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france - Page 26

  • Chroniques du grand effondrement...

    Auteur indépendant, Franck Poupart a récemment publié un roman intitulé Demain les barbares - Chroniques du grand effondrement. S'inscrivant dans la veine de l'anticipation noire (mais malheureusement pas irréaliste...), le livre est disponible exclusivement sur Amazon.

     

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    " Hiver 2028, la France doit affronter une crise financière et politique sans précédent. Retranché dans une capitale bunkerisée devenue un Disneyland pour riches et une destination phare du tourisme sexuel, le Président se débat dans des difficultés insurmontables pendant que le pays est ravagé par la criminalité et que des milices attisent les haines identitaires et dressent les communautés paupérisées les unes contre les autres. Longtemps au bord du gouffre, le pays ruiné bascule dans la sauvagerie au moment où son système économique s'effondre. Dans ce chaos qui ramène la France des siècles en arrière, des hommes et des femmes vont essayer de survivre à la violence en prenant les armes ou en tentant de fuir la guerre civile qui ravage le pays. Ce roman retrace les trajectoires de ces destins jetés dans le fracas de l'histoire au moment où l'ombre de la barbarie s'étend la France. "

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  • Tour d'horizon... (105)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Theatrum Belli, Caroline Galactéros, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique, nous livre un panorama de la rébellion syrienne, sur laquelle la diplomatie française fonde tant d'espoirs...

    Camaïeu de vert… foncé : l’instructif panorama des “rebelles” syriens

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    - sur le blog de Monde & vie, Bruno Larebière, ancien rédacteur en chef du Choc du Mois et de Minute, livre son analyse de la situation à droite...

    La réclamation lancinante des Français ne trouve aucun représentant crédible

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    - sur Contrepoints, Thierry Berthier évoque l'avance qu'est en train d'acquérir Google dans le domaine stratégique de la robotique...

    Google, grand gagnant du monde des robots ?

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  • Foutez-nous la paix !...

    Les éditions Albin Michel viennent de publier une enquête d'Isabelle Saporta consacrée à la France des terroirs et intitulée Foutez-nous la paix. Journaliste, Isabelle Saporta a déjà publié Le livre noir de l'agriculture (Fayard, 2011). Un livre utile à consulter pour comprendre une part, au mois, des raisons de la crise actuelle du monde agricole.

     

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    " Savez-vous quelle pression écologique un âne exerce sur son pâturage ? Votre carrelage est-il réglementaire ? Connaissez-vous le supplice de la pédichiffonnette ? La hauteur de votre « végétation concurrentielle » – l'herbe ! – est-elle conforme ? Vous êtes perdu ? Eux aussi !

    Ils s'appellent Gérard, Nelly, Jean-Baptiste, Anaëlle… Isabelle Saporta, journaliste et auteur notamment du Livre noir de l'agriculture et de VinoBusiness, les a rencontrés. De Tracy-sur-Loire à Créances, de Noceta à Eygalières, ils sont éleveurs d'agneaux de pré-salé ou de poules de Marans, fabricants de bruccio, de beaufort ou de roquefort, vignerons…

    Vous mangez leurs viandes, leurs fromages. Vous dégustez leurs vins. Leurs produits sont servis sur les plus grandes tables du monde. Et pourtant… l'administration les harcèle en permanence, transformant leur quotidien en enfer. Quant à l'agrobusiness, il attend tranquillement son heure. Son arme pour mettre à mort ces défenseurs du terroir ? Les asphyxier sous d'innombrables normes formatées par et pour les multinationales.

    Ceux qui résistent ne demandent qu'une seule chose : qu'on cesse d'assassiner en toute impunité la France de la bonne chère ! "

     

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  • Immigration : la catastrophe...

    Les éditions Via Romana viennent de publier un nouvel essai de Jean-Yves Le Gallou intitulé Immigration : la catastrophe - Que faire ? . Ancien député européen, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou travaille sur l'immigration depuis le début des années 80. Également spécialiste de la question de la désinformation et praticien de la ré-iformation, il a récemment publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013).

     

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    " Du Bataclan à Cologne, de la mer Égée à la Scandinavie : chacun le voit, l’immigration est une catastrophe pour la France et l’Europe. L’invasion les menace d’anéantissement.

    Ses causes ? L’explosion démographique du Sud, les guerres, mais pas seulement.

    Après quarante ans de déni organisé, la réalité s’impose. Même Hollande et Merkel semblent commencer à prendre conscience des difficultés. L’Europe est en train de mourir d’un projet idéologique : le mondialisme immigrationniste marchand, le « MIM », facilité par la trahison de ses élites politiques, économiques, judiciaires, médiatiques. Cette trahison explique quarante ans de mensonges, d’omerta, d’impuissance à traiter le problème malgré les promesses.

    Énarque, inspecteur général de l’administration, ancien élu régional et européen, Jean-Yves Le Gallou développe à partir de sources inédites un constat accablant aussi documenté que sans concession. Mais non sans espoir : notre patrie, notre continent, notre civilisation peuvent encore se réveiller. À condition de changer radicalement de modèle.

    Ici, c’est de courage qu’il va falloir faire preuve.

    Le temps presse ! "

     

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  • La France, une nation mal défendue ?...

    Le 10 février 2016 Valérie Brochard, Eric Naulleau et Eric Zemmour recevaient dans leur émission sur Paris première le général Vincent Desportes et le Gérard Longuet, ancien ministre de la défense, pour évoquer la situation de l'armée française. Vous pouvez découvrir le débat ci-dessous, dans une vidéo mise en ligne par le site Nos médias.

    Auteur de plusieurs ouvrages de réflexion sur la guerre et la stratégie, le général Desportes a récemment publié La dernière bataille de France - Lettre aux Français qui croient encore être défendus (Gallimard, 2015).

     

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  • Une cise de l'identité française ?...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la crise identitaire française...

     

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    « La vraie question c’est : « Qu’est-ce qu’être français ? », non pas : « Qui est français ? » »

    La question identitaire, souvent évacuée du débat politique, n’en finit plus de hanter les esprits. Mais quid de la définition de cette dernière ? Quelle est la part de la culture, de l’ethnie ou de la religion ?

    À une époque où, comme le dit Alain Finkielkraut, un nombre croissant de Français sont « cloués au pilori médiatique parce qu’ils réclament le droit à la continuité historique », on parle en effet de plus en plus d’identité – et ce n’est pas bon signe. Quand l’identité va de soi, personne ne se pose la question de savoir en quoi elle consiste. Quand on commence à le faire, c’est que l’identité est sérieusement dégradée ou déjà perdue.

    Il ne faut jamais oublier que l’identité n’est pas ce qui ne change jamais, mais ce qui définit notre façon de changer tout en restant nous-mêmes. Souvenons-nous aussi que l’identité d’un individu a toujours plusieurs facettes : identité nationale certes, mais aussi identité linguistique et culturelle, identité professionnelle, identité sexuelle, identité religieuse, identité politique ou philosophique, etc. Celle de ces facettes que nous tenons pour la plus déterminante, et qui détermine de qui nous nous sentons le plus proche (si je suis de gauche, me sens-je plus proche d’un Français de droite ou d’un Allemand de gauche ? Si je suis chrétien, me sens-je plus proche d’un Français athée ou d’un catholique sénégalais ?), n’est évidemment pas la même pour tout le monde.

    Autre point capital : l’identité n’est jamais une donnée immédiate, elle ne se manifeste que par la médiation d’une culture. Or, une culture ne vaut que par sa créativité, faute de quoi elle n’est qu’une tradition postiche. Comme l’écrit le philosophe Philippe Forget, « un peuple n’exprime pas son génie parce qu’il est doté d’une identité, mais il manifeste une identité parce que son génie l’active […] Un peuple s’affirme par l’excellence de ce qu’il fait, par l’éclat de ses formes de vie, bien plus que par sa conformation obstinée à un seul modèle d’être. » Au cours de son histoire, la France n’a elle-même cessé de changer, mais elle est restée la France parce qu’à chaque étape de cette trajectoire, le peuple français a su renaître à lui-même à partir de sa manière d’être. Restituer de l’identité ne signifie donc pas reproduire le même contenu ou s’en remettre à la réception passive de formes héritées. Une histoire qui se réduit à la mémoire ou au culte du passé traduit un génie qui dégénère. Si l’identité se ramène à une incantation, au petit musée portatif des grands événements et des héros du passé, elle devient inévitablement résiduelle, fossile, voire tout simplement fantasmée.

    À propos, vous êtes favorable à la déchéance de la nationalité ?

    Dans les circonstances actuelles, certainement pas. Les discussions de ces dernières semaines l’ont bien montré : déchoir de leur nationalité des gens qu’on ne peut expulser n’a aucun sens. Plutôt que de s’interroger sur la façon d’enlever la nationalité française à ceux qui la possèdent, on ferait mieux de débattre de la façon dont elle doit être attribuée.

    Et la sortie de Nadine Morano, citant (approximativement) de Gaulle pour dire que la France est une « nation de race blanche » ?

    De Gaulle est mort depuis bientôt un demi-siècle. Nadine Morano aurait été plus crédible si elle avait parlé au passé.

    Mais, en fin de compte, c’est quoi, être français ?

    J’ai déjà eu l’occasion de vous le dire lors de précédents entretiens. La bonne question est : « Qu’est-ce qu’être français ? », et non pas : « Qui est français ? » Me dire Français n’explicite pas le style qui me définit comme tel. En toute rigueur, est Français celui possède une carte d’identité de citoyen français. Vous me direz, bien sûr, que beaucoup de « Français de papiers » ne se sentent pas du tout français. Sans doute, mais c’est tout aussi vrai de nombre de « Français de souche », dont l’identité nationale n’est tout simplement pas la composante de leur identité qui leur paraît la plus importante. Au demeurant, on peut être Français et n’aimer ni l’île Saint-Louis, ni le mont Saint-Michel, ni Jeanne d’Arc, ni Georges Brassens, ni le camembert ! On peut être Français sans se sentir tenu d’aimer la France. On peut être Français et préférer l’Irlande à la France. Et on a aussi le droit d’être misanthrope ! Les Français qui ne sont pas républicains, enfin, ne sont pas moins français que ceux qui ne sont pas royalistes. Être Français, ce n’est pas adhérer à des principes ni à des valeurs (fussent-elles « républicaines »), mais reconnaître une appartenance qui s’inscrit ou est appelée à s’inscrire dans l’Histoire.

    Le problème ne commence que lorsque l’on fait primer sur l’appartenance nationale une autre appartenance, nationale ou communautaire, censée rendre la première caduque ou inopérante. C’est le cas de certains immigrés qui, bien que détenteurs de la nationalité française, se sentent en fait Algériens, Syriens ou Sénégalais. Mais c’est aussi le cas des nationalistes corses qui, à tort ou à raison, affirment qu’il existe un peuple corse distinct du peuple français – et une nation corse distincte de la nation française – et qui ne se considèrent donc français qu’administrativement. Dans ce dernier cas, cependant, la distinction de la citoyenneté et de la nationalité, synonymes dans la tradition française mais disjointes dans bien d’autres pays, pourrait permettre de résoudre le problème (les Corses deviendraient des citoyens français de nationalité corse). Cela vaut aussi pour nos compatriotes ultramarins, dont Marion Maréchal-Le Pen rappelait récemment, à juste titre, qu’ils étaient Français avant que les Savoyards et les Niçois ne le deviennent.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 16 février 2016)

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