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populisme - Page 20

  • Enquête sur le populisme européen...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Richard Dessens cueilli sur Eurolibertés et consacré à la question du populisme. Docteur en droit et professeur en classes préparatoires, Richard Dessens a notamment publié La démocratie travestie par les mots (L'Æncre, 2010).

     

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    Enquête sur le populisme européen

    Dans l’acception imposée par ses adversaires, le populisme est une injure qui a succédé avantageusement à leurs yeux aux épithètes « nazi » ou « fascisme », un peu éculées. Ses ennemis ont tout de même conservé l’adjonction « extrême-droite » toujours vendeuse, à « populisme ».

    « Populisme » est plus moderne, le terme apparaît plus neuf, tout en étant chargé, en arrière-plan, de relents que l’on veut suggérer nauséabonds de manière subliminale. Tout est dans la finesse… Une finesse toutefois hasardeuse.

    Vouloir donner au populisme la version méprisante du mot « peuple » dont il est issu est déjà une première approche de l’esprit de ceux qui l’utilisent ainsi. On y instille le vieux « populo », ou la « populace », écervelée, en proie à ses pulsions primaires, tellement loin de la hauteur intellectuelle de l’élite – démocratique sans conteste – qui gouverne une grande partie de l’Europe.

    Le peuple, quelle horreur ! s’il n’est pas correctement éduqué par ceux qui savent où est son bonheur. De gré ou de force. À l’image du christianisme, qui au nom de la célèbre parole œcuméniste « allez enseigner toutes les nations », alla en effet « convertir » de gré, mais surtout de force, au prix de millions de morts bêtement attachés à leur religion naturelle, les survivants de ses prêches impératifs.

    L’élite démocratique, ou prétendue telle, ne tue plus pour convaincre. Elle assassine seulement socialement. La modernité a de ces nuances subtiles et civilisées…

    Les élites ont bien pris garde de ne pas évoquer le terme « démagogues » ou « démagogie », aux connotations de l’Antiquité grecque, et dont la réception dans l’opinion aurait pu être ambiguë. Ces élites ont bien raison car démagogie n’a rien à voir avec populisme d’une part, et, d’autre part, l’accusation de démagogie est déjà très répandue dans l’opinion à l’endroit des hommes politiques en place ! Le terme aurait prêté à confusion ! En outre, si le démagogue prend des décisions qui flattent le peuple, le populiste, lui, fait sienne, la volonté populaire. Ce n’est pas du tout la même chose. Et c’est bien cela qui exaspère les élites européennes.

    En effet, faire sienne la volonté populaire est normalement le but et la finalité même de la… démocratie. Cette démocratie dont les dirigeants et intellectuels sont censés être les champions à l’exclusion de tout autre. Mettre en avant que nos démocraties postmodernes ne sont pas, ou plus, l’expression de la volonté populaire, est impardonnable et inexpiable. Cela déclenche une avalanche de haine et de mépris contre ce « populisme » qui prétend être la vraie démocratie, contre celle, travestie, d’élites dictatoriales, qui veulent le faire taire à tout prix.

    Système électoral, matraquage médiatique univoque, complaisant et complice, mise au ban de la société des « déviants » écartés de toute fonction sociale, associative, culturelle d’importance reconnue : tout cela concourt à ostraciser le populisme et ceux qu’on lui identifie. Car les « populistes » refusent eux-mêmes ce terme, sauf Andrzej Duda en Pologne. Ce sont des démocrates qui sont en communauté d’idées avec la volonté populaire qui ne peut pas s’exprimer correctement dans des élections et à travers un climat qui en faussent la réalité.

    Qu’y a-t-il « d’extrême-droite » dans le fait de s’accorder avec la volonté populaire ? En Pologne, Hongrie, Slovaquie, Tchéquie, des « populistes » ont accédé au Pouvoir. Ailleurs, où les « démocraties » postmodernes sont plus sophistiquées et beaucoup mieux armées pour faire taire leurs opposants, il faudra plus de temps…

    En réalité, ce qui est insupportable c’est que le populisme marche sur les plates-bandes d’une démocratie devenue virtuelle et accaparée par un petit nombre, financiers, médias, intellectuels, arrivistes et opportunistes de tout poil.

    Démocratie rationnelle-légale telle que Max Weber la dépeignait, faite de la traduction de la raison (comprendre l’intelligence supérieure des élites) par la loi, et réservant la violence « légitime » à un tel État, c‘est-à-dire à ses dirigeants et inspirateurs. Remettre en cause ce schéma, le remplacer par un pays légal représentant un pays réel, c’est là le vrai, et nouveau, danger qui inquiète les dirigeants européens. La peur d’être débordés par… la démocratie elle-même, dont le populisme est le fruit, là où ses adversaires atterrés veulent faire croire qu’il est celui de la « dictature ».

    N’est-ce pas la démocratie postmoderne qui est devenue une dictature latente et insidieuse qui a fini par anesthésier ses citoyens-consommateurs ?

    Richard Dessens (Eurolibertés, 26 septembre 2017)

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  • Une nouvelle donne politique européenne ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bernard Plouvier, cueilli sur Metamag et consacré à l'opposition désormais frontale en Europe entre le globalo-mondialisme et le populisme. Médecin, Bernard Plouvier est notamment l'auteur d'essais et d'études historiques décapantes, comme Faux et usage de faux en histoire (Dualpha, 2012) ou Le dérangement du monde (Dualpha, 2016).

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    La nouvelle donne politique européenne

    La France, une fois n’est pas coutume depuis quarante ans, semble vouloir donner l’exemple et reprendre la main en Europe

    Le succès d’Emmanuel Macron et, à un moindre degré, celui du Front National à la présidentielle pourraient bien sonner le glas pour les partis traditionnels et c’est une excellente chose, en notre continent sclérosé.

    Effectivement, le Parti socialiste est une nouvelle fois moribond (comme en 1920, après la sécession communiste, ou en 1966, après la déculottée de la présidentielle où Charles de Gaulle avait été réintronisé). Le Parti communiste, privé des subsides moscovites, est en voie d’extinction et la resucée du millionnaire en euros Mélenchon, adepte du très stalinien culte de la personnalité, n’a émergé qu’au hasard de la débâcle des socialo-écolo-marxistes : on se recycle comme l’on peut. Quant à la droite molle et au marécage centriste, ils se rallieront tout naturellement au mouvement macronien ou se disperseront en une multitude de chapelles.

    De fait, l’actuel New Deal à la française se réduit à l’opposition manichéenne entre l’option globalo-mondialiste et le choix populiste, soit l’antagonisme irréductible des tenants du culte des droits de l’homme (surtout si l’individu est un fort consommateur) et des chevaliers de l’intérêt collectif.

    Miguel de Unamuno avait écrit, bien avant les turbulences des années 1930-40 : « Quiconque lutte pour un idéal pousse le monde vers l’avenir. Les seuls réactionnaires sont ceux qui se contentent du présent ». Il y a pire que les hommes au regard rivé sur la simple actualité. Il y a les vieilles barbes, fidèles aux schémas périmés : les dinosaures des diverses chapelles marxistes et les dévots des régimes théocratiques.

    Le monde actuel ne peut que vomir les fossiles du Moyen âge, qu’ils soient mahométans ou gourous de sectes créationnistes, théoriciens de la monarchie de droit divin ou du césaropapisme, aussi bien que les dinosaures léninistes, staliniens, maoïstes, trotskistes ou les partisans de l’anarchie violente.

    Les hommes du XXIe siècle semblent bien partis pour participer ou assister à l’affrontement entre les tenants de l’économie globale, de l’hédonisme promu au rang de valeur morale essentielle, du brassage des races, de l’imposition de la culture du basic english et des images virtuelles & les partisans de la doctrine populiste, qui a une tradition de 26 ou 27 siècles en Occident, de la Grèce présocratique à nos jours… évidemment, nos merveilleux universitaires l’ignorent, mais nul être de qualité n’a jamais compté sur eux pour organiser sa vision du monde.

    Au plan pratique – et quelles que soient les déclarations de principe des uns et des autres -, la personnalité morale du véritable titulaire de la souveraineté oppose radicalement les deux régimes.

    La globalo-mondialisation est un parfait exemple de ploutocratie, prenant le masque à peine trompeur d’une « démocratie ». Les chefs de l’économie exercent, en coulisses, un pouvoir absolu, tandis que s’agitent sur le « théâtre du monde » (comme on disait au XVIe siècle) les pantins élus par le bon peuple. Pour être sûrs de dominer tout à leur aise, les maîtres du jeu économique financent tous les partis et mouvements susceptibles de former une majorité de gouvernement.

    En régime populiste, chaque voix compte

    De ce fait, le peuple reste au final le seul titulaire de la souveraineté. L’humanisme populiste repose sur les valeurs traditionnelles de l’Honneur, du Travail, de la Famille et de la Patrie (la Terre des Pères, soit une notion incompréhensible aux déracinés et aux cosmopolites). Le populisme est la réponse traditionnelle des peuples malheureux – économiquement ou moralement – qui se traduit par un absolu dévouement à la collectivité nationale, à l’inverse de l’individualisme forcené, mis en avant par la doctrine mondialiste.

    Si l’idéal de la société globalo-mondialiste est de créer un monde de consommateurs repus, béats et bien-pensants – de gentils personnages insipides, dignes de figurer dans une production des établissements Disney -, l’idéal populiste est de participer à une grande aventure collective.

    Le défi populiste européen du XXIe siècle est de créer un grand Empire fédéral où toutes les Nations issues de la race européenne pourront œuvrer, prospérer, créer une nouvelle civilisation, comme le firent nos grands ancêtres gréco-romains ou les hommes de la Grande Renaissance et des siècles d’expansion de l’Europe moderne, apportant sciences et techniques aux habitants des autres continents, de 1492 à 1945.

    Globalo-mondialisation versus Populisme, c’est la nouvelle donne. Il serait dommage, pour les Européens, de laisser passer cette chance, par veulerie, paresse ou timidité.

    Bernard Plouvier (Metamag, 11 septembre 2017)

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  • Le populisme... Flux, reflux, flux ?...

    Nous reproduisons ci-dessous l'éditorial de Pascal Gauchon , historien et spécialiste de la géopolitique, publié dans le dernier numéro de la revue Conflits (n°14, juillet-août-septembre 2017), dont le thème était consacré aux populismes...

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    Le populisme. Flux, reflux, flux ?

    Il y eut le Brexit et l’élection de Trump. Puis les élections autrichiennes où le représentant du FPÖ échoua de peu. Et les présidentielles françaises où les candidats classés comme populistes atteignirent plus de 40% des voix au premier tour. Les coups de boutoir des populistes sont-ils en train de saper les murailles de ce qu’ils appellent le « système » ?

    Curieux terme que celui de « système ». Il paraît encore plus vague que celui de « populisme », il permet aux critiques d’assimiler ce dernier à un mouvement inconsistant qui part à l’assaut d’une chimère à coups d’arguments approximatifs et grossiers – une sorte de Don Quichotte monté sur Sancho Panza.

    Pourtant il existe bien une convergence des intérêts et des élites. Voyez tous les scrutins que nous avons évoqués : les syndicats de patrons et de salariés, les présidents d’université et les mouvements étudiants, la grande presse et le showbiz, les obédiences maçonniques et les représentants des religions, les partis socialistes et libéraux… les voilà tous unanimes, tous mobilisés (1). Ces organisations que tout oppose parlent alors d’une même voix. N’est-ce pas avouer que le terme de «système» n’est pas dépourvu de signification ?

    Tentons dès lors de le définir : une société composée d’organisations et de communautés qui, avec le temps, ont établi entre elles des compromis (les populistes parleraient de compromissions), chacune régentant un territoire comme un fief que les autres lui reconnaissent. On peut voir dans cet équilibre la preuve d’une société intégrée, apaisée et démocratique. Sauf que la grande masse de la population est censée faire confiance aux dirigeants de ces organisations – les « élites » – et rester silencieuse.

    Le « système » peut se défendre. Réagissant en bloc, il avait déjà forcé Tsipras à se déjuger. Il a contenu les populistes lors des dernières élections en Europe, ainsi aux Pays-Bas ou en France, avec comme principal argument la peur de l’inconnu. Nul doute que ces résultats encourageront l’abstention, arme suprême. Au Royaume-Uni, les adversaires du Brexit n’ont pas renoncé à le faire capoter en jouant sur le temps. Aux États-Unis, les élites ont réussi à paralyser les premières initiatives de Trump – manifestations hostiles, révolte des grandes villes contre les décrets sur l’immigration, protestations des patrons de la Silicon Valley, action des juges, attaques de la presse. Et l’on a vu Donald Trump revenir sur une partie de ses engagements, du moins pour l’instant. Qu’il change encore d’avis et la procédure d’impeachment sera enclenchée. Si la menace devient trop forte, on peut toujours modifier le mode de scrutin comme certains l’ont suggéré après le Brexit. D’ores et déjà le référendum est discrédité, assimilé à la «fausse démocratie»: en 2005 le vote très clair des Français et des Néerlandais avait été modifié par un tour de passe-passe et déjà on se prépare à jeter aux poubelles de la démocratie la consultation plus modeste de juin 2016 sur la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

    Le « système » peut être rassuré. Les populistes sont divisés (entre gauche et droite), leurs moyens limités, leur capacité à diriger incertaine, leurs maladresses surprenantes. Ils ont été contenus partout ou presque. Un immense « ouf ! » a retenti. Ce soulagement se double d’une arrogance qui ne se dément pas (2).

    N’ont-ils pas compris que c’est ce mépris qui nourrit la colère ? Que les causes profondes du surgissement du populisme n’ont pas disparu ? Et qu’après le reflux peut revenir le flux ?

    Pascal Gauchon (Conflits n°14, juillet-août-septembre 2017)

     

    Notes :

    1. La cohésion du « système » n’est pas toujours aussi nette qu’elle l’a été en France. Au Royaume-Uni, la grande presse n’est pas monochrome. Aux États-Unis, le monde des affaires s’est divisé à propos de Trump et une partie des Églises l’a soutenu.

    2. Voir Jacques Séguéla sur C News, évoquant la supériorité de la France des villes – il avait d’abord parlé de « la France d’en haut ». À noter aussi Christophe Barbier expliquant que les éditorialistes sont des « tuteurs sur lesquels le peuple, comme du lierre rampant, peut s’élever » (Journal du Dimanche, 14 avril). Ou Lord John Kerr, sous le coup du Bréxit : « Nous, Britanniques de souche, sommes si stupides que nous avons besoin d’une injection de gens intelligents et jeunes venus de l’extérieur. » Ou encore James Traub dans Foreign Policies (28 juin 2016) : « Il est temps que les élites se dressent contre les masses ignorantes. » Provocation ou inconscience ?

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  • Les populismes : flux ou reflux ?...

    Le nouveau numéro de la revue Conflits (n°14, juillet-août-septembre 2017), dirigée par Pascal Gauchon, vient de sortir en kiosque. Le dossier central est consacré à la question du populisme.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    ÉCHOS

    ÉDITORIAL

    Le populisme. Flux, reflux, flux ?, par Pascal Gauchon

    ACTUALITÉ

    ENTRETIEN

    Jean-François Kahn. Le populisme jugé par un anticonformiste

    PORTRAIT

    Viktor Orban, l'éternelle rebelle, par Frédéric Pons

    ENJEUX

    Colombie, une guerre de cent ans, par Tigrane Yégavian

    ENJEUX

    Les conversions, un défi géopolitique, par Jean-Baptiste Noé

    ENJEUX

    Mais qui contrôle le ciel de la mondialisation ?, par Jean-Yves Bouffet

    ENJEUX

    Pour en finir avec le "gaullo-mitterrandisme", par Helena Voulkovski

    ENJEUX

    La série Trône de Fer, une leçon de géopolitique ?, par Jean-Marc Huissoud

    ENJEUX

    L'Allemagne à la veille des élections du 24 septembre, par Jean-Marc Holz

    IDÉES

    Penser le populisme, par Florian Louis

    GRANDE STRATÉGIE

    Les Royaumes combattants chinois, par Michel Nazet

    GRANDE BATAILLE

    Omduman (1898). La fin du romantisme militaire, par Pierre Royer

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    Enjeux géopolitiques des métropoles européennes, par David Simmonet

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    Entretien avec Claude Rochet. La mondialisation : un combat au couteau

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    Entretien avec Jean-Pierre Sueur. Remettre l'entreprise au cœur de la ville

    LA LANGUE DES MÉDIAS

    Les médias contre les Trump, par Ingrid Riocreux

    BOULE DE CRISTAL DE MARC DE CAFÉ

    Brexit : un marché de dupes, mais pour qui ?, par Jean-Baptiste Noé

    ÉCHOS

    Les meilleurs livres de géopolitique

    BIBLIOTHÈQUE GÉOPOLITIQUE

    Les leçons d'Ibn Khaldoun, par Gérard Chaliand

    CHRONIQUES

    LIVRES/REVUES/INTERNET /CINÉMA

    GÉOPO-TOURISME

    Bueno Aires : militaires et populistes, par Thierry Buron

     

    DOSSIER : Flux et reflux des populismes

    Les trois moments du populisme, par Pascal Gauchon

    Le populisme : de la cause du peuple... au peuple en cause, par Serge Le Diraison

    Le populisme, omniprésent et presque insaisissable, par Guillaume Bernard

    Les mots du populisme

    Quel avenir pour le populisme ?, Entretien avec Alain de Benoist

    Les populismes européens, unité et diversité, par Hadrien Desuin

    Mao Zedong, un populisme singulier ?, par Michel Nazet

    Amérique latine : la fin du populisme ?, par Didier Giorgini

    Turquie. le peuple sous le croissant , par Tancrède Josseran

    Trump ou la victoire de l'insurrection populiste, par Matthieu Bock-Côté

    Post-vérité, la langue du populisme ?, par François-Bernard Huyghe

     

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  • Pour en finir avec un certain libéralisme...

    Les éditions Avatar viennent de publier un essai de Michel Soriano intitulé Pour en finir avec ce libéralisme qui fabrique les crises et désespère les peuples. Chef d'entreprise, Michel Soriano a exercé dans la métallurgie, l’automobile et les énergies nouvelles, notamment, mais il a aussi dirigé un syndicat professionnel. Il connaît donc les égarements de l’économie libérale et de la finance ainsi que les processus qui conduisent à la spéculation, aux délocalisations et à la globalisation des flux de marchandises et de capitaux.

     

    Soriano_Pour en finir avec ce libéralisme.jpg

    " Non, l’élection de Trump, le Brexit, la montée des « populismes » et des « extrémismes » en Europe, ne sont pas des accidents de l’histoire… le malaise est profond ! 

    Les populations occidentales n’acceptent plus un libéralisme sans règles ni lois qui engendre les délocalisations, l’endettement colossal des états, l’accroissement des inégalités et de la précarité, les outrances de la finance, l’insécurité au quotidien…

    Après avoir chiffré et analysé les dérives économiques, sociales et financières du système, l’auteur nous propose les règles pour redonner des valeurs et du sens à l’économie libérale. Un système financier assaini et une économie de proximité libérale et ouverte permettraient de refabriquer chez nous les produits que nous consommons !… Il ne serait plus possible de s’enrichir impunément par la spéculation pendant que nos agriculteurs se suicident, que nos usines ferment et que nos technologies s’en vont. Une Europe fédérale verrait ainsi le jour, indispensable et puissant contrepoids face aux Etats-Unis et à la Chine. Une Europe qui trace le chemin, qui décide, forte mais apaisée, où le travail serait à nouveau source de richesse pour construire enfin le « rêve européen » que nous attendons tous ! "

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  • La droite doit-elle faire sa révolution ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'entretien donné le 14 juin 2017 par Julien Rochedy à Boulevard Voltaire à propos de la situation politique à l'issue des élections présidentielles et législatives. Ancien directeur du Front national de la jeunesse, auteur d'un essai intitulé Le marteau - Déclaration de guerre à la décadence moderne (Praelego, 2010), Julien Rochedy développe désormais ses analyses sur TV Libertés dans l'émission Sécession qu'il réalise avec Christopher Lannes.

     

                                     
                                     Julien Rochedy : "La droite doit faire sa... par bvoltaire

     

                                       

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