle et morale.

    Les socialistes, eux, le savent. C’est pourquoi ils dénigrent Zemmour. On a le droit de désapprouver certaines de ses positions, il a tendance à systématiser et parfois succombe avec une gourmandise enfantine aux commodités de la polémique. Reste que ce bretteur intrépide et futé incarne désormais l’opposition à l’idéologie dominante depuis un demi-siècle. Le vrai chef de la droite, en tout cas son inspirateur et son porte-étendard, c’est lui. Les politiciens de l’UMP constatent que leurs bavardages convenus derrière le petit écran ou devant le micro ont moins de prise sur l’opinion que le moindre solo de Zemmour. En quelque sorte, il les néantise : mauvais cas pour leur ego. Ils pourront peut-être se passer de lui pour battre un socialiste à la future présidentielle. Ils n’auront pas de quoi lui opposer une vision alternative tant soit peu cohérente et se borneront à bricoler des réformettes de technos. Elles seront comme d’habitude inopérantes, et ce coup-ci le peuple exaspéré pourrait bien montrer les dents. La politique, c’est d’abord un combat sur le champ des idées. Zemmour mène ce combat. Que la soi-disant droite UMP ne l’y rejoigne pas risque de la vouer à l’insignifiance.

    Denis Tillinac (Valeurs actuelles, 30 décembre 2014)

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  • Les événements...

    « C’était un des petits plaisirs ménagés par la guerre, à sa périphérie, que de pouvoir emprunter le boulevard de Sébastopol pied au plancher, à contresens et sur toute sa longueur. En dépit de la vitesse élevée que je parvins à maintenir sans interruption, entre les parages de la gare de l’Est et la place du Châtelet, j’entendais éclater ou crisser sous mes pneus tous les menus débris que les combats avaient éparpillés : verre brisé, matériaux de construction hachés en petits morceaux, branchettes de platane, boîtes de bière ou étuis de munitions. Ici et là se voyaient également quelques voitures détruites, parmi d’autres dégâts plus massifs. Sur le terre-plein central de la place du Châtelet, à côté de la fontaine, des militaires en treillis, mais désarmés, en application des clauses du cessez-le-feu, montaient la garde, ou plutôt allaient et venaient, autour de l’épave calcinée d’un véhicule blindé de transport de troupes. »

     

    Les éditions P.O.L publient cette semaine Les Événements, un roman de Jean Rolin. Journaliste et écrivain, frère d'Olivier Rolin, Jean Rolin est notamment l'auteur de L'Organisation, qui retrace son expérience de militant maoïste de base.

     

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    " Les Événements est le récit d’une traversée de la France dans le contexte d’une guerre civile dont les enjeux, pas plus que les causes, ne seront précisés. Il ne s’agit aucunement, en effet, d’un ouvrage de prospective ou de politique-fiction, mais d’une tentative de description d’un pays « normal » (comme son actuel président), soudainement confronté à la violence, à la destruction, à la pénurie, et plus généralement à une perturbation massive de ses habitudes et de son mode de vie. De telles choses arrivent, y compris dans le contexte de pays européens et relativement « développés » : elles se sont produites il y a une vingtaine d’années dans l’ex-Yougoslavie, elles se produisent de nos jours en Ukraine.
    C’est surtout aux traces de ces changements dans le paysage, urbain ou rural, que s’attache le récit, fait alternativement à la première personne par « le narrateur »– celui qui traverse la France, d’abord au volant d’une voiture menaçant ruine, puis, pour finir, à pied – et à la troisième personne par un commentateur non-identifié des tribulations du précédent.
    Cette traversée de la France, de Paris à Port-de-Bouc via la Beauce, la Sologne et l’Auvergne, se déroule entre la fin de l’hiver et le solstice d’été : car s’il s’agit, à certains égards, d’un récit de guerre (d’ailleurs plutôt burlesque que tragique), il s’agit aussi d’une description des variations qu’entraîne dans le paysage le cycle des saisons. "

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