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chaos - Page 8

  • Vers le terrorisme de rue ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une tribune de Xavier Raufer, cueillir dans Valeurs actuelles et consacré à l’émergence d’une nouvelle forme de terreur visant à soumettre la population aux bandes criminelles...

     

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    Et maintenant, le terrorisme de rue

    Les crimes les plus médiatisés de l’été ne doivent pas dissimuler l’émergence d’une nouvelle forme de terreur visant à soumettre la population.

    Le 27 août, un dealer est arrêté dans la sinistre cité du Luth, à Gennevilliers (Hauts-de- Seine), avec du haschisch et 500 euros en espèces. Peu auparavant, l’homme a été condamné à un an de prison ferme par le tribunal de Nanterre. Sorti libre de l’audience —Taubira régnant —, il a illico repris son travail ! Telle est notre justice, en proie à des idéologues ignorant tout des criminels (version optimiste) ou à des anarchistes rêvant au chaos (version réaliste).

    Tandis qu’en France s’amorce une explosion de la violence d’une ampleur inégalée, il n’est pas inutile de rappeler que le crime n’est pas une fatalité : ainsi, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Allemagne notamment, la criminalité ne cesse de reculer ! À New York, les homicides ont encore diminué de plus de 26 % sur les huit premiers mois de l’année 2013 par rapport la même période de 2012 ; ils sont au plus bas depuis cinquante ans.

    Une seule explication : la tolérance zéro. Soit l’exact contraire de ce que prônent Mme Taubira et ses gourous anarchistes. Résultat, la France subit un festival de braquages bas de gamme. Des commerces ciblés en série : une bijouterie du Havre braquée trois fois en six mois ; la bijoutière, dont le mari fut naguère poignardé à mort, est « gazée, étranglée, rouée de coups ». Quant aux braquages par explosif de distributeurs de billets, ils sont en forte augmentation en 2013 : + 73 %. À Corbeil-Essonnes, un restaurant proche de la cité coupe-gorge des Tarterêts est attaqué façon Far West : des braqueurs armés dépouillent les convives et raflent la caisse. Jadis paisible, la France rurale est pillée par des nomades criminalisés, tandis que d’intouchables ados de 14 ou 15 ans multiplient les exactions — parfois, les crimes.

    Mais ce n’est là, désormais, que de la routine criminelle. Le pire est que, dans un nombre croissant de cités hors contrôle, et sans que la presse dite d’“information” le relève, la violence mute doucement en un véritable terrorisme de rue, visant d’abord à épouvanter la population, et à la soumettre ensuite. Oh ! bien sûr ! nul chef d’orchestre secret, encore moins d’organisation, mais de jeunes barbares ayant flairé que tous les coups sont permis et que, plus on cogne fort, plus on peut dealer et voler tranquille.

    Exagération ? Fantasme ? Voyons quelques faits relevés cet été.

    — Policiers, gendarmes et pompiers lynchés, écrasés par des véhicules lancés sur eux (et même, à Marseille, une tentative de noyer, à la plage, des policiers secouristes). De 2007 à 2011, les agressions perpétrées contre les pompiers ont augmenté de 35 % : 1 210 en 2012, soit 3 par jour !

    — Des innocents égorgés pour un coup de Klaxon, un “mauvais regard”, un refus de cigarette ; ou pour avoir marché au mauvais moment dans une rue de Marseille. Une balle dans la tête pour un refus de priorité. D’autres sont mitraillés au kalachnikov pour une gifle.

    — Ajoutons-y l’hécatombe marseillaise et les voitures incendiées par centaines à Trappes et ailleurs ; des chiens d’attaque lâchés sur les passagers d’un train et un infirmier poignardé dans un service d’urgence de Marseille (“capitale européenne de la culture”…) par ceux qu’il soignait.

    Et la nouveauté de l’été : à Sevran (Seine-Saint-Denis), des dealers ont fait sauter à l’explosif un immeuble évacué !

    Vous avez aimé les dealers-terroristes ? Alors vous adorerez les racailles-Thénardier : lors du déraillement mortel de Brétigny (12 juillet), les victimes ensanglantées ont été dépouillées par des voyous et le Samu caillassé. Mais pour Mme Taubira et ses gourous, ce ne sont là que d’insignifiants “fait divers”, les concepts même de bandes ou de crime organisé étant par eux exorcisés comme de réactionnaires “constructions sociales”.

    Comme souvent, Philippe Muray avait raison. Peu avant sa mort, il voyait émerger de « petits terroristes des banlieues hallucinés, dealers ayatollesques et mafieux de toute sorte ». Les voici qui agissent sans entrave, sous l’oeil compatissant d’une justice qui ne voit en eux que des victimes, ce qui ne peut que paralyser et démoraliser les forces de l’ordre. Mais aussi désespérer la population. Pour l’heure, celle-ci gronde sourdement, exprimant dans les sondages son rejet massif de l’anarchie-Taubira. 2014 sera sportif…

    Xavier Raufer (Valeurs actuelles, 23 septembre 2013)

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  • Une digue au chaos ?...

    Les éditions suisses Cabédita viennent de publier Une digue au chaos - L'armée des citoyens, un essai de Jean-Jacques Langendorf et Mathias Tüscher. Une défense et illustration du modèle suisse de milice destinée en premier lieu à faire réfléchir les citoyens suisses avant un référendum qui les appellera à se prononcer sur le système de défense de leur pays, mais qui peut être utilement lue par tous les Européens intéressés par les questions de défense et de sécurité.

    Spécialiste des questions de polémologie et de stratégie, Jean-Jacques Langendorf a récemment publié La pensée militaire prussienne (Economica, 2012).

     

     

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    " Le monde vit un tournant. Le désordre s’installe, qu’il soit social, économique, politique, sanitaire, climatique ou militaire... Les indicateurs se succèdent, tout aussi alarmants les uns que les autres.

    Dans cet essai, les auteurs ne se contentent pas de réfléchir sur ces menaces et sur la manière de les contrecarrer, mais fournissent des exemples historiques démontrant la nécessité d’une armée enracinée dans la population, capable d’ériger Une digue au chaos...

    Cette armée existe. Elle peut être requise en cas de catastrophe naturelle et de grave menace intérieure comme extérieure. Elle s’y prépare parfaitement, comme le prouvent ces propos du gouverneur militaire de Paris aux officiers l’accompagnant lors de la présentation d’un exercice exécuté par nos recrues: «Vous m’expliquerez comment ils font cela en quinze semaines avec des civils, alors que nous avons toutes les peines du monde à le faire avec des professionnels en un an?...»

    Alors, voulons-nous vraiment sacrifier un instrument sécuritaire qui a contribué à la paix et la pérennité de la Suisse moderne?

    En vue de la votation de septembre relative à l’obligation de servir, les auteurs lancent un cri d’alarme au sujet de la désécurisation de la Suisse à une période où les tensions sociales et internationales prennent l’ascenseur. "

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  • Oliganarchie ?...

    Les éditions Le Retour aux sources viennent de publier Oliganarchy, un roman de Lucien Cerise. Auteur principal de l'essai décapant intitulé Gouverner par le chaos (Max Milo, 2010), Lucien Cerise est un esprit libre dont on peut découvrir les idées dans un excellent entretien publié dans le dernier numéro de la revue Rébellion.

     

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    " Du groupe de Bilderberg au Bohemian Club, entre les lobbies de Washington et de Paris, William Bergman, un spin-doctor de la Maison-Blanche, travaille à l’élaboration du Nouvel ordre mondial, parachèvement de la lutte des classes au bénéfice du Capital. Ingénierie sociale, reality building, crises provoquées dans tous les domaines, gouvernance par le chaos et l’anarchie, telles sont ses armes. Pendant ce temps, un Français déprimé commence à se réinformer sur Internet et à comprendre pourquoi il va si mal… et le monde également.

     

    « La leçon la plus importante que William avait retenue de son père était la suivante. Depuis des siècles, les guerres entre peuples et nations servaient de paravent à une guerre beaucoup plus discrète, une guerre cognitive que les élites dirigeantes de toutes les époques et de tous les pays avaient déclarée aux populations qu’elles administraient. C’était une guerre parfaitement légitime, une guerre de survie. Les élites dominantes étant minoritaires par rapport à la majorité dominée, elles avaient toujours été menacées de disparaître sous la pression du nombre et des soulèvements populaires. Elles avaient donc le droit de se défendre, comme elles avaient le droit à la vie, ainsi que le stipulait l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. La meilleure défense étant l’attaque, elles étaient donc moralement fondées à mettre en pratique des frappes préventives sous la forme d’opérations psychologiques de manipulation visant à désarmer mentalement le peuple et à rendre ainsi impossible toute révolte ou révolution de sa part » "

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  • Frontières invisibles...

    Les éditions Apopsix viennent de publier Frontières invisibles, un roman d'anticipation de Jean Barret. L'auteur, avocat, s'est d'abord fait connaître par l'écriture de nouvelles de science-fiction...

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    " Peut-on s'attaquer au Système ? Peut-t-on le faire tomber ? Le héros de ce livre en est persuadé. Pour lui, les maux de la société tiennent à la dégénérescence du système social, religieux et économique et les oligarchies qui tiennent le monde en esclavage. Pour sauver l'homme et le libérer, il faut détruire la bête planétaire.

    Loin d'une simple utopie, le héros va nourrir une réflexion globale et critique du monde actuel qui le conduira à mener un assaut d'une extrême violence contre toutes les structures en place, prenant en otage le pays tout entier dans une mise en scène cruelle et impossible à stopper. La manoeuvre est extrême, sans pitié. L'objectif : anéantir l'humain dans son mode de fonctionnement actuel, faire naître le chaos pour que fleurisse un monde nouveau, affranchie de toutes les routines et habitudes morbides qui sclérosent notre époque.

    Plus percutant que le 11 septembre, plus définitif que Fight Club, plus activiste que les Anonymous, « Frontières invisibles » n'est pas un roman mais un livre d'anticipation sociale considéré comme le plus subversif de la littérature underground des trente dernières années.

    Si vous ne supportez plus le système mondial injuste et décadent, le mensonge quotidien comme seule vérité, de vivre une existence ordinaire sans avenir... Si vous êtes prêts à changer radicalement et définitivement le cours de votre vie, bienvenue au delà des frontières invisibles. "  

     

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  • L'Europe barbare...

    Les éditions Perrin publient cette semaine L'Europe barbare - 1945-1950, une étude de l'historien britannique Keith Lowe. L'auteur a déjà publié un ouvrage intitulé Inferno (Scribner, 2007), pas encore traduit en français, consacré au bombardement de Hamburg en 1943, qui avait provoqué la mort de 40 000 habitants...

     

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    " La Deuxième Guerre mondiale s'est officiellement achevée en mai 1945, mais son déchaînement de violence perdura des années. Après plus de 35 millions de morts et nombre de villes rasées, les institutions que nous considérons aujourd'hui comme acquises, police, médias, transports, gouvernements nationaux et pouvoirs locaux, étaient à reconstruire. Le taux de criminalité montait en flèche, les économies s'effondraient et la population européenne survivait au bord de la famine.
    Dans ce livre au souffle épique, Keith Lowe décrit un continent secoué par la violence, où de vastes segments de la population répugnent encore à accepter que la guerre soit finie. Il met l'accent sur la morale pervertie et le désir insatiable de vengeance qui furent l'héritage de ce conflit. Il dresse, enfin, le tableau du nettoyage ethnique et des guerres civiles qui déchirèrent l'existence des gens ordinaires, de la mer Baltique à la mer Méditerranée, avant l'instauration chaotique d'un nouvel ordre mondial qui finit par apporter la stabilité à une génération brisée."

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  • L'année du chaos ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Joris Karl, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la violente aggravation de la crise que pourrait nous réserver l'année 2013... A titre de mise en bouche, vous pourrez découvrir le scénario noir de 2013, imaginé par France 2 dans son journal de 20 heures du 20 décembre 2012 et évoqué dans l'article.

     


    2013, l'année du chaos ?

    Le Français moyen pense que ça n’arrivera jamais, comme en 1937 il ne pensait pas que 1940 fut possible. Mais la catastrophe approche, inexorablement, mathématiquement. On peut la humer à distance, comme une bête sauvage aux relents de malheurs, qui se faufilerait dans les sous-bois économiques. Les branches craquent dans la nuit, on l’entend toujours plus près, mais on préfère se blottir au fond du lit, en espérant que tout cela n’est qu’une légende. Et pourtant…

    Les médias ne peuvent plus cacher la réalité, c’est à cela qu’on voit ce qui se prépare. Nous avions déjà le président Hollande qui annonçait une année 2013 durant laquelle le chômage ne cesserait d’augmenter, ce qui, pour un homme au pouvoir, était une première assez couillue !

    Nous avions cet étrange docu-fiction de France 2 qui jouait à nous faire peur : « 2013, le scénario noir »

    Et puis, le réveillon à peine digéré, ce dossier paru dans Le Parisien, évidemment repris à la télé (France 3) : les véritables chiffres du chômage enfin dévoilés. Une bombe atomique qui a explosé à l’heure où, personnellement, je sortais mes lentilles du micro-ondes.

    « 9 Millions de chômeurs en France à ce jour ». Je n’osais pas en croire mes oreilles. Même un dur à cuire du FN n’aurait pas osé ce chiffre de malade. Dire que je passais pour un néo-nazi quand j’annonçais cinq millions de chômeurs dans les dîners en ville…

    La réalité éclaboussait tout. Aux 3 millions et quelques d’inscrits métropolitains à Pôle Emploi, on ajoutait ceux de l’Outre-mer. On atteignait alors 5 millions et demi de sans emploi ou en activité (très) réduite. Pour une fois inspirés, les journalistes avaient la terrible idée de continuer l’addition maudite. Et vlan, encore 1 300 000 bénéficiaires du RSA ; et vlan, 1 500 000 personnes « en temps partiel subi » qui vivotent au gré de CDD au rabais. Et bang, encore 830 000 « découragés » qui ont abandonné toute démarche. Sale décompte, sale total. Au pourcentage de la population active, cela fait donc… 30 % de sans emplois. Un chiffre ahurissant, digne des heures sombres de la République de Weimar !

    Pour corser le tout — j’avais tout juste fini d’avaler mes lentilles —, une jolie présentatrice enfonçait le clou : le secteur automobile français obtenait son pire résultat depuis 1997 avec moins 14 % de vente en 2012.

    Après six mois de plans sociaux à répétitions, la France peut regarder avec terreur ses voisins s’enfoncer. De l’Espagne à la Grèce, c’est à qui plongera le premier. « Ils » pourront multiplier les réunions de la dernière chance pour sauver l’euro, remonter les cours de la bourse au cric, au bout d’un moment, l’étincelle jaillira. On ne sait pas où, pas quand. Peut-être en mars, peut-être en septembre. En tout cas, la machine infernale de l’immigration (300 à 500 000 personnes qui débarquent chaque année en France) ne va pas ralentir, au contraire.

    Préparez-vous.

    Le chaos, c’est demain.

    Joris Karl (Boulevard Voltaire, 4 janvier 2013)

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