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migrants - Page 12

  • Migrants et démographie : l’hiver vient de Calais...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Gabriel Robin, secrétaire général du Collectif Culture, Libertés et Création, cueilli sur le site de Politic Région et consacré au démantèlement de la «jungle» de Calais...

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    Le Premier ministre Manuel Valls avec des migrants, dans un centre d'accueil et d'orientation (CAO) à Epernay (Marne)

     

    Migrants et démographie : l’hiver vient de Calais

    Jacques Attali a prévenu : « Il faut faire plus encore pour expliquer aux migrants qu’ils ont intérêt à rester en France et à être Français. (…) Dans les 15 ans qui viennent, nous avons absolument intérêt à accueillir les talents venus d’ailleurs. C’est la seule façon de payer nos retraites ». Puis de conclure : « Les futures grandes migrations seront africaines ». La vérité sort de la bouche des idéologues de la mondialisation. Jacques Attali décrit exactement ce que sera notre avenir en appelant de ses vœux une submersion démographique du continent européen par le Sud du monde. Il n’est d’ailleurs pas le seul à travailler en ce sens, puisque plusieurs rapports rendus par les Nations unies conseillent aux Européens d’ouvrir en grand leurs frontières nationales et extérieures. Les propos de celui qui murmura à l’oreille d’au moins deux présidents, François Mitterrand et Nicolas Sarkozy, ne sont pas caricaturaux et correspondent donc très précisément à la pensée dominante dans certains cercles, abusivement qualifiés de libéraux car ils n’appartiennent qu’à une version dévoyée de cette pensée politique. D’abord, l’économisme. La principale raison avancée pour attirer des millions d’individus est qu’ils pourraient « payer nos retraites ». Réduire le problème migratoire à son impact sur l’économie est une faute historique. Le danger majeur que fait peser l’immigration de peuplement tient bien dans son caractère dissolvant. La France y perdrait son âme, sa culture, ses institutions, sa permanence et tout ce qui a pu faire d’un pays de taille modeste un géant mondial. Ce raisonnement vaut d’ailleurs pour l’ensemble des pays européens. En outre, l’affirmation de Jacques Attali est aussi biaisée que mensongère. Les travaux de Jean-Paul Gourévitch ont notamment prouvé que l’immigration a été un boulet de l’économie française depuis trente ans, coûtant beaucoup plus qu’elle n’a rapporté de la même façon que l’aventure coloniale fut un tonneau des Danaïdes. En 2012, le susnommé Gourévitch estimait par exemple que le coût net de l’immigration pouvait s’évaluer à 17,4 milliards d’euros pour la France : 5,551 milliards pour l’immigration régulière, 3,209 milliards pour l’immigration irrégulière, sans oublier les investissements de l’Etat et des collectivités territoriales dont la rentabilité est nulle (l’aide au développement ne réduit en rien la pression migratoire, les politiques d’intégration difficilement quantifiables tardent pour le moins à faire la démonstration de leur utilité) pour 8,652 milliards. Ces chiffres ont été publiés dans plusieurs monographies sur les migrations établies tous les ans en collaboration avec l’association des Contribuables Associés.
     
    Certains reprochent même à Jean-Paul Gourévitch de sous estimer le coût réel de l’immigration. C’est le cas de Pierre Milloz, énarque et inspecteur général honoraire, et d’André Posokhow, qui avancent le chiffre de … 84 milliards d’euros par an. Tout cela conduit à réévaluer fortement les déclarations politiques de Jacques Attali et de tous les défenseurs de l’immigration massive, tentant de justifier par des manœuvres dilatoires leurs délires qui ne trouvent plus d’écho auprès de la population, consciente des difficultés identitaires et sécuritaires posées par ce phénomène. Pour mieux vendre l’immigration aux Français, ils essayent par tous les moyens de trouver des arguments « rationnels » régulièrement contredits par des examens rigoureux, cachés par des médias ignares ou aux ordres. Si les sources chiffrées sur l’immigrations sont difficiles à trouver, les estimations de l’INSEE étant sujettes à caution ou présentant des manques, on pourra au moins s’accorder sur quelques points : chaque année le solde de l’immigration (les entrants étant pour la plupart des extra-européens sous diplômés et les sortants étant généralement des jeunes diplômés autochtones) est très largement positif, les coûts annexes sont colossaux et les coups portés à l’unité nationale sont considérables. Jacques Attali est dans le vrai quand il annonce que les migrations africaines vont s’intensifier mais il est dans le faux sur tous les autres plans. D’un point de vue économique, l’immigration n’apporte rien à la France, au contraire serait-on tentés de dire. Quant au reste, c’est pire…
     
    Le lundi 24 octobre 2016 restera gravé dans l’histoire de France comme le jour du démantèlement de la jungle de Calais. « Cachez ce sein que je ne saurais voir » pourrait être le leitmotiv du gouvernement qui préfère disperser les migrants, les cacher sous le tapis de nos villages, plutôt que de les expulser comme il se devrait. Pariant que les clandestins seront moins visibles une fois réparties à travers la France, l’exécutif se trompe une fois de plus. Chaque camp sera une bombe potentielle appelée à faire des petits. Les ruraux et les urbains ne le supporteront pas. Autrefois, médias et politiques parvenaient, bon gré mal gré, à fabriquer le consentement des Français. Pour cela, ils avaient recours aux arguments de Jacques Attali mais aussi à des images censées provoquer un choc émotionnel. Il est bien évidemment plus difficile de s’opposer à l’installation d’un clandestin fuyant la guerre que de refuser un clandestin venu pour des raisons économiques et sociales, ou anciennement prisonnier de droit commun dans son pays d’origine. La réalité n’est jamais évoquée dans les grands médias. Elle tend pourtant à prouver que les sans-frontièristes mentent sans vergogne, ce que peuvent illustrer très concrètement des exemples facilement vérifiables : 96 % des déboutés du droit d’asile restent en France selon la Cour des Comptes (les pays d’origine auxquels nous versons des aides refusant de délivrer des laissez passer), plus d’un tiers au moins des « migrants » syriens en Allemagne posséderaient de faux papiers selon de ministre de l’Intérieur de Bavière, à peine 1 % des personnes vivant dans la jungle de Calais viendraient de Syrie, les « migrants » sont ultra-majoritairement des célibataires… Pas vraiment le profil des « nouveaux Montaigne » chéris par Francis Huster.  En fait d’ingénieurs, d’avocats et de médecins, ces « migrants » seraient plutôt les violeurs du nouvel an de Cologne ! Constater cela vous ferait presque basculer dans l’inhumanité pour les associations subventionnées qui travaillent à l’invasion de la France, générant toutes sortes de trafics comme celui des faux certificats psychiatriques qui permettent à des clandestins de squatter en creusant le trou de la Sécurité sociale (1). Emmanuel Macron disait récemment à propos des vagues ininterrompues de « migrants » qui échouent sur nos côtes, sans le prouver le moins du monde, comme il se doit : « C’est d’abord notre dignité et c’est aussi une opportunité économique car ce sont des femmes et des hommes qui ont aussi des qualifications remarquables ». Les artificiers et les chimistes probablement. Les autres… Il était rejoint de près par Pierre Moscovici qui affirmait que « l’afflux de migrants » avait « un impact positif sur la croissance économique européenne ». Les commerçants de Calais en jugeront. Les Allemands aussi qui connaissent pour la première fois depuis 2013 une hausse du chômage directement causée par le flot de migrants, qui ne parviennent pas à s’intégrer sur le marché de l’emploi. Cette hausse se poursuivra jusqu’en 2020, a minima. Le cout, réparti sur plusieurs années, sera de 96 milliards d’euros (officiellement) pour les contribuables allemands. Un sacré investissement. Les arrivées d’immigrés légaux ne diminuent pas non plus, ici comme ailleurs. Ils sont environ 250.000 à s’installer en France tous les ans, ce qui ne serait « pas trop » pour Alain Juppé, le François Hollande de la droiche. À la lecture de cet exposé préliminaire, vous me poserez donc la question suivante : pourquoi les faire venir, les répartir dans les plus petits recoins de France et de Navarre, alors que leur impact sera forcément destructeur ? Simplement parce que les Etats européens abandonnent face à la poussée démographique du Sud. Il faut imaginer que les migrants sont un fleuve qui grossit sans s’arrêter, un mouvement naturel qui grandit à mesure que la démographie africaine ne diminue pas et que le chaos institutionnel endémique du continent ne semble pas trouver d’issue positive avant plusieurs décennies. Une seule solution : restaurer des frontières redevenues des barrières étanches.
     
    Bien sûr, les oppositions seront vives. Au premier rang, les nervis que sont les militants dits « no borders ». L’élite est incarnée par Jacques Attali ou George Soros. Au bas de l’échelle, une nébuleuse d’associations gauchistes comme France Terre d’Asile … de fous à ciel ouvert. Les plus radicaux ne cachent pas leur véritable programme. On pouvait lire sur une banderole installée à La Chapelle-sur-Vire (Manche) en l’honneur du nouveau camp de « migrants » : « Métissons-nous. Le blanc est sale. » Un racisme anti-blanc assumé qui ne trouvera pas Sos Racisme sur son chemin… À l’identique, des clandestins ragaillardis hurlaient récemment dans Paris qu’ils n’aimaient pas les Français. Personne n’a jugé bon les expulser. Les médias officiels se dévouent pour leur apporter toute l’aide dont ils auraient besoin. De glissements sémantiques en glissements sémantiques, les clandestins sont devenus des « migrants puis des « réfugiés » avant que RTL ne se décide à les rebaptiser « résidents ». Dans le même ordre d'idées, France Info décrivait des « migrants » avec leurs baluchons quand les photos les montrent en possession de valises neuves… Bref, tout est bon pour tromper le gogo, ce Français simplex qui doit s’effacer le plus rapidement possible pour faire place au sang neuf qui revivifiera une France rance et moribonde. Les Nations unies, vénérable institution transnationale, ne sont pas en reste, programmant des migrations de remplacement sur 50 ans pour nos vieux pays (2). Je n’invente rien. Le plan est officiel, connu, consultable en ligne : « Le déclin de la population est inévitable, en l’absence de migration de remplacement », « Les nombres d’immigrants nécessaires pour éviter un déclin de la population totale sont beaucoup plus grands que ceux qui ont été envisagés dans les projections » ou « Les niveaux d’immigration nécessaires pour éviter le vieillissement de la population sont beaucoup de fois plus élevés que ceux qui sont nécessaires pour éviter le déclin de la population ». Délirant, le rapport recommande au Japon, dans un de ses scénarios, de faire venir 524 millions de « migrants » d’ici à l’année 2050 et 674 millions à l’Union européenne ! Les cerveaux des Nations unies n’envisagent pas un seul instant que la démographie du Sud puisse être en cause, jouant avec les lentes constructions humaines que sont les nations à la manière d’un enfant déplaçant des playmobils d’un bout à l’autre d’un tapis. Plus responsable, la Chine avait compris que sa natalité la conduisait vers des drames insurmontables, instaurant pour y faire face la politique de l’enfant unique au prix d’efforts considérables. Magyd Cherfi, Toulousain bien connu du groupe Zebda qui n’a jamais fait mystère de ses idées d’extrême gauche, répondait à un journaliste de L’Obs qui l’interrogeait sur l’hypothèse de l’absence d’un candidat de gauche au second tour des élections présidentielles de 2017 : « Alors, cette fois, je ne vote pas. Vous voulez le Front National ? J’ai envie de dire chiche. J’ai cinquante balais. Je suis fatigué de répéter depuis trente ans que le Front National n’est pas une solution. Oui, il se trouve qu’on est là, immigrés, Maghrébins, musulmans, enfants d'immigrés. Et de plus en plus nombreux. C'est vrai. L'islam va devenir la première religion de France. A terme. Il faut accepter cette évidence. Moi, je dis : faites avec. Il faut plus de mosquées. Seront-elles à la solde de je ne sais quel Daech ? Non. Elles seront dirigées par des citoyens dignes de ce nom, musulmans et patriotes. C'est mon pari. »
     
    N’est-ce pas là l’expression du mépris le plus absolu pour la France qu’il prétend aimer ? J’aurais pu mettre cette déclaration sur le compte de la licence littéraire d’un auteur si je ne le connaissais pas si bien. Ces gens là, lui et tous ceux que j’ai fréquentés pendant ma scolarité toulousaine, donneurs de leçons dans les MJC et les collèges où ils entendaient rééduquer la jeunesse, ont participé à la destruction du pays. Il faut le dire. C’est un constat objectif. Je ne peux pas me résigner à voir la France couverte de mosquées de part en part. Car, n’en doutez pas : elles ne pourront pas être uniquement dirigées par des « patriotes ». Dans ses Cahiers de Prison, le penseur marxiste italien Antonio Gramsci avait parfaitement décrit ces moments particuliers où les sociétés humaines se trouvent devant un virage difficile à négocier :  « La crise consiste justement dans le fait que l’ancien (ordre) meurt et que le nouveau ne peut pas naître : pendant cet interrègne on observe les phénomènes morbides les plus variés. » Notre génération doit prendre le pouvoir et faire surgir un nouvel ordre, fondé sur le respect des identités des peuples, de leurs institutions et de leurs cultures respectives. Il n’y a que deux alternatives : la résignation qui entrainera la disparition de la France historique ou la détermination à la préserver, qui n’ira pas sans son lot d’épreuves. L’heure est grave. Durant cette phase d’interrègne où surgissent les monstres, l’extrémisme politique en étant une facette à laquelle je ne crois pas appartenir, nous devrons nous préparer. Avant tout en rompant avec les vieux réflexes stériles qui nous rendent politiquement impuissants. Les Français doivent redevenir responsables et protéger toutes leurs libertés, sans compter sur des fantasmes d'un passé idéalisé. Il leur sera aussi nécessaire de comprendre la place centrale qu’ils occupent en Europe et en Occident. C’est ici, et pas ailleurs, que naitra le sursaut.
     
    Gabriel Robin (Politic Région, 25 octobre 2016)
     

    Notes :

    1-http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/migrants-desequilibres-cherchent-medecins-psychiatres-comprehensifs,288791

    2-http://www.un.org/esa/population/publications/migration/execsumFrench.pdf

     

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  • Feu sur la désinformation... (109)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, présentée cette semaine par Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Calais : réfugiés, mineurs, deux mensonges médiatiques.

      Évacuation de la jungle de Calais, pour les médias il s’agit de prendre en charge des réfugiés fuyant la guerre, une qualification juridique donnée à tort à des clandestins sans papiers.
      France info publie une photo d’un clandestin de 35 ans qui déclare en avoir 16. Cet âge lui permettrait de rejoindre l’Angleterre, l’Eldorado des clandestins.
      I-Média réinforme.
    • 2 : Le zapping d’I-Média

    • 3 : Tweets d’I-Média

                                        

     

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (19)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    SUÈDE
     
    En Suède un miracle n'arrive jamais seul, la preuve. Non content d'avoir été élu pays d'accueil privilégié des "réfugiés", l'arrivée massive de ces derniers aurait permis un boom économique. Pensez donc, 4,5 % de croissance du PIB au dernier trimestre de l'année 2015 ! De quoi faire pâlir les "économistes" chinois. À quoi serait due cette "croissance" surprenante dans une Europe en proie à la léthargie et où l'Allemagne avec un taux annuel de 1,6 % fait figure de locomotive ? D'après une abondante cabale d'experts, à l'immigration. Oui, vous ne rêvez pas. Ce qui est vrai en un sens, défavorable aux Suédois, car le gouvernement  a beaucoup dépensé pour l'installation de ses hôtes : logements, écoles, allocations, fonctionnaires supplémentaires. Ce qui permet à L'Humanité, quotidien du Parti Communiste Français, ou des rogatons qu'il en reste, de justifier cette politique généreuse d'accueil des migrants et de vanter les exigences de la CGT en la matière. Le mythe de l'avenir radieux n'a pas pris une ride. Après le génial Staline, c'est l'immigration salvatrice qui nous promet des lendemains qui chantent. Singulière position d'un parti autrefois défenseur des salariés et qui, aujourd'hui, adhère sans recul à la plus pure doctrine libérale, au point de rabâcher ses âneries. En effet, la principale insuffisance du PIB est de ne pas faire la différence entre une nuisance et un richesse. Ainsi les catastrophes naturelles ou l'augmentation du nombre des accidents de voitures font grimper automatiquement ce taux. Si l'on suivait le raisonnement de L'Humanité, suivant en cela de nombreux experts rémunérés par le Capital, une Suède peuplée de millions de "réfugiés" supplémentaires connaitrait un taux de croissance de son PIB mirifique. Mais l'on constate que le gouvernement du pays "le plus généreux d'Europe" n'a pas cru devoir poursuivre l'expérience puisque, la mort dans l'âme, il a annoncé cette année la fin de l'immigration et un contrôle drastique  de ses frontières. Et du même coup sans doute la fin de la croissance miraculeuse reconnaissant par là les imperfections du mirobolant indicateur censé la mesurer. Gageons que le prolétariat local ne doit pas être marri de cette décision :
     
     

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    SYRIE / RUSSIE 
     
    Le point de vue de Caroline Galactéros. Tout d'abord avec un article du 11 septembre 2016 sur les alliances nouées sur le terrain proche-oriental et surtout celle qui lie désormais la Russie et la Turquie, pure alliance de circonstance selon elle (première référence). Dans une seconde chronique, percutante mais aussi accablante pour notre calamiteuse politique vis-à-vis de la Syrie et de l'action qu'y mène la Russie, elle montre comment la France s'est trompée en s'engouffrant dans un alignement crédule et irénique sur la stratégie du chaos voulue par la puissance américaine au dépens de la sécurité de nos concitoyens. Elle ne mâche pas ses mots pour qualifier notre diplomatie du contresens qui, planquée derrière les jérémiades vertueuses de Fabius et d'Ayrault, s'avère incompétente et finalement humiliante pour notre pays, humiliante car elle risque de jeter le destin de la France aux mains d'imprévisibles politiciens étatsuniens. :
     
     
     
    Bruno Guigue quant à lui insiste sur le pathétique d'un président (Hollande), sponsor des terroristes sunnites au Proche-orient, menaçant de ses rodomontades celui qui les combat (Poutine). Déférer le président russe devant la Cour pénale internationale pour crime de guerre, rien que ça ! Monsieur "petites blagues" a, c'est évident, réussi la meilleure de l'année dans le registre de l'esbroufe et ceci au mépris d'une diplomatie qui fut, jusqu'en 2003, dotée d'un certain panache et qui sombre dorénavant dans le ridicule en mettant son crétinisme au service des États-Unis. Quand le propos politique se réfugie dans l'incantation moralisatrice, il ne fait qu'exprimer sa triste impuissance et comme l'aurait dit un ancien ministre des affaires étrangères "le décrochage de la France est maintenant indéniable".  :
     
     
    Hadrien Desuin, expert en géo-stratégie, délivre un message semblable à propos des hésitations et du couac final de la "diplomatie" hollandaise vis à vis de la Russie. Au fond, écrit-il, "Cet homme n'aime pas ce pour quoi il a été élu : décider et choisir. Il laisse la décision à Vladimir Poutine. Et Vladimir Poutine de lui répondre moqueur : je viendrai quand François Hollande sera prêt". Nouvelle rebuffade pour Hollande, mais c'est pourtant peu dire que d'avouer que la France doit parler à la Russie pour exister sur la scène internationale, mais que Moscou n'a pas besoin de Paris pour compter dans le monde :
     
     
    Un son de cloche bien différent que celui que l'on nous serine à longueur de journée à propos d'Alep-est et de ses fameux "casques blancs", secouristes humanistes qui sauvent des vies au mépris de la leur. Une imposture de plus au service du bloc occidental :
     
     
    Sur la généalogie de ces pseudo "casques blancs" on se reportera à la fiche publiée par le site suisse Arrêt sur info :
     
     
    Dans un entretien donné à Figaro vox le 29 septembre concernant le sort d'Alep, le géographe Fabrice Balanche se refuse à emboîter le pas au story telling occidental. En effet il met en cause les médias où l'émotion l'emporte sur la réflexion et qui sur-réagissent aux bombardements russes, justifiant ainsi notre "irealpolitik". Il rappelle que les "rebelles modérés" qui envoûtent tant nos politiques sont une fiction, que les civils d'Alep-est sont maintenus prisonnier dans leur ville afin de servir aux troupes d'al-Qaîda de boucliers humains et que l'émoi provoqué dans l'opinion publique par cette situation est instrumentalisé par les bailleurs arabes de la rébellion syrienne, notamment l'Arabie saoudite et le Qatar salafistes auxquels nos chancelleries complices ne peuvent rien refuser : 
     
     
    Jean-Luc Mélenchon invité dans l'émission L'Épreuve de vérité  de Public Sénat  nous offre le réjouissant spectacle de journalistes criblés de rafales assassines. S'y révèle, une fois de plus, une doxa médiatique qui, bien qu'hégémonique, ne tient plus la route. Avec ses saillies oratoires et son art offensif de la dialectique, Mélenchon pratique une stratégie de rupture avec le discours mainstream. Son exécution du résident de la République est à cet égard exemplaire et les quelques minutes qu'il consacre au tout début de son intervention à l'affaire syrienne et à l'éviction dérisoire de la Russie de Poutine par notre diplomatie un morceau de premier choix :
     

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    ISRAËL
     
    Démystification. Quelques vérités à propos de Shimon Peres, honoré par l'Occident unanime et condamné par les Arabes pour d'évidentes raisons. On notera que les édiles européens célèbrent un homme et à travers lui un pays qui pratique une toute autre conception du "vivre ensemble" que celle à laquelle ils ont contraint leurs populations. La loi du double standard ne jouerait-elle qu'en faveur d'Israël ? :
     

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    HONGRIE
     
    Un article cueilli sur un site catholique nous apprend que Lazlo Foldi, ancien directeur des opérations des services  de renseignement hongrois, a déclaré sur Radio Kossuth que la crise des migrants qui assaillent l'Europe serait un opération mené par les autorités de Bruxelles avec le concours des médias mainstream et des ONG contre les États-nation du continent afin d'instaurer une Europe multiculturelle. Au delà d'une évidente défense de la politique migratoire des autorités hongroise, cette déclaration donne à réfléchir :
     

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    ÉTATS-UNIS
     
    Pascal Gauchon, rédacteur en chef de l'excellente revue de géopolitique Conflits présente son dernier hors-série devant la caméra de Boulevard Voltaire. Il est consacré aux visages de la puissance américaine. Sa conclusion : "Hillary Clinton, c'est George W. Bush avec une jupe".  Notons par ailleurs que l'actuel numéro (en kiosque) porte dur le thème "La Russie et nous" :
     
     
     
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  • Grands médias d’"information" : bobards et propagande !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur Le nouvel Économiste et consacré au mensonge médiatique...

     

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    Grands médias d’"information" : bobards et propagande

    Arrosés par millions d'euros de subventions officielles, les grands médias vantent tous une “mondialisation heureuse” à la Davos-Goldman-Sachs, à laquelle plus grand monde ne croit – sauf peut-être encore quelques milliardaires. Dans le champ d'expertise d'un criminologue, ces périodiques, sites, radios et télévisions, matraquent les trois allégations que voici :

    - Les “migrants” sont des malheureux fuyant la guerre et la mort.

    - Les Noirs américains sont victimes d'une police raciste qui les persécute bien plus que les autres races (Blancs, Hispaniques).

    - Terroristes et criminels ripostent à la misère et à l'exclusion qu'ils subissent.

    Or cela est faux. Prouvons-le (bien sûr, nos sources probantes sont à disposition de quiconque les demandera).

    “Les migrants gagnant l'Europe fuient la mort et la guerre” – Si c'était vrai, des familles entières fuiraient. Or une étude d'août 2016 (Wall Street Journal-Pew Research Center) établit que ces migrants dans l'Union européenne sont :

    - À 53 % âgés de 18 à 34 ans,

    - Avec, dans cette tranche d'âge, une proportion d'hommes de : (Syriens) 71 %, (Irakiens) 75 %, (Pakistanais) 76 %. (Bangladais), 76 %, (Gambiens) 80 %, (Afghans) 80 % – énorme déséquilibre établissant la migration économique, non la fuite affolée de familles entières, sous les obus et les rafales.

    Homicides de Noirs aux États-Unis - En 2015 (FBI), 7 049 Noirs sont assassinés aux États-Unis, dont 89,3 % par d'autres Noirs. L'âge des victimes révèle que les guerres de gangs de jeunes Noirs (Crips, Bloods, etc.) provoquent la plupart de ces homicides. Mais les médias d'information ignorent ces neuf assassinats sur dix, entre gangsters. Prenons le premier semestre 2016 : 123 Noirs abattus par des policiers (FBI), dont une moitié de cas explicables (sinon excusables) : victime armée et dangereuse… faute sincère de maniement d'arme par le policier… Bousculade d'où part un coup de feu… Policier noir donc peu suspect de racisme, etc.

    Restent quelque 62 cas (odieux) où un policier tire sur un Noir désarmé, sans motif valable. Soit 1,8 % du total des Noirs assassinés. Les autres 98,2 %, les médias d'"information" les passent par perte et profit.

    Ces mêmes médias matraquent que le taux d'arrestation et fouilles au corps des Noirs est énorme, par rapport à leur pourcentage de la population (12,5 % de Noirs sur 320 millions d'Américains). Or cette comparaison est absurde, car on n'arrête, ni ne fouille, des bébés, des vieillards, etc. Ici, la seule comparaison valide est celle du nombre d'arrestations, par rapport à la quantité de crimes et délits vraiment commis par ethnie. Exemple, en 2014 à Chicago (derniers chiffres disponibles), les Noirs (35 % de la population) ont commis 76 % des homicides. Or cette comparaison valide, ces médias ne la font jamais.

    Terrorisme, crime, etc., le bobard des "Misérables" - restons aux États-Unis. Une célèbre enquête sociologique expose que, dans la décennie 1980, une vague de “boat-people” haïtiens gagne Miami (Floride). Clandestins, ces Noirs illettrés et ignorant l'anglais ont un lourd passé d'esclavage et d'exploitation. Or chez ces réels exclus, dans la pire situation possible aux États-Unis, le taux de criminalité-délinquance est fort inférieur à celui des Noirs américains, vivant au même endroit, au même moment – et bien mieux.

    Le terrorisme maintenant. Après le 11 septembre 2001, la Maison-Blanche veut savoir : la misère sociale génère-t-elle la terreur ? Cette explication (ou "culture de l'excuse") pourrait-elle prévenir le terrorisme ? La recherche est confiée à un prestigieux économiste, le professeur Alan B. Krueger, docteur en économie de Harvard, titulaire de la chaire d'économie de l'université Princeton et membre du renommé National Bureau of Economic Research.

    Elle étudie des guérillas palestiniennes ou libanaises, des terroristes juifs des territoires occupés, des terroristes allemands, italiens, irlandais, japonais, turcs, etc. Maints tableaux, dix pages de références et de sources. Conclusion : “Le lien entre pauvreté et terrorisme est aussi faible qu'indirect. À titre individuel, les terroristes ne proviennent d'usage pas de milieux pauvres. À l’inverse, ils sont souvent mieux éduqués et plus aisés que leurs contemporains. Les niveaux de terrorisme ne sont pas vraiment plus hauts dans les pays les plus pauvres ; mais les pays se développant normalement et connaissant de vives phases de modernisation fournissent au terrorisme un nombre élevé de recrues.”

    Naguère, ces médias vantaient l'“eldorado brésilien”. On voit aujourd'hui ce qu'il en est : au Brésil, 60 000 homicides volontaires par an, un Hiroshima tous les trois ans.

    Tels sont les mensonges mondialistes des médias subventionnés. Pas étonnant que nombre de lecteurs s'en détournent désormais.

    Xavier Raufer

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  • Le visage d'Omrane...

    Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Richard Millet, cueillie sur son site personnel, qui revient sur le battage médiatique provoqué par la diffusion d'une photo d'un enfant syrien de la ville d'Alep, victime d'un bombardement des forces aériennes russes ou gouvernementales.

    On notera, tout de même, que la photographie du jeune "Omrane", un peu trop parfaite pour être honnête, a suscité la curiosité de certains médias "grand public", qui n'ont pu que relever quelques faits particulièrement troublants se rapportant à la personnalité de son auteur...

     

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     Le visage d’Omrane

    « Le visage d’Omrane est capable d’arrêter le temps », lit-on dans Le Monde, qui ne recule pas devant l’enflure à propos de la banale photo d’un enfant aleppin couvert de poussière et de sang, et rescapé des « bombes » (anglicisme pour obus) larguées par le « régime » ou par des avions russes – les obus des « rebelles » n’atteignant jamais, on le sait, les enfants ni les femmes. Prenant la place du petit Aylan noyé sur une plage grecque, « Omrane » est donc (s’il existe réellement) le « vrai visage de la guerre » en Syrie, comme autrefois les mères en larmes des guerres du Liban, de Yougoslavie, du Kossovo et d’Algérie, d’Afghanistan…

                Rotation des images, rapide changement d'« icônes », comme dans l’économie publicitaire : « the show must go on », et Omrane est proposé au statut iconique dans une quête de symboles qui relève évidemment de la propagande et du voyeurisme, pendant naturel du narcissisme occidental. En réalité, Omrane est un « cliché », à tous les sens du mot, et il est donc obscène : pornographie de la presse stipendiée, qui choisit évidemment des enfants non chrétiens ; car la photographie est en vérité tout le contraire de l’icône, quoi qu’en disent le langage journalistique officiel et les « réseaux sociaux » : ce qui se joue, ici, c’est la vision païenne et marchande de l’image (un paganisme idéologique) contre la pureté de l’icône chrétienne. Nous n’avons pas besoin de ces images-là, nous autres chrétiens : nous savons ce qui meurt en chaque enfant, et l’amour de celui qui a pensé à nous avant que nous existions.

                Que les Américains s’en émeuvent, voilà bien le comble du cynisme, surtout quand on sait que le régime d’Obama ne combat pas réellement l’Etat islamique, qu’il ferme les yeux sur le nettoyage ethnique auquel se livrent parfois les Kurdes dans les zones qu’ils libèrent (selon une tradition inaugurée lors du génocide assyrien de 1915, parallèlement au génocide arménien), et qu’il surestime sciemment le nombre des victimes occasionnées par les frappes de la « coalition », laquelle ne sert qu’à faire oublier le crime politique que fut la guerre d’Irak. Peut-on d’ailleurs attendre autre chose d’un président à qui, à peine élu, on avait décerné le prix Nobel de la paix sur ses intentions et sur sa seule couleur de peau ? Quant aux manquements aux droits de l’homme à propos desquels l’organisation para-gouvernementale américaine Amnesty International rappelle que « des flots de sang » coulent des prisons du « régime » syrien, on nous permettra de rappeler la conduite des soldats yankees à Abou Ghraïb et à Guantanamo.

                Pendant ce temps, la France, qui se décompose à vue d’œil, comme on le voit en Corse et ailleurs, lutte contre l’islamisme en tentant d’interdire le « burkini » sur les plages, suscitant un de ces « débats » qui entendent prouver la « vitalité » du jeu démocratique – suscitant également la désapprobation d’associations immigrationnistes qui vont contester en justice cette décision, la presse stipendiée tentant, de son côté, d’intimider l’opinion, en assurant que nous sommes à ce propos la risée de l’étranger – en réalité des Anglo-saxons, notamment des Anglais et de tous ceux qui se sont déjà convertis au multiculturalisme d’Etat et se vautrent devant le capitalisme islamique.

                La lutte contre la « radicalisation » (mot qui permet d’éviter celui d’islamisme) est également à l’œuvre à Calais, où une « initiative solidaire », composée de « cuisinières mais aussi de comédiennes et de communicantes passionnées de gastronomie », a affrété un « food truck » pour « nourrir, créer du lien et favoriser l’insertion des réfugiés à travers des repas et des ateliers de cuisine » propres à mélanger « les cultures et les origines », déclare la très boboïque initiatrice de ce projet, qui ajoute que « la cuisine est un vecteur de lien social fort, tourné vers la vie et la communauté. C’est aussi un moteur d’insertion puisque la restauration en France représente plus de 20.000 emplois, dont 34.000 restent à pourvoir en cuisine : autant de chances pour ces réfugiés de se constituer un avenir ici ». Etrange discours dans un pays qui compte des millions de chômeurs qui pour beaucoup préfèrent, il est vrai, vivre des ressources du non-travail… Quant aux repas servis, ils sont bien sûr nutritivement corrects, et proposent une « assiette gourmande, vivante, variée, végétarienne, parce que c’est plus consensuel mais aussi plus éthique, moins cher et plus facile à stocker ».

                Contre ce grotesque catéchisme, qui fera hurler de rire les réfugiés et leurs maîtres de l’Etat islamique, on peut aussi bien suggérer d’envoyer non plus un « food truck » mais un « book truck », chargé des moins pires romans de la « rentrée littéraire », s’il s’en trouve, leurs auteurs les accompagnant pour des ateliers de lecture et d’écriture avec des « migrants » devenus des « icônes » et Calais « the place to be » pour se rendre favorables les jurys littéraires de l’automne : nul doute que les migrants, en voyant arriver cette nef des fous, renonceront à passer en Angleterre et retourneront dans leur pays d’origine.

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 21 août 2016)

    PS

    Je voudrais profiter de cette chronique pour remercier tous ceux qui m’envoient des messages de soutien : écrire comme je le fais suppose, ils l’ont compris, une forme de solitude quelquefois difficile, mais qui ne me fera pas démordre de la ligne que je me suis fixée : lutter en témoignant contre la grande inversion contemporaine.

     

     

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  • Feu sur la désinformation... (98)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et présentée cette semaine par Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Attentat à Saint Etienne du Rouvray

      Le prêtre a-t-il été égorgé ou seulement tué ? Les médias restent partagés sur le vocabulaire.

    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : Censure dans les médias

      Plusieurs journaux, radios, et chaines de télévision ont décidé de ne plus diffuser les visages ou les noms des terroristes. I-Média décrypte.

    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : Tuerie et attentat en Allemagne

      A Munich les médias font référence au tueur d’extrême droite Anders Breivik, à Ansbach le réfugié n’a pas obtenu l’asile...

     

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