Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

migrants - Page 12

  • Feu sur la désinformation... (109)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, présentée cette semaine par Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Calais : réfugiés, mineurs, deux mensonges médiatiques.

      Évacuation de la jungle de Calais, pour les médias il s’agit de prendre en charge des réfugiés fuyant la guerre, une qualification juridique donnée à tort à des clandestins sans papiers.
      France info publie une photo d’un clandestin de 35 ans qui déclare en avoir 16. Cet âge lui permettrait de rejoindre l’Angleterre, l’Eldorado des clandestins.
      I-Média réinforme.
    • 2 : Le zapping d’I-Média

    • 3 : Tweets d’I-Média

                                        

     

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 1 commentaire Pin it!
  • La revue de presse d'un esprit libre... (19)

    Veilleur.jpg

    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    SUÈDE
     
    En Suède un miracle n'arrive jamais seul, la preuve. Non content d'avoir été élu pays d'accueil privilégié des "réfugiés", l'arrivée massive de ces derniers aurait permis un boom économique. Pensez donc, 4,5 % de croissance du PIB au dernier trimestre de l'année 2015 ! De quoi faire pâlir les "économistes" chinois. À quoi serait due cette "croissance" surprenante dans une Europe en proie à la léthargie et où l'Allemagne avec un taux annuel de 1,6 % fait figure de locomotive ? D'après une abondante cabale d'experts, à l'immigration. Oui, vous ne rêvez pas. Ce qui est vrai en un sens, défavorable aux Suédois, car le gouvernement  a beaucoup dépensé pour l'installation de ses hôtes : logements, écoles, allocations, fonctionnaires supplémentaires. Ce qui permet à L'Humanité, quotidien du Parti Communiste Français, ou des rogatons qu'il en reste, de justifier cette politique généreuse d'accueil des migrants et de vanter les exigences de la CGT en la matière. Le mythe de l'avenir radieux n'a pas pris une ride. Après le génial Staline, c'est l'immigration salvatrice qui nous promet des lendemains qui chantent. Singulière position d'un parti autrefois défenseur des salariés et qui, aujourd'hui, adhère sans recul à la plus pure doctrine libérale, au point de rabâcher ses âneries. En effet, la principale insuffisance du PIB est de ne pas faire la différence entre une nuisance et un richesse. Ainsi les catastrophes naturelles ou l'augmentation du nombre des accidents de voitures font grimper automatiquement ce taux. Si l'on suivait le raisonnement de L'Humanité, suivant en cela de nombreux experts rémunérés par le Capital, une Suède peuplée de millions de "réfugiés" supplémentaires connaitrait un taux de croissance de son PIB mirifique. Mais l'on constate que le gouvernement du pays "le plus généreux d'Europe" n'a pas cru devoir poursuivre l'expérience puisque, la mort dans l'âme, il a annoncé cette année la fin de l'immigration et un contrôle drastique  de ses frontières. Et du même coup sans doute la fin de la croissance miraculeuse reconnaissant par là les imperfections du mirobolant indicateur censé la mesurer. Gageons que le prolétariat local ne doit pas être marri de cette décision :
     
     

    Soleil noir.png

    SYRIE / RUSSIE 
     
    Le point de vue de Caroline Galactéros. Tout d'abord avec un article du 11 septembre 2016 sur les alliances nouées sur le terrain proche-oriental et surtout celle qui lie désormais la Russie et la Turquie, pure alliance de circonstance selon elle (première référence). Dans une seconde chronique, percutante mais aussi accablante pour notre calamiteuse politique vis-à-vis de la Syrie et de l'action qu'y mène la Russie, elle montre comment la France s'est trompée en s'engouffrant dans un alignement crédule et irénique sur la stratégie du chaos voulue par la puissance américaine au dépens de la sécurité de nos concitoyens. Elle ne mâche pas ses mots pour qualifier notre diplomatie du contresens qui, planquée derrière les jérémiades vertueuses de Fabius et d'Ayrault, s'avère incompétente et finalement humiliante pour notre pays, humiliante car elle risque de jeter le destin de la France aux mains d'imprévisibles politiciens étatsuniens. :
     
     
     
    Bruno Guigue quant à lui insiste sur le pathétique d'un président (Hollande), sponsor des terroristes sunnites au Proche-orient, menaçant de ses rodomontades celui qui les combat (Poutine). Déférer le président russe devant la Cour pénale internationale pour crime de guerre, rien que ça ! Monsieur "petites blagues" a, c'est évident, réussi la meilleure de l'année dans le registre de l'esbroufe et ceci au mépris d'une diplomatie qui fut, jusqu'en 2003, dotée d'un certain panache et qui sombre dorénavant dans le ridicule en mettant son crétinisme au service des États-Unis. Quand le propos politique se réfugie dans l'incantation moralisatrice, il ne fait qu'exprimer sa triste impuissance et comme l'aurait dit un ancien ministre des affaires étrangères "le décrochage de la France est maintenant indéniable".  :
     
     
    Hadrien Desuin, expert en géo-stratégie, délivre un message semblable à propos des hésitations et du couac final de la "diplomatie" hollandaise vis à vis de la Russie. Au fond, écrit-il, "Cet homme n'aime pas ce pour quoi il a été élu : décider et choisir. Il laisse la décision à Vladimir Poutine. Et Vladimir Poutine de lui répondre moqueur : je viendrai quand François Hollande sera prêt". Nouvelle rebuffade pour Hollande, mais c'est pourtant peu dire que d'avouer que la France doit parler à la Russie pour exister sur la scène internationale, mais que Moscou n'a pas besoin de Paris pour compter dans le monde :
     
     
    Un son de cloche bien différent que celui que l'on nous serine à longueur de journée à propos d'Alep-est et de ses fameux "casques blancs", secouristes humanistes qui sauvent des vies au mépris de la leur. Une imposture de plus au service du bloc occidental :
     
     
    Sur la généalogie de ces pseudo "casques blancs" on se reportera à la fiche publiée par le site suisse Arrêt sur info :
     
     
    Dans un entretien donné à Figaro vox le 29 septembre concernant le sort d'Alep, le géographe Fabrice Balanche se refuse à emboîter le pas au story telling occidental. En effet il met en cause les médias où l'émotion l'emporte sur la réflexion et qui sur-réagissent aux bombardements russes, justifiant ainsi notre "irealpolitik". Il rappelle que les "rebelles modérés" qui envoûtent tant nos politiques sont une fiction, que les civils d'Alep-est sont maintenus prisonnier dans leur ville afin de servir aux troupes d'al-Qaîda de boucliers humains et que l'émoi provoqué dans l'opinion publique par cette situation est instrumentalisé par les bailleurs arabes de la rébellion syrienne, notamment l'Arabie saoudite et le Qatar salafistes auxquels nos chancelleries complices ne peuvent rien refuser : 
     
     
    Jean-Luc Mélenchon invité dans l'émission L'Épreuve de vérité  de Public Sénat  nous offre le réjouissant spectacle de journalistes criblés de rafales assassines. S'y révèle, une fois de plus, une doxa médiatique qui, bien qu'hégémonique, ne tient plus la route. Avec ses saillies oratoires et son art offensif de la dialectique, Mélenchon pratique une stratégie de rupture avec le discours mainstream. Son exécution du résident de la République est à cet égard exemplaire et les quelques minutes qu'il consacre au tout début de son intervention à l'affaire syrienne et à l'éviction dérisoire de la Russie de Poutine par notre diplomatie un morceau de premier choix :
     

    Soleil noir.png

    ISRAËL
     
    Démystification. Quelques vérités à propos de Shimon Peres, honoré par l'Occident unanime et condamné par les Arabes pour d'évidentes raisons. On notera que les édiles européens célèbrent un homme et à travers lui un pays qui pratique une toute autre conception du "vivre ensemble" que celle à laquelle ils ont contraint leurs populations. La loi du double standard ne jouerait-elle qu'en faveur d'Israël ? :
     

    Soleil noir.png

    HONGRIE
     
    Un article cueilli sur un site catholique nous apprend que Lazlo Foldi, ancien directeur des opérations des services  de renseignement hongrois, a déclaré sur Radio Kossuth que la crise des migrants qui assaillent l'Europe serait un opération mené par les autorités de Bruxelles avec le concours des médias mainstream et des ONG contre les États-nation du continent afin d'instaurer une Europe multiculturelle. Au delà d'une évidente défense de la politique migratoire des autorités hongroise, cette déclaration donne à réfléchir :
     

    Soleil noir.png

    ÉTATS-UNIS
     
    Pascal Gauchon, rédacteur en chef de l'excellente revue de géopolitique Conflits présente son dernier hors-série devant la caméra de Boulevard Voltaire. Il est consacré aux visages de la puissance américaine. Sa conclusion : "Hillary Clinton, c'est George W. Bush avec une jupe".  Notons par ailleurs que l'actuel numéro (en kiosque) porte dur le thème "La Russie et nous" :
     
     
     
    Lien permanent Catégories : Tour d'horizon 0 commentaire Pin it!
  • Grands médias d’"information" : bobards et propagande !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur Le nouvel Économiste et consacré au mensonge médiatique...

     

    Médias.jpeg

    Grands médias d’"information" : bobards et propagande

    Arrosés par millions d'euros de subventions officielles, les grands médias vantent tous une “mondialisation heureuse” à la Davos-Goldman-Sachs, à laquelle plus grand monde ne croit – sauf peut-être encore quelques milliardaires. Dans le champ d'expertise d'un criminologue, ces périodiques, sites, radios et télévisions, matraquent les trois allégations que voici :

    - Les “migrants” sont des malheureux fuyant la guerre et la mort.

    - Les Noirs américains sont victimes d'une police raciste qui les persécute bien plus que les autres races (Blancs, Hispaniques).

    - Terroristes et criminels ripostent à la misère et à l'exclusion qu'ils subissent.

    Or cela est faux. Prouvons-le (bien sûr, nos sources probantes sont à disposition de quiconque les demandera).

    “Les migrants gagnant l'Europe fuient la mort et la guerre” – Si c'était vrai, des familles entières fuiraient. Or une étude d'août 2016 (Wall Street Journal-Pew Research Center) établit que ces migrants dans l'Union européenne sont :

    - À 53 % âgés de 18 à 34 ans,

    - Avec, dans cette tranche d'âge, une proportion d'hommes de : (Syriens) 71 %, (Irakiens) 75 %, (Pakistanais) 76 %. (Bangladais), 76 %, (Gambiens) 80 %, (Afghans) 80 % – énorme déséquilibre établissant la migration économique, non la fuite affolée de familles entières, sous les obus et les rafales.

    Homicides de Noirs aux États-Unis - En 2015 (FBI), 7 049 Noirs sont assassinés aux États-Unis, dont 89,3 % par d'autres Noirs. L'âge des victimes révèle que les guerres de gangs de jeunes Noirs (Crips, Bloods, etc.) provoquent la plupart de ces homicides. Mais les médias d'information ignorent ces neuf assassinats sur dix, entre gangsters. Prenons le premier semestre 2016 : 123 Noirs abattus par des policiers (FBI), dont une moitié de cas explicables (sinon excusables) : victime armée et dangereuse… faute sincère de maniement d'arme par le policier… Bousculade d'où part un coup de feu… Policier noir donc peu suspect de racisme, etc.

    Restent quelque 62 cas (odieux) où un policier tire sur un Noir désarmé, sans motif valable. Soit 1,8 % du total des Noirs assassinés. Les autres 98,2 %, les médias d'"information" les passent par perte et profit.

    Ces mêmes médias matraquent que le taux d'arrestation et fouilles au corps des Noirs est énorme, par rapport à leur pourcentage de la population (12,5 % de Noirs sur 320 millions d'Américains). Or cette comparaison est absurde, car on n'arrête, ni ne fouille, des bébés, des vieillards, etc. Ici, la seule comparaison valide est celle du nombre d'arrestations, par rapport à la quantité de crimes et délits vraiment commis par ethnie. Exemple, en 2014 à Chicago (derniers chiffres disponibles), les Noirs (35 % de la population) ont commis 76 % des homicides. Or cette comparaison valide, ces médias ne la font jamais.

    Terrorisme, crime, etc., le bobard des "Misérables" - restons aux États-Unis. Une célèbre enquête sociologique expose que, dans la décennie 1980, une vague de “boat-people” haïtiens gagne Miami (Floride). Clandestins, ces Noirs illettrés et ignorant l'anglais ont un lourd passé d'esclavage et d'exploitation. Or chez ces réels exclus, dans la pire situation possible aux États-Unis, le taux de criminalité-délinquance est fort inférieur à celui des Noirs américains, vivant au même endroit, au même moment – et bien mieux.

    Le terrorisme maintenant. Après le 11 septembre 2001, la Maison-Blanche veut savoir : la misère sociale génère-t-elle la terreur ? Cette explication (ou "culture de l'excuse") pourrait-elle prévenir le terrorisme ? La recherche est confiée à un prestigieux économiste, le professeur Alan B. Krueger, docteur en économie de Harvard, titulaire de la chaire d'économie de l'université Princeton et membre du renommé National Bureau of Economic Research.

    Elle étudie des guérillas palestiniennes ou libanaises, des terroristes juifs des territoires occupés, des terroristes allemands, italiens, irlandais, japonais, turcs, etc. Maints tableaux, dix pages de références et de sources. Conclusion : “Le lien entre pauvreté et terrorisme est aussi faible qu'indirect. À titre individuel, les terroristes ne proviennent d'usage pas de milieux pauvres. À l’inverse, ils sont souvent mieux éduqués et plus aisés que leurs contemporains. Les niveaux de terrorisme ne sont pas vraiment plus hauts dans les pays les plus pauvres ; mais les pays se développant normalement et connaissant de vives phases de modernisation fournissent au terrorisme un nombre élevé de recrues.”

    Naguère, ces médias vantaient l'“eldorado brésilien”. On voit aujourd'hui ce qu'il en est : au Brésil, 60 000 homicides volontaires par an, un Hiroshima tous les trois ans.

    Tels sont les mensonges mondialistes des médias subventionnés. Pas étonnant que nombre de lecteurs s'en détournent désormais.

    Xavier Raufer

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Le visage d'Omrane...

    Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Richard Millet, cueillie sur son site personnel, qui revient sur le battage médiatique provoqué par la diffusion d'une photo d'un enfant syrien de la ville d'Alep, victime d'un bombardement des forces aériennes russes ou gouvernementales.

    On notera, tout de même, que la photographie du jeune "Omrane", un peu trop parfaite pour être honnête, a suscité la curiosité de certains médias "grand public", qui n'ont pu que relever quelques faits particulièrement troublants se rapportant à la personnalité de son auteur...

     

    Richard Millet Liban 2.jpg

     

     Le visage d’Omrane

    « Le visage d’Omrane est capable d’arrêter le temps », lit-on dans Le Monde, qui ne recule pas devant l’enflure à propos de la banale photo d’un enfant aleppin couvert de poussière et de sang, et rescapé des « bombes » (anglicisme pour obus) larguées par le « régime » ou par des avions russes – les obus des « rebelles » n’atteignant jamais, on le sait, les enfants ni les femmes. Prenant la place du petit Aylan noyé sur une plage grecque, « Omrane » est donc (s’il existe réellement) le « vrai visage de la guerre » en Syrie, comme autrefois les mères en larmes des guerres du Liban, de Yougoslavie, du Kossovo et d’Algérie, d’Afghanistan…

                Rotation des images, rapide changement d'« icônes », comme dans l’économie publicitaire : « the show must go on », et Omrane est proposé au statut iconique dans une quête de symboles qui relève évidemment de la propagande et du voyeurisme, pendant naturel du narcissisme occidental. En réalité, Omrane est un « cliché », à tous les sens du mot, et il est donc obscène : pornographie de la presse stipendiée, qui choisit évidemment des enfants non chrétiens ; car la photographie est en vérité tout le contraire de l’icône, quoi qu’en disent le langage journalistique officiel et les « réseaux sociaux » : ce qui se joue, ici, c’est la vision païenne et marchande de l’image (un paganisme idéologique) contre la pureté de l’icône chrétienne. Nous n’avons pas besoin de ces images-là, nous autres chrétiens : nous savons ce qui meurt en chaque enfant, et l’amour de celui qui a pensé à nous avant que nous existions.

                Que les Américains s’en émeuvent, voilà bien le comble du cynisme, surtout quand on sait que le régime d’Obama ne combat pas réellement l’Etat islamique, qu’il ferme les yeux sur le nettoyage ethnique auquel se livrent parfois les Kurdes dans les zones qu’ils libèrent (selon une tradition inaugurée lors du génocide assyrien de 1915, parallèlement au génocide arménien), et qu’il surestime sciemment le nombre des victimes occasionnées par les frappes de la « coalition », laquelle ne sert qu’à faire oublier le crime politique que fut la guerre d’Irak. Peut-on d’ailleurs attendre autre chose d’un président à qui, à peine élu, on avait décerné le prix Nobel de la paix sur ses intentions et sur sa seule couleur de peau ? Quant aux manquements aux droits de l’homme à propos desquels l’organisation para-gouvernementale américaine Amnesty International rappelle que « des flots de sang » coulent des prisons du « régime » syrien, on nous permettra de rappeler la conduite des soldats yankees à Abou Ghraïb et à Guantanamo.

                Pendant ce temps, la France, qui se décompose à vue d’œil, comme on le voit en Corse et ailleurs, lutte contre l’islamisme en tentant d’interdire le « burkini » sur les plages, suscitant un de ces « débats » qui entendent prouver la « vitalité » du jeu démocratique – suscitant également la désapprobation d’associations immigrationnistes qui vont contester en justice cette décision, la presse stipendiée tentant, de son côté, d’intimider l’opinion, en assurant que nous sommes à ce propos la risée de l’étranger – en réalité des Anglo-saxons, notamment des Anglais et de tous ceux qui se sont déjà convertis au multiculturalisme d’Etat et se vautrent devant le capitalisme islamique.

                La lutte contre la « radicalisation » (mot qui permet d’éviter celui d’islamisme) est également à l’œuvre à Calais, où une « initiative solidaire », composée de « cuisinières mais aussi de comédiennes et de communicantes passionnées de gastronomie », a affrété un « food truck » pour « nourrir, créer du lien et favoriser l’insertion des réfugiés à travers des repas et des ateliers de cuisine » propres à mélanger « les cultures et les origines », déclare la très boboïque initiatrice de ce projet, qui ajoute que « la cuisine est un vecteur de lien social fort, tourné vers la vie et la communauté. C’est aussi un moteur d’insertion puisque la restauration en France représente plus de 20.000 emplois, dont 34.000 restent à pourvoir en cuisine : autant de chances pour ces réfugiés de se constituer un avenir ici ». Etrange discours dans un pays qui compte des millions de chômeurs qui pour beaucoup préfèrent, il est vrai, vivre des ressources du non-travail… Quant aux repas servis, ils sont bien sûr nutritivement corrects, et proposent une « assiette gourmande, vivante, variée, végétarienne, parce que c’est plus consensuel mais aussi plus éthique, moins cher et plus facile à stocker ».

                Contre ce grotesque catéchisme, qui fera hurler de rire les réfugiés et leurs maîtres de l’Etat islamique, on peut aussi bien suggérer d’envoyer non plus un « food truck » mais un « book truck », chargé des moins pires romans de la « rentrée littéraire », s’il s’en trouve, leurs auteurs les accompagnant pour des ateliers de lecture et d’écriture avec des « migrants » devenus des « icônes » et Calais « the place to be » pour se rendre favorables les jurys littéraires de l’automne : nul doute que les migrants, en voyant arriver cette nef des fous, renonceront à passer en Angleterre et retourneront dans leur pays d’origine.

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 21 août 2016)

    PS

    Je voudrais profiter de cette chronique pour remercier tous ceux qui m’envoient des messages de soutien : écrire comme je le fais suppose, ils l’ont compris, une forme de solitude quelquefois difficile, mais qui ne me fera pas démordre de la ligne que je me suis fixée : lutter en témoignant contre la grande inversion contemporaine.

     

     

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (98)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et présentée cette semaine par Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Attentat à Saint Etienne du Rouvray

      Le prêtre a-t-il été égorgé ou seulement tué ? Les médias restent partagés sur le vocabulaire.

    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : Censure dans les médias

      Plusieurs journaux, radios, et chaines de télévision ont décidé de ne plus diffuser les visages ou les noms des terroristes. I-Média décrypte.

    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : Tuerie et attentat en Allemagne

      A Munich les médias font référence au tueur d’extrême droite Anders Breivik, à Ansbach le réfugié n’a pas obtenu l’asile...

     

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (92)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Verdun j’irai courir sur vos tombes

      Commémoration de la bataille de Verdun, 3400 jeunes courent au milieu des tombes. Les médias y voient une polémique vide de sens lancée par « la droite et l’extrême droite » .
      I-Média décrypte.

    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : Béziers victoire idéologique sur fond de diabolisation

      Journées de Béziers , le Petit journal caricature le débat sur l’immigration pendant que Florian Philippot qualifie ces journées de « flop d’extrême droite ».
      I-Média décrypte.

    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : Migrants, nouvelle campagne émotionnelle

      Nouvelle campagne médiatique sur des « migrants » morts noyés en mer Méditerranée, « sea watch » envoie au médias une photo pour choquer les Européens.
      I-Média vous réinforme.

    • 6 : Le bobard de la semaine.

     

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!