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  • La Pologne, son identité, son histoire et sa place dans l’Europe...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Stanisław Jegliński, journaliste et parfait francophone, à Ego Non et consacré à la Pologne, à son identité, à son histoire et à ses relations complexes avec ses voisins. A l’heure où l’État polonais semble regagner un certain poids sur le continent, il convient de s’y intéresser, sous peine de ne pas saisir tous les enjeux en cours.

     

                                               

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  • Adam Mickiewicz, éveilleur du peuple polonais...

    Les éditions des Amis de la Culture européenne viennent une biographie du Polonais Adam Mickiewicz, extraite de l'ouvrage de Jean Mabire, Les éveilleurs de peuple.

    Décédé en 2006, Jean Mabire, qui était un des grands écrivains de l'aventure, qu'elle soit historique, mythologique ou politique, a aussi été un combattant pour la cause de l'identité des peuples européens.

     

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    " Né aux confins du monde slave, Mickiewicz fut, comme ses contemporains, hanté par le rêve européen de Napoléon. Dans sa tête sauvage de romantique, le signe de ces temps messianiques devait être la libération de sa chère Pologne. Chassé tout jeune de sa patrie, il parcourt sa vie durant le vieux continent, appelant à l’insurrection et au complot. Le voici tonnant de sa chaire au collège de France, le voilà à Rome pour faire bénir une compagnie de volontaires. La mort le consolera sur les rives du Bosphore. Elle lui apporte enfin le repos, alors même qu’il venait de passer en revue des cosaques polonais impatients d’en découdre avec le Tsar ! "

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  • Pologne : le mirage d’un "renouveau" conservateur face à la purge libérale de Tusk...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 6 juin 2025 et consacrée à  l'élection du candidat conservateur Karol Nawrocki à la présidence de la Pologne...

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de trois essais traduits en français, Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? - Vivre avec le déclin de l'Europe (La Nouvelle Librairie, 2024) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                              

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  • La Pologne, quatrième grand en Europe ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Renaud Girard cueilli sur Geopragma et consacré à la montée en puissance de la Pologne en Europe. Grand reporter au Figaro, Renaud Girard est membre du comité d'orientation stratégique de Geopragma.

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    La Pologne, quatrième grand en Europe

    Pendant plus de sept générations, les Français n’éprouvaient que de la compassion quand ils parlaient de la Pologne. C’était une nation qu’ils aimaient, car catholique, romantique, courageuse ; Bonaparte et Clemenceau l’avaient rétablie dans ses droits, respectivement en 1807 et 1919.

    Mais les Français plaignaient aussi beaucoup la Pologne, tant elle fut maltraitée par l’Histoire contemporaine, qui la vit partagée trois fois (entre la Russie, la Prusse et l’Autriche) à la fin du XVIIIe siècle ; qui la vit trois fois se soulever en quête de sa liberté (1830, 1863,1944) dans des insurrections aussi vaines que sanglantes – les deux premières contre l’Empire russe, la troisième contre le IIIe Reich, sans que l’Armée rouge ne lève le petit doigt pour aider les insurgés ; qui la vit secrètement partagée puis attaquée en septembre 1939 par Hitler et Staline ; qui la vit sortir de la Seconde Guerre mondiale avec six millions de victimes (dont la quasi-totalité de ses trois millions de Juifs, assassinés par les nazis) ; qui la vit abandonnée au totalitarisme soviétique par les Occidentaux aux conférences de Yalta et de Potsdam (février et juillet 1945).

    Malgré leurs malheurs et les jougs qui leur furent imposés, jamais les Polonais ne perdirent leur ferveur nationale, ni la foi en leur destin. C’est à cette résilience, à ce courage, à cette espérance, que le président Charles de Gaulle voulut rendre hommage lors de son voyage de six jours en Pologne de septembre 1967. Le Général portait la culpabilité que l’état-major français (contre ses conseils de chef des chars de la 5e armée à l’époque) ait refusé d’attaquer en septembre 1939 le territoire de l’Allemagne nazie, après que cette dernière eut agressé la Pologne, alliée de la France. Le plus illustre des Français a aujourd’hui sa statue en plein cœur de Varsovie.

    Progrès constant

    À l’émergence du mouvement ouvrier Solidarité contre l’autoritarisme communiste en août 1980, les Français furent les premiers à aider la Pologne, à y envoyer des colis, à recueillir ses réfugiés.

    Aujourd’hui, il n’est plus question pour les Français de prendre la Pologne en pitié. Ils peuvent désormais l’admirer, voire l’envier, sans arrière-pensée, tant le progrès de ce pays de 38 millions d’habitants a été constant depuis qu’il s’est libéré du communisme à la fin des années 1980. Membre de l’Union européenne (mais pas de la zone euro) depuis vingt ans, la Pologne a remarquablement bien utilisé les considérables subsides qu’elle a reçus de Bruxelles (plus de 250 milliards d’euros) pour rénover ses infrastructures. Lors de son adhésion à l’UE en 2004, la Pologne en constituait le 9e PIB (Royaume-Uni exclu). Elle en est aujourd’hui le 6e. Le rapport du PIB par habitant polonais au PIB moyen par habitant européen, en parité de pouvoir d’achat, est passé de 51 % en 2004 à 79 % en 2022.

    La Pologne est encore derrière l’Espagne et les Pays-Bas en termes de PIB, mais elle va bientôt les rattraper, tant sa croissance est forte

    La croissance polonaise est tirée par trois secteurs très solides : les logiciels, l’agriculture, la manufacture de pièces pour l’automobile et l’électroménager. La Pologne est encore derrière l’Espagne et les Pays-Bas en termes de PIB, mais elle va bientôt les rattraper, tant sa croissance est forte.

    Politiquement, le pays est une démocratie qui fonctionne bien et qui connaît de réelles alternances. La Pologne vient de passer, sans la moindre anicroche, d’un gouvernement nationaliste de droite à un gouvernement de centre gauche, très pro-européen.

    Socialement, le pays ne connaît pas de gros problèmes : le taux de chômage est à 2 % ; l’assistanat n’existe pas ; les émeutes urbaines non plus ; l’immigration passe inaperçue. Il est vrai que les immigrés sont en grande majorité des Ukrainiens, lesquels sont, comme les Polonais, des Slaves chrétiens. En septembre 2015, lorsque la chancelière Merkel avait ouvert les vannes de l’immigration moyen-orientale en Europe, la Pologne avait déclaré qu’elle n’accueillerait pour sa part que des réfugiés chrétiens. Les Polonais sont sidérés par les problèmes que connaissent, avec leurs communautés musulmanes, des pays européens aussi anciennement avancés que la France, l’Allemagne ou la Suède. Il y a environ aujourd’hui trois millions d’Ukrainiens qui vivent en Pologne. Ils y ont tous trouvé un travail et y sont parfaitement intégrés.

    Bonne organisation et civisme

    Je viens de passer dix jours en Pologne, entre l’Oder et la Vistule, à visiter en profondeur ces trois régions (voïvodies) en expansion que sont la Basse-Silésie (chef-lieu Wroclaw), la Poméranie (chef-lieu Gdansk), la Mazovie (chef-lieu Varsovie). Dans les villes comme dans les villages, on est frappé par l’activité, la propreté, la bonne organisation, et le civisme des résidents. Dans certains quartiers, on se croirait presque en Suisse.

    Les pères fondateurs de la nouvelle Pologne, comme Tadeusz Mazowiecki ou Bronislaw Geremek, qui faisaient assaut de modestie lorsque je les interviewais comme jeune reporter, peuvent aujourd’hui se retourner de fierté dans leurs tombes. Fier aussi peut se montrer le courageux Leszek Balcerowicz, 77 ans aujourd’hui, le grand argentier dont le programme initial d’austérité lança, sur des bases saines, la nouvelle économie de marché polonaise, au début des années 1990.

    Géopolitiquement, après l’agression de la Russie contre l’Ukraine en février 2022, la Pologne est devenue l’avant-poste du combat européen contre l’expansionnisme poutinien. Il y a deux raisons pour lesquelles la Pologne est très respectée par les Américains au sein de l’Otan. La première est que la Pologne, contrairement à l’Allemagne et à la France (et à l’auteur de ces lignes…), n’a jamais cru en la bonne volonté de Vladimir Poutine. La seconde est qu’elle a fait passer ses dépenses de défense à plus de 4 % de son PIB. Quand on évoque devant les Américains l’article 5 de la charte de l’Otan (qui les oblige à défendre leurs Alliés), ils citent immédiatement l’article 3, qui exige de ses membres une préparation militaire suffisante pour pouvoir tenir lors d’un premier choc contre un adversaire commun (aujourd’hui la Russie).

    Toutes ces raisons font que le Triangle de Weimar (Paris-Berlin-Varsovie) est devenu aujourd’hui l’axe politique le plus important au sein de l’Union européenne et qu’il n’est pas illusoire d’affirmer que la Pologne deviendra prochainement le quatrième grand dans l’Union européenne.

    Renaud Girard (Geopragma, 23 septembre 2024)

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  • Macron, président va-t-en-guerre contre les Russes...

    Pour cette nouvelle édition de Cette année-là, sur TV Libertés, Patrick Lusinchi, avec François Bousquet, rédacteur en chef d’Éléments et Christophe A. Maxime, remonte au printemps 1982, quand l’Europe se demandait s’il fallait secourir la Pologne, comme elle se demande aujourd’hui s’il faut envoyer des soldats au sol en Ukraine. Fallait-il mourir pour Gdansk dans les années 1980 ? Assurément non ! Faut-il aujourd’hui mourir Kiev ? Macron semble prêt à courir le risque, multipliant les déclarations bellicistes à l’encontre de la Russie, au risque d’une déflagration mondiale...

     

                                               

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  • La Pologne : bouclier de la défense européenne ?...

    Le nouveau numéro de la revue Conflits (n°51, mai - juin 2024), dirigée par Jean-Baptiste Noé, vient de sortir en kiosque. Le dossier central est consacré à la Pologne.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    ÉDITORIAL

    Le retour de l'ennemi, par Jean-Baptiste Noé

    CHRONIQUES

    LE GRAND ENTRETIEN

    Au Québec, le retour des Bleus dans la vie politique ? Entretien avec Etienne-Alexandre Beauregard

    IDÉES

    Indépendance ou souveraineté ? Ce qu'Aristote et Bodin nous ont appris de la souveraineté, par Thibaut Gress

    PORTRAIT

    Victoria Nuland, la chute du faucon, par Michel Chevillé

    ENJEUX

    Comment la Chine maintient la Russie en activité , par Yanmei Xie et Thomas Gatley

    Nauru : du Capitole à la roche Tarpéienne, par Antoine-Baptiste Filippi

    L’Équateur en guerre contre les Narcos, par Michel Faure

    En Colombie, quand l'ONU tente de remplacer la coca par le café, par Jean-Louis Tremblais et Erick Bonnier

    La France dangereuse, par Jean-Marc Holz

    GRANDE STRATÉGIE

    La grande stratégie du Portugal, par Olivier Kempf

    GRANDS CAPITAINES

    Blenheim (13 aout 1704). Tonnerre sur le Danube, par Pierre Royer

     

    DOSSIER

    Pologne

     

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    HISTOIRE BATAILLE

    CARTE MAÎTRESSE

    CHEMINS DE FRANCE

    GÉOMORPHOLOGIE

    ART ET GÉOPOLITIQUE

     

     

     

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