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civilisation - Page 5

  • L'Europe : une définition...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien du Cercle Henri Lagrange avec Jean-Yves Le Gallou, réalisé en mars 2019 et consacré à l'Europe.

    Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016) et Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018). 

     

                             

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  • Le début de la fin ?...

    Les Presses universitaires de France viennent de publier un essai de Gilbert Merlio intitulé Le début de la fin ? - Penser la décadence avec Oswald Spengler. Germaniste, spécialiste de l'histoire des idées et auteur d'une thèse sur Spengler, Gilbert Merlio est notamment l'auteur de Les résistances allemandes à Hitler (Tallandier, 2003).

     

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    " Oswald Spengler aura-t-il eu raison ? Tandis que les signes s'accumulent, on assiste au retour de l'auteur du Déclin de l'Occident (1918-1922), ou tout du moins à celui de ce titre-slogan, sa pensée restant largement méconnue en France. Comment Spengler se représentait-il ce déclin, passage d'une culture véritablement créatrice à une civilisation tournée vers des tâches quantitatives et matérielles ? Spengler fait preuve d'un pessimisme culturel profond : à terme, l'Occident et ses valeurs mourront. Sa critique de la rationalisation du monde, celle des mœurs qui s'installent dans les métropoles cosmopolites, du système technicien, du libéralisme politique et économique, sont des symptômes de la crise moderne et doivent nous alerter sur l'évolution du monde occidental. A charge pour nous de lui donner tort en ne succombant pas à son fatalisme historique, ni à l'esthétisme de son « réalisme héroïque ».

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  • La civilisation et ses ennemis...

    Les éditions Perspectives libres viennent de publier un essai de Kostas Mavrakis intitulé La civilisation et ses ennemis. Docteur en philosophie, Kostas Mavrakis est, notamment, un critique du non-art contemporain. Il a publié plusieurs articles dans Krisis, Éléments et Nouvelle École...

     

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    " Qu’est-ce que la civilisation, l’art, la culture ? En quoi ces questions nous éclairent-elles sur ce que nous sommes ou devrions être ? Suspectes de populisme parce qu’elles touchent au tabou de l’identité, elles sont aujourd’hui tenues pour illégitimes. Si on ose, cependant, les affronter, on sera conduit  à reconsidérer l’art comme composante principale de la civilisation. Comment subsisterait-elle alors qu’à l’art s’est substitué le non-art, effet de la mondialisation, qui, comme elle, n’admet aucune friction dans les flux planétaires de marchandises, d’hommes, d’informations ? Sa vacuité (il n’a pas de style) lui interdit toute appartenance à une tradition et son universalisme nihiliste l’enferme dans la négation de toute particularité, rien n’étant plus universel que le néant. A l’intersection de l’histoire et de la philosophie, cet ouvrage prolonge sans manichéisme sa réflexion sur le terrain de la prospective. Il engage, dans cet esprit, le débat avec les champions du libéralisme, de l’islamisme ou du prétendu « art contemporain, en mettant en lumière le lien paradoxal qui les unit. "

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  • Européen d'abord !...

    Les éditions Via Romana viennent de publier un essai de Jean-Yves Le Gallou intitulé Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation. Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016) et La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013).

     

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    " Beaucoup de Français ne se sentent plus en France à Saint-Denis, Mantes-la-Jolie ou Marseille. Ils sont devenus étrangers chez eux et préfèrent l’ambiance de Prague, Budapest ou Lisbonne. Finalement ils se sentent Européens d’abord ! Européens de langue française.
       En novlangue, Français est devenu une simple notion juridique (la nationalité) et statistique. Un concept vidé de tout contenu historique et culturel. Européen renvoie, lui, à un contenu fort et charnel, un contenu spirituel et civilisationnel.
       La civilisation européenne est à nulle autre pareille : c’est la civilisation des libertés et de l’incarnation, la civilisation qui respecte la femme et voit du divin dans la nature, la civilisation des grandes découvertes.
       La préférence de civilisation, c’est mettre, au cœur de ses choix personnels et de l’action politique, la préservation et la transmission de l’héritage : c’est retrouver la mémoire européenne, c’est une école qui enseigne, une culture qui se ressource, des rites qui se réenracinent, des mœurs qui se défendent car elles sont plus importantes que les lois. La préférence de civilisation, c’est réaffirmer le droit des peuples européens à l’identité et à la continuité historique. Face au Grand Remplacement, au Grand Effacement, au Grand Chambardement, la préférence de civilisation, c’est le Grand Ressourcement.
       Trente ans après La préférence nationale, la préférence de civilisation est un livre qui fera date. "

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  • Autour de Galilée...

    Les éditions perspectives libres viennent de publier un essai de José Ortega y Gasset intitulé Autour de Galilée - Du christianisme au rationalisme, du monde moderne à la post-modernité. Philosophe et publiciste espagnol, tenant d'un conservatisme libéral, José Ortega y Gasset (1883 - 1955) est particulièrement connu en France pour son essai La révolte des masses (Le Labyrinthe, 1986) dans lequel il annonce l'apparition de l'« homme moyen » , qui « n'a que des appétits »  et qui « ne se suppose que des droits »...

     

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    " Comment penser la Culture, la Civilisation et l’Histoire avec rectitude ? Comment se départir des condamnations faciles, des illusions rétrospectives, de la nostalgie d’âges d’or imaginaires, de l’obsession de la décadence? Ces questions, et bien d’autres, furent au fondement des réflexions de José Ortega y Gasset, lorsqu’il entreprit de penser les grands bouleversements (Renaissance, Lumières) qui nous précédèrent. Il en tira une lecture de l’Histoire plus actuelle que jamais, entre étude des ruptures et analyse des permanences. Loin du manichéisme qui se répand aujourd’hui, il montre, dans chaque époque, le visage de l’invariant et celui du changeant, rétablissant la grande chaîne de l’Histoire. Cette vision féconde est à notre portée pour comprendre notre passé, appréhender notre présent et entrevoir notre avenir. "

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  • Un manifeste du bien-manger !...

    Les éditions Erick Bonnier viennent de publier un Manifeste du bien-manger signé par Véronique Richez-Lerouge. Journaliste, l'auteur est déjà l'auteur de plusieurs enquête consacrées à l'alimentation comme La Vache qui pleure (2016) ou Main basse sur les fromages AOP (2017).

     

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    " Bien-manger n’est plus une farandole gastronomique. Tantôt remède tantôt poison, l’alimentation, entraîne légitimement un cortège de questionnements générant anxiété, culpabilité et communautarisme : Quoi manger, Où manger, Comment manger ? et aussi avec Qui ? Aller au restaurant ou faire ses courses devient un casse-tête pour de nombreux gastronomes ne sachant plus à quel saint se vouer.

    Parés du masque de la vertu, les géants de l’agroalimentaire ont instrumentalisé le territoire du mieux-manger, ils parlent de nutrition, naturalité, terroir, gommant ainsi le caractère industriel de leurs produits pauvres en nutriments. À mesure que la gastronomie est portée au pinacle dans les médias et fabrique des stars, elle devient un artefact où le business négocie le goût. D’ailleurs, que veut dire ce mot si usité et pourtant si relatif quand il est déconnecté de ses racines ? Le plaisir de manger a-t-il du goût quand les paysans ne vivent plus de leur travail, que les sols s’appauvrissent, que la déforestation engloutit des forêts millénaires, que l’agriculture intensive entraîne dans son sillon pollutions, souffrances et maladies ?

    Il est temps de s’interroger sur le véritable sens des mots terroir, bio, fermier, qualité… des notions dénaturées qui desservent ceux qui produisent véritablement, les artisans et les paysans. Ces nourriciers sont devenus de simples fournisseurs exécutants de l’assiette agrochimique.

    Face à cette fiction culinaire hors-sol, une alliance de cuisiniers sous l’égide de Slow Food, met les pieds dans le plat, elle milite pour une cuisine bonne, gourmande, juste et propre, elle veut redonner du sens aux mots bon, goût, paysan… pour réveiller nos sens. 

    Gourmande et passionnée par le terroir, Véronique Richez-Lerouge conduit une réflexion globale à travers des témoignages et des enseignements pour fournir des clés de compréhension à tous les mangeurs gastronomes, sur la signification profonde du bien-manger en conscience, où s’invitent à la table le partage, le savoir-être, le savoir-vivre, la curiosité, la connaissance, en hommage à Brillat-Savarin, pour qui l’assiette faisait tourner le monde. Tel le fil d’Ariane, la cuisine relie toutes les activités humaines et nous conduit à l’essence même de notre civilisation."

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