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europe - Page 103

  • Un professeur d'énergie...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Jean-Yves Le Gallou à Boulevard Voltaire à l'occasion du colloque du 17 mai 2014, consacré à Dominique Venner, qui se déroule à Paris, à la Maison de la Chimie.

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    Dominique Venner : un fabuleux professeur d’énergie…

    Jean-Yves Le Gallou, vous allez assister, samedi 17 mai à 14 h 30, au colloque consacré à Dominique Venner, à la Maison de la chimie à Paris à l’invitation de l’Association pour l’histoire. Expliquez-nous pourquoi…

    Il y a un an, j’ai eu l’honneur, avec Bernard Lugan, Philippe Conrad et Fabrice Lesade, de partager avec Dominique Venner son dernier déjeuner. Je n’oublie pas l’accolade – l’abrazo – qu’il nous a donnée lorsqu’il est parti vers son destin. Ce sont des moments qui marquent un homme pour le restant de sa vie.

    Que retenez-vous de Dominique Venner ?

    Un grand écrivain. Un historien méditatif. Un professeur d’énergie.

    Un grand écrivain ?

    Dominique Venner était un merveilleux conteur. Son Dictionnaire amoureux de la chasse, notamment, est admirable. Je le dis avec d’autant plus de force que je ne suis pas moi-même chasseur. Mais on y trouve une formidable leçon sur les relations de l’homme à la nature, à l’animal et aux traditions.

    Un historien méditatif ?

    Dominique Venner a apporté un regard lumineux sur 30.000 ans d’histoire européenne dans Histoire et tradition des Européens. Avec lui, nous savons d’où nous venons. Et pourquoi nous devons refuser le grand effacement et le Grand Remplacement. « Les racines des civilisations ne disparaissent pas tant que n’a pas disparu le peuple qui en était la matrice. » Pour Dominique Venner, « l’historien méditatif […] [est] créateur de sens, éveilleur de rêves ».
    Nous devons aussi à Dominique Venner Le Siècle de 1914, un livre, là aussi, d’une lumineuse clarté. En 1914, l’Europe est une société traditionnelle avec ses monarques et ses aristocrates, ses paysans et ses soldats, tous attachés à leur lignée et aux valeurs d’effort, de courage et d’honneur. Les combats de 1914 industrialisent la mort (80 % de tués par éclats d’obus) et la figure du héros cède la place à celle de la chair à canon. Les grands empires s’effondrent et le chaos s’installe au cœur de l’Europe.

    Sur les ruines du monde ancien, quatre idéologies naissent et s’opposent. Le fascisme (que Dominique Venner distingue avec finesse du nazisme), le national–socialisme, le communisme et le wilsonisme, c’est-à-dire le mondialisme anglo-saxon, surgissent de ses décombres et s’affrontent. Les trois premières ont disparu. La quatrième est à bout de souffle. L’empire américain ne sera pas éternel et l’Europe sortira de sa « dormition ».

    Reste le professeur d’énergie…

    Ce sera le thème du colloque qui se tiendra samedi 17 mai à 14 h 30 sur le thème « Dominique Venner, écrivain et historien au cœur rebelle ». Cela correspond à la réédition de son très beau livre Le Cœur rebelle.

    Voici quelques maximes extraites de l’œuvre de Dominique Venner, d’Un samouraï d’Occident, en particulier : « Exister, c’est combattre ce qui me nie »,« Une action politique n’est pas concevable sans le préalable d’une mystique »,« Être un insoumis : préférer se mettre le monde à dos que se mettre à plat ventre »« Être un insoumis : être à soi-même sa propre norme par rapport à une norme supérieure »« Être un insoumis : veiller à ne jamais guérir de sa jeunesse »« L’opposant radical doit puiser en lui-même ses justifications, affronter la réprobation générale, l’aversion du grand nombre et une répression sans éclat ». De belles leçons d’énergie, assurément !

    Comment interpréter son geste sacrificiel ?

    Dominique Venner s’en est expliqué lorsqu’il a déclaré (dans une vidéo aujourd’hui disponible), quelques semaines avant le 21 mai 2013 : « Il est parfois nécessaire que des hommes se sacrifient […], sacrifier sa vie, mettre sa vie en jeu, la sienne, pas celle des autres, sacrifier sa vie pour authentifier ses paroles, créer aussi peut-être un choc. » Ce propos du samouraï d’Occident éclaire aussi son geste : « Si l’emblème des samouraïs est la fleur de cerisier qui tombe avant d’être fanée, ce n’est pas un hasard. »

    Vous comprenez cela ?

    Oui, lorsque j’étais étudiant, j’ai eu deux « professeurs d’énergie » : Nietzsche et Barrès. Mais avec toujours un peu de gêne pour Barrès. Voilà un homme qui a chanté les valeurs héroïques et qui, à l’aube de la guerre de 1914, s’est engagé à… publier un éditorial par jour. Ce qui lui valut le méchant surnom de« rossignol des cimetières ». Certes, Barrès avait dépassé 50 ans et rien ne l’obligeait à partir sur le front. Mais Émile Driant, député, avait 59 ans en 1914. Il s’est néanmoins engagé et est mort en héros à la tête de ses chasseurs, au bois des Caures, en retardant de manière décisive l’avance allemande sur Verdun.

    Je crois que Dominique Venner avait le souci de l’exemplarité, le souci de montrer que ses écrits n’étaient pas des paroles en l’air. C’est aussi pour cela qu’il a choisi de mourir en combattant, à 78 ans.

    Un geste qui a pu choquer les catholiques…

    Bien sûr. Je le comprends parfaitement. Mais j’ai été frappé par l’empathie qu’ont montrée beaucoup de mes amis catholiques en la circonstance. La difficulté et la force du geste n’ont échappé à personne. Elles ont souligné l’adéquation entre l’homme et l’œuvre. Le cœur rebelle est mort en insoumis. On lit désormais Dominique Venner avec plus de conviction encore : on a la certitude absolue de la vérité de l’homme.

    Jean-Yves Le Gallou (Boulevard Voltaire, 12 mai 2014)

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  • Une nouvelle guerre froide ?...

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    Le numéro de mai 2014 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque. 

    Le dossier est consacré à la crise ukrainienne et à son influence sur les relations entre l'Europe et la Russie. On pourra y lire, notamment, des articles d'Olivier Zajec ("Une nouvelle logique bipolaire"), de Gabriel Matzneff ("La tombe d'Akhmatova") et d'Eric Branca ("L'Ukraine entre deux mondes") ainsi qu'un entretien avec Marie-France Garaud ("Aux sources du malentendu russo-américain").

    Hors dossier, on pourra aussi lire, notamment, un entretien avec Alain de Benoist ("De quoi la théorie du genre est-elle le nom ?") et des articles de François Bousquet ("Gary le magnifique"), de Stéphane Guégan ("Fantastique Gustave Doré), de Laurent Dandrieu ("Les chouans du Nouveau-Monde"), de Michel Marmin ("Thomas l'imposteur") et de Bruno de Cessole ("Les nostalgies du Guépard"). Et on retrouvera aussi  les chroniques de François d'Orcival ("Hollande vise au centre"), de Patrice de Plunkett ("Les clown ne rient pas") et d'Eric Zemmour ("Valls ou le grand aveu").

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  • Sur le nihilisme européen...

    Nous vous signalons la parution du septième numéro (Hiver 2014) de la belle revue Figures de proues, dirigée par Pierre Bagnuls. On y découvrira des textes choisis et une foule de citations sur le thème de l'Europe et du nihilisme européen, agrémentés par de superbes illustrations en couleurs. Du beau travail !

    Il est possible de s'abonner ou de commander ce numéro (ainsi que les numéros précédents) sur le site de la revue : Figures de proues

     

     

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    Au sommaire :

    Éditorial

    Europe - 9 novembre 1989: la cicatrice concentrationnaire fut
    symboliquement refermée
    par Pierre Bagnuls

    L'auteur, la société, la liberté

    La pensée remonte les fleuves par Charles-Ferdinand Ramuz

    Figure

    Face au soleil de minuit: un solstice d'été septentrional d'après Marc Augier, par Pierre Bagnuls

    Hommage

    En mémoire de Dominique Venner par Pierre Bagnuls

    Les sources vives

    Le nihilisme est devant la porte: d'où nous vient ce plus inquiétant de tous les hôtes? par Pierre Bagnuls

    Textes fondateurs

    Changement de paradigme et crise de la conscience européenne par Alexandre Koyré

    Commencer avec le soleil par David Herbert Lawrence

    Le monde paraît sans valeur par Friedrich Nietzsche

    Fondements du nihilisme européen par Jean-Edouard Spenlé

    Tout est venu à l'Europe et tout en est venu par Paul Valéry

    Quels rêves a faits l'homme? par Paul Valéry

    Ce que nous savons, ce que nous pouvons, a fini par s'opposer à ce que nous sommes par Paul Valéry

    Texte dé-fondateur

    Extraits des discours sur l'Europe de Julien Benda

    Propos sur la dé-fondation européenne

    Des dangers d'une intelligence désincarnée et inorganique:
    le nihilisme en pensées et en actes
    par Pierre Bagnuls

     

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  • De l'Europe et de ses capacités militaires...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Paul Baquiast, cueilli sur Europe solidaire et consacré aux capacités de défense de l'Europe, bien maigres et négligées...

     

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    Europe. Capacités militaires

    L'article de Jean-Claude Empereur, que nous venons de publier, et qui recueille notre approbation totale « Europe. Puissance et souveraineté » n'évoque pas directement la question de la puissance militaire dont dispose - ou plutôt ne dispose pas l'Europe.
    Le réarmement auquel se livrent dorénavant les autres grandes puissances, Russie, Chine, Inde, Japon...oblige cependant à poser la question. L'Europe restera-t-elle dans les prochaines décennies dépourvue de capacités militaires en proportion de celles du reste du monde.

    Plus récemment, les évènements d'Ukraine obligent à jette un nouveau regard sur le problème. Sans craindre nécessairement un retour à la guerre froide marquée par la menace constante des armées de l'URSS, les pays européens devraient veiller à renforcer les moyens militaires dont ils disposent. Ceci ne voudrait pas nécessairement dire se préparer à un affrontement armé avec la Russie. Même dans le cadre souhaitable d'une convergence stratégique entre l'Europe, la Russie et les autres pays du BRICS, l'on convergerait d'autant mieux que l'on disposerait de ressources comparables. Toute coopération technologique avec les BRICS, qui serait nécessaire à l'Europe, notamment dans la perspective dite duale (civile et militaire), serait à ce prix.

    Les pays européens, dont la plupart sont membres de l'Otan, avaient longtemps compté sur l'Amérique pour assurer leur sécurité. C'était une erreur, car ils y avaient perdu leur autonomie diplomatique. Ils y avaient perdu aussi l'occasion de développer des technologies en propre, qui aujourd'hui contribuerait à leur souveraineté. On voit aujourd'hui l'embarras des gouvernements européens qui s'étaient fait imposé l'acquisition de Lockheed Martin F35 dont les prestations techniques sont de plus en plus contestées, alors que le prix à l'unité ne cesse de croître. Par ailleurs aujourd'hui, dans le cadre d'un recentrage sur le Pacifique, l'Amérique a retiré une grande partie des forces qu'elle avait déployées en Europe.

    Nous ne nous en plaindrions pas, si l'Europe avait dans le même temps fait l'effort de se doter de capacités industrielles et militaires en propre. Ce ne fut pas le cas, comme le montrent sans ambiguïtés les estimations de l'Institut de recherches stratégiques français. Les seuls pays disposant de quelques forces, terrestres, aériennes ou navales, sont la France et la Grande Bretagne. Les autres, supposés mettre des moyens à la disposition de l'Otan – pour ne pas parler d'une défense européenne qui n'a jamais été prise au sérieux par eux, ne pourraient aligner que quelques bataillons. Autrement dit, ils seraient incapables d'assurer plus que quelques heures la défense de leur territoire, face à un adversaire quelque peu déterminé.

    Dans le même temps, toutes les recherches et la production intéressant les nouvelles armes, drones, satellites, technologies de la cyber-guerre, végètent. Il en résulte l'incapacité de se mesurer aux pays non européens, non seulement au plan militaire, mais en ce qui concerne les applications civiles de ces technologies. Non ne mentionnons pas ici l'arme nucléaire française, qui demeure indispensable à titre de prévention, mais dont l'usage signerait la destruction d'une partie du monde.

    Les vœux des populations

    Les hommes politiques européens font valoir que ce désengagement généralisé est conforme aux voeux des populations et des corps électoraux. Comme les menaces de guerre ont cessé depuis la chute du mur de Berlin, lesdites populations préfèreraient les consommations aux investissements à long terme exigés par le maintien de forces de défense compétitives. Mais les travailleurs licenciés par les industriel de la défense en mal de contrats ont-ils les mêmes préférences. De plus, dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, les voeux profonds des populations sont façonnés par les narratifs dont on les nourrit. Il paraît indéniable que dans le domaine militaire et militaro-industriel, ce furent les Etats-Unis qui en premier lieu avaient intérêt à tuer dans l'oeuf toute concurrence européenne. Ainsi préservaient-ils la « full spectrum dominance » de leurs propres capacités et des contrats correspondants. La même chose d'ailleurs s'observe dans le domaine du spatial et des sciences dites émergentes. Les corps électoraux sont dits ne pas s'y intéresser, parce que tous les narratifs concernant ces perspectives sont en dernier ressort confisqués par les médias américains du film et de la télévision.

    Obama est venu en Europe récemment pour convaincre l'Europe de Otan de renforcer sa contribution aux efforts prétendus de défense commune. Mais il cherchait en fait, sous la pression d'un lobby militaro-industriel qui, lui, ne désarme pas, à les convaincre d'acquérir davantage d'armements américains. Si les Européens avaient répondu que pour améliorer leur défense, ils se dotaient de Rafales ou de BPCs Mistral français, Obama n'aurait certainement pas pris cela pour une bonne nouvelle.

    Que devraient faire les Européens s'ils se persuadaient de la nécessité de renforcer leur défense. La crise et les économies qu'elle impose ne devraient pas être évoquées pour justifier un retrait de plus en plus accentué. Mais il faudrait en ce sens que de véritables coopérations entre pays moteurs s'établissent. Dans le cadre actuelle des institutions européennes, rien de tel ne peut être espéré. Il resterait donc à des pays comme la France, l'Italie ou l'Espagne d'entraîner l'Allemagne et les pays nordiques dans un effort commun. Il serait tentant d'évoquer la menace d'une Russie en réarmement rapide. Mais ce serait à notre sens très dangereux, car dressant l'une contre l'autre les deux moitiés d'une Eurasie commune. Ceci bien évidemment serait incompatible avec le maintien d'une présence quelque peu effective au sein de l'Otan. 

    Mieux vaudrait, nous y revenons, évoquer les nécessités d'une résistance commune aux grandes crises en préparation. D'une part, les dépenses budgétaires consacrées à la défense et aux industries duales militaires et civiles ne devraient pas être gelées, sous prétexte d'économies. Elles devraient au contraire être augmentées, conjointement avec celles intéressant le développement de différents secteurs stratégiques comme le spatial, la lutte contre le changement climatique et autres menaces. Les crédits ne manqueraient pas, si la Banque centrale européenne était autorisée à fournir des liquidités au secteur productif. Par ailleurs, les retombées humaines, en termes d'emploi, immédiatement, et pour l'acquisition de compétences hautement technologiques, à terme, seraient très vite sensibles aux yeux des populations. Les risques d'une inflation forte seraient inexistants.

    Vain espoir, dira-t-on, quand l'on constate l'insuffisance des décideurs européens en terme de compétences stratégiques et d'esprit d'entreprise. Si les besoins futurs de la défense européenne étaient gérés comme aujourd'hui en France l'affaire Alstom, il faudrait se résigner dès maintenant aux futures invasions. Après tout, les esclaves peuvent toujours espérer trouver un emploi en cirant les chaussures des vainqueurs.

     

    Jean Paul Baquiast (Europe solidaire, 3 mai 2014)
     
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  • Identité(s) européenne(s)...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien avec Robert Steuckers, réalisé par le Cercle des Volontaires et consacré à la question de l'identité européenne ainsi qu'à quelques grands thèmes de l'actualité internationale. Figure de la Nouvelle Droite et ancien responsable des revues Orientations et Vouloir, Robert Steuckers vient de publier aux éditions du Lore un ouvrage intitulé La Révolution conservatrice allemande - Biographie de ses principaux acteurs et textes choisis.

     

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  • L'Union européenne contre l'Europe !...

    Les éditions Perspectives libres viennent de publier un essai de Julien Rochedy intitulé L'Union européenne contre l'Europe. Responsable du Front national de la jeunesse, il avait déjà publié Le marteau - Déclaration de guerre à la décadence moderne (Praelego, 2010).

     

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    " L'Europe est aujourd'hui le continent malade du monde. Malgré son passé prestigieux et ses atouts indéniables, elle semble désormais sortie de l'Histoire. Ses économies vont mal, son identité peine à s'affirmer et son poids politique est proche du néant. Pourtant, on nous a vendu l'idée qu'en s'unissant sous l'égide de l'Union européenne, les nations qui la constituent n'en seraient que plus puissantes. Or, c'est tout l'inverse qui s'est passé : tandis que ces nations n'ont eu de cesse de s'affaiblir, l'Europe s'est affaiblie avec elles, au point qu'il faut désormais se demander si une Europe supranationale, technocratique et unitaire, qui se veut une zone modèle du libéralisme, ne serait pas en réalité la pire chose qui soit arrivée à l'Europe et à ses peuples.

    Ce livre raconte les origines de l'Union européenne, décrit son fonctionnement et imagine ce que pourrait être une Europe qui défende réellement la liberté, la prospérité et l'identité des peuples européens. Il montre que l'on peut se sentir profondément européen et détester du même coup l'Union européenne.

    Mieux : qu'un véritable amoureux de l'Europe ne peut en vérité que s'opposer à l'UE. "

     

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