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civilisation - Page 6

  • Le cas Onfray...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un extrait de l'entretien donné par Julien Rochedy à Christopher Lannes sur le Bréviaire des patriotes dans lequel il évoque la pensée ambiguë de Michel Onfray...

    L'entretien dans son intégralité est visible ici.

     

                                              

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  • Quand les Français deviennent étrangers dans leur propre pays...

    A l'occasion de la sortie de son recueil de chroniques Un quinquennat pour rien aux éditions Albin Michel, Eric Zemmour répond sur RTL aux questions d'Yves Calvi et abordent la question sensible de l'islam...

     

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  • Burkini : derrière la laïcité, la nation...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Mathieu Bock-Côté, cueilli sur le Figaro Vox et consacré à la polémique autour du burkini. Québécois, l'auteur est sociologue et chroniqueur à Radio-Canada et est déjà l'auteur de plusieurs essais. Il vient de publier Le multiculturalisme comme religion politique aux éditions du Cerf.

     

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    Burkini : derrière la laïcité, la nation

    Longtemps, devant la poussée de l'islamisme conquérant et la progression des mœurs qu'on lui associe, la France a cru que la laïcité était sa meilleure, et peut-être même sa seule ligne de défense. C'est en son nom que la France a cherché, sans trop y parvenir nécessairement, à contenir la progression du voile musulman, qui s'est d'abord présentée comme une revendication politique à l'école. Il fallait, disait-on, lutter contre les signes religieux ostentatoires et éviter le débordement des religions dans l'espace public mais on refusait plus souvent globalement de nommer l'islam, qui ne poserait pas de problèmes spécifiques. Tout comme la République avait remis le catholicisme à sa place en d'autres temps, elle se tournerait aujourd'hui vers l'islam. C'était le grand récit de la laïcité sûre d'elle-même.

    Au fil du temps, toutefois, on a constaté que la laïcité était moins efficace que prévu devant une religion qui n'était pas simplement un double du catholicisme - toutes les religions ne sont pas interchangeables, d'ailleurs. Les mauvais esprits notèrent que la laïcité se montra à l'endroit de l'islam bien plus clémente qu'elle ne l'avait jamais été envers le catholicisme. Surtout, on a constaté que la laïcité laissée à elle-même, détachée de ce qu'on pourrait appeler les mœurs françaises, peut-être retournée contre les objectifs qu'on lui avait assignés. Ces dernières années, on a assisté à une redéfinition minimaliste de la laïcité, qui ne devrait plus chercher à contenir publiquement l'expression des religions. Et si un individu entend exprimer ses préférences spirituelles avec des vêtements particuliers, il devrait en être libre, même si la chose peut choquer une majorité vite accusée d'être frileuse et bornée.

    On accusera surtout la laïcité de ne pas être neutre culturellement. La laïcité à la française serait d'abord et avant tout française. On lui reprochera même d'être le masque universaliste d'une culture particulière, qui chercherait, à travers elle, à maintenir et reconduire ses privilèges - c'est d'ailleurs le mauvais procès qu'on fait souvent au monde occidental, en oubliant que l'universalité n'est jamais immédiate et qu'elle a besoin, conséquemment, de médiations. Ceux qui souhaitent une société absolument universaliste, purifiée de son ancrage historique particulier, désirent en fait une société déracinée et désincarnée, délivrée de son expérience historique. Le modèle du patriotisme constitutionnel habermassien n'est pas adapté à l'homme réel. La culture n'est pas extérieure à l'homme, elle est constitutive de son identité.

    Paradoxalement, il y a une part de vérité dans ce procès: la laïcité à la française est effectivement inscrite dans une culture particulière, mais elle n'a pas à rougir de cela. Elle en représente certainement un pan important: c'est à travers la laïcité que la France entend réguler politiquement les religions. On ne saurait toutefois faire de la laïcité la seule expression légitime de l'identité française, qui la transcende et la déborde. Mais les nations occidentales, et la France ici connaît le même sort que les autres, ont tellement de difficulté à penser et assumer leur particularisme historique et leur héritage culturel singulier qu'elles ne savent plus vraiment comment lui assurer une traduction politique. Dès lors qu'on ne définit plus la nation comme une réalité historique mais comme une communauté de valeurs, on tombe dans ce piège qui condamne la nation à l'impuissance parce qu'elle ne parvient plus à expliciter son identité.

    C'est tout cela que fait ressortir la querelle du burkini, qui ne porte pas que sur un morceau de vêtement, mais qui est un des signes visibles d'une forme d'agressivité identitaire à l'endroit des sociétés occidentales. La question du burkini, autrement dit, révèle l'impensé culturel de nos sociétés. C'est ce que disait à sa manière Henri Guaino en soutenant qu'elle posait moins un problème à la laïcité au sens strict qu'un problème de civilisation. En d'autres mots, on ne saurait se contenter d'une défense désincarnée de la civilisation occidentale, mais on devrait et on devra trouver une manière d'assumer politiquement la notion d'identité collective, chaque nation le faisant à sa manière, naturellement. De quelle manière conjuguer la citoyenneté avec les mœurs et inscrire l'identité dans la vie commune?

    La chose n'est pas simple. Un certain libéralisme a complètement remodelé l'imaginaire démocratique en poussant à la privatisation complète des cultures, au point même de dénier leur existence. En parlant sans cesse de leur hybridité ou de la leur diversité, on en vient à croire qu'elles sont insaisissables et dénuées d'ancrages dans le réel. C'est faire fausse route. Si une culture n'est pas une essence, non plus d'une substance à jamais définie, comme si elle était dégagée de l'histoire, elle n'est pas sans épaisseur concrète non plus. Une culture, en fait, se noue dans un rapport à l'histoire et en vient à modeler l'expérience humaine de manière particulière. Elle s'exprime à travers des mœurs, qui lient une société au-delà des simples formes juridiques. Toutefois, car on ne saurait codifier juridiquement les mœurs sans les tuer ou les étouffer, de quelle manière conserver une culture sans pour autant l'enfermer dans un carcan juridique?

    La thèse est proscrite dans la sociologie officielle, mais toutes les cultures ne sont pas faites pour cohabiter dans un même espace politique. Ce qui heurte autant le commun des mortels dans le burkini, c'est qu'il représente un symbole agressif et militant du refus de l'intégration au monde occidental par une frange de l'islam qui ne doute pas de son droit de conquête. Il est devenu emblématique d'un communautarisme qui se définit contre la société d'accueil et qui entend même contester de la manière la plus visible qui soit sa manière de vivre et ses représentations sociales les plus profondes. Si le burkini heurte autant, c'est qu'il symbolise, bien plus qu'un refus de la laïcité. Il représente un refus de la France et de la civilisation dans laquelle elle s'inscrit. C'est le symbole militant d'une dissidence politique hostile qu'un relativisme inquiétant empêche de voir.

    Le burkini inscrit une frontière visuelle au cœur de l'espace public entre la nation et un islam aussi rigoriste que radical qui réclame un monopole sur la définition identitaire des musulmans, qu'il ne faudrait d'ailleurs pas lui concéder. Combattre le burkini s'inscrit ainsi dans une longue bataille qui s'amorce à peine contre un islamisme conquérant qui veut faire plier les sociétés européennes en imposant ses codes, et cela, en instrumentalisant et en détournant plus souvent qu'autrement les droits de l'homme, car il travaille à déconstruire la civilisation qui a imaginé les droits de l'homme. C'est dans une même perspective que la France a décidé d'interdire le voile intégral dans les rues ou les signes religieux ostentatoires à l'école. Il n'y a rien de ridicule à prendre au sérieux la portée politique de tels vêtements.

    En un sens, il faut pousser l'islam à prendre le pli du monde occidental. Une pédagogie compréhensive ne suffira pas: il faut, d'une manière ou d'une autre, rappeler que la civilisation occidentale n'est pas optionnelle en Occident et que la culture française n'est pas optionnelle en France. C'est ainsi qu'à terme pourra émerger un islam de culture française acceptant d'évoluer dans un pays laïc de marque chrétienne. De ce point de vue, l'interdiction du burkini est légitime, même si certains peuvent préférer d'autres solutions. Les pays anglo-saxons qui se gaussent et ridiculisent la France en l'accusant de faire de la politique autour d'un maillot de bain témoignent d'un aveuglement politique effarant. En sermonnant la France, ils célèbrent leur propre vertu de la tolérance, sans se rendre compte qu'ils ont déjà capitulé en banalisant des pratiques ségrégationnistes.

    Et encore une fois, la gauche multiculturaliste se laisse prendre dans un piège qui l'amène à embrasser une pratique communautariste objectivement régressive qu'elle dénoncerait vigoureusement si elle se réclamait de la religion catholique. Mais elle est tellement habitée par le fantasme d'un Occident néocolonial et islamophobe qu'elle embrasse systématiquement tout ce qui le conteste. La sacralisation des minorités et de leurs revendications, quelles qu'elles soient, repose d'abord sur une diabolisation des majorités, toujours accusées d'être frileuses, portées au repli identitaire et animées par une pulsion xénophobe qu'il faudrait étouffer. Le burkini devient alors paradoxalement le nouveau symbole du combat pour les droits de l'homme, désormais associé aux revendications d'un islam qu'on s'imagine persécuté en Occident.

    On me permettra une dernière considération. Pour peu qu'on reconnaisse qu'une civilisation, fondamentalement, noue ses premiers fils anthropologiques dans la définition du rapport entre l'homme et la femme, on peut croire que c'est la grandeur du monde occidental d'avoir mis de l'avant l'idée d'une visibilité de la femme, appelée à prendre pleinement ses droits dans la cité. Le burkini témoigne d'un tout autre rapport au monde: la femme, dans l'espace public, doit être voilée, masquée, dissimulée. Elle est ainsi niée et condamnée à l'effacement culturel. La question du burkini témoigne moins d'une querelle sur la laïcité que d'un conflit des anthropologies et d'une contradiction des codes les plus intimes qui les définissent. Quelle que soit la solution politique ou culturelle retenue, le monde occidental ne doit pas céder aux illusions humanitaires qui l'amèneraient à banaliser un symbole aussi ouvertement hostile à son endroit.

    Mathieu Bock-Côté (Figaro Vox, 18 août 2016)

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  • Les cinq stades de l'effondrement...

    Les éditions Le Retour aux sources publient cette semaine un essai de Dimitry Orlov intitulé Les cinq stades de l'effondrement. D'origine russe, Dimitry Orlov est ingénieur et a centré sa réflexion sur les causes du déclin ou de l'effondrement des civilisations...

     

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    " Les cinq stades de l'effondrement :

    • Stade 1 : L'effondrement financier
    • Stade 2 : L'effondrement commercial
    • Stade 3 : L'effondrement politique
    • Stade 4 : L'effondrement social
    • Stade 5 : L'effondrement culturel

    Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateur de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie », c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

    L’auteur a vécu l’effondrement de l’Union Soviétique. Immigré aux États-Unis, il a su conserver, à l’instar d’un Soljenitsyne, un regard critique sur son nouveau pays et sur les sociétés occidentales en général.
    Il a su y déceler les prémices d’un effondrement et les faits lui donnent de plus en plus raison…

    Dmitry Orlov est ingénieur et a travaillé dans de nombreux domaines incluant la recherche en Physique des Hautes Énergies, le commerce en ligne et la sécurité informatique. Durant les huit dernières années, il a expérimenté un mode de vie autonome grâce aux énergies renouvelables, en abandonnant maison et voiture. À la place, il vit sur un voilier, naviguant le long de la côte Est de l'Amérique du Nord, et se rend au travail à bicyclette. Dmitry croit qu'avec une technologie appropriée nous pouvons grandement réduire notre consommation personnelle de ressources tout en demeurant parfaitement civilisés. "

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  • Le mythe de l'homme derrière la technique...

    Les éditions Allia viennent de publier un court essai de José Ortega y Gasset intitulé Le mythe de l'homme derrière la technique. Philosophe espagnol, mort en 1955, José Ortega y Gasset est  l'auteur de l'essai intitulé La révolte des masses.

     

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    " La technique représente l'ensemble des moyens par lesquels l'homme modifie le monde naturel. À ce titre, elle constitue aux yeux d'Ortega y Gasset un palliatif pour l'humanité malade de son imagination. Pour le philosophe, nous sommes ces "enfants de l'imaginaire", faculté chez nous si puissante qu'elle fait déborder nos désirs bien au-delà de notre capacité à les satisfaire. Aussi la technique fait-elle fonction de "gigantesque appareil orthopédique". L'homme s'exclut de la nature en cherchant à la transformer par la technique. Il se trouve perpétuellement en quête d'un monde nouveau et capable de combler ses désirs. En cherchant à apprivoiser son imagination, à lui donner une réalité, il se confronte inévitablement à l'insatisfaction. Ne serait-ce que par son environnement bâti, qui n'est que la béquille de son désir d'un monde autre.
    Ortega y Gasset renverse le paradigme du progrès, démontrant que le développement des civilisations humaines n'est que le symptôme de leur agonie."

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  • L'Europe de demain ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un point de vue de Bernard Plouvier, cueilli sur Metamag et consacré à la nécessité pour les Européens de créer d'une Europe-puissance pour faire face aux deux régressions qui le menacent.

    Médecin, Bernard Plouvier est déjà l'auteur de plusieurs études historiques décapantes comme L'énigme Roosvelt (Dualpha, 2011) ou Faux et usages de faux en histoire (Dualpha, 2012).

     

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    L'Europe de demain

    Les grandes civilisations européennes de l’Antiquité, la grecque et la romaine, furent mâles dans leurs valeurs, donc fortes, conquérantes, innovantes, du moins jusqu’à leur catastrophe finale, induite beaucoup moins par des causes extrinsèques (poids de l’État, épidémies, modifications climatiques) que par l’effet de la veulerie des maîtres, des élites et du peuple.

    Également fondé sur des valeurs mâles et s’appuyant sur l’héritage du XVIIIe siècle, singulièrement sur les projets de réforme des remarquables administrateurs de la monarchie capétienne en ses derniers feux, le 1er Empire français édifia la superstructure des États français, belge, italien pour un siècle et demi, jusqu’au reniement des années 1968-80.

    Notre société mondialiste, apparue dans les années 1980, est femelle, donc molle, permissive, vouée à l’hédonisme, aux compromis, à la faiblesse. La femme, surtout si elle est belle, est toujours menacée du risque de viol.

    L’Europe est belle. Elle est (encore) riche, du fait du travail incessant de générations d’autochtones, qui l’ont façonnée durant les trois derniers millénaires. Elle est devenue la cible d’envahisseurs virils, brutaux, racistes et quasi incultes pour beaucoup d’entre eux, par ailleurs dévoués à une mystique de haine envers les « infidèles », l’islam tel qu’il est pratiqué par ses fanatiques et le fanatisme est fort contagieux : les expériences politiques européennes, asiatiques et latino-américaines, depuis 1789, le démontrent abondamment.

    Au pays des capons et des femelles, même les hommes les plus médiocres ne peuvent que l’emporter. Se laisser mollement bercer par la propagande à l’eau de rose des propagandistes au service des vrais maîtres - les quelques milliers de dirigeants de l’économie globale qui ont confisqué l’ensemble des pouvoirs à leur profit – ne peut mener qu’à l’asservissement ou à la dhimmitude (soit la position des non-citoyens, humiliés et pressurés d’impôts, dans les pays de Charî’a). 

    Dans un certain nombre de pays européens, existe une loi séparant l’État des confessions religieuses. En France, la loi de juillet-décembre 1905 est quotidiennement bafouée par les fanatiques de l’islam, avec la complicité active ou passive d’élus, peu soucieux des intérêts du peuple, mais fort préoccupés par leur réélection, dépendant pour l’essentiel des dons de leurs sponsors, maîtres du pouvoir économique, et du vote d’électeurs dont la majorité est naturellement composée d’individus médiocrement doués, comme le démontrent les études statistiques sur le quotient intellectuel moyen de toutes les populations de la planète. Plus un électeur est fruste, plus il est accessible à la plus basse démagogie. Que pèse le respect de la République et de ses lois, au regard du plan de carrière de nos merveilleux et incorruptibles élus ?     

    Le respect des lois et leur stricte application distinguent la société mâle du laxisme féminin, où l’on s’accommode fort bien de l’arrangement et des combines. Par essence, le parlementarisme est femelle et fort mal adapté aux situations de péril imminent menaçant les populations autochtones.

    L’insécurité, liée à la tyrannie de groupes d’irresponsables ou de violents perturbateurs de l’ordre public, fait désirer par les honnêtes citoyens malmenés l’accès temporaire au Pouvoir d’un dictateur efficace, dévoué au bien public et garant du retour à l’ordre. Dans les cas de danger extrême, les libertés individuelles passent après la sécurité des familles et des biens.

    Les sociétés actuelles d’Europe occidentale, centrale et danubienne sont à la fois en état de récession économique, par l’effet d’une très stupide désindustrialisation massive, et soumises à l’invasion de fanatiques et de sociopathes ultra-violents. On comprend que la situation soit explosive. Un régime de Salut public est l’unique recours d’un peuple agressé, menacé d’esclavage, voire d’extinction par l’effet conjugué de la dénatalité autochtone et d’une invasion par des foules issues d’autres continents, sans compétences particulières, mais avides de biens facilement acquis et à la mentalité raciste et sectaire : des foules de conquérants mâles.

    Un pouvoir populiste, par définition attaché au bien-être à moyen et long termes de la nation, est l’unique moyen de faire triompher ce qui doit devenir l’idéal des autochtones d’Europe au XXIe siècle : leur fusion au sein d’un Empire européen. En réaction à la dictature de pouvoir économique, il faut en revenir « à la politique », dans son éthique, c’est-à-dire en revenir à un mode de gouvernement visant à promouvoir et affermir le Bien commun des nations constituant la race européenne. 

    En ce premier demi-siècle de l’ère mondialiste, l’Européen est menacé d’une double régression intellectuelle et morale : l’hédonisme consumériste et l’islam. À l’évidence, l’Européen peut et doit choisir autre chose que Wall street ou La Mecque. En l’occurrence il doit opter pour une solution mieux adaptée au génie de sa race et à ses potentialités. Une saine réflexion s’impose sur les fondements de l’Éthique et son application aux États du continent.

    L’Europe n’est pas née « très exactement quand l’Empire romain a croulé » (c’est une phrase du médiéviste Marc Bloch), pas plus qu’à aucun moment du Moyen Âge. Elle n’est pas née du Traité de Rome (1957), encore moins de celui de Maastricht (1993), révisé à Lisbonne en 2009. L’Europe, la vraie, issue de l’union des nations qui forment la race européenne et peuplent le continent depuis l’aube des temps historiques, n’est pas encore née.

    L’Europe est à faire. C’est aux Européens de souche, et à eux seuls, qu’incombe cette formidable création.     

    « Je prédis un âge tragique : l’art suprême de l’affirmation de la vie »

    Friedrich Nietzsche, Ecce Homo

     
    Bernard Plouvier (Metamag, 3 décembre 2015)
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