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gauche - Page 15

  • « Cette mafia qui se réclame de la gauche »...

    Nous reproduisons ci-dessous l'entretien donné par Michel Onfray au magazine Le Point, dans lequel il s'attaque à la gauche caviar de BHL, et qui lui a valu d'être cloué au pilori par le premier ministre Manuel Valls. A lire !...

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    « Cette mafia qui se réclame de la gauche »

    1. Une partie de la gauche est devenue très hostile à votre égard. Votre opposition à la théorie du genre, votre critique de l’islam et votre défense d’Eric Zemmour vous ont valu le surnom de « Finkielkraut bis ». Auriez-vous basculé du « côté obscur de la force » ?

     

    Tout dépend de quelle gauche on parle… La gauche mondaine, parisienne, celle de Saint-Germain-Des-Prés ? La gauche caviar de BHL ? La gauche tellement libérale qu’elle défend la vente d’enfants en justifiant la location d’utérus des femmes pauvres pour des couples riches ? La gauche de Pierre Bergé qui estime que louer son ventre c’est la même chose que travailler comme caissière ? La gauche qui préfère avoir tort avec Robespierre, Marx, Lénine, Staline, Mao, Khomeiny que raison avec Camus ? La gauche qui rend responsables Houellebecq, Finkielkraut et Zemmour des attentats du 7 janvier qu’elle ne veut pas nommer islamistes ? La gauche de Libération qui, le 20 janvier 2014, justifie la zoophilie et la coprophagie avec la philosophe Beatriz Preciado, chroniqueuse du dit journal ? La gauche qui fit de Bernard Tapie son héros et un ministre ? La gauche qui a vendu une télévision publique à Berlusconi ? La gauche qui traque la misogynie et la phallocratie partout dans la langue française et veut qu’on dise professeure et auteure mais qui ne voit pas que la polygamie, le voile, la répudiation, les mariages arrangés, l’excision, le chômage des mères seules au foyer, les ex-maris qui ne paient pas les pensions alimentaires,  font des ravages plus profonds en matière de phallocratie ? La gauche qui vote comme Sarkozy sur l’Europe et l’euro, le raccourcissement des retraites et l’augmentation du temps de travail, les restrictions de remboursements maladie,  et croit que le danger fasciste est partout sauf là où il est ? La gauche qui se croit antifasciste comme Jean Moulin quand elle appelle à interdire le parti de Marine Le Pen ? La gauche de ceux qui croient à la liberté de la presse, à la liberté d’expression, bien sûr, mais qui m’interdit France-Inter pendant quatre années ou demande qu’on interdise la diffusion de mon cours sur Freud à France-Culture en initiant une pétition contre moi au nom de la liberté d’expression ? La gauche du sénateur socialiste qui intervient auprès du président du Conseil régional de Basse-Normandie pour faire sauter la subvention de l’université populaire à la demande d’une historienne de la psychanalyse qui elle aussi, bien sûr, est de gauche? La gauche qui détruit l’école parce qu’elle sait que ses enfants sortiront de toute façon du lot, puisqu’ils s’en occupent chez eux et qui, de ce fait, renvoie les enfants de pauvres dans les caniveaux où Marine Le Pen, ou le Djihad,  les récupère ? Que cette gauche là ne m’aime pas, ça m’honore… En revanche, je ne compte pas le nombre de gens vraiment de gauche qui me disent, dans la rue, par mails, par courrier, à l’issue mes conférences, qu’ils sont d’accord avec moi, mais n’osent pas le dire parce qu’il règne une terreur idéologique activée par cette mafia qui se réclame de la gauche…

     

    2. Même la revue de la Nouvelle Droite, Eléments, vous tresse des lauriers….Y aurait-il un malentendu ?

     

    Je suis antilibéral, contre l’euro et l’Europe, pour les peuples, je défend un socialisme proudhonien, mutualiste et fédéraliste, je crois au génie du peuple tant que les médias de masse ne l’abrutissent pas pour le transformer en masse abêtie qui jouit de la servitude volontaire et descend dans la rue comme un seul homme au premier coup de sifflet médiatique, je ne crois pas que le marché doive faire la loi, je ne fais pas de l’argent l’horizon indépassable de toute éthique et de toute politique , je préfère les girondins fédéralistes et provinciaux aux jacobins centralisateurs et coupeurs de têtes , et avec ça je suis de gauche – si Eléments est d’accord avec ça, devrai-je cesser de croire ce que je crois ?

     

    3. Dans « L’ordre libertaire : la vie philosophique d’Albert Camus », vous faisiez une critique implacable de la « gauche totalitaire ». Ce livre n’a-t-il pas marqué une rupture définitive entre une certaine intelligentsia de gauche et vous ?

     

    Une certaine intelligentsia de gauche, comme vous dites, n’a jamais aimé que je ne sois pas du sérail et que je ne doive mon statut qu’à mon travail et non au copinage tribal qui fait l’essentiel de son quotidien. J’ai construit ma vie pour n’avoir rien à demander à personne.  Que cette tribu grosse comme un village Papou fasse sa loi et fonctionne comme une mafia, c’est son affaire, pas la mienne. J’ai créé une université populaire il y a treize ans à Caen, en province, pour lutter contre la présence de Le Pen au second tour des présidentielles, cette UP fonctionne à merveille avec une vingtaine d’amis. J’y travaille bénévolement et les cours sont gratuits. C’est ma façon d’être de gauche car se dire de gauche compte pour rien si l’on ne vit pas une vie de gauche, à savoir une vie dans laquelle on incarne les idéaux de gauche – banalement : liberté, égalité, fraternité, laïcité, féminisme.  Cette intelligentsia n’en parle jamais alors que mille personnes viennent chaque lundi à mon cours. L’arbitre des élégances n’est pas pour moi ce village papou, mais ce peuple qui vient.

     

    4. « Moi qui suis de gauche, je préfère un homme de droite intelligence à un homme de gauche débile », avez-vous déclaré au Figaro. La droite serait-elle de plus en plus intelligente ? Et à contrario la gauche serait-elle de plus en plus débile ?

     

    Depuis que je juge la gauche sur ce qu’elle fait plus que sur ce qu’elle dit d’elle, je ne me fais plus avoir par les étiquettes. Il n’y a pas la gauche et la droite, mais des gens de gauche et des gens de droite. Et je n’estime pas une personne sur ces critères. Pas plus que l’athée que je suis ne juge autrui sur le fait qu’il croie ou non en Dieu, mais sur ce qu’il fait de son athéisme ou de sa foi dans sa vie quotidienne. Là aussi, là encore, je préfère un croyant intelligent à un athée imbécile. Je trouve même sidérant qu’on ait besoin de le dire, ce qui supposerait qu’un homme de gauche devrait préférer un crétin de gauche à un homme de droite intelligent…

     

    5. Quels sont les intellectuels de droite dont vous vous sentez le plus proche ?

     

    Je ne me sens pas proche de BHL ou d’Alain Minc, ni de Jacques Attali qui, me dit-on, sont de gauche. Faudrait-il que je me sente proche pour cela d’intellectuels de droite ? Qui sont-ils d’ailleurs ? Concluez si vous voulez que je préfère une analyse juste d’Alain de Benoist à une analyse injuste de Minc, Attali ou BHL et que je préférais une analyse qui me paraisse juste de BHL à une analyse que je trouverais injuste d’Alain de Benoist … Les Papous vont hurler ! Mais ils ne me feront pas dire que je préfère une analyse injuste de BHL sous prétexte qu’il dit qu’il est de gauche et que Pierre Bergé, Libération, Le Monde et le Nouvel Observateur, pardon, L’Obs affirment aussi qu’il le serait…

     

    6. Y a-t-il un homme politique de droite pour lequel vous seriez prêt à voter ?

     

    Aucun. Ni d’ailleurs aucun un homme de gauche. C’est fini l’époque où je croyais aux bateleurs de la politique politicienne.

    Michel Onfray, propos recueillis par Sébastien Le Fol (Le Point, 25 février 2015)

     

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  • Bienvenue au royaume d'Absurdie !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique mordante d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 5 février 2015 et consacrée aux tergiversations de la droite dans l'affaire de l'élection législative partielle du Doubs, et à ce que, au-delà de leur caractère anecdotique et politicien, celles-ci révèlent en profondeur...

     


    Éric Zemmour : "Le royaume d'Absurdie a envahi... par rtl-fr

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  • A la gauche du capital ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'émission Méridien zéro, diffusée le 27 décembre 2014, qui accueillait Charles Robin et Pascal Eysseric, de la revue Éléments, pour évoquer les convergences idéologiques existant entre libéralisme économique ("le Capital") et libéralisme sociétal ("la gauche"), à l'occasion de la publication aux éditions Krisis de l'ouvrage de Charles Robin intitulé La gauche du capital.

     


    Emission n°214 : "A LA GAUCHE DU CAPITAL... par cdmanon


    Emission n°214 : "A LA GAUCHE DU CAPITAL... par cdmanon

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  • Immigration : Besancenot-Laurence Parisot, même combat !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à l'alliance entre la gauche et la droite autour du libéralisme...

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    Immigration : Besancenot-Laurence Parisot, même combat !

    Autrefois, il y avait l’infernal tandem libéral-libertaire incarné par Daniel Cohn-Bendit et Alain Madelin. Il y a aujourd’hui celui formé par Najat Vallaud-Belkacem et Emmanuel Macron, avec cette particularité qu’ils appartiennent l’un et l’autre au même gouvernement. Alliance contre-nature ?

    Alliance parfaitement naturelle, au contraire, puisque le libéralisme économique et le libéralisme sociétal dérivent tous deux de la même conception d’un « homme économique » fondamentalement égoïste ayant pour seul but de maximiser rationnellement son utilité, c’est-à-dire son meilleur intérêt. Ce qu’on appelle l’axiomatique de l’intérêt n’est rien d’autre que la traduction en termes philosophiques de cette disposition naturelle de l’être humain à l’égoïsme. Le libéralisme pose l’individu et sa liberté supposée « naturelle » comme les seules instances normatives de la vie en société, ce qui revient à dire qu’il fait de l’individu la seule et unique source des valeurs et des finalités qu’il se choisit. La liberté libérale suppose ainsi que les individus puissent faire abstraction de leurs origines, de leur environnement, du contexte dans lequel ils vivent et où s’exercent leurs choix, c’est-à-dire de tout ce qui fait qu’ils sont tels qu’ils sont, et non pas autrement. La vie sociale, dès lors, n’est plus affaire que de décisions individuelles, de négociations procédurales et de choix intéressés.

    Historiquement parlant, le libéralisme économique s’est certes le plus souvent exprimé « à droite », tandis que le libéralisme sociétal se situait « à gauche ». C’est ce qui a permis à une certaine gauche de présenter le capitalisme comme un système autoritaire et patriarcal, alors qu’il est tout le contraire. Marx voyait plus juste quand il constatait le caractère intrinsèquement révolutionnaire de l’illimitation capitaliste, qui revient à noyer toute valeur autre que la valeur marchande dans les « eaux glacées du calcul égoïste ». Par là s’explique le rapprochement de ces deux formes de libéralisme. Pour étendre le marché, le libéralisme économique ne peut que détruire toutes les formes traditionnelles d’existence, à commencer par la famille (qui est l’un des derniers îlots de résistance au règne de la seule valeur marchande) ; tandis qu’à l’inverse, ceux des héritiers de Mai 68 qui voulaient « interdire d’interdire » et « jouir sans entraves » (deux slogans typiquement libéraux) ont fini par comprendre que c’est le capitalisme libéral qui pouvait le mieux satisfaire leurs aspirations.

    On sait depuis longtemps que, si la gauche a trahi le peuple, la droite, elle, a fait de même avec la nation. Et les deux de se réconcilier dans le même culte du marché. Quelle réalité derrière ce constat probablement un brin hâtif ?

    La nation n’acquiert un sens politique qu’au moment de la Révolution. Ce qui revient à dire qu’elle est née « à gauche » avant de passer « à droite ». La façon dont un fossé, qui ne cesse de s’élargir, s’est creusé entre la gauche et le peuple est un des traits majeurs du paysage politique actuel. La raison majeure en est que la « gauche », qui s’était rapprochée du mouvement socialiste et ouvrier au moment de l’affaire Dreyfus, s’est aujourd’hui ralliée à la société de marché, renouant du même coup avec ses origines libérales (idéologie du progrès, religion des droits de l’homme et philosophie des Lumières). Comme l’a fait remarquer Jean-Claude Michéa, il ne serait jamais venu à l’idée de Proudhon ou de Sorel, et moins encore de Karl Marx, de se définir comme des « hommes de gauche » !

    Même le travail est devenu un marché puisqu’on raisonne désormais en termes de « marché du travail ». Mais ce « marché » marche-t-il aussi bien que le prétendent ses infatigables promoteurs ?

    Selon la vulgate libérale, le marché est à la fois le lieu réel ou s’échangent les marchandises et l’entité virtuelle où se forment de manière optimale les conditions de l’échange, c’est-à-dire l’ajustement de l’offre et de la demande et le niveau des prix. Il est donc supposé autorégulateur et autorégulé, ce qui veut dire qu’il fonctionne d’autant mieux que rien ne fait obstacle à son fonctionnement « spontané », ce qui implique que rien n’entrave la libre circulation des hommes et des marchandises, et que les frontières soient tenues pour inexistantes. Adam Smith explique cela très bien quand il écrit que le marchand n’a d’autre patrie que celle où il réalise son meilleur profit. L’idée générale, en arrière-plan, est que l’échange marchand constitue la forme « naturelle » de l’échange. Étonnez-vous après cela que le patronat veuille toujours plus d’immigration ! Besancenot-Laurence Parisot, même combat !

    La forme d’échange propre aux sociétés traditionnelles n’est en réalité pas le troc (dont on ne retrouve la trace nulle part), mais la logique du don et du contre-don. Loin d’être « spontané », le marché, au sens moderne de ce terme, a été institué par l’État, comme l’a bien montré Karl Polanyi dans La Grande Transformation. L’idée d’une concurrence « pure et parfaite », enfin, n’est qu’une vue de l’esprit : les échanges commerciaux ne peuvent s’épargner de prendre en compte les phénomènes de pouvoir qui sont à l’œuvre dans toute société humaine. Le libéralisme prend fin dès l’instant où, face à la théorie libérale d’une « harmonie naturelle des intérêts », on reconnaît l’existence d’un bien commun primant sur les intérêts particuliers.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 13 novembre 2014)

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  • La gauche a-t-elle encore un avenir ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous  un débat entre l'historien Jacques Julliard et le philosophe Jean-Claude Michéa, diffusé sur France Culture le 1er octobre dans l'émission Les matins, à l'occasion de leur livre d'échanges épistolaires La gauche et le peuple (Flammarion, 2014).

     

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  • Le peuple n'était pas à Saint-Sulpice...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 27 octobre 2014 et consacrée aux obsèques du patron de Total, Christophe de Margerie...

     


    Christophe de Margerie : "Le peuple n'était pas... par rtl-fr

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