Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

médias - Page 12

  • "On paie très cher le fait d'être considéré comme sulfureux"...

    Vous pouvez visionner ci-dessous un entretien avec Robert Ménard réalisé par le site Enquête&débat. Robert Ménard explique, notamment, les raisons pour lesquelles il est amené à arrêter la parution de l'excellente revue Médias...

    A regarder !...

     


    Interview de Robert Ménard le 26 juin 2012 par enquete-debat

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • 74 % des journalistes votent à gauche !...

    Nous vous signalons la parution du nouveau numéro de Médias (n°33, été 202), l'excellente revue trimestrielle consacrée aux pratiques journalistiques, à laquelle collaborent notamment Robert Ménard et Emmanuelle Duverger.

    On trouvera dans ce numéro un grand entretien avec Alain de Benoist, à l'occasion de la sortie de Mémoire vive (de Fallois, 2012), mais aussi des entretiens avec Reynald Secher, François L'Yvonnet ou Elisabeth Lévy, ainsi qu'une analyse d'un sondage réalisé sur les opinions politiques des journalistes... 

     

    Médias 33.jpg


    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • Les petites fêtes de l'oligarchie...

    Vous pouvez visionner ci-dessous un amusant petit reportage de Médiapart réalisé le 27 juin 2011 à l'entrée d'une petite sauterie organisée au musée Albert Kahn par Alain Minc. Du beau linge de droite, de gauche, des médias et du CAC40...

     

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Ils ont acheté la presse !...

    Les éditions Jean Picollec viennent de publier Ils ont acheté la presse, une enquête de Benjamin Dormann. L'auteur, qui a été journaliste économique et a fréquenté le monde politique avant de travailler dans les milieux de la finance, lève le voile sur les grands journaux et les intérêts qu'ils servent.

     

    Ils ont acheté la presse.jpg

    "Dans l’affaire Dominique Strauss-Kahn, pourquoi les journalistes français ont-ils attendu sa chute, pour commencer à enfin sortir du silence et révéler ce qu’ils savaient ?
    Parce que la presse d’opinion a pour priorité de contrecarrer la réélection de Nicolas Sarkozy. Du coup, elle communique plus qu’elle n’enquête ou n’informe, reproduisant trop souvent avec complaisance des scénarios mis en scène par des communicants amis.
    Parce que cette presse a docilement accepté de recevoir des centaines de millions de subventions supplémentaires du pouvoir sarkozyste, plutôt que de s’intéresser aux lecteurs.
    Enfin, parce qu’elle s’est de plus en plus vendue à des financiers dits « de gauche », qui, dans la presse comme ailleurs, restent des financiers. En suivant notamment de près les exemples de la reprise du Monde par Matthieu Pigasse et la gestion du Nouvel Observateur par Denis Olivennes, on découvre la réalité méconnue de leurs pratiques …
    Si ce 4ème pouvoir ne joue plus son rôle aujourd’hui, c’est qu’il a accepté de se fondre dans le 5ème pouvoir que l’on pénètre ici : celui des vastes réseaux mondiaux dominants, mêlant hommes d’affaires, financiers, médias et politiques, agissant dans la plus grande discrétion, parallèlement à nos structures démocratiques. Un voyage dans les coulisses où l’on croise notamment Le Siècle, le Young Leader Arnaud Montebourg, le Bilderberger Manuel Valls, le German Marshall Fund, financeur américain de Terra Nova, initiateur des Primaires du Parti Socialiste,… et où l’on apprend les incroyables conditions de la nomination d’Herman Van Rompuy à la Présidence du Conseil Européen."

     

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Presse et propagande...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Claude Bourrinet, cueilli sur Voxnr et consacré à la propagande des nouveaux chiens de garde de la presse...

     

    propagande et presse.jpeg

     

    Presse et propagande : le nouveau militant

    L’historien notera que le développement et l’influence de la presse, ont été inversement proportionnels à l’évolution du clergé. Là où celui-ci déclinait, celle-là triomphait. Le philosophe Hegel faisait remarquer, dans la période postrévolutionnaire, qui vit l’avènement de l’époque contemporaine, que la lecture du journal du matin avait remplacé, pour l’homme moderne, la prière. Ce « devoir », comme l’avait bien relevé Jacques Ellul dans son ouvrage de grande lucidité « L’Illusion politique », donne en effet l’impression d’être en phase avec l’actualité, de communier avec les battements du temps qui marche, qui va de l’avant, et de posséder quelque importance, surtout lorsque au bureau, on est le premier à rapporter, auprès de collègues épatés, le dernier ragot des rédactions. C’est en effet par le journal, d’abord imprimé, puis télévisuel, que l’on connaît ce qu’il est bon de penser des tribulations du monde, si bien que l’âge laïc a produit ce miracle, que ne réussissait pas toujours l’Eglise de jadis, de répondre à la requête de l’ouaille, en lui transmettant un message d’une luminosité et d’un vérité aveuglantes.

    Il n’est pas non plus anodin que la presse d’opinion ait dû croiser l’itinéraire du militant. Elle n’en sortit pas indemne. Les feuillets imprimés de la révolution de 89 étaient des armes, des diatribes ravageuses qui conduisaient parfois amis comme ennemis à la guillotine. Qui s’étonnera, en comparant les journaux ouvriers des XIXe et XXe siècles, du fond et du ton frondeurs qu’ils manifestaient, y compris la presse communiste ? L’arrière-plan insurrectionnel fut longtemps une composante politique de la vie publique, que les jeunes générations, à l’esprit et à l’intelligence ravalés au karcher du politiquement correct, ont de la peine à imaginer. Cependant, l’Internationale situationniste accusait, dans les années soixante, Le Monde, pourtant « journal de référence », apparemment dans l’opposition, d’être toujours du côté du pouvoir. Le style doctoral de ce journal du soir, attaché à la réflexion de fond, n’est pas sans évoquer l’assurance dédaigneuse de celui qui sait, autrement dit le style « philosophe des Lumière » face à l’ignorant, nécessairement victime de préjugés, de superstition, peuple d’en bas à qui on apposera sur la gueule le masque grotesque du « beauf », ou celui de Dupont la joie. Le Monde servirait de modèle, mais, l’évolution des mœurs aidant, sur un mode plus agressif, plus démagogique, plus près du ruisseau.
    Aussi, comme il existe un haut et un bas clergé, y a-t-il une presse ambitieuse, et une presse « bas de gamme », bien que les deux possèdent de nombreux liens. Là où la première mobilise des régiments d’inévitables « spécialistes », tous experts d’instituts, de « clubs de réflexion » ayant poussé, depuis quelques lustres, comme des champignons, tout en donnant caution à la leçon du jour, les mass médias plus populaires ramènent les messages à un langage plus sommaire, plus à la portée du commun. Ce sont parfois d’ailleurs les mêmes qui œuvrent à ces deux étages. Ce qui nous vaut, à longueur de journée, comme la répétition obstinée d’un moulin à prière, les prétendues analyses du même acabit, prouvant que les choses étant ce qu’elles sont…, ou bien que les Bons devant se défendre contre les Méchants…

    Les progrès technologiques dans le domaine de la communication, le développement des réseaux télévisuels, des téléphonies et la réactivité de la communication, ont élargi la puissance de persuasion des machines propagandistes. La concentration de la presse et les rapports incestueux entre mondes politique, économique et médiatique ont eu pour conséquence une saturation sans réelle concurrence des organes de diffusion du système. En outre, la disparition, après la chute du mur de Berlin, des voix « différentes », comme celles qui se faisaient entendre, durant la Guerre froide, notamment contre la guerre du Vietnam, pour ne prendre qu’un exemple emblématique, donne l’impression d’une morne plaine, malgré l’incroyable choix de canaux mis à la disposition de chacun. Si bien qu’on a l’impression de n’avoir qu’un seul journal, qu’une seule chaîne de télévision, comme dans tout système totalitaire qui se respecte. L’absence quasi-totale de critique visible et audible lors des événements de Libye ou de Syrie, l’impossibilité de rencontrer un point de vue dérangeant quand il s’agit de l’Iran, d’Israël ou de la Russie, les discours fatalistes sur la crise et la rigueur, contribuent à créer une atmosphère lourde, pesante, obscure, propice à toutes les explosions. Le pouvoir croit tenir l’opinion, mais la perte de crédibilité de la presse est patente. Et c’est, paradoxalement, la première à s’en étonner.

    On pourrait arguer qu’elle est pourtant bien placée pour savoir de quoi il retourne. Qui saura distinguer l’avidité et la duperie ? On avancera donc que la déduction fiscale accordée à la profession par Juppé en 2008, ainsi que tous les avantages matériels ou de prestige qu’octroie le métier de journaliste, quand on appartient au moyen ou au grand clergé, ne sont pas pour rien dans le jeu des conviction, dans la pratique de la censure ou de l’autocensure, ou dans la volonté cynique de manipuler l’opinion. Comme le remarquait déjà Pascal, un avocat bien payé se trouve des talents insoupçonnés. Toutefois, il faut faire la part de la conviction, et même de la certitude la plus bétonnée de se trouver dans le vrai. Un cynique sait qu’il ment, et c’est pour cela qu’il n’est pas entièrement médiocre. Au fond, un traître, qui érige sa tâche à l’état d’art, n’est jamais inintéressant. Il ne faudrait pas croire cependant que nos petits journaleux se hissent à ces sommets. Les « héros » qu’ils donnent à l’imaginaire du bon peuple, et singulièrement aux adolescents revenus des « french doctors » passablement discrédités par Kouchner, sont de cette pâte dont on fait les braves soldats un peu niais. Si l’on fait abstraction des incohérences, des mensonges aisément identifiables de l’épopée de tel ou telle (par exemple Edith Bouvier et William Daniels, rescapés de Bab Amr), il ne sera pas difficile de démêler quelle part de foi, de conviction idéologique, d’aveuglement politique entre dans leur détermination à se rendre sur le terrain. Ne parlons pas de ceux qui, en lieu sûr, colportent les fantaisies d’Observatoires des droits de l’homme ou d’autres officines partisanes, comme si elles étaient paroles d’Evangile. Ces gens-là font leur job de propagandistes, dont l’attirance pour l’Amérique ou Israël est évidente. Quant aux premiers, tout aussi atlantistes par ailleurs, nous remarquons qu’ils risquent leur vie, et que, d’ailleurs, certains ont péri. Les héros rejoignent ainsi la condition des martyrs. Les Che du micro, de la caméra et de l’appareil photo ne peuvent qu’avoir raison, puisqu’ils ont mis leur peau en jeu.

    C’est là une vieille histoire qui, des premiers chrétiens aux fondamentalistes islamistes, prouve seulement une chose, c’est que des hommes peuvent éventuellement se sacrifier. Qu’il entre, dans l’affaire, de la griserie, de l’aventure, le frisson que tout combattant savoure, en un âge si terriblement ennuyeux, on peut en convenir. Mais qu’on n’aille pas dire que le danger garantit la véracité des faits ! A ce compte, combien auront eu raison, qui ont été pourtant désavoués par l’Histoire ?
    Car c’est au fond un phénomène majeur dans l’évolution de la presse, que la prolifération d’un nouveau type de militant, « nouveau chien de garde » (annoncé au demeurant par Albert Londres ou Arthur London). La presse prétendait, dans la société industrielle, informer et former le citoyen. Elle le formatait aussi. Il semblerait que ce seul dessein fût son dernier rôle. Le reporter, devenu personnage de fiction, une sorte de Tintin postmoderne, est beaucoup plus proche, dans sa psychologie et sa manière d’être, d’un membre très engagé des anciens partis fascistes ou communistes. La vérité n’est plus qu’une opinion empreinte de relativité. La fin justifie les moyens, et le but final, la « Raison » régnant sur le globe, accrédite toutes les dérives. La falsification des faits devient alors une espèce de « mentir-vrai », une fiction, la projection d’un fantasme manichéen sur le champ du réel.

    Claude Bourrinet (Voxnr, 8 mars 2012)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Des bobards, toujours des bobards !...

    Polémia organise la troisième édition des BOBARDS D’OR le 20 mars 2012. Cette cérémonie distingue et honore les journalistes les plus habiles ou les plus audacieux, ces désinformateurs d’un totalitarisme « doux » dont les mensonges répétés finissent par s’imposer dans les esprits et dictent les politiques de « droite » comme de « gauche ».
    Le jury de Polémia et de nombreux contributeurs ont réuni un florilège des plus beaux mensonges. Vous pouvez retrouver l’intégralité du cru 2012 et choisir ceux qui méritent de figurer au palmarès sur www.bobards-dor.fr. 


    3e édition des Bobards d'Or - 20 mars 2012 -... par Agence2Presse

    Lien permanent Catégories : Infos, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!