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Livres - Page 613

  • Le Maulin nouveau est arrivé !

    Après En attendant le roi du monde et Les Evangiles du lac, Olivier Maulin vient de publier Petit monarque et catacombes chez L'Esprit des Péninsules.

     

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    "Palais de l'Elysée, 1992.
    Le président Mitterrand est malade, le régime usé. Rodolphe Stockmeyer, jeune dilettante, y effectue son service militaire, entouré d'une galerie de personnages hauts en couleur. Tandis qu'éminences grises et autres chargés de mission se débattent dans les affres de la basse politique, les couloirs du palais bruissent bientôt d'une surprenante nouvelle, celle du retour imminent du roi... Après En attendant le roi du monde et Les Evangiles du lac, Petit Monarque et Catacombes mêle avec brio humour féroce, satire politique et nostalgie d'un monde antérieur à la grande catastrophe, celle du désenchantement généralisé."

     

     

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  • Le Front du Cachalot

    Pierre Le Vigan, une des plumes de la nouvelle droite, publie ces jours-ci aux éditions Dualpha, sous le titre Le Front du Cachalot, avec une préface de Michel Marmin, un recueil de ses carnets, dont une partie ont été publiées dans la revue Eléments.

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    "Pierre Le Vigan ausculte le corps des sociétés humaines avec l’instinct quasi infaillible de ces vieux médecins de famille qui diagnostiquaient trop bien les maux pour ne pas se méfier des remèdes ! Il se garde des solutions toutes faites, que ne proposent jamais que ceux qui ne voient pas les problèmes. Les problèmes, Pierre Le Vigan, lui, les voit, dans leur complexité, leur irréductibilité, leurs contradictions : c’est ce que Péguy appelait être fidèle au réel. Dans une ère, la nôtre, où les réalités tendent à s’effacer derrière leurs simulacres, cette capacité à les remettre au premier plan est une qualité rare Mais pour voir le réel, encore faut-il avoir de bons yeux, un bon angle de vue. En philosophie comme en art, le regard est d’abord une question de rectitude, donc de morale. Si Pierre Le Vigan n’est pas à proprement parler un « moraliste », il est assurément un philosophe moral. Il dit les choses, non avec la hantise de l’erreur, mais du mensonge, celui-ci étant infiniment plus grave que celui-là. L’erreur est humaine, le mensonge est inhumain.

    « Comment sommes-nous dans ce monde ? Comment nous comprenons-nous dans ce monde ? Tels sont les questions qui n’ont cessé de me guider. On verra ainsi que si j’ai abordé bien des thèmes, j’avais toujours une boussole, une étoile, et peut être un dieu.

    “J’aime les écrivains qui n’écrivent pas pour eux”, disait Jean Mabire.

    C’est ainsi que j’entends les choses. »

    Né en 1956, Pierre Le Vigan a grandi en proche banlieue de Paris. Il est urbaniste et a travaillé dans le domaine du logement social. Collaborateur de nombreuses revues depuis quelque 30 ans il a abordé des sujets très divers, de la danse à l’idéologie des droits de l’homme, en tentant toujours de s’écarter des pensées préfabriquées. Attentif tant aux mouvements sociétaux ou psychiques qu’aux idées philosophiques, il a publié, notamment dans la revue Éléments, des articles nourris de ses lectures et de ses expériences. Il collabore à Flash Infos magazine depuis sa création."
    Ce livre peut être commandé sur e site des éditions Dualpha.
    A l'occasion de cette sortie, on peut lire sur Novopress un entretien avec l'auteur.
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  • Alain de Benoist et le Figaro magazine

    L'association des Amis d'Alain de Benoist vient d'éditer un recueil des articles de fond publiés par cet auteur dans le Figaro Magazine et son ancêtre le Figaro Dimanche entre 1977 et 1984. La variété et la richesse des thématiques abordées est proprement fascinante !

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    "Louis Pauwels avait conçu Le Figaro Magazine comme une arme culturelle. Le journal s'est donc d'emblée positionné contre les « idéologies à la mode », expression qui désignait alors l'incontestable hégémonie intellectuelle dont bénéficiait, notamment à l'Université, et aussi dans les médias, un certain nombre de courants de pensée classés alors à gauche ou à l'extrême gauche. Ce sont mes articles du Figaro-Dimanche et du Figaro Magazine que j'ai réunis dans ce volume. Soit une centaine de textes échelonnés sur un peu plus de cinq ans. On peut, je crois, tirer de cette aventure quelques leçons très actuelles."
    Alain de Benoist
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  • Drieu : Textes politiques

    Les éditions Krisis viennent de publier un recueil d'articles politiques écrits par Drieu La Rochelle entre le début des années 30 et l'année 1944.

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    "Alors que les œuvres romanesques et autobiographiques de Drieu jouissent d’un intérêt persistant, ses écrits politiques, à l’origine des lourds interdits qui le frappent, restaient pour la plupart inaccessibles. Comment Drieu, si conscient de la grandeur culturelle de la France, si marqué par son patriotisme blessé, saura-t-il dans l’après-guerre sacrifier ce dernier à une forme nouvelle de patriotisme européen ? Mais surtout, comment en viendra-t-il plus tard, accablé par la défaite, à prôner pour son pays vaincu la collaboration avec l’Allemagne hitlérienne?
    C’est cette tragédie que l’on suit dans ces textes à nouveau disponibles, où on le voit - aussi hostile aux méfaits du capitalisme productiviste et impérialiste des Etats-Unis qu’au communisme matérialiste, meurtrier et bureaucratique de l’URSS - chercher désespérément une troisième voie, à la fois spirituelle et socialiste, qui apporterait une réponse au désenchantement du monde.
    Malgré tous les changements intervenus depuis, cette vision qui place le nationalisme au centre de la politique des peuples n’a rien perdu de sa force. Face aux nationalismes chinois, américain ou russe - celui-ci s’inscrivant tout naturellement, comme nous l’annonçait Drieu, dans la tradition de l’ancien impérialisme tsariste –, que pourra peser le nouveau patriotisme européen, encore à inventer et à construire ? Et le fourvoiement de Drieu dans le fascisme n’est-il pas une sérieuse mise en garde contre toute tentative trop simpliste pour imaginer une difficile solution : comment échapper au double écueil du totalitarisme, fût-il vaguement teinté de socialisme, et de la démocratie capitaliste, obsédée par sa fuite en avant vers un triomphe technologique toujours plus inepte et destructeur de vie ?
    Présentation de Julien Hervier. Edition établie et annotée par Jean-Baptiste Bruneau."

    Le livre peut être commandé ici

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  • O Elbereth ! Gilthoniel !

    Les amateurs de l'univers de Tolkien bénéficient d'une riche actualité éditoriale.

    Les éditions du CNRS publient une étude sur l'oeuvre de leur auteur préféré, intitulée Tolkien et ses légendes, tandis que les éditions Christian Bourgois publient Les étymologies, un court recueil de Tolkien, consacré aux langues parlés sur la Terre du milieu.

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    "Ecrivain, poète, professeur d'université. Qui était vraiment J.R.R. Tolkien ? Que n'a-t-on prétendu sur celui qui est considéré comme l'un des plus grands écrivains du XXe siècle et dont l'oeuvre continue de fasciner des millions de lecteurs. Etudiant de près la vie et les écrits du maître, interrogeant ses amitiés, ses goûts littéraires et ses choix esthétiques, revenant sur les étapes de sa formation universitaire et littéraire, analysant ses réactions aux événements du temps, Isabelle Pantin replace Le Seigneur des anneaux dans le contexte des années de sa création ! Elle analyse aussi la dynamique de l'oeuvre même de Tolkien, l'entreprise d'une vie, entre la Première Guerre mondiale et les années soixante, tout en montrant son caractère singulier et moderne, ses dimensions multiples, de la poésie au mythe, du conte au roman d'aventure. Un essai magistral, le plus complet en français. Une somme passionnante sur le créateur de la Fantasy."
     
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    "Ce livre constitue une aide irremplaçable, rédigée de la main de Tolkien, pour comprendre son univers et Le Seigneur des Anneaux, qui ont tous deux pour origine l'amour de Tolkien pour les langues qu'il inventait. Publié avec l'aide du Tolkien Estate et de Christopher Tolkien, illustré par Alan Lee, cet ouvrage est unique en son genre. Le lecteur trouvera dans ce "dictionnaire étymologique" elfique l'explication de nombreux noms et le point de départ de bien des récits imaginés par Tolkien. Il suivra l'évolution d'une langue "vivante" et saisira mieux l'importance dune langue dont la création a accompagné et guidé la naissance du Seigneur des Anneaux."
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  • Forteresse, roman archéo-futuriste

    Forteresse est un excellent roman de science-fiction, publié par Georges Panchard en 2005 et qui ressort en collection de poche.

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    Voici une critique qui avait été publiée à l'époque par nos soins sur Novopress Suisse:
    "2013
    - La pénurie d’eau potable affecte gravement une grande partie de l’humanité.

    2023
    - Bruxelles, au nom des droits de l’homme, adopte une directive prévoyant que tout exécutif national ou local doit accueillir un tiers au moins de musulmans.
    - La république islamique d’Anatolie donne à tous les non-musulmans un délai de cinq jours pour quitter son territoire sous peine de mort.

    2024
    - Début des guerres du Réveil en Europe.

    2027
    - Victoire des milices occidentales.

    Serait-ce là le scénario du prochain livre de Guillaume Faye ?
    Non… Mais c’est, en revanche la toile de fond « historique» , et fort politiquement incorrecte, de Forteresse, un remarquable polar d’anticipation publié chez Robert Laffont dans la prestigieuse collection de SF Ailleurs & Demain.

    L’auteur, Georges Panchard, un Suisse, se montre l’égal des maîtres anglo-saxons du genre du point de vue de la technique de narration, tout en les dépassant sur le plan de la subtilité et de l’art du contre-pied…

    L’intrigue se déroule dans les années 2030, période qui voit les états être concurrencés par des firmes surpuissantes et des organisations maffieuses, qui disposent, les unes commes les autres, de véritables petites armées privées. Le responsable de la sécurité de la multinationale Haviland Corporation, l’une des plus grosses firmes de la planète, spécialisée dans la dépollution de l’eau, doit déjouer un complot fomenté par l’Union des Etats bibliques américains qui vise à abattre son président dans sa forteresse-sanctuaire d’Andalousie…

    On retrouve là les ingrédients classiques de ce type de littérature. Mais le récit prend toute sa force dans la capacité de l’auteur à le situer dans un contexte géopolitique et historique cohérent.

    Les guerres du Réveil, qui ont opposé les allogènes musulmans aux européens de souche et qui ont vu la victoire de ces derniers, hantent encore certains personnages, quand bien même l’intrigue se déroule plus de dix ans après leur fin.

    « La haine. Ces politiciens jouissant dans leur froc en parlant d’éthique, ces médias à la con et leurs leçons de morale, ces organisations diabolisant la moindre velléité de défense. Tout cet amalgame d’acteurs conscients ou non, œuvrant à convaincre les citoyens occidentaux que toute résistance aux immigrés, à leurs coutumes, leurs désirs et leurs lois, reviendrait à commettre l’abominable péché de racisme…

    Et pendant ce temps, ils affluaient.

    Oh, ce n’étaient pas des hordes de Barbares au cimeterre entre les dents qui se pressaient aux frontières. Tout juste des gens et des familles réduits à la misère par l’échec permanent de leur société. On aurait pu leur trouver une place.

    À condition de mettre des limites, en termes de nombre et de comportement. Défendre sans faiblir la laïcité, la liberté sur lesquelles reposaient les démocraties occidentales. Mais c’était trop attendre des politiciens.
    Que voyaient-ils, ces musulmans venus tenter leur chance dans cette autre société, et dont la grande majorité sans doute aurait voulu s’appuyer sur ses structures ? Qu’à chacune de leurs revendications, les pouvoirs publics se couchaient sous prétexte d’ouverture; qu’à chaque outrance, des organisations privées les soutenaient au nom de l’éthique; que chaque fois qu’ils élevaient la voix, les Occidentaux capitulaient sur l’autel de l’antiracisme.

    Et il aurait fallu qu’ils la respectent, cette civilisation qui n’en finissait pas de tendre l’autre joue, quand ce n’était pas sa croupe ?

    Cela avait duré bien des années: les uns beuglant qu’Allah était grand, les autres chevrotant que les droits de l’homme étaient jolis.

    Jusqu’à la révolte des peuples autochtones. Les guerres civiles européennes.» 

    Et leur détestation des coupables, celle des « directeurs de conscience européens, politiciens, journalistes, penseurs stipendiés qui, à force de répéter à leurs peuples que les droits de l’homme consistaient à se laisser coloniser, que se défendre contre un agresseur étranger relevait du racisme, avaient transformé les autochtones en victimes passives et les immigrés en troupes d’occupation»  reste intacte.

    Ce jeu des souvenirs n’est pas sans éveiller des échos dans l’esprit du lecteur. Le passé des personnages ressemble a s’y méprendre à notre présent ! Ainsi, lorsque Georges Panchard évoque l’idéologie qui a conduit la guerre, la Correction politique, il est bien difficile de ne pas songer à notre actualité…

    « Rétrospectivement, il semble difficile de comprendre comment un courant de pensée aussi furieusement imbécile et suicidaire que la Correction politique a pu se développer. En fait, la force de ses promoteurs fut de s’être trouvé un repoussoir dans la résurgence infiniment proclamée de l’idéologie nationale-socialiste – résurgence dont il faut rappeler qu’elle n’avait aucune réalité significative à ce moment-là.

    La meilleure définition que l’on puisse donner de la Correction politique, c’est qu’elle fut le fascisme des bons sentiments. La Correction fut la concrétisation d’un puritanisme de gauche, prétendument centré sur des valeurs qu’il affirmait défendre alors qu’il ne cessait de les dévoyer, confondant allégrement éthique et censure, humanisme et candeur, progrès et régression.

    En culpabilisant jusqu’à l’idée de résistance, en sapant le potentiel naturel de défense de la civilisation occidentale, la Correction a créé les conditions de la guerre, provoquant incidemment la renaissance, heureusement éphémère et ponctuelle, de l’hydre qu’elle prétendait combattre.» 

    Le lecteur pourra aussi apprécier la description assez narquoise d’une communauté autonome suédoise fidèle à la social-démocratie d’Olof Palme, ainsi que celle d’une Amérique tombée entre les mains des fanatiques de la Bible et peuplée d’obèses, qui se déplacent à l’aide de youpalas…

    Alors, Forteresse, un manifeste politique ? Non, bien sûr !

    Mais, un excellent thriller, sombre et violent, qui donne à réfléchir sur un avenir qui pourrait être le nôtre, et dont la tonalité archéo-futuriste ne peut pas nous laisser indifférent !"

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