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nietzsche - Page 6

  • Nietzsche et l'Europe...

    Les éditions Perspectives libres, viennent de publier un court essai de Pierre Le Vigan intitulé Nietzsche & l'Europe.

    Urbaniste, collaborateur des revues Eléments, Krisis et Perspectives libres, Pierre Le Vigan a notamment publié Inventaire de la modernité avant liquidation (Avatar, 2007), Le Front du Cachalot (Dualpha, 2009), La banlieue contre la ville (La Barque d'Or, 2011), Écrire contre la modernité (La Barque d'Or, 2012), Soudain la postmodernité (La Barque d'or, 2015) et dernièrement Achever le nihilisme (Sigest, 2019).

     

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    " Quand Nietzsche pense à l’Europe, à quoi pense-t-il ? Certainement pas au mépris de ce qui n’est pas européen. Ce que Nietzsche aime dans l’Europe, c’est avant tout sa diversité. Or, celle-ci lui semble alors menacée par les nationalismes étroits, nombrilistes, qu’il oppose aux grandes entreprises des géants de l’histoire, tel Napoléon. Le deuxième danger qui menace l’Europe, c’est la société de masse dite démocratique. Ces dangers nous font dévaler la pente du nihilisme, consistant à ne plus nous hisser vers le haut grâce à un imaginaire qui nous fait défaut après la mort de Dieu. Pour s’extraire de ce gouffre, une grande politique – donc une politique de la grandeur – est nécessaire : une politique qui élève, qui montre des exemples, qui ennoblit, qui créé de l’art, qui tranche dans les médiocrités avec le glaive acéré de la lucidité. Loin des slogans simplistes sinon menteurs, une mise au point était nécessaire. "

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  • Philosophie ?...

    Le numéro 52 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, avec pour rédacteur en chef David L'Epée, vient de paraître. Cette nouvelle livraison est consacrée à la philosophie...

    Vous pouvez commander ce nouveau numéro sur le site de la revue Eléments.

    Bonne lecture !

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    Rémi Soulié / Papillonner.

    Francis Moury / Nécessité ou contingence de l’histoire
    de la philosophie.

    Denis Collin / La philosophie est la recherche de la vérité…
    et rien que cela.

    Entretien avec Michel Onfray / « Il n’est jamais trop tôt ni jamais trop tard pour commencer à philosopher.

    André Perrin / Tombeau du philosophe citoyen.

    Vincent Citot / Petite philosophie des valeurs.

    Michel Lhomme / Le Philosophe, le Voyou et le Légionnaire.

    Entretien avec Pierre Le Vigan / « Il y a autant de philosophies européennes que de philosophes européens. »

    Francis Emmanuel / À propos de la philosophie gréco-arabe.

    Rémi Soulié / Platon (point à la ligne).

    Bruno Guigue / Hegel, le négatif dans l’histoire.

    David L’Épée / La figure de l’homme historique chez Hegel et Nietzsche.

    Philippe Granarolo / Raisons et résonances du « Gai Savoir ».

    Entretien avec Pierre-André Taguieff / « Philosopher avec Nietzsche signifie s’affirmer continuellement contre lui. »

    Gérard Guest / Heidegger en silence.

    Raphaël Juan / Abellio, philosophe méconnu ?

    Les auteurs de ce numéro

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  • La philosophie survivaliste...

    Les éditions Ovadia viennent de publier, dans leur collection dirigée par Baptiste Rappin, un essai de Raphaël Mandin intitulé La philosophie de la survie. Raphaël Mandin est professeur agrégé de philosophie.

     

    Mandin_La philosophie survivaliste.jpg

    " Le survivalisme, apparu au début des années 60 dans le sillage de la guerre froide, est un projet de vie personnel qui consiste à ne plus faire confiance à l’Etat pour prendre en charge sa sécurité et son avenir. Il s’agit de « réapprendre à survivre par soi-même » dans l’anticipation d’un effondrement de la civilisation.
    Souvent relégué au rang de curiosité, le survivalisme n’a pas eu jusqu’à présent la philosophie qu’il mérite. Or, au regard de notre situation politique et environnementale précaire, qui oserait affirmer aujourd’hui que vouloir se réapproprier ses conditions de survivance est une démarche dénuée de sens ? L’auteur de cet essai entend donc prendre au sérieux cette proposition en démontrant que la fascina- tion actuelle pour la figure du survivant, telle qu’elle s’exprime en particulier à travers le cinéma ou la littérature, n’est pas qu’un effet de mode ou un repli angoissé de l’individu sur lui-même, mais au contraire l’aboutissement logique d’une exigence de liberté et de lucidité. Il existe ainsi une véritable pensée de la survie individuelle (des Cyniques à Jünger en passant par Rousseau, Nietzsche, Thoreau, Bernanos etc.) que ce livre propose de restituer et de prolonger. "

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  • N'y allez pas...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier un recueil de nouvelles de Bruno Favrit intitulé N'y allez pas.  

    Amateur de marches en montagne et lecteur de Nietzsche, Bruno Favrit est l'auteur d'une œuvre conséquente, avec des romans et récits, comme Le soleil d'or (Alexipharmaque, 2015), Fort à faire (Auda Isarn, 2016) et A la recherche des dieux (Dualpha, 2020) ou des essais, tels Vitalisme et Vitalité (Editions du Lore, 2006) et Esprit du Monde (Auda Isarn, 2011). Il a également publié un recueil d'aphorismes, Toxiques & Codex (Alexipharmaque, 2013) et le premier tome de son journal, Midi à la source (Auda Isarn, 2013).

     

    Favrit_N'y allez pas.png

    " Ces quatre nouvelles nous plongent au cœur des atmosphères les plus sombres, dans ces contrées profondes, situées hors du temps et guettées par l’oubli. Là-bas aussi, les situations peuvent dégénérer et déboucher sur les plus tragiques issues.

    Voici un bois perdu au fond de sa combe, où les oiseaux ne chantent pas, où les plantes ont renoncé à pousser. N’y allez pas ! Sinon à vos risques et périls. Mais résister à la tentation est parfois bien difficile…

    Une bourgade isolée, des chiens errants revenus à l’état sauvage, des enfants qui disparaissent : dans La Meute, tout se conjugue pour qu’éclatent les drames les plus noirs.

    Les Mauvaises rencontres naissent aussi lorsque deux désaxés entrent en relation de manière fortuite… À moins qu’ils n’aient été attirés l’un par l’autre par un méchant tour du destin.

    Sur les hauts plateaux déserts des Cévennes, la loi et l’ordre n’ont pas vraiment d’emprise. Dans leur isolement, les êtres voudraient connaître une existence paisible, mais la folie se tient en embuscade. Et tout échappe à l’entendement ordinaire. Le décor s’assombrit jour après jour. Et bientôt, on assiste, médusé, au spectacle de La Mort qui danse, furieusement, avant d’aller faucher des vies innocentes. "

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  • Les foudres de Nietzsche...

    Les éditions Hors d'atteinte viennent de publier Les foudres de Nietzsche, le dernier essai  écrit par Jacques Bouveresse avant sa mort. On notera le choix pour l'illustration de la couverture du superbe portrait de Nietzsche par Olivier Carré.

    Philosophe, professeur au Collège de France, Jacques Bouveresse était notamment un spécialiste de l’œuvre de Ludwig Wittgenstein.

     

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    " « Étant donnée l’hostilité ouverte, constante, déterminée, et même violente que Nietzsche a manifestée contre la démocratie, le socialisme, le progrès social, l’égalité – y compris, soit dit en passant, l’égalité entre les hommes et les femmes –, il n’aurait jamais dû, semble-t-il, y avoir un Nietzsche de gauche. Et pourtant il y en a bel et bien eu un, et c’est même celui-là qui a occupé dans la période récente le devant de la scène et est devenu plus ou moins le Nietzsche officiel. Il n’en demeure pas moins qu’entre ceux qui ont cherché à faire de lui un penseur nazi et ceux qui ont considéré comme allant au contraire à peu près de soi qu’il était un penseur de gauche, on se demande réellement à qui il faut décerner la palme dans l’art de ne pas lire un auteur. »

    Depuis des décennies, Nietzsche est en France l’objet d’une double méprise : l’invention absurde mais tenace d’un Nietzsche de gauche (Deleuze) et son enrôlement dans une vaste entreprise de reformatage du concept de vérité (Foucault) que toute sa philosophie contredit. Lecteur assidu, resté longtemps discret, Jacques Bouveresse n’a jamais cru à ces fables. Poursuivant la réflexion engagée dans Nietzsche contre Foucault (Agone, 2016), et au terme d’une longue plongée dans les Fragments posthumes, dont il a tiré un trésor de citations, retraduites puis agencées avec soin, il offre ici un double portrait du philosophe : Nietzsche en chercheur de vérité, moraliste ironiste, lucide et passionné ; Nietzsche en penseur politique, défenseur d’un radicalisme aristocratique selon lequel la masse du peuple doit obéir, travailler et être asservie pour que l’élite puisse être libre, commander et créer. "

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  • Jouer Dantzig sur un match de football...

    Les éditions Gallimard viennent de publier sous le titre Jouer Dantzig sur un match de football les carnets intimes que Pierre Drieu la Rochelle a tenus entre 1909 et 1942. Né en 1893, combattant de la première guerre mondiale, Pierre Drieu la Rochelle devient rapidement un des principaux écrivains de sa génération. Rallié au fascisme dès 1934, il fait le choix de la Collaboration en 1940, en vue de la construction d'une Europe nouvelle, et se suicide en mars 1945. Il est notamment l'auteur de Gilles et de L'homme à cheval.

     

    pierre drieu la rochelle, julien hervier, borgès, nietzsche

    " Ces carnets inédits de Pierre Drieu la Rochelle, rassemblés par Julien Hervier, livrent les derniers secrets de l'un des écrivains les plus brillants et controversés du XXᵉ siècle. D'une étonnante maturité à 16 ans, fasciné par Nietzsche qui oriente sa méditation sur l'art et la civilisation européenne, il semble avoir déjà tout lu. Il affine ses apprentissages intellectuels à Londres et à Paris ; il y suit le cursus de l'Ecole des Sciences politiques tout en s'interrogeant avec angoisse sur l'authenticité de sa vocation d'écrivain. La morne expérience de la caserne est interrompue par la guerre où il participe à la désastreuse expédition des Dardanelles. Un séjour comme conférencier en Argentine lui permet de déployer un talent de grand reporter, et il s'y lie avec J.-L. Borges qui lui suggère le sujet de L'Homme à cheval ; plus tard, nous entrons dans les coulisses d'Une femme à sa fenêtre, de Gilles ou de Charlotte Corday. Après la débâcle de 1940, le relevé de ses rendez-vous dessine l'équipe appelée à faire reparaître la Nouvelle Revue Française ; on décèle sa tentation d'intervenir en sous-main dans la "Révolution nationale" de Vichy, jointe au souci d'obtenir la libération d'écrivains prisonniers. Le fragment final, "Le Dilemme", témoigne de la nature et de l'intensité du patriotisme de Drieu en 1942, alors même qu'il se compromet en publiant la NRF sous surveillance allemande. "

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