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Métapo infos - Page 1164

  • L'homme défiguré...

    Les éditions Apopsix viennent de publier un essai d'Ivan Blot intitulé L'Homme défiguré. Président de l'association "Démocratie directe", Ivan Blot a récemment publié L'oligarchie au pouvoir (Economica, 2011), La démocratie directe (Economica, 2012),  Les faux prophètes (Apopsix, 2013) et Nous les descendant d'Athéna (Apopsix, 2014).

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    " Le vingtième siècle, avec ses guerres mondiales, ses totalitarismes et ses génocides, a été l'un des plus barbares de notre histoire. Le culte d'une raison calculatrice et froide au service de mauvais instincts est la cause majeure. Notre monde moderne oublie l'existence douée de sens pour réduire la vie à sa seule dimension biologique et économique. Il détraque la personne humaine en combattant l'antique alliance du cœur et de la raison pour discipliner le chaos du dragon des instincts. Il méprise les institutions et traditions, ouvrant la porte à la violence révolutionnaire et à la montée du crime. Il méprise la spiritualité (qui se venge à travers l'islamisme extrémiste) en laissant la jeunesse dans un monde matérialiste et sans repères.

    Ivan Blot examine quatre thèmes (l'existence humaine, la personne humaine, l'importance des traditions et des institutions pour l'homme, la spiritualité incarnée et les limites de la raison) et esquisse des voies de sortie de cette impasse à l'aide d'Aristote, Heidegger, Nietzsche, Kierkegaard, Platon, Dostoïevski, Gehlen, Hayek, Dumézil, Jean Climaque ou encore Grégoire Palamas.

    Il constate que l'Occident s'enfonce dans un monde « im-monde » où l'Ego remplace Dieu, l'argent le sens de l'honneur, les masses la personnalité humaniste et le calcul économique et technique la famille et les racines qui donnent sens à notre vie. Par contraste, la nouvelle Russie retrouve l'humanisme de notre Civilisation, et c'est pourquoi elle est tant calomniée. "

     

     

     

     

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  • Voyous à capuche et prédateurs financiers...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré aux liens étroit existant entre le capitalisme financier et la criminalité...

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    Plus dangereux que les voyous à capuche… les prédateurs financiers !

    Alors qu’il se rendait à la Défense, notre collaborateur Xavier Raufer s’est un jour égaré du côté de Nanterre. Il demande alors son chemin à quelques voyous à capuche qui le reconnaissent aussitôt, puisque souvent vu à la télévision. Ils admettent le bien-fondé de son travail de criminologue, mais lui assurent que les vrais voyous sont là-bas, au sommet des tours de cette même Défense. Et Xavier Raufer d’avouer : « Le pire, c’est qu’ils ont raison… » Que vous inspire cette anecdote concernant la délinquance des « cols blancs » ?

    Les « voyous à capuche » ne s’y trompent pas : ils savent où sont les « caïds ». N’a-t-on pas appris encore tout récemment que, grâce à des accords fiscaux secrets signés depuis 2002 par le Luxembourg, quelque 340 firmes transnationales (et non des moindres : Pepsi, Apple, FedEx, LVMH, AXA, la BNP, le Crédit agricole, la Banque populaire, etc.) ont pratiquement pu échapper à l’impôt, ce qui a fait perdre plusieurs dizaines de milliards d’euros de recettes fiscales aux États sur le territoire desquels elles réalisent leurs bénéfices ? Or, lesdits accords (« tax rulings ») ont été signés avec la bénédiction du nouveau président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui, en tant que Premier ministre du Luxembourg, a ainsi couvert de son autorité une vaste opération de spoliation « légale » des États. « Que dire d’une Europe qui prend le visage de M. Juncker, un homme qui, à la tête du gouvernement luxembourgeois, a organisé le pillage fiscal méthodique de tous les autres pays européens ? » a très justement déclaré Henri Guaino. Et que dire d’Emmanuel Macron qui, en visite à Bruxelles, a tenu à lui réaffirmer toute sa « confiance » ?

    Mais ce n’est là que la pointe émergée de l’iceberg. On pourrait tout aussi bien évoquer la façon dont les banques d’affaires ont, après avoir reçu des milliers de milliards de dollars de la part des banques centrales pour faire face à la crise financière de 2008, détourné la plus grande partie de cette manne, théoriquement destinée à faire repartir l’économie réelle, pour l’investir dans des marchés jugés plus rentables et des spéculations douteuses.

    Pourquoi en parle-t-on si peu ?

    On en parle de temps à autre, mais cette délinquance là ne gêne personne, parce que personne ne la voit. Les requins de la finance ne pourrissent pas la vie des « honnêtes gens » dans la rue, ils ne sont responsables d’aucune « incivilité », ils ne tuent pas pour s’emparer d’un téléphone portable ou pour une cigarette refusée. Ils font simplement à grande échelle ce que les racailles font dans le style besogneux. Ce sont des industriels de la prédation, quand les autres ne sont que de petits artisans. En matière de fraude fiscale, Jérôme Cahuzac et Thomas Thévenoud ont également beaucoup fait parler d’eux, alors qu’à côté des multinationales, ils ne représentent même pas la moitié d’une virgule dans une note de bas de page.

    Il semble qu’argent « sale » et argent « propre » coexistent de plus en plus, au point que les pandores ont le plus grand mal à s’y retrouver.

    Voyez la banque HSBC (Hongkong and Shanghai Banking Corporation), qui vient d’être inculpée pour des faits de fraude fiscale aggravée, de blanchiment d’argent sale et même d’organisation criminelle, suite à une enquête ouverte en Belgique il y a plusieurs années. C’est en effet l’un des traits caractéristiques de la grande criminalité internationale que profits licites et illicites se mêlent désormais dans une vaste zone grise où les radars ne permettent même plus de piloter à vue.

    Le grand public, qui ne réalise pas l’ampleur de cette criminalité transnationale (où la contrefaçon, pour ne citer qu’elle, est en passe de détrôner le trafic de drogue), ne sait pas non plus que la délinquance en col blanc échappe le plus souvent à toute sanction. Les chiffres dont on dispose donnent pourtant le vertige. D’après le FMI, sur un PIB mondial qui se montait en 2006 à 48.144 milliards de dollars (39.000 milliards d’euros), l’argent volé, détourné ou évadé n’a pas représenté moins de 1000 à 2.500 milliards de dollars (800 à 2.000 milliards d’euros). À eux seuls, les échanges internes des multinationales, dont les filiales s’activent pour échapper à l’impôt, représentent de 700 à 1000 milliards de dollars (560 à 800 milliards d’euros) par an. D’autres auteurs estiment que l’argent blanchi dans le monde représente 800 milliards de dollars (650 milliards d’euros) par an. L’économiste Gabriel Zucman évalue de son côté l’argent caché dans les paradis fiscaux à près de 8.000 milliards d’euros, ce qui représente pour les États une perte annuelle d’environ 130 milliards d’euros, dont 17 milliards pour la France. On est loin du casseur de banlieue, pour ne rien dire du Voleur de bicyclette de Vittorio De Sica (1948) ! Nous sommes aujourd’hui à l’époque de la prédation généralisée.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 23 novembre)

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  • Qui était Pol Pot, le frère numéro un...

    « Pour construire l'économie [...] comme pour faire la guerre [...] la direction du Parti doit exercer son rôle directeur en employant une violence tranchante [...]. » (Pol Pot, juin 1976.)

    Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection Qui suis-je ?, une biographie de Pol Pot signée par Nicolas Tandler. Ancien journaliste, l'auteur est un spécialiste des mouvements marxistes. Il a collaboré à la revue Est & Ouest et à l'Institut d'Histoire Sociale et est déjà l'auteur de deux ouvrages dans la même collection consacrés à Staline et à Trotsky.

     

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    " On ne dit pas "Djougachvili", mais Staline. De même, on ne parle pas de "Saloth Sâr", mais, à partir de 1970, de Pol Pot, son pseudonyme. D'une famille cambodgienne aisée, il profita de divers enseignements dans la capitale du pays, Phnom Penh. Parti compléter sa formation en France, il y découvre les Lumières avec Rousseau, la Révolution avec Robespierre, le marxisme avec Staline. Il néglige son école technique, et il doit retourner au pays sans diplôme. Il décide alors de devenir révolutionnaire professionnel. Stoïque, il fait ses classes grâce aux communistes vietnamiens, qu'il hait, dans son for intérieur, comme ennemis héréditaires des Khmers. Devenu l'organisateur du Parti communiste à Phnom Penh, la chance le sert : le chef du PC est tué, et il prend sa place.
    Le voici acteur d'une guerre tout à la fois civile et internationale. Avec des enfants-soldats vêtus de noir, ses troupes, les Khmers rouges, se multiplieront grâce aux erreurs de la puissante Amérique, aux divisions entre républicains et royalistes, au soutien de Hanoï. Le 17 avril 1975, Pol Pot atteint son but.
    Trois ans, huit mois, vingt jours, le peuple khmer subira une expérience démente, à vif, qu'aucun utopiste social n'avait osée avant lui. Elle lui coûtera 1700000 morts (estimation basse). Puis Pol Pot fut vaincu dans une guerre éclair par le Vietnam. Il survécut deux décennies à sa défaite, divisant le monde à son propos, avant de mourir, esseulé. "

     

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  • Un socle...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Eman cueilli sur son blog A moy que chault ! . Plume talentueuse, Xavier Eman est l'auteur dans la revue Eléments de la Chronique d'une fin du monde sans importance

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    Un socle

    Lorsque l'on affirme que lutter contre la colonisation culturelle américaine et l'impérialisme mental du consuméro-matérialisme devrait être la priorité absolue du combat identitaire, on nous rétorque souvent que l'on se trompe de hiérarchie dans les problématiques, qu'il y a une urgence et une seule : l'opposition à la submersion migratoire et à son corollaire - sinon le plus visible du moins le plus mis en avant - l'islam. Bien sûr, il serait absurde et même criminel de minimiser cette menace, ce danger immédiat, ressenti de façon concrète et « épidermique », si l'on peut dire, au quotidien par nos compatriotes. Mais la conscience de la prégnance et de la pesanteur de ce fléau, sa mise en exergue et sa dénonciation permanente, ne nous disent rien – ou pas grand chose - sur la façon de le combattre efficacement et, surtout, de démonter les arcanes du système qui ont rendu et rendent possible son déploiement. Avant l'affrontement, définir l'ennemi, c'est très bien (comme vous le diront tous les gens qui n'ont pas lu Carl Schmitt mais aiment néanmoins le citer), mais définir ce que l'on est et ce que l'on veut défendre, c'est important aussi. Primordial même. Sans cela, la défaite est quasiment certaine. Car personne ne meurt pour sauver un monde qu'il n'aime pas, qu'il n'aime plus, qui lui est devenu odieux, qui le rend malade, l'abaisse, l'agresse, l'avilit... On ne mène pas une croisade avec une armée de toxicomanes, bourrés de cocaïne, de valium et d'anxiolitiques, on ne monte pas à l'assaut avec des escouades de teufeurs décérébrés et de dépressifs suivis hebdomadairement par des psys, on ne renverse pas l'histoire avec des hommes qui ignorent ce que faisaient leurs grands-parents, qui en savent plus sur Nabila que sur Napoléon et s'infusent 4 heures de télévision par jour, on ne force pas le destin avec des commandos de dandys éthérés qui rejouent une éternelle pièce de théâtre en costumes de plus en plus élimés.. Les européens, à la fois obèses et exsangues, sont fatigués d'eux-mêmes et ne voient leur disparition annoncée que comme un prolongement presque logique de leur longue léthargie.

    Ainsi on se lamente des conversions à l'Islam. Mais comment y faire face ? En les interdisant ? En retirant la citoyenneté à ceux qui l'accomplissent, les transformant en apatrides puisque ce sont des « français de souche » sans patrie de rechange ? On voit bien la limite de ces procédés répressifs... car tant que l'on n'aura pas comblé le vide spirituel, philosophique et humain d'une société hédonisto-consumériste sans élévation ni projets collectifs, ces phénomènes perdureront et prendront même de l'ampleur, dans les directions les plus radicales mais aussi les plus grotesques (les fumisteries orientalo-new age sont tout autant des reniement de l'Europe.).

    Il faut réarmer les cœurs et les âmes, et ce non pas seulement en réapprenant la grandeur et la beauté de notre héritage et de notre patrimoine, mais en réinventant, hic et nunc, une nouvelle existence collective, des nouveaux liens sociaux et humains, une façon de vivre, à la fois neuve et ancestrale, qui rompe avec l'atomisation individualiste contemporaine et redonne du sens et de la chair à la notion de communauté et d'intérêt général. Un modèle pour lequel on a envie de se battre, qu'on ne laissera personne remettre en cause, qui transcende et qui sublime. Nos valeurs – l'honneur, la fidélité, la générosité, la foi...- ne doivent pas être des slogans ou des souvenirs historiques, mais des comportements concrets, observables, des exemples, une réalité perceptible et permanente créant des liens que peu de choses pourront rompre. Elles doivent s'incarner avant de s'opposer.

    Xavier Eman (A moy que chault ! , 10 novembre 2014)

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  • Tour d'horizon... (79)

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    Au sommaire :

    - sur son blog Défense en ligne, Philippe Leymarie revient sur l'intervention française en Libye et ses conséquences néfastes, dont les répercussions se font sentir dans toute la zone sahélienne...

    L'hydre libyenne, hantise du Sahel

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     - sur le site de la revue  Conflits, Christian Greiling expose les éléments du nouveau Grand Jeu en Asie centrale et à ses marges...

    Le nouveau Grand Jeu

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    - sur Voxnr, Will Dunham expose les résultats des recherches sur l'ADN de l'homme de Kostenki...

    L'homme de Kostenki précise le métissage Sapiens-Néandertal

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  • Feu sur la désinformation... (27)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 :  Zemmour, victime d’un bobard.

    • 2 :  Le zapping d’I-Média.

    • 3 :  Prise d’otage islamique à Sidney; expert en mensonge.
    • 4 :  Le bobard de la semaine.
    • 5 :  Drogue à Canal +.
    • 6 :  Echo des Vosges censuré par Photoshop.

     

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