Dans cette nouvelle vidéo, Ego Non nous fait découvrir l’œuvre de l'économiste hétérodoxe austro-hongrois Joseph Schumpeter, qui a identifié le principe de la destruction créatrice comme moteur du capitalisme.
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Dans cette nouvelle vidéo, Ego Non nous fait découvrir l’œuvre de l'économiste hétérodoxe austro-hongrois Joseph Schumpeter, qui a identifié le principe de la destruction créatrice comme moteur du capitalisme.
Les éditions EMS publient cette semaine un essai d'Alain Cotta intitulé La castocratie mondiale - Du capitalisme à la castocratie. Ancien professeur d’économie à Paris-Dauphine, Alain Cotta est l'auteur de nombreux essais comme Le capitalisme dans tous ses états (Fayard, 1991), Le règne des oligarchies (Fayard, 2011), La domestication de l'humain (Fayard, 2015) ou L'Hypercapitalisme mondial (Odile Jacob, 2018).
" La révolution de l’information, succédant à celle de la matière, a modifié définitivement l’évolution de l’espèce humaine. Elle permet à tout individu d’émettre, de recevoir les informations qu’il souhaite et de les partager en réseau avec qui lui sied.
Sa mondialisation presque instantanée par quelques entreprises lui a donné un pouvoir personnel au détriment de celui des dirigeants politiques. L’individualisme généralisé a donné à la famille un rôle essentiel, alors que les religions perdaient de leur influence.
L’espèce humaine obéit désormais à une caste composée des dirigeants des organisations les plus influentes de son fonctionnement et de son avenir. L’exercice de cette castocratie conduira l’espèce humaine à éclater en trois mondes – pour très longtemps. "
Le numéro 56 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, avec pour rédacteur en chef Thomas Hennetier, vient de paraître. Cette nouvelle livraison est consacrée au capitalisme...
Vous pouvez commander ce nouveau numéro sur le site de la revue Éléments.
Bonne lecture !
Au sommaire :
Entretien avec Dany-Robert Dufour / « Le capitalisme ne se serait pas développé sans la libération des passions. »
Enquête : Le capitalisme est-il indestructible ? / Réponses de Jean-Claude Michéa, Alain de Benoist, Michel Onfray, Jérôme Maucourant et Fabrizio Tribuzio-Bugatti, Dany-Robert Dufour, Denis Collin, Francis Cousin, Loïc Chaigneau, Baptiste Rappin.
Alain de Benoist / L’argent ou l’équivalent universel.
Christophe Petit / L’avènement de la société de prédation, conséquence du remplacement de l’homme par la machine.
Elie Collin / Vioulac et le nihilisme capitaliste.
Document : Walter Benjamin / Le capitalisme comme religion.
Fabrizio Tribuzio-Bugatti / Le sacré comme anticapitalisme.
Michel Lhomme / Du plus, du mieux et du moins cher, ou le péril du pauvre à l’ère du capitalocène.
Alain de Benoist / Le troisième âge du capital.
Jérôme Maucourant / Capitalisme, État et société : une alchimie funeste?
Document : Max Scheler / L’avenir du capitalisme.
Renaud Vignes / Penser le monde en état stationnaire.
Le texte : Karl Marx / Le caractère fétiche de la marchandise et son secret
Les éditions de L'échappée viennent de publier une enquête de Fabrice Colomb intitulée Le capitalisme cannibale - La mise en pièces du corps. Sociologue, Fabrice Colomb est enseignant-chercheur à l’université d’Évry-Paris Saclay.
" Plasma, cornées, tumeurs de foies, ovules, lait maternel, cellules souches, sperme… sont devenus en toute légalité des marchandises. Ces échantillons biologiques s’échangent sur des marchés, à l’échelle mondiale ; les uns pour lutter contre le vieillissement ou des maladies chroniques, les autres pour combattre l’infertilité ou augmenter la masse musculaire.
Ce livre retrace le passage d’un « corps-cosmos » à un « corps stock » qui aboutit à la création d’un grand bazar de pièces détachées disponibles pour la bioéconomie. À grands coups de biotechnologies, les éléments du corps sont transformés en ressource génératrice de croissance. Pour le montrer, l’auteur s’appuie notamment sur les enquêtes qu’il a menées sur les biobanques et sur la transformation du plasma en médicaments.
Elles permettent de comprendre pourquoi cette marchandisation passe inaperçue grâce, notamment, au coup de bluff d’une bioéthique orchestrée par l’État. La bioéthique crée l’illusion qu’institutions et experts constituent un rempart au développement effréné de la technoscience et du capitalisme. Alors qu’elle accompagne ce processus de mise en pièces du corps par un capitalisme proprement cannibale. "
Les éditions Bouquins viennent de publier un essai de Michel Onfray intitulé Le fétiche et la marchandise.
Philosophe populaire, polémiste, tenant d'un socialisme libertaire, Michel Onfray a publié de nombreux ouvrages, dont dernièrement sa trilogie Cosmos (Flammarion, 2015), Décadence (Flammarion, 2017) et Sagesse (Flammarion, 2019), Théorie de la dictature (Robert Laffont, 2019), La nef des fous - Des nouvelles du Bas-Empire (Bouquins, 2020), Anima (Albin Michel, 2023) ou, dernièrement, Autodafés - L'art de détruire les livres (J'ai lu, 2023).
" Dans son nouveau livre, Michel Onfray dénonce la marchandisation des corps et des esprits comme une nouvelle forme de totalitarisme.
L'auteur se fonde sur les prédictions de George Orwell et d'Aldous Huxley dans leurs deux livres les plus célèbres, 1984 et Le Meilleur des mondes, deux romans d'anticipation dont il démontre toute l'actualité à la lumière des dérives de nos sociétés contemporaines. À la multiplicité des anciennes civilisations qui ont jalonné l'histoire de l'humanité s'est substituée la volonté d'instaurer un modèle unique, monolithique : " Ce qui se prépare, écrit-il, n'est pas la bigarrure de civilisations chatoyantes, mais le bloc gris d'un monde totalisant donc totalitaire. L'horizon indépassable se trouve être désormais l'État total, le gouvernement planétaire, l'Empire universel. " Un monde dans lequel, ajoute l'auteur, " tout s'avérera marchandise, où tout se louera, se vendra, s'achètera, se jettera, les corps, les cœurs, les âmes, les chairs, les comportements, les désirs, les plaisirs, les addictions, les volontés. Le transhumanisme travaille à ce projet sur la côte ouest des États-Unis, et c'est dans ce lieu du monde que le monde deviendra un. Huxley et Orwell semblent en avoir donné la feuille de route ".
Michel Onfray dépasse la seule vision théorique de la nouvelle barbarie qui s'annonce en s'appuyant sur des exemples concrets et d'autant plus saisissants qu'ils sont délibérément ignorés par les médias comme un sujet tabou. Pour lui, " cet inhumanisme vétérinaire promu par le capitalisme ", notamment en matière d'eugénisme, est déjà à l'œuvre. Le déroulé de cet ouvrage, dont le plan est ci-joint, est suffisamment détaillé pour illustrer ce que le philosophe présente comme les étapes différentes et simultanées de la fin de l'humanisme au profit d'une déconstruction de l'homme délibérée. "
Les éditions Amsterdam viennent de publier un essai, en forme de dictionnaire, de François Bégaudeau intitulé Boniments. Romancier et essayiste proche de la gauche radicale, François Bégaudeau a notamment publié Histoire de ta bêtise (Fayard/Pauvert, 2019).
" Du libéralisme aux algorithmes, en passant par le burnout, les transclasses et la trottinette, François Bégaudeau livre, à travers les maîtres mots de l’époque, une analyse implacable de l’idéologie bourgeoise.
« Plus c’est gros, plus ça passe, dit-on, et cela ne vaut pas pour mes bonimenteurs. Comme sa morphologie l’indique, le bonimenteur n’est qu’à moitié menteur. Pour prendre, un boniment doit être un peu vrai. Il est un peu vrai que cet écran est plat, et plus léger – le portant, je le vérifie –, et plus confortable pour les yeux – rivé à lui, je suis confort. Il est un peu vrai que nous autres sujets des régimes capitalistes prototypiques sommes libres de nos mouvements. Nous pouvons nous déplacer autant que le permet notre salaire. Il est un peu vrai qu’un télétravailleur peut disposer de ses horaires. Il n’est pas archifaux que nos élections sont démocratiques. Les marchands ne mentent pas complètement en disant qu’ils créent de la valeur, créent de la richesse. Ils oublient juste de préciser que cette richesse leur revient.
La langue du capitalisme ne doit pas être démasquée, elle doit être passée au crible sec de la précision. » "