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migrants - Page 9

  • Manipulation des chiffres de l'immigration : en Belgique aussi...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain Destexhe, sénateur belge de centre-droit, cueilli sur Figaro Vox et consacré aux manipulations des chiffres de l'immigration en Belgique...

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    Le marché de Molenbeek...

     

    Alain Destexhe : «Voici comment on manipule les chiffres de l'immigration en Belgique»

    Dans cet article, je montrerai comment les statistiques de l'immigration sont manipulées et instrumentalisées en Belgique par les tenants de l'idéologie multiculturaliste, qui exerce une domination quasi totale dans les universités, les ONG, les institutions publiques et les médias.

    Ce texte a cependant une portée plus générale car les mécanismes décrits sont aussi appliqués ailleurs en Europe. Ainsi, dès les premières lignes de son dernier rapport sur la migration, Eurostat mélange allègrement chiffres et idéologie: «la migration à elle seule ne pourra certainement pas inverser l'actuelle tendance au vieillissement de la population observée dans de nombreuses régions de l'Union».

    En 30 ans, comme la France, la Belgique s'est transformée en profondeur. Sans débat public, elle est devenue un pays d'immigration massive accueillant plus d'un million de personnes en dix ans dans un pays de 10 millions d'habitants. De 2000 à 2010, le solde migratoire y a été neuf fois plus important que celui des Pays Bas, quatre fois plus important que celui de la France ou de l'Allemagne et même plus important que celui des États-Unis, un pays historiquement plus ouvert à l'immigration.

    Pourtant, cette réalité statistique a été cachée à la population. Les élites qui décident de ce dont on peut parler se sont bien gardées de mettre en évidence des chiffres qui n'auraient pu qu'alarmer une population dont on exige maintenant qu'elle s'adapte hic et nunc à cette nouvelle donne. Il ne faut y voir ni grand complot, ni l'œuvre d'un Big Brother, mais, au mieux, une adhésion enthousiaste de ceux qui prétendent forger l'opinion au grand rêve multiculturaliste ou, au pire, à la mise en œuvre de puissants mécanismes de défense relevant de la psychologie, comme la sublimation (de la diversité), le déni (de la réalité) ou le refoulement (de ce qui dérange).

    Présenter l'immigration sous forme de flux et non de stock

    Les statistiques migratoires sont en général présentées sous forme de flux annuels: tant de personnes sont entrées ou sorties telle année ; tant de réfugiés ont été accueillis. Si le nombre diminue par rapport à l'année précédente, on insistera lourdement sur ce point, beaucoup moins s'il augmente. En revanche, une statistique sur 10 ou 20 ans ne sera guère reprise, en supposant qu'on puisse la trouver sans faire les calculs soi-même. À l'échelle d'un pays, les chiffres d'un flux annuel sont rarement inquiétants ; sur une décennie, ils deviennent alarmants. On parlera par exemple de 40 000 naturalisations en une année (le flux) mais on ne rappellera pas qu'il y en eut 200 000 en trois ans et un demi-million en 10 ans (le stock): 5% de la population! De même, on n'écrira pas que plus d'un million d'immigrés sont arrivés en quelques années.

    Les Européens repartent, les autres restent

    En Belgique, petit pays très ouvert sur ses voisins et hébergeant la capitale de l'Europe avec son cortège de fonctionnaires et de lobbyistes, les immigrations d'Européens sont, en termes de flux, toujours supérieures à celles émanant des autres continents. Français et Néerlandais arrivent assez logiquement en tête. Ce fait rassurant sera toujours très lourdement souligné. Jamais cependant l'analyse ne sera faite sur 10 ou 20 ans. On constaterait alors qu'un grand nombre d'Européens retournent dans leur pays, que les Belges eux-mêmes quittent davantage leur royaume plutôt qu'ils n'y reviennent (leur solde migratoire est toujours négatif) mais que les Marocains, Algériens, Turcs, et presque toutes les autres nationalités, sauf les Américains, ont une incontestable tendance à s'établir définitivement en Belgique.

    Les projections démographiques ne sont pas reliées à l'immigration

    Régulièrement, reprenant des projections officielles, les médias constatent que la population du royaume augmente et que cette tendance va continuer, mais cette augmentation n'est jamais liée à l'immigration alors que, depuis les années 2000 au moins, elle est entièrement explicable par l'immigration. En quinze ans à peine, la Belgique gagne un million d'habitants, passant de 10,2 millions en 2000 à 11,3 millions en 2015, une hausse de 10 % sur une très courte période. Et au cours des prochaines décennies, le pays devrait encore gagner un ou deux millions d'habitants alors qu'il est déjà un des plus denses au monde, confronté à de nombreux problèmes liés à cette densité (habitat, transport, environnement, …)

    Jamais cette augmentation ne sera mise en relation avec le nombre de musulmans qui va doubler (1 250 000, soit 11,1 % de la population) ou tripler (2 580 000, soit 18,2 %!) en 2050 selon les flux migratoires et d'après les projections du très sérieux Pew Research Center. Le titre honnête d'un article sur les projections démographiques devrait être «Nous serons bientôt un million de plus, en majorité des musulmans», ce qui ne pourrait manquer de créer un débat utile sur la démographie, la densité de population ou l'intégration de ces musulmans. Dans Le Soir, l'universitaire de service Corinne Torrekens balaye cependant la sérieuse enquête du Pew: «Il y a un côté boule de cristal (…). On se demande d'ailleurs d'où vient cette nécessité de compter» (sic). «Sinon pour alimenter le fantasme que l'islamisation se dresse tel un rempart alors que nous sommes dans une dynamique de pluralisation de l'appartenance». La novlangue a de beaux jours devant elle!

    Le choix des mots favorise l'occultation des problèmes

    L'augmentation continue de la population de Bruxelles (1 % par an en moyenne, taux exceptionnel pour une ville européenne) est qualifiée de choc démographique voire de bombe démographique mais jamais de choc ou bombe migratoire. L'immigration et la fécondité plus grande des femmes d'origine immigrée expliquent pourtant entièrement cette augmentation, malgré le départ continu de «Belges de souche» ou d'immigrés plus anciens vers la Flandre et la Wallonie. Les problèmes sociaux (90 % des allocataires sociaux à Bruxelles sont d'origine immigrée), la tension sur les services publics (administration, hôpitaux, transports publics avec le doublement du nombre de voyages en 15 ans), le besoin de nouvelles places dans les écoles - 40 000 en dix ans - son coût évidemment considérable ne seront, soit pas abordés du tout (et donc jamais débattus), soit présentés comme s'ils étaient totalement étrangers à la problématique migratoire.

    Le mépris envers les inquiétudes de la population

    Un des moyens les plus sûrs pour disqualifier l'inquiétude légitime de la population consiste à la faire passer pour ignorante. Ainsi, on fera un sondage pour demander quel est le pourcentage d'immigrés ou de musulmans dans le pays et, à chaque fois, on se gaussera de constater que la perception est toujours supérieure à la réalité. Autrement dit si les Belges (ou les Européens) étaient mieux informés ou moins stupides, leurs angoisses s'évanouiraient et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ce genre d'enquêtes ou de sondages n'est cependant pratiqué que pour les chiffres migratoires, jamais pour le taux de chômage, le taux d'analphabétisme ou la croissance du PIB. Dans ce domaine, l'immigration bénéficie de l'exclusivité. On pourrait évidemment retourner l'argument. Si la perception est telle, c'est précisément parce que la situation est déjà très alarmante. À lieu de la tourner en dérision, l'inquiétude devrait être prise en considération.

    L'effet boule de neige du regroupement familial

    En Belgique, environ 50 % de l'immigration est liée au regroupement familial. C'est beaucoup plus que chez nos voisins et dans la plupart des pays européens, mais tous sont touchés par ses conséquences. Ce type d'immigration est, par définition, exponentiel et, littéralement, sans fin, à travers la reconnaissance des réfugiés, les mariages blancs ou gris, le caractère endogame de la majorité des mariages des Turcs et de Marocains, les fraudes massives, etc. Les conséquences quasi mécaniques du regroupement familial sur la démographie ne sont jamais expliquées.

    Sauf s'il y a une prise de conscience, par la magie du regroupement familial et les arrivées à travers la Méditerranée, l'immigration de masse va continuer. Ces mécanismes d'occultation de l'importance de l'immigration sont partout à l'œuvre en Europe. Si on veut la contrôler et la freiner, selon le souhait de la grande majorité des Européens, encore faut-il que ces derniers puissent d'abord prendre connaissance de la gravité de la situation à travers une présentation honnête des statistiques et de leurs conséquences!

    Alain Destexhe (Figaro Vox, 29 janvier 2018)

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  • Tour d'horizon... (140)

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     Au sommaire cette semaine :

    - sur Bouger les lignes, Caroline Galactéros revient sur le travail de sape mené par l'administration américaine contre l'Iran...

    Iran : la diabolisation en marche

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    - sur son site, l'Observatoire du journalisme dresse un panorama de la couverture médiatique de la crise migratoire au cours des derniers mois...

    Crise migratoire durant l’automne-hiver 2017 : encore plus !

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    - sur sa chaîne Youtube, Michel Drac analyse les événements de la fin de l'année 2017...

    La vraie actu !

    crise migratoire,migrants,iran,caroline galactéros,etats-unis

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  • Immigration massive : l'eurocratie à la manoeuvre...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Hans Joachim Froh, cueilli sur EuroLibertés et consacré à la politique en faveur de l'immigration massive mise en place contre l'avis des peuples européens par la technostructure de l'Union européenne...

     

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    La technostructure mondialiste et mortifère à l’œuvre !

    Le 18 décembre de l’année dernière, par la voix de Dimitris Avramopoulos, le Commissaire (non élu) de l’Union européenne en charge des Migrations (à l’instar des cigognes), déclarait : « EU is Too White, Mass Third World Migration Must Be “New Norm” », en d’autres termes : « L’Europe est trop blanche, les migrations de masse, en provenance du Tiers-monde doivent être la norme ! »

    Ainsi, selon Bruxelles, les Européens doivent accepter l’immigration massive du tiers monde comme la « nouvelle norme », les avertissant que ni les murs ni les politiques de légitime résistance ne permettront à une partie de l’UE de rester « homogène et sans migration ». Ainsi donc s’agit-il de détruire l’homogénéité du continent européen.

    « Il est temps de faire face à la vérité. Nous ne pouvons pas et ne pourrons jamais arrêter la migration », précise Dimitris Avramopoulos, dans un article publié le lundi 18 décembre par la revue européenne Politico et intitulé « Les migrants européens sont là pour rester. »

    Afin que les choses sont encore plus claires, l’Eurocrate laisse écrire que « la mobilité humaine définira de plus en plus le XXIe siècle » et que la migration de masse est un sujet et que Bruxelles a engagé l’Europe « à long terme », déclarant : « La migration est étroitement liée à nos politiques économiques, commerciales, éducation et emploi – pour n’en nommer que quelques-uns. »

    Le Commissaire en charge de la politique de migration souligne que Bruxelles ne voit pas l’asile comme un moyen d’offrir un répit temporaire à la guerre, mais comme une autre méthode de transplantation permanente des populations du tiers monde dans les pays de l’UE.

    Le 28 novembre dernier à Bruxelles, le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker déclarait : « Ouvrons des voies légales pour les migrants qui veulent venir », estimant que l’Europe avait un « besoin évident » de migrations de masse en provenance d’Afrique.

    Parlant du sommet UE-Afrique d’avant Noël, lors duquel les dirigeants de l’UE et des pays africains se sont rencontrés pour discuter des migrations, il a aussi déclaré à la radio allemande Deustche Welle que « si nous n’offrons pas de moyens légaux d’émigrer en Europe et d’immigrer à travers l’Europe, alors nous serons perdus » et de rajouter : « Si ceux qui viennent – qui sont, en général, les pauvres et les nécessiteux – ne sont plus en mesure d’entrer dans la maison de l’Europe par la porte d’entrée, ils continueront à entrer par les fenêtres arrière. »

    Affirmant que le continent « aura clairement besoin de l’immigration dans les prochaines décennies », il a aussi précisé, à cette occasion, que les pays de l’UE « doivent fournir aux Africains qui veulent venir, et qui peuvent venir, et dont la situation leur permet, des moyens légaux de se rendre en Europe. »

    Notant que les personnes d’origine non européenne vivant en Europe sont beaucoup plus susceptibles d’être sans emploi ou à bas salaires, la Commission souligne que des « mesures d’intégration » seraient nécessaires pour accueillir les arrivées qu’elles jugent essentielles aux économies du continent.

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    Cette guerre civile continentale qui vient…

    Ainsi donc pour Bruxelles, est-il plus urgent que jamais d’accélérer l’arrivée massive de migrants de tout bord, de toutes origines, de toutes motivations, afin de « déblanchir » les peuples européens de cette Europe « trop blanche » ; jamais racisme contre les peuples européens n’aura été avoué et promu si délibérément, sans risque de poursuite judiciaire,

    Ainsi donc pour Bruxelles, l’immigration de masse est-elle une question vitale de survie pour l’Europe, oubliant par-là même que les pays développés qui refusent l’immigration, sont ceux qui la robotisation la plus avancée de leur économie,

    Ainsi donc pour Bruxelles, qui laisse clairement tomber le masque, les priorités des peuples européens qui veulent survivre et vivre, ne peuvent en aucune manière être prises en considération, car elles ne s’inscrivent pas dans la marche du monde imposée par la pensée unique et éclairée de l’élite mondiale financiarisée et collaborant à l’invasion généralisée de l’Europe par des forces hostiles,

    Ainsi donc pour Bruxelles, il est vital de jouer sur les « peurs » des Européens, de les rabaisser en laissant entendre que le continent ne pourrait résister, parce que l’Homme européen serait devenu historiquement et structurellement faible !

    Ainsi donc ceux qui décident pour nous, en catimini et en urgence, contre la volonté des peuples d’Europe, ne veulent plus de limite et accélèrent à n’importe quel prix le processus de désintégration du continent européen, qu’il mènent vers la guerre civile ! Ils jouent délibérément le consommateur mondialisé contre le citoyen enraciné, la mondialisation/immigration contre la nation, les valeurs.

    Effrayés par la réaction des peuples et les résultats électoraux en Europe centrale (en Hongrie, en Pologne, en Tchéquie, en Slovaquie et plus récemment en Allemagne et en Autrice), « ils » accélèrent et mettent la vitesse double et ceux sont les mêmes qui plus tard, stigmatiseront la guerre civile, après avoir attisé les cendres et tout fait pour qu’elle se répande sur le continent européen et déclameront alors : « Nous n’avons pas voulu ça ! Les responsables sont à trouver du côté des peuples, qui n’ont pas voulu s’adapter au « nouveau monde ! »

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    *   *

    Ainsi donc, peu à peu semble se mettre en place, à marche forcée, un plan européen centralisé, promu par l’oligarchie financière et ses affidés : MMM (Merkel-Macron-May), visant à détruire les « ethnies européennes » supports des valeurs et de la culture européenne bimillénaire et à les fondre dans un magma anonyme, sans identité aucune, ce qui, en déstructurant les peuples et les personnes, réduira d’autant leurs capacités de créativité, de spiritualité, de résistance et de combat. De manière accélérée se dessine désormais un plan de destruction/restructuration des nations par des moyens assez prévisibles.

    Il importe donc de détruire aussi les « points d’appui » des peuples, l’Histoire, la morale, la religion, la recherche d’une individualité maîtrisée, d’une spiritualité traditionnelle ou renouvelée.

    Nous laisserons le dernier mot à Victor Orban, probablement le seul homme d’état européen d’une stature Gaullienne : à propos des « réfugiés » : « Ce ne sont pas des réfugiés, mais une force d’invasion musulmane »…. « 2018 sera l’année de réaffirmation de la volonté du peuple face à l’immigration. »

    L’immigration est devenue « un problème pour la démocratie » car les gouvernants de nombreux pays « ne font pas ce que les gens attendraient d’eux concernant l’immigration. Le lien entre terrorisme et immigration est évident. »

    Hans Joachim Froh (EuroLibertés, 13 janvier 2018)

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  • Les snipers de la semaine... (155)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Les carnets d'un promeneur, le journaliste Patrice-Hans Perrier dézingue le Pape François et son œcuménisme, basé sur les tables de la loi mondialiste...

    Noël en goguette

    Pape François_Migrants.jpg

    - sur Idiocratie, des Idiots allument le laïcisme pavlovien et grotesque qui défraie presque quotidiennement la chronique...

    L'endive de Noël

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  • Feu sur la désinformation... (167)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Tex, blackface, Miss France, les médias ne sont plus Charlie
      Peut-on rire de tout ? Une nouvelle norme médiatique est apparue chez les journalistes... Le rire doit servir le « vivre ensemble ». Censure contre le « sexisme » ou le « racisme »... tous les prétextes sont bons et les réseaux sociaux ainsi que les médias veillent au bon respect de ces règles. En une semaine, trois personnalités en ont fait les frais: l’animateur Tex, Miss France 2018 et le footballeur Antoine Griezmann.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média
      Salhia Brakhlia diffuse un reportage sur les coulisses d’une conférence de presse de Poutine. La journaliste de BFMTV y dénonce la connivence entre la presse russe et les journalistes qui n’hésitent pas à déclarer devant la caméra leur intention de voter pour Vladimir Poutine lors de la prochaine présidentielle. Pourtant, en 2017, lors de la présidentielle française, beaucoup de journalistes ont appelé à voter pour Emmanuel Macron.

    • 3 : Journée internationale des migrants : ouvrez vos cœurs et vos frontières !
      18 décembre 2017 rime avec journée internationale des migrants. C’est l’occasion pour les journaux et les chaines d’information en continue de propager, une nouvelle fois, un discours immigrationniste. A cette occasion, France 2 a diffusé une séquence lacrymale pour les clandestins qui traversent les Alpes, alors qu’Euronews couvrait une manifestation réunissant une petite centaine de personnes. Toutes les excuses sont bonnes pour parler des « migrants ».
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Les réseaux sociaux sont-ils morts ? La nouvelle charte de Twitter, entrée en vigueur le 18 décembre, a déjà fait ses premières victimes. Parmi elles, le compte de Génération Identitaire. Pour donner satisfaction à certaines associations, utilisateurs ou Etats, le réseau social a renforcé son contrôle sur les contenus déclarés comme « haineux ». Mais la fermeture du compte se fait de manière unilatérale, sur délation et sans possibilité de se défendre. Des mesures qui ressemblent furieusement à de la censure. Et à la pire des censures: la censure préalable.
    • 5 : Le français, cette langue arabe...
      Mardi 18 décembre, journée mondiale de la langue arabe. A cette occasion les médias se plongent dans l’origine de la langue française pour nous apprendre que le français contient plus de mots arabes que de mots gaulois…. Des mots arabes pas si arabes.

     

                                       

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  • Le pape contre la civilisation européenne ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Laurent Dandrieu à Eugénie Bastié pour Figaro Vox dans lequel il revient sur les récents propos du pape favorables aux migrants. Auteur d'un essai intitulé Église et immigration, le grand malaise - Le pape et le suicide de la civilisation européenne (Presses de la Renaissance, 2017), Laurent Dandrieu est également rédacteur en chef des pages Culture à Valeurs Actuelles et on lui doit également un Dictionnaire passionné du cinéma (Éditions de l'Homme nouveau, 2013).

     

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    L. Dandrieu : «La sécurité personnelle ne peut exister si les nations basculent dans l'anarchie»

    FIGAROVOX.- Le pape François vient de publier un texte où il plaide pour «faire passer la sécurité personnelle [des migrants] avant la sécurité nationale», et appelle à un accueil beaucoup plus large des migrants. Que vous inspirent ces propos? Sont-ils inédits?

    Laurent DANDRIEU.- Il me semble que ce message qui vient d'être publié en préparation de la Journée mondiale du migrant et du réfugié 2018, qui aura lieu le 14 janvier prochain, est dans la droite ligne des positions défendues par le pape François depuis le début de son pontificat, mais qu'il va cependant plus loin que d'habitude sur un certain nombre de points. Dans un entretien accordé à une radio portugaise le 14 septembre 2015, par exemple, le pape reconnaissait le risque d'infiltration terroriste lié à la crise des migrants, mais n'en ajoutait pas moins qu'«à l'évidence, si un réfugié arrive, en dépit de toutes les précautions liées à la sécurité, nous devons l'accueillir, car c'est un commandement de la Bible». Quand, dans ce nouveau message, François écrit que «le principe de la centralité de la personne humaine (…) nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale», il donne en quelque sorte une version plus théorique de cette précédente déclaration.

    La question est de savoir si, ce faisant, il ne cède pas à un certain idéalisme, potentiellement désastreux: car c'est oublier que la sécurité nationale est le plus sûr rempart de la sécurité personnelle, et qu'il n'existe aucune sécurité personnelle qui puisse exister en dehors de cadres politiques, juridiques et légaux qui en sont le rempart. Aucune sécurité personnelle ne peut exister si les nations occidentales, par exemple, du fait du terrorisme ou d'une immigration incontrôlée et ingérable, basculent dans l'anarchie.

    Par ailleurs, le principe de la centralité de la personne humaine oblige à considérer, aussi, que les citoyens des nations occidentales ont un droit évident à la sécurité nationale. On attend vainement, tout au long de ce texte, une prise en considération des intérêts des populations des pays d'accueil, qui ont droit, eux aussi, à la sollicitude de l'Église, et dont une partie de plus en plus importante vit, elle aussi, des situations de grande détresse et de grande précarité, matérielle, spirituelle et morale.

    Deuxième élément important et pour le coup très novateur de ce texte: le pape prend position pour «la défense des droits et de la dignité des migrants ainsi que des réfugiés, indépendamment de leur statut migratoire»: ce qui veut dire qu'il réclame des droits égaux pour les clandestins et pour les immigrants légaux, pour les demandeurs d'asile et pour les immigrés économiques. Parmi ces droits figurent «la liberté de mouvement dans le pays d'accueil, la possibilité de travailler et l'accès aux moyens de télécommunication»: ce qui veut dire, concrètement, que le pape réclame un droit d'installation préalable pour tous les migrants, avant même que soit étudié leur cas. Ce qui revient à donner une prime à l'illégalité d'autant plus forte qu'il est évident qu'un clandestin qui, entre-temps, aura trouvé un moyen de subsistance, aura d'autant moins de chance de voir son dossier rejeté. Cette prime à l'illégalité me paraît une seconde atteinte, très forte, contre les droits des nations et la citoyenneté: car la nation, la citoyenneté n'existent que par un consensus sur la légitimité de la loi. Si on postule que la loi est faite pour être contournée, il n'y a plus de bien commun possible.

    Ce discours a-t-il selon vous une dimension politique?

    Un autre aspect du message me semble clarifier ce qui apparaissait jusqu'alors une ambiguïté dans le discours de François. Il prônait jusqu'alors une grande générosité dans l'accueil, sans que l'on sache toujours si cela signifiait un simple rappel évangélique de la charité avec laquelle le chrétien se doit de traiter l'étranger croisé sur sa route, ce qui relève à l'évidence du rôle du pape, ou s'il s'agissait d'un appel plus politique, et donc plus discutable, à ouvrir les frontières. En stipulant que la protection des migrants «commence dans le pays d'origine», c'est-à-dire consiste à les accompagner à la source dans leur désir de migrer, le pape assume plus clairement que jamais la dimension politique de ce discours, la volonté de ne pas se cantonner à affronter une situation de fait, mais en quelque sorte d'accompagner et d'encourager ce mouvement migratoire vers l'Europe.

    Dernière clarification: en stipulant que les migrants doivent être mis en situation de se réaliser y compris dans leur dimension religieuse, le pape François donne une sorte de blanc-seing à l'entrée massive de populations de religion musulmane et à l'acclimatation de la religion musulmane sur le continent européen, en semblant indifférent aux innombrables problèmes identitaires et sécuritaires que cela pose.

    La position de François tranche-t-elle avec celle de ses prédécesseurs, et notamment celle de Benoit XVI? Que dit l'Église sur le devoir d'accueillir les migrants?

    La continuité est indéniable, et est attestée dans ce message par des nombreuses citations de son prédécesseur. Quand le pape prône le regroupement familial, au risque de transformer systématiquement les réfugiés temporaires en immigrés permanents, il ne fait que reprendre des positions défendues inlassablement, par exemple, par Jean-Paul II et Benoît XVI, comme je le montre abondamment dans mon livre.

    Le discours de l'Église, en son Catéchisme, reconnaît à la fois le droit de migrer quand la nécessité s'en fait sentir, et le droit des États de limiter les flux quand ils l'estiment nécessaire. Mais, dans les faits, le discours des papes oublie fréquemment ce second aspect. Il l'oublie d'autant plus volontiers que l'Église a souvent cédé à une vision quasi messianique des phénomènes migratoires, censés conduire vers «l'unité de la famille humaine», selon l'expression de Jean XXIII. Jean-Paul II écrit ainsi que «parmi toutes les expériences humaines, Dieu a voulu choisir celle de la migration pour signifier son plan de rédemption de l'homme», et Benoît XVI y voit une «préfiguration anticipée de la cité sans frontières de Dieu». Face à cela, la protection de la population des pays d'accueil est condamnée à peser de peu de poids, et de fait, elle est quasiment absente du regard que l'Église pèse sur les phénomènes migratoires. En face de cela, l'Église prône inlassablement l'intégration du Migrant, avec un grand M, sans se poser la question de savoir concrètement qui est ce migrant, et si le fait qu'il vienne, en grand nombre, avec un bagage culturel et religieux radicalement différent du nôtre, et dans certains cas incompatible avec le nôtre, ne rend pas cette intégration pour le moins illusoire.

    L'État nation et l'existence de frontières se justifient-ils d'un point de vue théologique?

    Bien évidemment, car c'est une suite logique du commandement d'honorer son père et sa mère. Saint Thomas d'Aquin écrit qu'«il appartient à la piété de rendre un culte aux parents et à la patrie» et, à la suite de saint Augustin, stipule qu'on doit la charité en priorité à ceux qui nous sont proches par les liens du sang ou de la citoyenneté. Léon XIII écrit que «la loi naturelle nous ordonne d'aimer d'un amour de prédilection et de dévouement le pays où nous sommes nés et où nous avons été élevés», et Pie XII enseigne que «dans l'exercice de la charité il existe un ordre établi par Dieu, selon lequel il faut porter un amour plus intense et faire du bien de préférence à ceux à qui l'on est uni par des liens spéciaux. Le Divin maître lui-même donna l'exemple de cette préférence envers sa terre et sa patrie en pleurant sur l'imminente destruction de la Cité sainte.»

    Plus récemment, Jean-Paul II a abondamment développé cette «théologie des nations», des nations qu'il ne voit pas seulement comme un bien politique, un outil au service du bien commun, mais à qui il reconnaît une dignité spirituelle éminente: la nation, explique-t-il, de toutes les communautés humaines, est «la plus importante pour l'histoire spirituelle de l'homme». Il va même jusqu'à dire que «la fidélité à l'identité nationale possède aussi une valeur religieuse.» De là, on peut évidemment déduire que les nations ont un droit irrépressible à défendre leur identité nationale face aux menaces extérieures, comme une immigration incontrôlée et inintégrable.

    «L'intégration n'est pas une assimilation qui conduit à supprimer ou à oublier sa propre identité culturelle», a aussi dit le pape. Y a-t-il position traditionnelle de l'église en matière d'assimilation?

    Cette condamnation de l'assimilation, au nom du respect de la culture d'origine de l'immigré, est malheureusement une constante dans le discours de l'Église sur l'immigration. Jean-Paul II va jusqu'à la renvoyer dos à dos avec des politiques de discrimination allant jusqu'à l'apartheid: «On doit en effet exclure aussi bien les modèles fondés sur l'assimilation, qui tendent à faire de celui qui est différent une copie de soi-même, que les modèles de marginalisation des immigrés, comportant des attitudes qui peuvent aller jusqu'aux choix de l'apartheid.» Je dis «malheureusement», car on ne voit pas bien, dès lors, malgré les appels répétés de l'Église à une politique d'intégration, commet l'appel de la hiérarchie catholique à un accueil généreux des migrants pourrait ne pas déboucher sur un multiculturalisme, d'ailleurs parfaitement assumé par le pape François.

    Le problème est que ce multiculturalisme aboutit dans les faits à un refus de considérer la culture du pays d'accueil comme une culture de référence, et rend de facto l'intégration illusoire. Sous la pression de l'immigration de masse et de l'idéologie multiculturaliste, les sociétés occidentales se réduisent de plus en plus à une juxtaposition de communautés d'origines, de cultures et de religions différentes, qui se regardent en chiens de faïence faute d'avoir de référence commune, autre que de très vagues principes abstraits, tels que cette «culture de la rencontre» à laquelle le pape François tend à réduire l'identité européenne. Le bien commun, faute de valeurs partagées, se réduit ainsi à un vivre ensemble qui, de plus en plus, tourne dans la réalité à un apartheid de fait. Soit le contraire du but recherché, et une catastrophe civilisationnelle majeure en germe tant pour les peuples européens que pour les populations immigrées.

    Laurent Dandrieu, propos recueillis par Eugénie Bastié (Figaro Vox, 22 août 2017)

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