Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

capitalisme - Page 4

  • Capitalisme moderne et société de marché...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier, dans leur collection Longue mémoire, patronnée par l'Institut Iliade, un essai de Guillaume Travers intitulé Capitalisme moderne et société de marché.

    Professeur d'économie, Guillaume Travers est chroniqueur à la revue Éléments et a déjà publié Pourquoi tant d'inégalités ? (La Nouvelle Librairie, 2020), un petit essai de réfutation des thèses de l'économiste Thomas Piketty, ainsi que Économie médiévale et société féodale (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

    Travers_Capitalisme moderne et société de marché.jpg

    " Le fait peut-être le plus saillant de notre époque que tout s’achète et tout se vend. Les anciennes relations communautaires se sont dissoutes pour ne plus laisser place qu’au libre déploiement des intérêts individuels. Tous les biens qui nous entourent ne sont plus que des marchandises disponible pour la consommation. Le hiérarchie de valeurs ne sont plus que des hiérarchies d’argent. Ce sont là quelques­-unes des manifestations de ce que l’on nomme «capitalisme», dont les origines et la dynamique ont ici décrites. Ce capitalisme moderne appelle de critiques fondamentales, qui sont également étudiées. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Comment le capitalisme uniformise le monde ?...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier un court essai de Werner Sombart intitulé Comment le capitalisme uniformise le monde ? . Économiste, historien et sociologue connu dans le monde entier, disciple de Marx dans sa jeunesse, Werner Sombart (1863-1941) a exercé une influence profonde dans les années 1920 sur une partie des auteurs conservateurs révolutionnaires. Plusieurs de ses œuvres, dont Le socialisme allemand et Le Bourgeois, ont été traduites en français.

     

    Sombart_Comment le capitalisme uniformise le monde.jpg

    Werner Sombart fut le plus grand économiste de son temps. Sa magistrale analyse du capitalisme moderne n’a pas perdu une ride. Dans ce texte bref, il voit venir avec un siècle d’avance tout ce que nous avons aujourd’hui sous les yeux : la consommation effrénée de biens, jetés à peine achetés, le tourbillon frénétique des hommes dans les magasins, l’uniformisation des comportements et des modes de vie et… le rôle des femmes dans ce processus.

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La figure du Bourgeois...

    Les éditions Kontre Kulture viennent de rééditer un essai de Werner Sombart intitulé Le Bourgeois. Économiste, historien et sociologue connu dans le monde entier, disciple de Marx dans sa jeunesse, Werner Sombart (1863-1941) a exercé une influence profonde dans les années 1920 sur une partie des auteurs conservateurs révolutionnaires. Plusieurs de ses œuvres, dont Les Juifs dans la vie économique et Le socialisme allemand, ont été traduites en français.

     

    Sombart_Le Bourgeois.png

    " La figure du Bourgeois est celle qui représente le mieux l’esprit de notre époque, dont la genèse commence avec les premiers siècles du Moyen Âge, lorsque la mentalité économique pré-capitaliste s’est transformée de façon radicale sous l’influence des peuples germano-slavo-celtiques en esprit capitaliste. Cet esprit capitaliste, qui a renversé l’Ancien Monde, n’a cessé d’enfler, s’engouffrant petit à petit dans tous les interstices de la vie : « C'est l'esprit de nos jours, l'esprit qui anime aussi bien l'homme aux dollars que le marchand ambulant, l'esprit qui préside à toutes nos pensées et à tous nos actes et exerce une influence irrésistible sur les destinées du monde. » Dans la genèse de cet esprit se trouvent « l'esprit d'entreprise et l'esprit bourgeois, sans la réunion desquels l'esprit capitaliste ne serait jamais né ». Mais qu’est-ce que l’esprit d’entreprise ? C’est « une synthèse constituée par la passion de l'argent, par l'amour des aventures, par l'esprit d’invention ». Et qu’est-ce que l’esprit bourgeois ? Il se compose de « qualités telles que la prudence réfléchie, la circonspection qui calcule, la pondération raisonnable, l'esprit d'ordre et d’économie ». C’est ainsi, par la fusion de deux esprits apparemment antinomiques, qu’a pu naître « le tissu multicolore de l'esprit capitaliste », l'esprit bourgeois formant « le fil de laine mobile, tandis que l'esprit d'entreprise en est la chaîne de soie ».
    Mais pour que le capitalisme puisse s’épanouir pleinement, pour que du bourgeois « vieux style », travailleur et entreprenant, naisse le bourgeois « moderne » devenu décadent et rentier, « l'homme naturel, l'homme impulsif devait disparaître et la vie, dans ce qu'elle a de spontané et d'original, céder la place à un mécanisme psychique spécifiquement rationnel : bref, l'épanouissement du capitalisme avait pour condition un renversement, une transmutation de toutes les valeurs ». "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le travail n'est pas une marchandise...

    Les éditions du Collège de France viennent de publier un court essai d'Alain Supiot intitulé Le travail n'est pas une marchandise - Contenu et sens du trail au XXIe siècle. Juriste, professeur émérite au Collège de France, Alain Supiot est l'auteur de plusieurs essais dont Homo juridicus - Essai sur la fonction anthropologique du droit (Seuil, 2005) et La gouvernance par les nombres (Fayard, 2015).

     

    Supiot_Le travail n'est pas une marchandise.jpg

    " Les défis posés par la révolution numérique et les périls écologiques ne pourront être relevés sans remettre en cause l'assimilation du travail et de la nature à des marchandises, qui s'est imposée depuis l'avènement du capitalisme. Les statuts professionnels qui ont résisté à la dynamique du Marché total ne sont donc pas les fossiles d'une monde appelé à disparaître, mais bien plutôt les germes d'un nouvel Etat social, qui fasse place au sens et au contenu du travail - c'est-à-dire à l'accomplissement d'une œuvre. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le mythe de la contre-culture...

    Les éditions L'échappée viennent de rééditer un essai de deux auteurs canadiens, Joseph Heath et Andrew Potter, intitulé Révolte consommée - Le mythe de la contre-culture. Joseph Heath et professeur de philosophie à l'Université de Toronto et Andrew Potter enseigne la philosophie politique à l'Institut d'études canadiennes de McGill.

    On pourra trouver une présentation de cet ouvrage par David l'Epée sur le site de la revue rébellion :  Les illusions de la Contre-Culture

     

    Heath-Potter_Révolte consommée.jpg

    " « Dans ce livre, nous avançons l’idée que si des décennies de rébellion contre-culturelle n’ont rien changé, c’est parce que la théorie de la société sur laquelle elle repose est fausse. » À tel point que malgré tous ses efforts pour paraître subversive, la contre-culture n’a pas seulement été inefficace dans sa lutte contre le capitalisme, elle lui a fait faire ses plus grands bonds en avant : création de nouveaux segments de marché, triomphe de l’individualisme, dissolution des structures collectives, exaltation de toutes les formes de consumérisme, fabrication d’un conformisme rebelle... Les auteurs ébranlent de manière argumentée et précise, parfois provocatrice, nombre de certitudes sur la nature du capitalisme et le sens du combat contre celui-ci. Une lecture résolument à contre-courant. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le secret néo-libéral...

    Les éditions Gallimard publient cette semaine un essai de Jean-Luc Gréau intitulé Le secret néo-libéral. Économiste, opposé au capitalisme mondialisé et favorable au protectionnisme, Jean-Luc Gréau est l'auteur de nombreux essais comme L'avenir du capitalisme (Gallimard, 2005), La trahison des économistes (Gallimard, 2008) et La Grande Récession (Gallimard, 2012).

     

    Gréau_Le secret néo-libéral.jpg

    " Quarante ans révolus après ses débuts, l'expérience libérale engagée dans les années 1980 demeure une énigme. Le débat qui l'entoure, limité à ses partisans et ses détracteurs, méconnaît la genèse et la nature de cette expérience. Ils sont d'accord, en fait, pour y voir un retour aux sources du capitalisme, célébré par les uns et combattu par les autres. Or, c'est au contraire un capitalisme très différent de son modèle originel qui s'est inventé à cette occasion, montre Jean-Luc Gréau. Il s'appuie sur une double mainmise des financiers et des juges sur les entreprises et les Etats, dont les pouvoirs économique, financier et législatif ont été réduits à la portion congrue. Mondialisation et financiarisation vont ainsi de pair. La création de valeur pour l'actionnaire se révèle, à l'usage, comme la raison d'être de la mondialisation. Un nouveau système financier a vu le jour dans ce cycle qui justifie de parler d'une révolution bancaire. Elle s'est traduite par la déresponsabilisation des banques commerciales et la privatisation des banques centrales. Cet engrenage est une menace fatale tant pour les peuples et les Etats que pour l'écosystème. Leur sauvegarde réclame un changement de cap radical, plaide Jean-Luc Gréau pour finir. Il en indique les pistes. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!