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  • Jean-Eudes Gannat arrêté : quand le système montre son vrai visage...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 17 novembre 2025 et consacrée à la montée de la répression politique en Europe occidentale...

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de trois essais traduits en français, Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? - Vivre avec le déclin de l'Europe (La Nouvelle Librairie, 2024) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                               

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  • Etats-Unis, sanctions et choc de réalité: que reste-t-il du levier de pression majeur ?...

    Nous reproduisons ci-dessous une courte analyse d'Elena Fritz cueillie sur Euro-Synergies et consacrée à l'enlisement du  conflit russo-ukrainien. Juriste et publiciste, membre de l'AfD, Elena Fritz est spécialiste des questions de sécurité dans le domaine de la politique étrangère.

     

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    États-Unis, sanctions et choc de réalité: que reste-t-il du levier de pression majeur ?

    Washington envoie à tous un signal remarquable:

    Les principaux responsables politiques américains reconnaissent désormais ouvertement que le levier des sanctions contre la Russie a pratiquement épuisé toutes ses possibilités. Les plus grandes entreprises énergétiques ont déjà été ciblées, tout comme le secteur financier, la haute technologie, la logistique — tout l’arsenal a été utilisé. De nouvelles options? Quasiment plus disponibles.

    Attente vs Réalité

    En 2022, la conviction dominante en Occident était que l’économie russe s’effondrerait « en peu de temps » sous la pression de l'embargo. Trois ans plus tard, le tableau est différent :

    - Production industrielle : stabilisée, voire renforcée dans certains secteurs;

    - Exportations de pétrole et de gaz : redirigées, sans s’effondrer;

    - Flux commerciaux : réorientation vers l’Asie, le Moyen-Orient, l’Afrique;

    - Architecture financière : structures parallèles, nouveaux couloirs de règlement;

    - Même les économistes russes admettent désormais que cette résilience n’était pas anticipée.

    Le cœur géopolitique :

    Si le principal levier de pression de l’Occident ne fonctionne plus — quel scénario reste réaliste pour mettre fin à la guerre ?

    Quelques réflexions :

    Décision militaire ?

    Peu probable : les deux côtés disposent de réserves stratégiques, de zones tabou politiques et de barrières à l’escalade.

    Épuisement économique de la Russie ?

    La prévision s’est révélée fausse. La Russie a mis son économie en mode guerre — avec une demande mondiale en énergie et matières premières en soutien.

    Pression politique sur Moscou ?

    Jusqu’ici, cela échoue face à des partenariats alternatifs (Chine, Inde, États du Golfe, Afrique).

    Gel du conflit ?

    Le scénario le plus probable — mais politiquement non résolu, géopolitiquement risqué.

    Conclusion stratégique :

    Nous sommes à un tournant. Si les sanctions ont atteint leur point culminant et que la voie militaire est bloquée, la question centrale est :

    Quelle sortie politique, réaliste, applicable et acceptable pour les deux parties ?

    À ce jour, aucune réponse n’existe — ni à Bruxelles ni à Washington.

    Conclusion générale :

    La politique de sanctions atteint ses limites structurelles. Le conflit lui-même, en revanche, ne les a pas encore trouvées.

    Elena Fritz (Euro-Synergies, 15 novembre 2025)

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  • Où va la guerre en Ukraine ?...

    Le 4 novembre 2025, Edouard Chanot recevait, sur TV libertés, Lionel Rondouin pour évoquer avec lui l'évolution de la guerre en Ukraine.

    Normalien, ancien enseignant en classe préparatoire, Lionel Rondouin, qui a été officier parachutiste et a longtemps travaillé dans l'industrie, est spécialiste des questions de sécurité économique.

     

                                            

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  • Une question taboue posée par Julien Rochedy...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Yves Le Gallou consacré à l'ouvrage que Julien Rochedy vient de publier, Qui sont les Blancs - Généalogie d'une identité interdite (Hétairie, 2025).

     

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    Qui sont les Blancs ? Une question taboue posée par Julien Rochedy

    Une question taboue

    « Qui sont les Blancs ? » : avec ce nouveau livre, Julien Rochedy s’attaque à un tabou.
    Pour les décolonialistes et les « progressistes », la réponse est simple : ce sont des « salauds », coupables de la Shoah, de la colonisation, de l’esclavage, du réchauffement climatique. Pour beaucoup d’autres, les Blancs sont « cancellisés », niés. Ils n’existent pas, ou s’ils existent, il est plus prudent de n’en point parler ! Car l’essentialisation est recommandée pour les autres groupes humains, mais interdite pour eux.

    Et pourtant, quiconque prend le métro dans une grande ville d’Europe trouve vite la réponse à la question : « Qui sont les Blancs ? » — la nouvelle minorité. La « question blanche » se pose ici et aujourd’hui comme il y eut hier une « question noire » dans les périphéries urbaines américaines.

    Rochedy affronte le problème sans faux-semblants ni complexe, en commençant par l’origine : l’ethnogenèse lors de la préhistoire et de la protohistoire, c’est-à-dire la fusion de trois groupes de peuples très proches :

    • Les chasseurs-cueilleurs, artistes de la grotte Chauvet, à l’origine de nos « 30 000 ans d’identité » selon Dominique Venner, dont les caractères ont été sélectionnés par les exigences de l’âge glaciaire ;
    • Les agriculteurs anatoliens arrivés il y a 7 000 ans, porteurs de la révolution néolithique et des mégalithes ;
    • Et, il y a 5 000 ans, la grande vague des Yamnayas, issus eux aussi des chasseurs-cueilleurs, apportant les langues indo-européennes et une vision du monde fondée sur les trois fonctions que l’on identifie dans toute l’histoire européenne.

    Rochedy insiste sur l’unité biologique des Européens : du Portugal aux pays baltes, de l’Italie à l’Irlande, on retrouve les mêmes composantes génétiques d’origine — variables dans leurs proportions, mais marquant une grande homogénéité. Ce socle, absent chez d’autres peuples plus diversifiés, est resté inchangé et imperméable à toute immigration externe jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle.

    Le récit civilisationnel : de la Grèce au nihilisme contemporain

    Après ce développement sur les origines, Rochedy passe au récit civilisationnel. De généticien pensif, il devient historien méditatif. Après les millénaires de la préhistoire glaciaire viennent les périodes historiques:

    • La rationalité, avec l’empreinte grecque — Grèce, Rome, Moyen Âge (Aristote et les thomistes), Renaissance, Lumières ;
    • Le pragmatisme, avec Rome et son droit : « pour schématiser, le monde grec imprime l’Être du Blanc, celui de Rome inspire son Faire » ;
    • La moralité, avec l’empreinte chrétienne ;
    • La force, avec l’empreinte germanique — le Moyen Âge y est vu comme un « sas de décompression avec l’origine orientale du christianisme » ;
    • L’individualisme, avec la Renaissance ;
    • Le sentimentalisme, avec les Lumières, perçu comme une « réponse à une bascule anthropologique tragique », substituant aux liens anciens des affects volatils et un altruisme abstrait ;
    • Le travail, avec l’empreinte industrielle ;
    • Le nihilisme, avec l’époque contemporaine.

    Pour Rochedy, les maux actuels — wokisme et transhumanisme — prolongent des tendances anciennes : le constructivisme social des XIXe et XXe siècles, mais aussi l’hybris grecque. Ce qui nous bouleverse aujourd’hui vient de loin, mais aussi de nous-mêmes. D’où la nécessité de retrouver des contrepoids : mesure, limites, héritage commun, continuité historique. Face à la déferlante démographique de l’immigration, il y aurait urgence.

    Un essai polémique dans la tradition des penseurs européens

    Ce livre s’inscrit dans une lignée d’ouvrages sur la civilisation européenne : La Formation de l’Europe de Gonzague de Reynold, Le Génie de l’Occident de Louis Rougier, L’Europe a fait le monde d’André Amar, ou Histoire et tradition des Européens de Dominique Venner.

    Rochedy s’en distingue par le choix du terme « Blanc », assumé, justifié par la minorisation démographique mondiale et par les apports récents de la génétique. Il soutient que la sélection naturelle des peuples européens sous le froid glaciaire a marqué durablement leur civilisation. Certains y verront un « matérialisme biologique » irritant pour les culturalistes.

    Des passages susciteront débat, notamment sur le christianisme, que Rochedy crédite d’un rôle moral, intellectuel et même eugénique — favorisant le brassage des familles et la faible consanguinité européenne. D’autres critiqueront son approche téléologique : chez lui, ce qui advient devait advenir, comme si l’urinoir de Duchamp se trouvait déjà au pied de la grotte de Lascaux.

    Il reconnaît cependant, dans sa conclusion, la part de l’imprévu : la démographie du Nigeria face à l’Europe pourrait « plier le match », mais il croit encore à un sursaut.

    Livre polémique, certes, mais solidement construit, Qui sont les Blancs ? relance un débat ancien sur l’identité et la continuité de la civilisation européenne. Rochedy, « loup solitaire » ardéchois, y apparaît aussi comme une chouette qui réfléchit — et nourrit le débat.

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 17 octobre 2025)

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  • Le Royaume perdu de Lotharingie...

    Les éditions Le Polémarque viennent de publier un roman uchronique de Marc Erard intitulé Le Royaume perdu de Lotharingie. Et si Charles le Téméraire, le Grand Duc d'Occident, n'avait pas trouvé la mort devant Nancy le 5 janvier 1477 mais avait réalisé son rêve de recréer le royaume de Lotharingie ?...

     

    Erard_Le Royaume perdu de Lotharingie.jpg

    « La garde d’honneur montée du roi Charles VII s’apprête à charger pour la dernière fois. Ils viennent tous de recevoir une ultime bénédiction prononcée par l’évêque de Toul. Veuf et sans progéniture, le vieux souverain est la dernière colonne d’une monarchie pluriséculaire prête à s’effondrer dans un le bruit assourdissant de la guerre moderne. Les uniformes blancs des officiers seront bientôt rougis du sang de ces fiers cavaliers. Ils ont juré personnellement fidélité à leur souverain qui a pris la tête de ses dernières troupes d’élite. Tirant l’épée, le roi ordonne la charge. »

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  • Les morts gouvernent les vivants...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous,  sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, la chronique du 28 octobre 2025 de Romain Petitjean consacrée à la place que nous devons réserver à nos morts au sein de la société.

    Romain Petitjean est coordinateur du développement de l'Institut Iliade.

     

                                            

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