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migrants - Page 5

  • Feu sur la désinformation... (271)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine : Grèce : révolte populaire contre l’invasion
      L’image de la semaine, c’est celle des affrontements entre migrants et grecs. Entre la réaction populaire sur l’île de Lesbos et les affrontements entre garde-frontières et envahisseurs, il y a comme un air de bataille des Thermopyles aux frontières de l’Europe !
    • 2 : Coronavirus: incompétence gouvernementale et indulgence médiatique
      Alors que l’épidémie de Coronavirus s’aggrave en France et en Europe, il devient de plus en plus clair que l’amateurisme – parfois glaçant – du gouvernement français est complaisamment couvert par une étonnante pudeur médiatique.
    • 3 : Revue de presse
      Émeute congolaise en plein Paris…
      Manipulations médiatiques à quelques jours des Municipales…
      I-Média reviendra sur quelques faits médiatiques marquants de la semaine.
    • 4 : Césars : des salades qui tournent au vinaigre
      Entre un prix polémique attribué à Roman Polanski et un discours anti-européen d’une actrice sur scène, la cérémonie des Césars aura fait parler dans tous les médias.

     

                                      

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  • Bienvenue dans le monde d’après !...

    Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Xavier Eman, cueillie sur son blog A moy que chault!, désormais hébergé par le site de la revue Éléments, dans lequel il évoque le Paris du XVIIIe arrondissement qui préfigure (peut-être) le monde qui vient. Animateur du site Paris Vox, rédacteur en chef de la revue Livr'arbitres et collaborateur de la revue Éléments, Xavier Eman est l'auteur de deux recueils de chroniques intitulé Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016 et la Nouvelle Librairie, 2019) et d'un polar, Terminus pour le Hussard (Auda Isarn, 2019).

     

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    Paris 18e : bienvenue dans le monde d’après !

    Si Dante, ressuscité pour services rendus au génie européen, rédigeait en 2020 une nouvelle version de son œuvre fondamentale, nul doute qu’il y ajouterait la description d’un autre cercle de l’enfer : la station de métro Château-Rouge et ses environs. Bienvenue dans le 18e arrondissement de Paris : le laboratoire du monde d’après !

    Tout d’abord, vous êtes expulsé, plus que vous ne sortez, de la bouche de métro. Vous, petite touche blanchâtre perdue et portée par la densité du flot africain qui vous projette au cœur d’un vaste marché sauvage, misérable et bruyant. Dans les odeurs d’épices et de maïs grillé sur des structures métalliques de caddies de supermarchés, les divers produits sont présentés à même le sol, au mieux sur un bout d’étoffe étendu sur le bitume. Volubiles, les mamas en boubous multicolores négocient hardiment gadgets  made in  China et denrées du « pays » via d’infinis et gesticulants palabres. Pour le néophyte, l’ensemble atteint rapidement un niveau sonore désagréablement assourdissant. C’est Bamako au pied des immeubles haussmanniens. Ou plutôt, c’est un ersatz de Bamako au pied des vestiges lépreux de l’architecture haussmannienne, une sorte de no man’s land ethnico-culturel. Ici, on n’est pas « dépaysé », on est « apaysé ». On n’est nulle part.

    Aux abords de ce marché tiers-mondisé, des individus paraissant désœuvrés « tiennent les murs ». Adossés aux portes des résidents ou abrités sous un porche, ils attendent, le plus souvent plongés dans la contemplation de l’écran de leur smartphone dernier cri. En fait, ils travaillent. Ce sont les entrepreneurs du lieu, les businessmen de la rue, les petits génies de la start-up à fort taux de croissance, bref, des dealers. Inutile d’être Columbo pour les identifier tant leur commerce se déroule au grand jour, de façon on ne peut plus visible, pour ne pas dire ostentatoire. À quelques mètres de là, deux fonctionnaires de police somnolent dans leur voiture de patrouille. Incongru et inutile rappel d’une autorité factice.

    Plus discrets, glissant le long des façades comme des ombres étiques et vacillantes, les clients toxicos quadrillent également la zone. Corps décharnés, visages secoués de tics, à demi clochardisés, ils sont aussi effrayants que pathétiques. Les yeux brûlants de manque, sans doute prêts à vous égorger pour une piquouse ou une pilule, ils ont tout des zombies de films hollywoodiens de série Z, ruines d’humanité, souvenirs d’hommes. Certains mendient, obséquieux ou agressifs, d’autres, ayant déjà basculés dans l’antre de la folie, vocifèrent tout seuls ou entretiennent des conversations avec un interlocuteur imaginaire. Peut-être l’être humain qu’ils ont un jour été…

    À l’exception du visiteur de passage, plus personne ne prête attention à ce spectacle, même quand l’un de ces naufragés défèque dans le caniveau ou urine sur une voiture en stationnement. Le poids de l’habitude. L’indifférence accompagne le renoncement.

    La situation est telle que les riverains ont récemment attaqué l’État et l’ont fait condamner par le tribunal  administratif pour « rupture de l’égalité des citoyens » en matière d’hygiène et de sécurité. Bien entendu, cette décision judiciaire n’a été suivie d’aucun effet, d’aucune ébauche d’intervention, d’aucune velléité d’action.  Malgré les idées immanquablement courageuses et géniales de la mairie de Paris, consistant à envisager d’installer du mobilier urbain « anti vendeurs à la sauvette » et à vouloir « renforcer le dialogue entre les différents acteurs du champ social », c’est toujours la même désolation et le même accablement pour les derniers habitants « historiques » du quartier.

    Que l’on puisse affirmer que cet émétique chaos, un tel maelstrom de misère, de saleté et de vice, représente un quelconque « enrichissement », le moindre « progrès », pour qui que ce soit, s’apparente soit au cynisme idéologique le plus abject, soit à la déficience psychologique lourde.

    On ne peut d’ailleurs s’empêcher ici de penser au désormais fameux « syndrome de Paris », ce mal qui frappe les touristes japonais à leur retour d’un séjour dans la capitale française, traumatisés par le contraste entre l’image qu’ils se faisaient de la Ville Lumière – nourrie par le visionnage des films de Duvivier, Renoir, Audiard et plus récemment de Jean-Pierre Jeunet – et la réalité de ce qu’elle est devenue. Les rues de Montmartre sont des coupe-gorges crasseux, et la vraie Amélie Poulain est une camée accro au crack, qui taille des pipes entre deux poubelles pour se payer sa dose. Le choc est, il est vrai, assez violent…

    Tartuffe à la casbah ou les aventures de Jean-Eudes et Marie-Chantal chez les Bantous…

    Pour tenter de respirer à nouveau, on marche alors quelques centaines de mètres, remontant la rue Custine, et, peu à peu, les kebabs cèdent la place aux salons de thé « bio », et les taxiphones aux épiceries « gluten free ». Une frontière invisible a été franchie, et les catogans et autres pantacourts prennent le pas sur les coupes afros et les djellabas… Sans le savoir, vous avez pénétré dans le « bon XVIIIe », celui que les agents immobiliers vous présentent comme ayant un « fort potentiel », gentrification oblige. Un « quartier populaire » où le mètre carré à 8 500 euros pourrait atteindre les 10 000 sous quelques mois. Bref une « expérience humaine diverse et enrichissante » doublée d’un investissement prometteur. Spéculation et bons sentiments. En un mot : le paradis, pardon, le nirvana, du bobo gauchisto-cosmopolite, vélocipédiste et macronien.

    Ici, autant de drogués qu’un peu plus bas, mais ceux-là, au moins, ont les moyens de leurs addictions, et le vegan cocaïné jusqu’aux sourcils présente mieux – plus proprement – que le prolo gavé aux méthamphétamines. C’est le royaume des chantres de « l’accueil », du « sans-frontiérisme » et du « vivre ensemble », très fiers, en bons anthropologues ouverts et curieux, de côtoyer des « populations issues de la diversité » auxquelles ils se gardent toutefois bien de se mélanger vraiment. Une sorte de « développement séparé », dans les faits, mais accompagné de la douce musique du prêchi-prêcha mondialiste et politiquement correct. Tartuffe à la casbah ou les aventures de Jean-Eudes et Marie-Chantal chez les Bantous…

    Ainsi, en terrasse, les pubards trinquent à grands coups de spritz ou de mojitos avec des architectes d’intérieur ou des conseillers en patrimoine tout aussi soucieux qu’eux de la montée des populismes en Europe et de la situation – inhumaine et inacceptable – des migrants/exilés/réfugiés. Migrants qu’ils pourraient visiter à quelques rues de là, Porte de la Chapelle, entassés dans des bidonvilles infâmes aussi souvent « évacués » qu’immédiatement reconstitués. Ils admireraient alors le résultat concret de leurs utopies, de leur charité théorique et inconséquente, le fruit de leurs choix électoraux « généreux et progressistes » : des miséreux déracinés et déculturés terrorisant la population autochtone en attendant d’être pris en charge à vil prix par les néo-esclavagistes du Medef.

    Mais, comme dirait l’autre, ceci est une autre histoire…

    Xavier Eman (A moy que chault ! , 8 février 2020)

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  • Feu sur la désinformation... (240)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Carole Rackete, capitaine pro-migrant, égérie médiatique
      Après avoir récupéré des migrants en mer, elle a forcé le blocus décidé par Matteo Salvini pour les déposer en Italie. Elle avait donc tout pour plaire aux médias français qui ne se sont pas fait prier pour en faire une héroïne.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Alain Duhamel, zélé relai des discours des pouvoirs en place depuis des décennies s’est attaqué à Marion Maréchal en moquant la qualité de son école et de ses étudiants. La réponse de Marion Maréchal a été cinglante !
    • 3 : « Allahu akbar ! » Les médias minimisent une attaque de commissariat
      Des jeunes ont mené une attaque violente contre un commissariat en Normandie aux cris de «_Allahu akbar ! » Très vite, plusieurs grands médias ont tenté de minorer les faits.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Le médiateur de Radio France devient une femme, la ville de Montpellier publie des affiches sur lesquelles le perturbateur dans les transports en commun est un mâle blanc en costume et Le Monde oublie toute sa couverture du mouvement des Gilets Jaunes pour défendre les manifestants à Hong Kong.
    • 5 : Police contre écolos, les médias plein gaz
      Les médias en font des tonnes sur l’évacuation violente à l’aide de gaz lacrymogène de militants écolos à Paris. Mieux vaut être un militant vert qu’un gilet jaune.

     

                                         

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  • Pourquoi les décideurs occidentaux sont majoritairement immigrationnistes ?...

    Nous reproduisons ici un point de vue cueilli sur le site Rage et consacré à l'appétence des décideurs occidentaux pour l'immigration.

    On rappellera que Rage est un magazine en ligne explorant toutes les formes prises par l’imaginaire européen et ses projections, esthétiques, culturelles et scientifiques, passées ou à venir, qui mérite tout particulièrement d'être suivi.

     

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    Pourquoi les décideurs occidentaux sont majoritairement immigrationnistes ?

    Alors que les sondages montrent que les citoyens occidentaux s’opposent massivement à l’immigration, les décideurs soutiennent résolument le phénomène. Financement des ONG complices des passeurs, dépense à fonds perdus dans les journaux immigrationistes, diffusion de fictions et de documentaires pro immigration à la télévision et au cinéma, les électeurs sont littéralement matraqués par la propagande du vivre ensemble. En réaction, nombreux sont ceux qui crient au complot, cherchant les raisons de cette étrange lubie partout sauf là où elles se trouvent.

    Les arguments moraux immigrationnistes ne sont qu’une façade

    Le pivot central des thèses conspirationnistes est la volonté présumée de l’aristocratie de remplacer les Occidentaux par un mélange instable de peuples extra-européens. Ce remplacement serait motivé, entre autre, par une volonté de laver les pêchés passés des blancs, de la colonisation (œuvre civilisatrice de la gauche) à la Shoah en passant par l’esclavage.

    Bien que ce délire d’auto-détestation soit au centre des discours des SJW [Social justice warrior] et autres indigénistes, il ne faut pas confondre éléments de langages utilisés par les petits mercenaires de la cause et les déterminants de fond. Si les promoteurs de l’immigration avaient une vraie empathie pour les habitants des pays pauvres, ils adopteraient une approche utilitariste, cherchant à maximiser l’aide concrètement apportés aux pauvres étrangers avec les moyens limités dont ils disposent. Or ce n’est absolument pas leur démarche.

    L’immigration, une action humanitaire particulièrement inefficace

    Les arguments humanitaires en faveur de l’immigration sont absurdes, le cas de l’accueil des mineurs isolés l’illustre parfaitement. La prise en charge d’un seul de ces « enfants » coute 50k€ par an au contribuable, ce chiffre méconnu est tout simplement indécent. Si des âmes charitables désiraient vraiment aider les enfants des rues africains, ils adopteraient l’approche la plus efficace au plan économique et social. L’installation d’établissements en Afrique pourrait, à budget égal, décupler le nombre d’enfants abandonnés bénéficiant d’une alimentation, de soin et d’une éducation de qualité.

    La crise des migrants de 2015 fut une autre occasion de dévoiler la mauvaise foi des immigrationnistes. L’argument des « réfugiés qui fuient la guerre » fut répété ad nauseam.  L’absolue nécessité de déporter en Europe des gens parfaitement en sécurité en Turquie, Jordanie et Liban est incompréhensible. Les fonds et l’énergie humaine mobilisés pour tenter d’insérer ces masses musulmanes dans une civilisation totalement différente de la leur seraient bien plus utile pour reconstruire leurs pays.

    L’émigration brise les pays pauvres

    L’émigration n’est pas forcément une bonne affaire pour les pays pauvres. Les premiers à partir sont les individus les plus doués et les plus productifs. Ce drainage des forces vives handicape l’appareil de production local, enclenchant un cercle vicieux de la pauvreté et motivant en retour une émigration de plus en plus massive.

    La fameuse immigration « choisie » pratiquée notamment par le paradis inclusif et bien pensant canadien est une activité criminelle. En Centrafrique il n’y a qu’un médecin pour 20 000 habitants, contre 2.5 pour 1000 habitants au pays de Justin Trudeau. S’emparer d’un médecin africain par confort au lieu d’en former selon ses propres besoins revient à condamner à mort des malades africains.

    Du charity washing aux conflits d’intérêts

    Quand de grandes fortunes sponsorisent des ONG d’aide aux migrants elles sont forcément intéressées. Le cas Phoenix, un des bateaux récupérateurs de clandestins en méditerranée symbolise parfaitement les motivations douteuses de ces bienfaiteurs de l’humanité autoproclamés. Affrété par Migrant Offshore Aid Station, le Phoenix est la vitrine de Regina et Christopher Catrambone.

    Ce couple de millionnaires américains est propriétaire du groupe TANGIERS, basé à Malte (place forte de l’optimisation fiscale) spécialisé dans, cela ne s’invente pas, le service médical, le sauvetage et l’assurance pour les « voyageurs », notamment en zone de guerre et de non droit. Plus croustillant encore ils doivent la majeure partie de leur fortune aux conflits irakien et afghan. Difficile dans leur cas de faire le tri entre auto-promotion, auto-absolution et charity-washing.

    Les décideurs privés ne jettent pas d’argent par les fenêtres. S’ils ne voyaient pas des perspectives de retour sur investissement dans l’immigration de peuplement ils n’alimenteraient pas la machine à propagande et les ONG aux actions aussi spectaculaires qu’improductives. S’ils n’avaient d’autres motivations que de combler leurs élans humanitaires, ils investiraient dans des opérations soigneusement pensées et réalisées, comme celles de la Fondation Bill & Mélinda Gates

    Le migrant est un pousseur de caddie comme les autres

    Pour comprendre l’intérêt économique de l’immigration de masse mettez vous à la place d’un investisseur intervenant dans les secteurs les plus imbriqués avec l’appareil étatique (BTP, immobilier, téléphonie, grandes et moyennes surfaces commerciales, transports et les médias). Que représente un migrant pour vous ?

    Un migrant, même improductif, c’est une bouche à nourrir, un forfait 4G et un smartphone vendu à crédit, un logement (droit opposable, même pour un clandestin), une télévision, un abonnement à des chaines TV payantes, des tickets de bus/métro etc. Multipliez ces dépenses par 250 000 entrées légales par an, multipliez par quatre décennie de flux migratoires intenses, et vous vous rendrez compte que l’enjeu n’a absolument rien à voir avec la morale humanitaire et l’enrichissement culturel.

    De nombreuses entreprises incapables d’innover et protégées par des États réticents à la destruction créatrice misent principalement sur la croissance de la population pour maintenir leur taux de profit. Pour s’assurer un afflux incessant de nouveaux pousseurs de caddies elles mobilisent leurs réseaux d’influence pour peser sur les politiques migratoires.

    Les élus sont d’autant moins réticents que les immigrés extra européens et leurs descendants constituent, malgré son abstentionnisme élevé, une clientèle électorale disciplinée. Pour profiter de la « stratégie Terra Nova » il suffit de procéder à de menus accommodements communautaristes. Qu’importe si les contribuables doivent emprunter pour financer les tentatives d’intégration des nouveaux venus. Quand des « économistes » comme Emmanuelle Auriol affirment que le coût de l’immigration n’est qu’une forme de relance keynésienne, pourquoi s’en priver?

    L’humain, objet économique échangeable et interchangeable

    D’un point de vue libre échangiste, l’immigration de peuplement n’est qu’une application de la théorie des avantages comparatifs. L’Afrique et le monde arabo-musulman surproduisent des humains à très bas coût et acceptent de les exporter gratuitement (ou presque) vers des pays qui n’en produisent pas suffisamment, handicapés par des coûts de logement, d’alimentation, de santé et d’éducation prohibitifs. Rien que l’enseignement jusqu’au baccalauréat représente à lui seul 100 000€ de dépense par Français.

    Le marché mondial de l’humain dérégulé ouvre aux décideurs économiques une source quasi inépuisable de travailleurs/consommateurs prêts à l’emploi, parfois formés gratuitement par leurs pays d’origine. Même si l’État dépense pour tenter de les mettre au niveau et de les adapter à leur nouvel environnement culturel, le coût de revient d’un humain d’importation reste largement plus faible que la (re)production humaine locale.

    Un calcul économique plus que douteux

    Les décideurs ignorent cependant le très faible niveau de compétence professionnel des migrants. Le niveau d’une licence africaine est inférieure à un bac européen. Ce fait modifie complètement le rapport coût/bénéfice de l’immigration. L’intégration des nouveaux européens sur le marché du travail, dépendant de longues et coûteuses années de formation, est un pari des plus risqué. De l’aveu même de Aydan Özoğuz, ministre de l’intégration, seul 25 à 30% des « réfugiés » pourraient rentrer sur le marché du travail dans les cinq prochaines années. Les autres auront besoin d’assistance sociale pendant au moins 10 ans.

    " Il semble que la majorité des réfugiés auraient d’abord besoin d’un entrainement intensif, et même avec cela, ce n’est vraiment pas sûr que cela marche”

    Ludger Wößmann directeur du centre IFO pour l’économie de l’éducation, 2016

    Au Royaume Uni les statistiques sur les pays d’origine des migrants révèlent des éléments intéressants. Les migrants venant d’Europe ont une contribution fiscale très positive de +2300£, et même de +3700£ pour ceux venant de l’UE. En revanche les migrants extra européen ont une contribution négative de -800£ par personne. Toute l’arnaque de l’immigration rentable repose sur l’agrégation des effets de l’immigration intra européenne, constitué de jeune travailleur, et de l’immigration de peuplement extra européenne prolifique mais sans formation professionnelle.

    La pensée magique immigrationniste face au réel

    Les promoteurs de l’importation d’humain sont absolument convaincus que les migrants de pays improductifs, superstitieux et violents se transformeront en citoyens pacifiques, tolérants et productifs une fois déplacés sous nos latitudes. Après quatre décennies où assimilation républicaine et intégration multiculturelle ont lamentablement échoué, seule la pensée magique fait tenir le front immigrationniste.

    Mais pour combien de temps encore? La science, défiant la censure et l’anathème, détricote petit à petit l’idée selon laquelle l’espèce humaine ne serait pas structurée en population porteuses de traits physiologiques et cognitifs distincts, adaptés à leurs conditions environnementales et culturelles respectives. Bientôt les masses humaines ne seront plus considérées comme de simples commodités économiques interchangeables, mais bien comme des entités agissantes, indissociables de leurs fondamentaux identitaires.

    Alors tout sera remis en cause.

    Techno-Prêtre (Rage, 5 juin 2019)

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  • Immigration : « Oser combattre, oser vaincre » (2)...

    Nous reproduisons ci-dessous un la deuxième partie d'un point de vue d'Hervé Juvin, cueilli sur son site personnel et consacré à la question de l'immigration.

    Économiste de formation, vice-président de Géopragma, Hervé Juvin est notamment l'auteur de deux essais essentiels, Le renversement du monde (Gallimard, 2010) et La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013). Candidat aux élections européennes sur la liste du Rassemblement national, il a publié récemment un manifeste intitulé France, le moment politique (Rocher, 2018).

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    Immigration : « Oser combattre, oser vaincre » (2)

    Les bonnes raisons de s’opposer au droit à l’immigration qu’institue le droit à la mobilité individuelle sont multiples. Il faut s’en saisir et les utiliser comme des armes pour construire un ordre du monde qui remplace le désordre actuel. Pas pour nous ; pour tous. Car l’immigration est une somme de malheurs dont les migrants font les frais autant que les populations dites d’accueil qui subissent leur arrivée – et dont les bénéfices sont tout entier pour un capitalisme global qui ne connaît ni les uns ni les autres.

    1 — « Un million de migrants, c’est un million d’individus »

    L’individualisme rend fous ceux qu’il veut détruire ! Quel mépris de l’histoire, des cultures et des religions qu’une telle affirmation ! Ceux qui viennent ne sont pas des individus de droit, fiction juridique qui naît sur les rives du nord de la Méditerranée ! Ils viennent comme Afghans, comme Kurdes, comme Maliens, comme Soudanais. Ils viennent comme musulmans, comme chrétiens orthodoxes, comme Coptes. Et avec eux, selon leur nombre, la force de leurs convictions ou de leurs combats, c’est un peu d’Afghanistan, d’Irak, de Mali ou de Soudan qui s’installe avec eux.

    Des langues, des cultures, des modes de vie, qui peuvent se dissoudre dans le bain européen quand leurs porteurs sont peu nombreux, qui peuvent au contraire s’imposer sur le territoire européen quand leurs porteurs se regroupent en communautés soudées et homogènes. Le nombre compte. Et dix, cinquante, cent migrants sont autant d’individus ; un million de migrants méritent un autre nom, et appellent d’autres moyens. 

    2 — « Tous les hommes aspirent à devenir comme nous ! »

    La « fin de l’histoire » s’est fracassée avec les avions rentrant dans les tours de Manhattan, mais le mensonge proféré par Tony Blair est un refrain qui dure. Ici encore, quel mépris pour ces civilisations, pour ces sociétés qui vivent avec d’autres règles que les nôtres, d’autres modèles que les nôtres, qui s’en trouvent bien, et qui n’en vont point changer ! Et quel réductionnisme que cette affirmation ; s’ils trouvent le gîte et le couvert, ils deviendront comme nous ! La grande surprise du XXIe siècle, c’est que ces Chinois qui mangent à leur faim, ces Hindous qui maîtrisent l’informatique, et ces milliards qui ont accès à Internet, demeurent chinois, demeurent Hindous, demeurent des Autres, bien dans leurs mœurs, bien dans leurs lois, bien dans leur foi, et qu’ils ne vont pas devenir comme nous, même s’ils entendent tirer tout le parti qu’ils peuvent de notre incurable naïveté et du grand mensonge universaliste. Et pourquoi ne pas dire comme eux que nous sommes bien décidés à rester Français, Italiens ou Autrichiens, et que nos différences elles aussi méritent de demeurer ?

    3 — « Tous les hommes sont les mêmes »

    Rien ne peut mieux nier la culture, cet effet du génie et de la liberté humaine confrontée à la singularité des territoires, des climats, et des histoires des sociétés des hommes. Les dauphins parlent le dauphin, les hommes ne parlent pas l’humain. Le propre de l’homme, animal politique, c’est la diversité des formes que l’exercice de sa liberté, à travers la culture, donne à ses modes de vie. Les ethnologues s’en sont émerveillés ; dans les mêmes conditions écologiques, deux sociétés humaines vont développer des institutions, des mœurs et des lois différentes. La nature rapproche des hommes que leur culture distingue. Une fois encore, sous couvert d’idéal, c’est à un abaissement général de la personne humaine que l’idéologie immigrationniste se livre.

    Et c’est à une attaque contre la civilisation elle-même, puisque, selon le mot de Claude Lévi Strauss, « il n’est pas de civilisation s’il n’est des civilisations ». Si tous les hommes sont les mêmes, culture et civilisation sont de vains mots, qui font entre les sociétés humaines les différences, les écarts et les séparations que la nature ne fait pas. Et si tous poursuivent les mêmes désirs, c’en sera bientôt fini de l’expérience humaine ; pour que 8 milliards d’êtres humains accèdent au modèle de vie qu’impose le soft power américain et tous les zélés du développement forcé, quatre ou cinq planètes ne suffiraient pas !

    4 — « L’aide aux migrants est un sujet humanitaire »

    L’immigration est devenue l’une des premières activités criminelles au sud et à l’est de la Méditerranée. Son chiffre d’affaires ne cède qu’au trafic de drogue. Le crime organisé a compris le parti qu’il pouvait tirer des offres d’assistance inconditionnelle libéralement offertes par l’Europe, et accessibles à tous par Internet, et de l’assistance opérationnelle qu’offraient à ses services de passage à travers la Méditerranée le sauvetage assuré par les bateaux des ONG, puis par Frontex. Le message de l’Union européenne n’est pas ; « on ne passe pas ! », c’est ; « venez, on vous fournira le passage ! » L’Union européenne se rend coupable de prêter la main au trafic des esclaves, à a fois parce qu’elle fournit de la main-d’œuvre bon marché, inorganisée, aux exploitants européens, et parce qu’elle détruit peu à peu les mutualités entre citoyens à l’intérieur de chaque Nation — elle fait exploser des systèmes sociaux qui ne survivent que s’ils demeurent des systèmes fermés. La fermeté à l’origine aurait été la véritable réponse humanitaire à une pression que les passeurs et les trafiquants d’hommes ne savent que trop bien exploiter.

    5 — « Les migrations sont une réponse au sous-développement et aux régimes autoritaires »

    Dire que ce qui peut arriver de meilleur à un Malien, un Malgache ou un Afghan est de devenir européen est d’un mépris total. Le meilleur est qu’ils travaillent, agissent, aident leur pays à devenir ce qu’il veut être. La réalité des migrations est le pillage de la ressource humaine des pays qu’elle touche. Et c’est la paralysie politique ; certaines des dictatures les plus sévères ont sciemment encouragé le départ des meilleurs des plus actifs et des plus remuants — de l’étranger, ils ne pourront agir. Si l’Union soviétique avait organisé le départ à l’Ouest de ses plus remuants opposants, elle serait toujours là.

    Pour ceux qui rêvent d’en finir avec le politique, de désarmer leur opposition et de livrer la société à l’économie, les migrations sont un moyen rêvé d’en finir avec la citoyenneté, cette prise en charge des affaires publiques qui unit ceux qui veulent décider ensemble de leur destin — ce qui s’appelle démocratie. Pourquoi ne pas inciter les « gilets jaunes » à migrer pour qu’ils ne troublent pas la « start up économie » ? S’ils ne sont pas contents, qu’ils partent ! Et voilà comment l’idéologie du nomadisme assure la mainmise totale de l’économie sur la société et les territoires.

     6 — « Les migrations stimulent l’économie »

    Que de belles âmes volontiers dites humanistes évaluent les bénéfices et les coûts de l’immigration renouvellent sans le mot, les discours lénifiants sur les trafics d’esclaves de jadis. L’argumentation poussive qui veut que les migrations rapportent aux pays dits « d’accueil » est indécente. Les esclaves aussi étaient la condition d’économies agricoles florissantes.

    Considérer les hommes, évaluer les hommes, comptabiliser les hommes, selon leur compte de résultat et décider selon le solde s’il faut ou non accueillir les migrants, et combien, et qui, renouvelle l’esclavage, le trafic des hommes, et crée sans le dire un marché mondial des hommes. Une Europe qui a compté par dizaines de milliers les siens vendus comme esclaves par les Barbaresques devrait le savoir ; le retour du commerce des hommes signifie un retour historique de grande ampleur, dans lequel ce qui s’est appelé civilisation, démocratie, et citoyenneté, se dissoud en même temps que la sécurité morale, culturelle et civique que les Nations prodiguaient à leurs citoyens.

    7 — « Un homme est partout chez lui »

    L’air conditionné, l’énergie à bon marché et l’eau au robinet produisent cette illusion ; l’homme est sorti de la géographie. Cette illusion est aussi une négation, celle de la culture, cette médiation entre la liberté humaine et les conditions que le climat, la végétation, les animaux, le relief et les saisons imposent à son établissement comme Philippe Descola la si bien illustré. La technique prétend assurer le triomphe de l’histoire sur la géographie et assurer l’avènement de ce monstre ; l’homme de nulle part, l’homme hors sol, qui est aussi l’homme des droits de l’homme. La réalité est que l’homme est un animal territorial. La réalité est que la vie humaine dépend de l’invisible et permanente tâche de celles et ceux qui travaillent à transmettre à leur enfant et leurs petits-enfants une terre plus belle, plus riche et plus vivante que celle qu’ils ont reçue de leurs parents. Voilà qui avertit ; l’homme qui est partout chez lui n’est un homme ni de culture ni de conscience, c’est l’homme de ses intérêts, un homme sans responsabilité et sans engagement, un homme de rien, que le vent de l’histoire balaiera comme il réduira les capitales du désert aux carcasses d’acier et de verre qu’elles sont déjà.   

    8 — « Nous sommes tous nomades » 

    C’est le rêve du capitalisme mondialisé ; faire de chacune, de chacun, des nomades, afin que la terre, l’air, l’eau, la vie, les hommes, soient des actifs comme les autres, à vendre à leur prix sur le marché mondial. Ce rêve a une réalité ; le nomade est l’homme de la terre brûlée, celui qui épuise les ressources d’une terre à laquelle rien ne l’attache, pour aller plus loin réaliser le même exploit. Le nomade n’assume aucune responsabilité territoriale. Il détruit ce que le sédentaire conserve. Voilà un idéal moderne ; que plus rien nulle part n’échappe à la loi du rendement maximum !

    Le véritable ennemi de la finance mondialisée n’a rien à voir avec les figures du socialisme, du révolutionnaire, de l’anarchie. Bien au contraire ! C’est l’homme de chez lui et des siens, l’homme d’une foi, d’un honneur et d’une fidélité. Celui qui sait que les choses qui comptent n’ont de prix sur aucun marché du monde, mais que ce sont les choses qui se donnent et se transmettent, les choses pour lesquelles tuer ou mourir, celui qui sait ce que signifie le sacré, celui-là est l’ennemi final. Et rien n’est épargné pour faire de nous des hommes hors sol, pour nous arracher à nos territoires, à notre identité, et à l’idée folle que nous nous devons d’abord de demeurer ce que nous sommes.

    Hervé Juvin (Site officiel d'Hervé Juvin, 26 avril 2019)

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  • Feu sur la désinformation... (230)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : ONG/Passeurs : les médias en eaux troubles
      Christophe Castaner a créé des remous en affirmant que les ONG étaient complices des passeurs dans la crise migratoire méditerranéenne. Les médias sont obligés de ramer pour défendre leur vision du monde.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Grand moment de déni du réel sur le plateau de Les Terriens du Dimanche animé par Thierry Ardisson. Lors d’un débat sur le Grand Remplacement, Juliette Méadel n’a pas hésité à verser dans la reductio ad hitlerum face à Natacha Polony et Gilles-William Goldnadel.

    • 3: Italie : un père, une mère, émoi, émoi, émoi…
      Matteo Salvini continue à faire hurler les médias français ! Pour Le Figaro et L’Express, le retour des mentions « père » et « mère » dans les formulaires administratifs en lieu et place de parent 1 et parent 2 aurait créé l’émoi !
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Le phénomène Greta Thunberg – largement traité par I-Média – est de plus en plus critiqué par les médias qui enquêtent sur la question.
    • 5 : Marion Maréchal à l’Iliade : les gros sabots de Lucie Soullier
      Lucie Soullier est journaliste au Monde. Nous verrons ensemble que son article sur la présence de Marion Maréchal au dernier colloque de l’Institut Iliade est un modèle de propagande et de diabolisation.

     

                                     

     

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