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  • Les oligarchies contre les peuples, la menace du totalitarisme en Europe...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Festivi cueilli sur EuroLibertés et consacré à l'étranglement progressif de la liberté des peuples en Europe...

    Avocat honoraire et ancien bâtonnier de l'ordre, Michel Festivi est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques consacrés à l'Espagne de la première moitié du XXe siècle.

     

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    Les oligarchies contre les peuples, la menace du totalitarisme en Europe

    Partout en Europe, dans une Europe passoire sans frontières protégées, submergée au demeurant par une immigration incontrôlée, le plus souvent illégale, gangrenée par une violence exponentielle, et livrée aux narcotrafics, les États profonds et les technostructures mondialisées recherchent par tous les moyens à empêcher la libre expression populaire, qui tente de s’opposer à la disparition de la civilisation millénaire, qui depuis Athènes et Rome, en passant par le Christianisme bâtisseur de nos Cathédrales, avaient façonné nos pays, nos lois, nos mœurs, nos coutumes, nos traditions et ont apporté au monde les splendeurs absolues de la littérature, de la peinture, des arts, de l’architecture, la France étant de surcroit  « mère des arts, des armes et des lois », comme la décrivait Joachim du Bellay dans son recueils Les Regrets en 1558 .

    Dans une envolée lyrique dont il avait le secret, Charles de Gaulle avait déclaré : « Il ne peut y avoir d’autre Europe que celle des États en dehors des mythes, des fictions, des parades ». Il avait rajouté : « Je ne crois pas que l’Europe puisse avoir aucune réalité vivante si elle ne comporte pas la France avec ses Français, l’Allemagne avec ses Allemands, l’Italie avec ses Italiens, etc, Dante, Goethe, Chateaubriant appartiennent à toute l’Europe, dans la mesure même où ils étaient respectivement et éminemment Italien, Allemand et Français. Ils n’auraient pas beaucoup servi l’Europe s’ils avaient pensé et écrit en quelque espéranto ou volapük intégré ». (Conférence de presse du 15 mai 1962).

    Mais depuis, les temps ont bien changé. Désormais, c’est tout le contraire qui est entrepris, pour broyer les peuples, les supprimer, les nier, pour les agglomérer dans un magma informe et infect. Cette politique totalitaire se retrouve partout. En Roumanie, avec le scandale des annulations des élections qui allaient porter au pouvoir un anti-européiste convaincu largement gagnant dès le premier tour de scrutin. En Pologne, où la mobilisation bruxelloise a fini par faire revenir Tusk au pouvoir, mais heureusement n’a pas pu empêcher la victoire, à la présidentielle, du nationaliste Karol Nawrocki. En Géorgie, où tout est entrepris pour forcer la main mise de Bruxelles. En France, avec des tripatouillages électoraux entre les deux tours, qui ont empêché la victoire du RN en 2024, et la prise de pouvoir de juges non élus, qui entendent phagocyter la libre expression des citoyens par des révolutions institutionnelles et juridiques des plus dictatoriales, retoquant certaines lois sur des motifs les plus stupéfiants, et interdisant à certains candidats capables de parvenir au plus haut, de se présenter. Il faudra surveiller de près les prochaines élections en Moldavie, et l’an prochain en Hongrie, où les appareils internationaux se mobilisent comme jamais. La Grande Bretagne, pays à la pourtant longue tradition des libertés publiques, malmène ses opposants, n’hésitant pas à les emprisonner pour de simples délits d’opinion, même un comique, qui n’avait pas l’heur de plaire au pouvoir, avait été appréhendé à sa descente d’avion.

    Mais c’est en Allemagne, où les éléments se déchainent avec le plus de force contre le peuple allemand. Et c’est l’AfD qui est au centre de toutes les attentions mortifères, pour l’éliminer, la dégager, et l’empêcher d’exister. Depuis sa création en 2013, elle est au centre d’une incroyable série de procédures policières, administratives et juridiques, car elle gène, elle dérange et ses immenses succès électoraux ravivent les intentions d’ostracisme à son égard.

    J’ai décrit ici même, comment dans l’Ouest du pays, elle avait il y a quinze jours, triplée son score précédent à des élections locales en Westphalie. L’excellent site Breizh-Info nous apprend, qu’à Ludwigshafen, ville industrielle de Rhénanie-Palatinat, elle a été interdite de se présenter par le conseil municipal. L’argument sempiternellement avancé « la défense de la démocratie » ! Belle litote au demeurant, rejoignant celle du guillotineur Saint-Just, et préfigurant toutes les dictatures rouges « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ». Par tous les moyens, l’État allemand, avec la bénédiction des instances européennes, entend paralyser l’action de l’AfD, qui n’a qu’un tort, se présenter librement au suffrage des Allemands et y recueillir de plus en plus de succès, en luttant contre l’immigration invasive, la délinquance qui se multiplie, les escrologies climatiques et environnementales qui détruisent les industries, l’appauvrissement de ceux qui travaillent, la gabegie généralisée.   

    Le 2 mai 2025, l’Office de protection de la Constitution (sic), chargé du renseignement intérieur, a classé l’AfD comme un mouvement « extrémiste de droite confirmé », avec comme motif « les indices selon lesquels l’AfD aurait des aspirations contre l’ordre fondamental libéral et démocratique », sont devenus des « certitudes », pour cette police de la pensée, digne du ministère de la Vérité d’Orwell, dont son récit d’anticipation, 1984, n’a jamais été aussi près de la réalité. L’AfD a contesté cette décision, qui a été suspendue pendant la procédure d’appel, mais le risque est immense. En dernier ressort, c’est la Cour constitutionnelle de Karlsruhe qui tranchera.

    Gageons que le combat, en Allemagne, comme partout en Europe est loin d’être fini. Les coups bas vont continuer à tomber comme à Gravelotte. Ainsi, on vient juste de l’apprendre, un tribunal du land de Berlin vient d’ordonner à l’AfD de quitter son siège national, donnant raison au propriétaire qui invoquait la violation par l’AfD de ses obligations lors de la soirée électorale de février 2025, célébrant son succès aux élections législatives. L’AfD devrait quitter les lieux à la fin de 2026, le motif invoqué, l’AfD avait projeté son résultat exceptionnel et son logo sur un des murs du bâtiment. Mais l’AfD a fait savoir, qu’elle avait acquis désormais de nouveau locaux. (En février 2025 L’AfD avait augmenté son score de 10,4%, passant à 20,80%, obtenant 152 députés contre 69 auparavant et devenant avec plus de 10 millions de voix le second parti du pays).

    C’est le stalinien Bertolt Brecht, qui après la révolte ouvrière berlinoise du 17 juin 1953, réprimée dans le sang par les communistes de Berlin-Est, avait renouvelé son soutien au parti communiste Est-allemand, le SED, et dans une lettre adressée au tyran Walter Ulbricht avait affirmé : « puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple ». C’est cette continuité historique qui se développe partout actuellement en Europe et singulièrement en Allemagne. Espérons que les peuples ne se laisseront pas faire.

    Michel Festivi (EuroLibertés, 30 septembre2025)

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  • Quand les Français attendent Godot désespérément...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy cueilli le site de Polémia et consacré à l'attente par nos compatriotes d'un dirigeant capable de redresser le pays.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, ainsi que plusieurs essais, dont La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021), Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023) et, dernièrement Occident go home ! - Plaidoyer pour une Europe libre (Via Romana, 2024).

     

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    Les Français attendent Godot désespérément

    Les Français attendent désespérément Godot. Un Godot politique qui les sauverait du naufrage annoncé de leur pays. Mais, comme dans la pièce de Samuel Beckett, Godot se fait attendre. Et, compte tenu de la tournure prise par la classe politique française, on se demande finalement si Godot n’arrivera jamais…

    Le Godot de gauche ne viendra plus

    D’abord, le Godot de gauche ne viendra pas… puisqu’il est déjà là.
    Il ne peut constituer une alternative au Système, puisqu’il est le Système.
    En France, la gauche a pris le pouvoir dans les années 80 et elle ne l’a pas lâché depuis. Mais cette gauche, à l’instar d’Emmanuel Macron, a renié son assise populaire pour se rallier à l’agenda globaliste de l’oligarchie et au turbo-capitalisme.
    Se proclamer de gauche, de nos jours, signifie donc promouvoir un monde woke, peuplé de monades égoïstes, sans traditions ni identités d’aucune sorte et livrées aux appétits des oligopoles, au prétexte de « jouir sans entraves ». Il y a désormais congruence totale entre l’idéologie de la société ouverte, telle que la promeut par exemple la galaxie Soros, et ceux qui continuent, chez nous, de se prétendre de gauche et de jouer aux « républicains ».
    Il n’y a donc rien à attendre du Godot de gauche, puisqu’il ne propose que d’accélérer dans la catastrophe : encore plus d’impôts et de dépenses publiques (alors que la France est déjà numéro un européen en ces domaines), encore plus d’immigration, encore plus d’éoliennes, encore plus de laxisme ou de censure selon les cas, encore plus d’européisme et d’atlantisme.

    Le Godot de droite a fini noyé dans l’extrême-centre

    Le Godot « de droite » ne viendra pas non plus, car il a fini noyé dans le marécage d’extrême-centre, à force de cohabiter avec la gauche depuis les législatives de 1986.
    La droite parlementaire ne correspond plus qu’à un rassemblement de notables, bien ancrés sur leurs prébendes locales, mais aux convictions indécises et à la détermination faiblarde.
    « Retenez-moi ou je fais un malheur », tel est son mantra, comme dans les opérettes marseillaises d’autrefois.
    Car cette « droite » finit toujours par accompagner le désastre tout en faisant mine de le contrer, et donc de soutenir le Système au prétexte hypocrite de rejeter « les extrêmes ». Comme si l’extrême-centre au pouvoir n’incarnait pas le nouvel extrémisme !

    Mais d’où pourrait donc provenir Godot ?

    Mais alors, d’où pourrait donc venir Godot s’il n’est ni de gauche ni de droite ?
    De « l’extrême-droite », nous disent les médias, qui nous prédisent à chaque élection la victoire imminente du RN, sa principale incarnation parlementaire. Et il est de fait que nombre de nos concitoyens voient en lui la rupture qu’ils souhaitent d’avec le Système.
    Pourtant, on peut s’interroger.
    D’abord, curieusement, ce mouvement a déserté les incessantes révoltes populaires qu’a connues notre pays depuis les grandes manifestations contre le « mariage pour tous », sous la présidence de François Hollande, abandonnant de fait la rue ou les pétitions à la gauche et aux black blocs, donc au Système.
    Ensuite, il attache tellement d’importance à sa dédiabolisation que sa ligne programmatique inquiète : par exemple, comment prétendre mettre fin au chaos migratoire ou instaurer la préférence nationale tout en promettant de respecter les traités européens et l’État de droit ? Comment proclamer sa volonté d’indépendance stratégique tout en voulant rester dans l’OTAN et en s’alignant en tout sur le bellicisme russophobe ? Comment prétendre relancer notre économie tout en promettant de recréer un impôt sur le capital financier ?

    La France attend

    Quant aux autres mouvements : souverainistes, partisans de Zemmour ou de Marion Maréchal, divisés à l’extrême tout en prônant l’union des droites (un grand classique quand on est minoritaire…), pour le moment, ils ne pèsent guère sur la scène électorale, malgré tous leurs efforts ou leur créativité 2.0.
    Même s’il ne faut jamais insulter l’avenir, les Français risquent donc d’attendre encore longtemps la venue de leur sauveur. Et de passer à côté du grand mouvement de renouveau qui saisit en ce moment l’Occident.
    Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? Je ne vois que le soleil qui poudroie…
    Comme dans la pièce de Beckett ou le conte de Perrault, la France attend, fors l’espoir.

    Michel Geoffroy (Polémia, 23 septembre 2025)

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  • Mouvement « Bloquons tout »… Libérons plutôt la France !

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy cueilli sur le site de Polémia et consacré à la nécessité d'un grand déblocage de la France.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, ainsi que plusieurs essais, dont La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021), Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023) et, dernièrement Occident go home ! - Plaidoyer pour une Europe libre (Via Romana, 2024).

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    Mouvement « Bloquons tout »… Libérons plutôt la France !

    Il paraît que le 10 septembre on nous invite à bloquer le pays pour exprimer notre mécontentement, sinon notre révolte. Contre quoi, contre qui, on ne sait pas exactement. Il faut bloquer tout, et le reste suivra sans doute. L’initiative de cette sorte de grève générale serait décentralisée et difficile à identifier avec précision. Les médias nous disent que les Gilets Jaunes reviendraient, mais avec l’extrême gauche. Il paraît même que les services de renseignement craindraient des débordements. Voilà qui pose question : notre pays, en pleine crise politique, sécuritaire, économique et financière, a-t-il vraiment besoin d’un blocage de plus ? Ne faut-il pas au contraire débloquer une situation française devenue inextricable ? Poser la question, c’est y répondre.

    Une initiative socialement située

    D’abord, appeler à la grève générale en pleine semaine a quelque chose de socialement situé.
    Les Gilets Jaunes manifestaient le week-end parce que, le reste du temps, ils devaient travailler pour gagner de quoi faire les courses chez Lidl ou pour acheter le blouson du gamin. La grève en semaine reste un luxe de fonctionnaire, de cheminot ou de nanti.
    Les médias affirment que le mouvement Bloquons Tout rappellerait celui de la Nuit Debout, ce happening nocturne bobo-gaucho qu’adoraient les beaux quartiers, puisqu’il n’a débouché sur rien de concret. Nous y voilà.
    Avec Bloquons Tout, on a l’impression qu’une certaine bourgeoisie aimerait bien que le bon peuple descende dans la rue, pour qu’elle tire, une fois encore, les marrons du feu. Bloquons Tout : le 10 septembre, Marie-Chantal, en signe de protestation et pour « faire peuple », n’ira pas faire ses emplettes chez Hédiard. Qu’on se le dise dans les dîners en ville!
    Cela explique sans doute pourquoi l’adhésion populaire à Bloquons Tout reste assez distante.

    Une initiative à contre-temps

    Appeler à tout bloquer a, au surplus, quelque chose de tragi-comique dans un pays où plus rien ne marche normalement, où les services publics dysfonctionnent, où les transports sont saturés et où les syndicats cultivent la gréviculture à grande échelle. Tout bloquer en Suisse ou à Singapour aurait un sens. Mais en France, on ne verra pas bien la différence, hélas, avec le quotidien de la majorité des Français.
    Enfin, croire qu’en bloquant on ne sait quoi on va conduire au changement politique que souhaitent manifestement une majorité de nos concitoyens relève de l’escroquerie.
    Bloquer le pays ?
    Mais après la chute de Bayrou, Macron n’attend que cela, avec si possible des morts français en Ukraine, pour déclencher l’article 16 et imposer sa dictature légale en France. Puisque l’Ukraine incarne manifestement son modèle de démocratie : un président sans mandat mais qui se maintient grâce à l’état d’urgence, une opposition en prison, des médias censurés et la police qui vous arrête pour un tweet qui déplaît au pouvoir.

    Il faut libérer la France et non pas la bloquer

    Ceux qui nous invitent à bloquer le pays font fausse route et travaillent en réalité pour le maintien du Système, comme le fait depuis longtemps l’extrême gauche en France, devenue le service action de l’oligarchie.
    Car fondamentalement, il ne faut pas bloquer le pays : il faut au contraire le débloquer, le libérer de tout ce qui l’entrave. Puisque la France, tel le Gulliver de Jonathan Swift, est un géant entravé par les innombrables fils que des nains ont noués sur lui pour le réduire à rien.
    Débloquer la France, c’est donc d’abord la libérer des liens bruxellois et otaniens qui ont détruit notre souveraineté et qui, comme l’avait prévu De Gaulle, nous conduisent maintenant dans des aventures militaires qui ne sont pas les nôtres.
    Débloquer la France, c’est ensuite mettre un terme au gouvernement des juges, irresponsables politiquement, qui ont pris indûment le pouvoir et qui vident la démocratie parlementaire et référendaire de son sens.
    Débloquer la France, c’est aussi briser la spirale mortelle du fiscalisme, des déficits et de la dépense publique, non seulement sans frein mais en outre désormais profondément nuisible.
    Débloquer la France, c’est également mettre fin aux pompes aspirantes d’une immigration inassimilable, qui ne constitue une chance que pour les oligarques et les bobos friqués, et faire partir ceux qui refusent de partager le destin français.
    Débloquer la France, c’est enfin rétablir la liberté d’expression pour tous les Français, abolir les lois liberticides et rétablir la suprématie de la majorité sur les revendications minoritaires et les égoïsmes particuliers.
    Vaste programme ?
    Non, seulement la seule véritable façon de révolutionner le Système. Bloquons Tout ? Non : libérons le génie de notre peuple.

    Michel Geoffroy (Polémia, 8 septembre 2025)

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  • Comme l’URSS, la France ne peut pas être réformée de l’intérieur...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à l'endettement massif de la France lié à l'incurie des tenants du Système depuis cinquante ans....

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, ainsi que plusieurs essais, dont La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021), Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023) et, dernièrement Occident go home ! - Plaidoyer pour une Europe libre (Via Romana, 2024).

     

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    Comme l’URSS, la France ne peut pas être réformée de l’intérieur

    Les perspectives budgétaires du gouvernement Bayrou, qualifiées de « propositions choc » par les médias complaisants, nous démontrent clairement que, comme autrefois l’URSS, la France, usée par 50 ans de socialisme, n’est plus réformable.

    Une audace prétendue

    La prétendue audace budgétaire du gouvernement Bayrou consiste en effet à faire comme les précédents : donc à augmenter les prélèvements, à bloquer des revalorisations ou des remboursements, et à imposer un rabot budgétaire indifférencié. Même si la perspective de suppression de quelques jours fériés sert à détourner l’attention.
    Bref, on prend des décisions déflationnistes, alors même que notre dynamique économique est en panne, comme l’illustrent les faillites industrielles et une « croissance » dérisoire, qui ne produiront donc que des effets encore plus déprimants sur notre dette. C’est à cela que l’on reconnaît un Mozart de la Finance.
    Mais derrière l’écran de fumée médiatique, on se garde bien de s’attaquer aux vaches sacrées du Système : immigration incontrôlée, versements croissants à l’UE, subventions aux associations et aux médias militants, coût de la « transition énergétique », foisonnement bureaucratique, etc. Ni, bien sûr, d’apporter la moindre réponse aux questions qui préoccupent la majorité de la population.

    La tyrannie du statu quo

    Soyons juste avec François Bayrou : il ne fallait pas s’attendre à ce que des apparatchiks mettent à bas un Système qui leur assure pouvoir, notoriété et prébendes. Car leur intérêt de classe consiste à maintenir coûte que coûte un statu quo qui leur réussit si bien.
    Alors on continue comme avant : en faisant payer, une fois de plus, Nicolas, qu’il soit actif ou retraité. Puisque Nicolas se laisse toujours tondre.
    Car il n’y a plus de véritable opposition en France : tous les partis représentés au Parlement vont désormais dans le même sens, même ceux que la propagande qualifie d’extrémistes pour mieux les inciter à la soumission.
    Même la prétendue droite, forte en gueule, mais qui finit toujours par venir piteusement au secours de la macronie.

    Les innombrables collabos du Système

    Mais comme autrefois en URSS ou en RDA, le Système s’appuie aussi sur d’innombrables collaborateurs pour dénoncer ceux qui pensent mal et les envoyer, sinon au Goulag, du moins devant les Juges : pour dénoncer ceux qui ne respectent pas les règles de confinement, ceux qui tiennent un « discours de haine » vis-à-vis de l’immigration, ceux qui ne croient pas à l’alarmisme climatique, ceux qui critiquent le gouvernement israélien ou ceux qui ne sont pas assez russophobes. Pour surveiller la Vie des Autres donc.
    Autant de collaborateurs appointés ou bénévoles qui tiennent le Système à bout de bras et qui rendent impossible toute réforme.
    Pour cette raison, il est bien naïf de laisser croire que le renouveau national se réduirait à une simple échéance électorale, en admettant que nos oligarques acceptent le résultat des urnes. Ce qui devient de plus en plus douteux en Europe.

    Le monde irréel des oligarques

    Comme autrefois en URSS, tous les apparatchiks communient dans la même idéologie, et celui qui s’en écarterait se suiciderait socialement : politiques, administrateurs, syndicalistes, grands patrons, médiacrates, cultureux, prélats, tous ont désormais la carte du même parti : le parti immigrationniste, mondialiste, atlantiste, européiste et laxiste, qui a pris le pouvoir en France dans les années 1980 et qui n’entend pas le lâcher.
    Tous répètent en chœur le même credo, les mêmes erreurs et soutiennent les mêmes politiques : mais qu’importe, puisque cela leur assure pouvoir et notoriété. Après, ce sera le Panthéon pour eux, et le déluge pour les autres !
    Comme autrefois en URSS, nos oligarques vivent dans un monde à part, bien au chaud dans leurs datchas ou leurs appartements avec digicode : celui des joies du « vivre ensemble », de l’UE « qui nous rend plus forts », du niveau « qui monte » dans nos universités et nos écoles, de l’emploi qu’il est facile de trouver « en traversant la rue », de la start-up France, des joies de la circulation à trottinette et des menus végans.
    Un monde officiel mais de plus en plus imaginaire, et surtout de plus en plus en décalage avec la marche du monde réel.
    Pour cette raison, il est vain d’attendre que le renouveau vienne d’une oligarchie aussi aveugle et aussi corrompue.

    La France s’enfonce, mais plus vite que l’URSS

    L’URSS a mis 80 ans pour disparaître, mais après avoir remporté la Grande Guerre Patriotique et réalisé de grandes avancées scientifiques et structurelles. Et de nos jours, la Fédération de Russie est redevenue une puissance mondiale.
    Au bout de 50 années de socialisme mondialiste, ayant au contraire accumulé défaites sur défaites, la France, elle, est exsangue, sans perspectives et sans ressort.
    Non, le Système français n’est pas réformable car, pour reprendre une formule célèbre, s’il gouverne mal, il se défend bien. Il a encore plein de leviers pour garder le pouvoir : la dictature des juges, la spoliation des épargnants, le changement démographique, la mise en place du fédéralisme « européen » ou encore le contrôle numérique et bancaire de la population. Car, dans ce domaine, l’imagination est effectivement au pouvoir !

    Hélas, dans un tel contexte, cela signifie que l’URSS française ne sera mise à bas que par un bouleversement catastrophique. Comme toutes les républiques utopiques en France depuis 1792 se sont effondrées dans une défaite.
    C’est une triste perspective, mais c’est faire preuve de réalisme que de s’y préparer.

    Michel Geoffroy (Polémia, 23 juillet 2025)

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  • François Bousquet : « Le racisme antiblanc est le tabou des tabous parce qu’il menace tout l’édifice idéologique victimaire »...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par François Bousquet à Breizh-info à l'occasion de la sortie de son enquête intitulée Le racisme antiblanc (La Nouvelle Librairie, 2025).

     

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    François Bousquet : « Le racisme antiblanc est le tabou des tabous parce qu’il menace tout l’édifice idéologique victimaire »

    Breizh-info.com : Tout d’abord, on trouve trois livres sur le racisme anti-blanc publiés au début des années 2000 et 2010, puis plus rien : un d’Hervé Ryssen, un autre de Gilles-William Goldnadel, et un édité à l’époque par Une Autre Jeunesse et les Identitaires. Que s’est-il passé depuis ?

    François Bousquet : La théorie du racisme systémique est passée par là. C’est une théorie fumeuse, délirante, hégémonique importée des États-Unis. Elle a pétrifié le débat comme après un hiver nucléaire. Débat figé = pensée stérilisée. À l’époque du communisme, on parlait du glacis soviétique, une ceinture de pays vassalisés qui empêchait toute forme de dissidence. Le glacis décolonial procède ainsi. En son centre, une vision manichéenne du monde : les méchants Blancs et les gentils « racisés ». Le Trofim Lyssenko français de cette fiction raciale est Éric Fassin. Du haut de sa chaire universitaire et de ses multiples tribunes franco-américaines, il a décrété que la terre est plate et que le racisme antiblanc n’existe pas pour les « sciences sociales ». Le simple fait d’évoquer cette réalité – que je documente largement dans mon enquête à partir d’une quarantaine de témoignages-chocs – vous condamne aussitôt à l’excommunication universitaire et médiatique. C’est ainsi qu’on a verrouillé le débat. Car à cette chape de plomb idéologique s’ajoute une censure de fait : les éditeurs reculent et les chercheurs ne cherchent pas. Le racisme antiblanc est devenu un impensé volontaire.

    Breizh-info.com : Votre livre s’ouvre sur une citation tirée d’un forum en ligne. Pourquoi avoir choisi cette source plutôt qu’un discours institutionnel ou universitaire ?

    François Bousquet :La vérité sort peut-être de la bouche des enfants, mais plus encore des adolescents. Ce sont eux qui encaissent, dans les cours de récréation et les terrains de foot, les regards hostiles, les invectives raciales, les brimades. Ce sont eux qui doivent de plus en plus souvent baisser les yeux et raser les murs. Voilà ce que l’on trouve dans les forums de discussion. Ce sont les cahiers de doléances de la jeunesse. Les journalistes, les éducateurs, les adultes devraient les consulter plus souvent, ils y découvriraient une jeunesse abandonnée qui exorcisent son mal-être avec les registres du langage propres à l’adolescence : non pas le pathos, mais le sarcasme, le ricanement, la provocation – qui saisissent la main qu’on ne leur tend pas… pour la mordre.

    Pourquoi suivre les discours institutionnels ? Pour avoir déserté le réel, ils n’ont plus aucune crédibilité. Ils se sont réfugiés dans des bulles idéologiques où l’on disqualifie toute approche empirique. Dans ces cas-là, il faut repartir de la base. Prendre le pouls de la France, non pas à la terrasse des cafés gentrifiés des grandes villes, mais dans les commentaires YouTube, sur les forums de jeux en ligne, sur les réseaux où la jeunesse invisibilisée s’exprime. Dans une époque où les grandes voix sont devenues muettes ou complices, il faut réapprendre à écouter les petites.

    Breizh-info.com : Le cœur de votre livre, ce sont les témoignages. Pourquoi avoir choisi cette méthode directe ? Quel en a été l’impact sur votre propre perception du phénomène ?

    François Bousquet :Ce sont eux qui nous disent le réel, sans filtre, sans édulcorant – et il ne correspond pas du tout au récit dominant. Si j’ai choisi cette méthode – la parole brute –, c’est qu’il n’y avait pour ainsi dire rien eu jusque-là. Aucune enquête de terrain sérieuse, aucun rapport public, aucun travail universitaire digne de ce nom. Rien. Le désert. Ce vide documentaire permettait aux chercheurs militants de décréter que le racisme antiblanc n’existait pas, faute de preuves. La boucle était ainsi bouclée : on ne cherche pas, donc on ne trouve pas, donc ça n’existe pas. J’ai fait le pari inverse : je suis allé à la rencontre du chœur étouffé de la société. Des adolescents, des étudiants, des salariés, des professeurs, des parents. J’ai été tour à tour bouleversé, ému jusqu’aux larmes, scandalisé par ces récits, pas seulement en tant que journaliste ni seulement en tant qu’homme, mais en tant que français, en tant qu’européen – et, oserais-je le dire, en tant que blanc. Tout d’un coup, il ne s’agissait plus de concepts, mais de confiance trahie, d’abandon, de mépris. C’est à ce moment que je suis devenu, non pas leur porte-parole, mais leur porte-voix : je ne parle pas à leur place, je parle pour qu’on les entende.

    Breizh-info.com : Pourquoi le racisme anti-blanc reste-t-il un tabou si tenace dans les médias, à l’université ou dans le champ politique ?

    François Bousquet : Le racisme antiblanc est le tabou des tabous parce qu’il menace tout l’édifice idéologique victimaire. Il brise le monopole de la plainte. Il dérange les équilibres symboliques sur lesquels repose l’architecture mentale des sociétés postnationales. Dans ces sociétés, les peuples historiques sont sommés de se taire, de se soumettre ou de se démettre. Reconnaître l’existence du racisme antiblanc revient à faire exploser cette logique asymétrique, qui est celle du multiculturalisme : oppresseurs d’un côté, opprimés de l’autre.

    Breizh-info.com : Vous distinguez les « grands Blancs » des « petits Blancs ». Cette fracture est-elle au cœur de l’invisibilisation de cette forme de racisme ?

    François Bousquet : Absolument. Le racisme antiblanc frappe les « petits Blancs », pas les éditorialistes de Radio France. Il y a deux Blancs en France : le grand et le petit. Le premier a les mots, les postes, les réseaux. Le second a le mépris, le silence, l’infériorisation. Le grand Blanc milite pour l’ouverture des frontières, mais pas dans son immeuble, encore moins dans l’école de ses enfants. Il célèbre la diversité, à condition qu’elle reste théorique. S’il y a un privilège blanc, ce n’est jamais que le sien : un privilège de caste –progressiste, gauchiste, métropolitain, sanctuarisé, qui ouvre toutes les portes. Le grand Blanc milite pour l’accueil inconditionnel des autres, mais c’est au petit Blanc d’en assumer les conséquences. C’est lui qu’on insulte dans les cours d’école, qu’on injurie sur les terrains de foot, qu’on humilie lors du ramassage scolaire. Cette fracture n’est pas anecdotique. Elle explique pourquoi le racisme antiblanc reste tabou : il touche ceux qui n’ont ni porte-voix ni relais.

    Breizh-info.com : Peut-on dire que ce racisme vise d’abord les plus vulnérables – géographiquement, socialement, scolairement – là où l’État semble avoir déserté ? Et qu’est-ce que cela dit du divorce entre les élites et le peuple ?

    François Bousquet : Plus personne n’est aujourd’hui à l’abri : la mort d’Élias, en début d’année, dans le 14e arrondissement parisien, l’a rappelé tragiquement. Mais de fait le racisme antiblanc frappe d’abord les catégories populaires. C’est ce qui ressort de la seule enquête menée conjointement par l’Insee et l’Ined en 2008-2009 – il n’y en aura plus jamais d’autre. Un Français sur sept non paupérisé, appartenant à la « population majoritaire » (volens nolens les Français de souche), dit avoir été victime de racisme (antiblanc en l’occurrence), mais parmi les Français paupérisés, c’est un sur quatre. On voit l’écart. Le racisme antiblanc frappe là où l’État s’est effacé : dans les zones de relégation, les marges oubliées, les établissements scolaires abandonnés. Plus on descend dans l’échelle sociale, plus les gens sont exposés, plus le racisme antiblanc est fort. Dit autrement : moins vous avez les moyens de la ségrégation – spatiale, sociale, raciale –, plus vous êtes exposé. À l’abri derrière ses envolées sur la mixité, le grand Blanc pratique la ségrégation – une ségrégation feutrée – derrière les murs de la gentrification et les codes sociaux qu’il maîtrise mieux que personne. La mixité est une farce que seuls les pauvres vivent pour de bon, à leurs dépens. Eux n’ont pas le luxe de la choisir ni de la doser. Ils la subissent de plein fouet, dans des environnements où l’on ne parle plus de coexistence mais de confrontation. Ils n’ont les moyens ni de l’évitement ni du séparatisme. Nous voilà au cœur de l’hypocrisie et des faux-semblants : ceux qui clament que le racisme antiblanc est un fantasme sont précisément ceux qui ont les moyens de ne jamais y être confrontés. Ils vivent dans une France fictionnelle ; pour les autres, elle est frictionnelle.

    Breizh-info.com : Pensez-vous qu’il faille en faire un combat universaliste et risquer de tomber dans une tendance à la mode, la victimisation ?

    François Bousquet : Universaliste, certainement pas. C’est précisément au nom d’un universalisme abstrait et d’une République prétendument aveugle aux différences que l’idéologie antiraciste a vu le jour il y a plus de quarante ans – pour dériver ensuite en machine de guerre contre les peuples autochtones et les appartenances légitimes. Il ne s’agit pas de recourir à notre tour à une victimisation en miroir, mais de pointer les effets pervers d’un multiculturalisme imposé d’en haut, sans consentement, et de se donner les moyens concrets d’y répondre, à partir d’un diagnostic d’échec.

    Breizh-info.com : L’ouvrage évoque aussi une société balkanisée, fracturée démographiquement. Peut-on vraiment dissocier le racisme antiblanc des effets de l’immigration massive ?

    François Bousquet :L’un ne va pas sans l’autre. Le tabou du racisme antiblanc ne tombera pas tant qu’on refusera de voir ce qui l’alimente : le déséquilibre démographique massif engendré par une immigration extra-européenne hors de contrôle. Le racisme antiblanc n’est pas une émanation spontanée de l’air du temps. Il est le produit d’une société fracturée, balkanisée, archipélisée, où l’élément majoritaire devient localement minoritaire, souvent dans l’indifférence – voire avec la bénédiction – des élites. Une société multiculturelle sans culture commune devient un champ de bataille. Le multiculturalisme n’est pas une richesse, c’est une poudrière.

    Breizh-info.com : SOS Racisme mettra-t-il un jour un « S » à « racisme », comme le suggérait Desproges ? Autrement dit, voyez-vous poindre une prise de conscience politique plus large, y compris à gauche ? En un mot : le tabou est-il en train de tomber, ou faudra-t-il encore, pour le briser, que le réel s’impose de manière plus brutale encore ?

    François Bousquet :La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a assuré sur CNews ne pas avoir de pudeur à parler du racisme antiblanc. Sur la même chaîne, Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations – tout un programme –, a dit l’inverse. Traitée de « Sale Blanche, crachats à l’appui, elle ne reconnaît pas l’existence du racisme antiblanc. On voit que l’ethnomasochisme a encore de beaux jours devant lui.

    La bonne nouvelle, néanmoins, c’est que, dans ce panorama désolé, une fissure apparaît. L’affaire de Crépol, et la mort de Thomas, a marqué un tournant. Non pas parce que la justice y a vu clair – elle s’emploie au contraire à éviter toute qualification aggravante pour racisme, au prix d’une instruction biaisée –, mais parce que l’opinion prend de plus en plus conscience qu’il ne s’agit pas de faits divers, mais de faits de société où s’exprime une rage anti-européenne, cultivée et canalisée par des années de ressentiment. Le mur du silence autour du racisme antiblanc commence ainsi à se fissurer. De plus en plus de gens en parlent librement. On ne peut pas indéfiniment se réfugier dans le déni, le délit et le délire – la loi des trois « D » auquel je tiens particulièrement – sans exposer à un violent retour du refoulé. Bienvenue dans le réel !

    François Bousquet, propos recueillis par Yann Vallerie (Breizh-info, 24 avril 2025)

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  • Allemagne : un système verrouillé...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 11 avril 2025 et consacrée au verrouillage du système politique allemand...

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de trois essais traduits en français, Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? - Vivre avec le déclin de l'Europe (La Nouvelle Librairie, 2024) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                             

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