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macron - Page 27

  • La révolte des Gaulois...

    Les éditions Leo Scheer viennent de publier un essai d'Aymeric Patricot intitulé La révolte des Gaulois. Agrégé de Lettres, diplômé d'HEC et de l'EHESS, Aymeric Patricot est professeur, romancier et essayiste. Il est déjà l'auteur de plusieurs ouvrages, comme Autoportrait du professeur en territoire difficile (Gallimard, 2011) ou Les petits Blancs - Un voyage dans la France d'en bas (Plein jour, 2013).

     

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    Et si la crise des Gilets jaunes était aussi la révolte de ces «Gaulois réfractaires» dont parlait Emmanuel Macron ? L’indignation d’ordre économique et social recouperait un besoin de reconnaissance culturelle de la part de ceux que l’on désigne comme des Gaulois, c’est-à-dire des Blancs modestes de province. Et l’on assisterait ainsi à l’équivalent français du whitelash, ce mouvement de protestation des Blancs paupérisés contre la place accordée aux minorités aux États-Unis. Pourquoi ces Gaulois s’estiment-ils stigmatisés ? Pourquoi pensent-ils ne pas avoir droit au chapitre dans le débat sur les cultures minoritaires au sein des démocraties modernes ? Ne représentent-ils pas décidément une communauté impossible, désignée comme coupable alors qu’on leur répète qu’elle n’existe pas, tenue pour majoritaire alors qu’elle se vit comme reléguée ? Mobilisant le récit et l’analyse, cet essai littéraire et sociologique poursuit une réflexion débutée dans Les Petits Blancs (2015), devenus des Gilets Jaunes (l’équivalent des «White Trash» américains). Aymeric Patricot, à partir de ses observations et de témoignages, veut nous faire voir ces Français dont la paupérisation croissante nourrit leur marginalisation et leur colère contre le gouvernement.

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  • De l'Iran au Mali : regard sur l'arc des crises...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque l'actualité politique internationale sur l'arc des crises, de l'Iran au Mali... Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et Contre le libéralisme (Rocher, 2019).

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    Alain de Benoist : « Face à l’Iran, les Israéliens seront toujours prêts à mourir jusqu’au dernier Américain ! »

    Après l’assassinat du général Qassem Soleimani, l’un des personnages-clés les plus populaires de la scène politique iranienne, dans l’une de ces « frappes ciblées » dont les États-Unis ont le secret, beaucoup s’attendaient à une rapide montée aux extrêmes. La riposte iranienne a pourtant été plutôt modérée. Mise en scène ou jeu de dupes ?

    L’assassinat du général Soleimani était pourtant un acte de guerre. Et même si les mots ont un sens, un crime de guerre – ce qui ne l’a pas empêché d’être accueilli avec jubilation par Jaïr Bolsonaro et par Matteo Salvini, président du fan-club des supporters italiens de Netanyahou. Ce meurtre, organisé à partir de la base américaine de Ramstein, en Allemagne, grâce à des renseignements fournis par le Mossad à la CIA, est aussi un événement historique, car c’est la première fois que les États-Unis revendiquent ouvertement l’élimination d’un dirigeant de premier plan d’un État souverain avec lequel ils ne sont pas officiellement en guerre. Rien à voir, par conséquent, avec l’élimination de Ben Laden ou d’Abou Bakr al-Baghadi. Pour trouver un précédent, il faut remonter à l’assassinat de l’amiral Isoroku Yamamoto, en avril 1943, mais c’était dans le cadre de la guerre du Pacifique. Depuis, ce sont plutôt les services secrets qui tuent dans l’ombre ceux qu’ils veulent éliminer. Pour en avoir une bonne idée, lisez Lève-toi et tue le premier, le livre que vient de faire paraître Ronen Bergman, journaliste au quotidien israélien Yediot Aharonot, qui dresse une liste de 2.700 assassinats ciblés perpétrés, depuis sa création, par le Mossad (plus que la CIA et le KGB réunis).

    À cet assassinat, les Iraniens ont en effet répondu de façon somme toute modérée, en faisant savoir à l’avance aux Américains, par l’intermédiaire des Irakiens, qu’ils allaient frapper une de leurs bases situées en Irak, ce qui a permis l’évacuation des soldats qui s’y trouvaient. Il est probable que l’ a bien compris que Trump voulait avant tout séduire ses électeurs « sionistes évangéliques » et qu’il n’avait pas l’intention de s’engager dans une nouvelle guerre avant l’élection présidentielle de novembre prochain. Cela dit, le Proche-Orient étant ce qu’il est, Trump, avec sa brutalité et son mépris du droit international habituels, a pris des risques considérables car, dans cette région du monde, le moindre accident peut facilement dégénérer. Attendons la suite, car il y en aura une. Face à l’, les Israéliens seront toujours prêts à mourir jusqu’au dernier Américain.

    Lorsque Emmanuel Macron a tenté de jouer les intermédiaires entre Téhéran et Washington, Ali Khamenei, le Guide suprême iranien, a déclaré que le Président français était un naïf ou un complice de l’Amérique. La voix de la France semble ne plus être entendue au Proche-Orient. Pourquoi ?

    Parce qu’elle n’est plus audible et surtout parce qu’elle n’est plus crédible. Depuis qu’elle a abandonné toute « politique arabe », c’est-à-dire depuis que les néoconservateurs atlantistes font la loi au Quai d’Orsay, la France ne cessé de se discréditer au Proche-Orient, où elle était autrefois respectée et écoutée. Elle a assisté, sans mot dire, au démantèlement de l’Irak de Saddam Hussein. Elle a pris une part active au lynchage de Kadhafi et s’entête à soutenir, en Libye, le gouvernement fantoche de Fayez el-Serraj. Alors que, depuis l’ère Obama, les États-Unis semblaient avoir amorcé un désengagement, au moins partiel, dans la région, tandis que les Anglais s’embourbaient dans leurs affaires intérieures, au lieu de tenter d’exploiter la situation à notre profit, nous avons rompu toute relation avec Damas pour soutenir objectivement des groupes terroristes hostiles au gouvernement syrien (Al-Nosra, aujourd’hui Hayat Tahrir al-Cham). Vis-à-vis de la Turquie, nous ne savons pas sur quel pied danser. Au lieu de soutenir les chiites dans leur lutte contre les sunnites, nous n’avons pas réagi à des sanctions contre l’Iran qui nous visaient indirectement aussi, et nous nous sommes aplatis devant la prétention américaine à faire reconnaître par le monde entier la monstrueuse extraterritorialité de leurs réglementations juridiques et commerciales. Plus récemment encore, Macron n’a rien trouvé à redire au plan Donald Trump pour la « paix au Proche-Orient », qui n’était qu’une déclaration de guerre aux Palestiniens destinée à conforter dans ses positions un Netanyahou menacé d’être jugé pour corruption aggravée. Alors que Vladimir Poutine est, aujourd’hui, devenu l’incontournable maître du jeu au Proche-Orient, parce qu’il est le seul à pouvoir parler avec les mollahs iraniens comme avec Netanyahou, avec les Américains comme les Syriens, avec Erdoğan comme avec les pays du Golfe, nous n’avons plus personne comme interlocuteur et nous n’avons quasiment plus de renseignements sur quoi que ce soit.

    Et la guerre qui se poursuit au Sahel ? Peut-elle être gagnée ?

    Compte tenu de la disproportion des forces engagées (quelques milliers d’hommes censés « pacifier » un territoire aussi grand que l’Europe), elle ne peut l’être en aucun cas. On peut, en revanche, gagner du temps et espérer stabiliser la situation pour qu’elle ne s’aggrave pas. Mais encore faut-il se demander au profit de qui. Cette guerre n’aura, en effet, aucun sens aussi longtemps que l’on n’aura pas compris que le problème est avant tout politique, et non pas militaire, et que l’agitation « islamiste » dans la région n’est que la surinfection de conflits ethniques séculaires opposant, dans les pays de la bande saharo-sahélienne, les agriculteurs sédentaires du sud et les pasteurs nomades du nord (Peuls et Touaregs). Aussi longtemps que nous n’imposerons pas aux gouvernements que nous aidons – ce dont ils ne nous sont guère reconnaissants, d’ailleurs – de procéder aux réformes politiques qui, seules, permettraient d’apaiser ces conflits, nous perdrons notre temps et mettrons la vie de nos soldats en danger pour rien. Le drame est que l’opinion publique, qui ne comprend pas que la politique extérieure est, sur le long terme, la seule qui compte, ne connaît pas plus ce dossier qu’elle ne connaît les autres – puisqu’elle prend la Crimée pour une partie de l’Ukraine et les séparatistes de Hong Kong pour des militants « pro-démocratie » !

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 24 février 2020)

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  • Les snipers de la semaine... (194)

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    Au sommaire, après la débandade de l'affaire Griveaux :

    - sur Vu du droit, Mathieu Morel dézingue les hypocrites et les pleureuses...

    Affaire Griveaux : paysage après la bataille

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    - sur La voix de nos maîtres, Ingrid Riocreux mouche la classe médiatique qui s'est engouffrée dans la confortable hypothèse du complot russe agitée par Macron...

    Alors…qui est complotiste ?

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    - sur Hashtable, H16 allume la justice qui s'active exclusivement au profit des puissants...

    Une justice rapide pour Griveaux, très lente pour les autres

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  • Feu sur la désinformation !... (269)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro spécial de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée à la cérémonie annuelle des Bobards d'or, présenté par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, Michel Geoffroy et Martial Bild.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Benjamin Griveaux quitte la campagne de Paris à la suite d’une « sex tape ». Les médias protègent l’homme politique et demandent le renforcement de la censure sur internet.
    • 2 : Cérémonie des Bobards d’Or : les médias à la fête !
      Interrogés par Martial Bild, Michel Geoffroy et Jean-Yves Le Gallou présentent les 25 candidats aux Bobards d’Or.
      – Bob’arc-en-ciel
      – Bobard du stagiaire
      – Bobard sans frontières
      – Les Décodeurs décodés
      – Bobard du vivre-ensemble

                                   

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  • Tour d'horizon... (181)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Thinkerview, le journaliste Marc Endeweld revient sur son enquête sur les réseaux qui ont amené Emmanuel Macron au pouvoir...

    Macron : les réseaux secrets ?

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    - sur Philitt,  l'écrivain russe Zakhar Prilepine donne un entretien autour de son dernier livre traduit en français, Officiers et poètes russes (Syrtes, 2019)

     « L’important n’est pas de faire la guerre, mais d’avoir une perception religieuse et mystique de la vie »

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  • L'échec de Macron dans le domaine du régalien...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Xavier Raufer à Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque le terrible échec du président de la République dans le domaine du régalien et l'explosion de l'insécurité.

    Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et, tout récemment, Le crime mondialisé (Cerf, 2019).

     

                                          

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