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Livres - Page 617

  • Cinéma et propagande

    Les éditions Nouveau Monde ont publié en 2008, sous la direction de Jean-Pierre Berlin-Maghit, une Histoire mondiale des cinémas de propagande, qui couvre la période de 1898 aux années 1960. Ce livre passionnant est complété par un DVD qui comprend 4 heures de documents filmés tirés des archives cinématographiques.

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    "Aucun ouvrage général n'a été publié en France sur le cinéma de propagande politique contrairement aux pays anglo-saxons qui se sont intéressés très tôt à la propagande cinématographique dans les régimes totalitaires.

    Les relations que l’art cinématographique entretient avec l’Histoire relèvent de trois grandes catégories, d’ailleurs non exclusives l’une de l’autre : représenter l’histoire, reconstruire l’Histoire et influencer l’Histoire.Il s’agit d’un des phénomènes dominant du xxe siècle dont aucun régime politique n’a fait l’économie, aussi bien en période de forte mobilisation qu’en période apparemment plus paisible. La propagande s’adresse à chacun de nous, car nous sommes les enjeux d’une lutte politique et idéologique, que nous le désirions ou non.

    Ce livre envisage la propagande au sens large en évitant de la limiter à son aspect le plus connu et spectaculaire, la propagande politique, et en insérant celle qui est la moins visible mais la plus importante, la propagande sociologique.

    L’ouvrage aborde de manière chronologique à partir de 1898 jusqu’à la fin de la guerre froide les différentes expériences du cinéma de propagande liées aux régimes politiques, à l’action de partis, et/ou de syndicats.

    Les films, aussi bien actualités, documentaires et fictions sont examinés dans le contexte de leurs foyers de production, de diffusion et de conditionnement psychologique exercé sur les populations auxquelles ils se sont adressés."

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  • Massacre pour une bagatelle !

    Confirmant l'information que nous avions publié le 22 janvier 2010, le blog du Petit Célinien annonce pour le mois de mai la publication chez l'Editeur, de Massacre pour une bagatelle, un roman policier d'Emile Brami se déroulant dans le milieu des inconditionnels de Céline...

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    "Les meurtres d’un avocat d’affaire et d’un libraire d’ancien, sans doute causés par la réapparition d’un manuscrit inédit de Louis-Ferdinand Céline, contraignent l’inspecteur Raoul Marquis a explorer des univers inconnus de lui : la librairie d’ancien, le monde de l’édition, et celui des passionnés de Louis Ferdinand Céline qui se désignent entre eux par le terme céliniens. Quoique scrupuleusement respectée dans ses codes, la forme du roman policier n’est ici que le prétexte à une critique ironique des mondes de la bibliophilie, de l’édition et du commerce des livres ; elle permet aussi de montrer jusqu’à quelles dérives peuvent aller les fanatiques d’un écrivain."
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  • L'annuel des idées

    Emmanuel Lemieux, qui avait publié en 2003  Pouvoir intellectuel - Les nouveaux réseaux, une enquête exhaustive et honnête sur le monde intellectuel français, a coordonné L'annuel des idées 2010, qui "présente et analyse les débats, les opinions, les polémiques, les tendances qui ont eu le plus d’impact sur nos sociétés en 2009, et les influenceront en 2010".

    Parralèlement à cet ouvrage, existe L'annuel des idées, un site internet passionnant, consacré à la vie (agitée) des idées et réalisé par la même équipe...

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    "Audacieuse formule que propose cet Annuel des idées 2010 : entre théories nouvelles, dossiers politiques, grandes figures et grands disparus, c’est toute la production intellectuelle, culturelle et scientifique de l’année 2009 qui se trouve condensée ici. L’ouvrage passe en revue l’essentiel des idées et découvertes de 2009, connues ou plus inattendues, tels la recherche sur le rêve éveillé ou les dilemmes du Vatican quant au salut des extraterrestres. Qu’il aborde de grands sujets politiques ou encore les penseurs les plus influents de l’année, tels Esther Duflo (photo), Chantal Delsol, Philippe d’Iribarne ou Malek Chebel, l’Annuel des idées ne se départ jamais d’un parti pris d’éclectisme qui en fait une mine intellectuelle, aux sujets parfois fantaisistes, souvent capitaux et toujours intelligents.
      
    L. DE. (Valeurs actuelles, 11 mars 2010)"
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  • Les animaux malades du consensus

    Les Nouvelles éditions lignes publient un recueil de textes et d'intervention de Gilles Châtelet, philosophe décédé en 1999, dont le livre Vivre et penser comme des porcs, réquisitoire impitoyable contre la société libérale, avait fait date lors de sa sortie en 1998.

     

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    "En 1998 paraissait un essai singulier et prophétique, au titre sans appel : 'Vivre et penser comme des porcs'. Celui-ci connut alors un retentissement considérable. L'année suivante, son auteur, Gilles Châtelet, se donnait la mort. L'un des premiers, le mathématicien et philosophe qu'il était avait su analyser avec rigueur le processus de domestication généralisée imposé par ce qu'il était alors convenu de nommer le 'nouvel ordre mondial'. Ordre de la 'démocratie-marché', qu'il qualifiait de 'cyber mercantile' et contre lequel il appelait à la constitution d'un front de refus. 'Vivre et penser comme des porcs' avait été précédé de nombreuses interventions, conférences et articles inédits ou devenus introuvables, sans lesquels il n'eût pas été possible. Ils sont réunis ici sous le titre de l'un d'entre eux : Les Animaux malades du consensus."

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  • Dead cities

    Après Le stade Dubaï du capitalisme, en 2007, les éditions Les Prairies ordinaires ont publié fin 2009 Dead cities, un nouvel ouvrage de l'ethnologue américain Mike Davis. Ce personnage atypique, qui a débuté sa vie professionnelle comme ouvrier dans des abattoirs, est aussi l'auteur, notamment, d'une remarquable Petite histoire de la voiture piégée, aux éditions Zone en 2007. Observateur des folies urbaines du capitalisme mondialisé, il mérite particulièrement d'être lu !

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    "Une Terre où la nature recouvre peu à peu ses droits sur la ville après la disparition de l'espèce humaine. Une architecture bunkerisée dédiée à la sécurité et au contrôle comme réponse à l'effondrement des Twin Towers. Des répliques d'immeubles allemands et japonais érigées dans le désert de l'Utah pour servir de laboratoire au dernier grand projet du New Deal : la destruction par le feu des villes ennemies. Dévastée par les bombes ou les stylos rouges des spéculateurs immobiliers, la Grande Ville capitaliste s'est révélée particulièrement apte à réaliser certaines prophéties catastrophistes. Dans ce livre, Mike Davis nous montre que, depuis son émergence, elle n'a cessé d'être associée dans l'esprit des hommes au spectre apocalyptique de sa propre destruction. S'inscrivant dans la tradition marxiste d'Ernst Bloch, il affirme que l'aliénation cognitive produite par la mise au ban de la nature dans l'expérience collective a suscité une angoisse constante tout au long du xxe siècle. Dans une veine à la fois mélancolique et optimiste (le système capitaliste n'est qu'un stade de l'histoire humaine appelé à être dépassé), Mike Davis invite donc à une nouvelle science urbaine qui s'appuierait sur la " dialectique ville-nature ". Celle-ci permettrait d'envisager la ville dans la totalité des interactions qu'elle entretient avec son " dehors naturel ", et de déjouer les limites actuelles des études urbaines. Cela passe ici par un travail spéculatif s'appuyant sur une hypothèse - la disparition de l'homme - et sur un extraordinaire corpus littéraire et scientifique, où les espèces végétales et animales dansent sur les cendres de nos villes mortes."

     

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  • La légende de Sigurd et La porte Louise en librairie

    Nous avions annoncé leur sortie... Les voici en librairie !

    La légende de Sigurd et Gudrun, de J.R.R. Tolkien, chez Christian Bourgois :

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    La Légende de Sigurd et Gudrún, nous donne, pour la première fois, directement accès à l'imaginaire nordique de JRR Tolkien. Deux grands poèmes (le Nouveau Lai des Völsung et le Nouveau Lai de Gudrún) écrits au début des années 1930, racontent dans le style caractéristique de l'auteur du Seigneur des Anneaux les légendes nordiques de l'Ancienne Edda, les combats de Sigurd, la mort du dragon Fáfnir, l'histoire tragique de Gudrún et de ses frères, tués par la malédiction de l'or d'Andvari.
    Illustrés par des vignettes en noir et blanc, ces magnifiques poèmes (qu'introduit une présentation des légendes du Nord par l'écrivain lui-même) montrent ce qu'a retenu Tolkien de la mythologie scandinave pour le reprendre à son tour, dans Le Seigneur des Anneaux et dans Les Enfants de Húrin.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
                                                                                                                                                                                                                                                                                               
     
     
     
     
    Porte Louise, de Christopher Gérard, aux éditions L'âge d'homme : un roman, qui comme nous l'a indiqué l'auteur n'est pas la suite du Songe d'Empédocle et de Maugis, publiés chez le même éditeur, "bien que certains clins d'oeil ne soient pas exclus".
     
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    Après trente-huit ans d'absence, Louise revient dans sa ville natale, Bruxelles, pour mener une enquête sur la disparition de son père, Charlie, séduisant Irlandais mystérieusement assassiné alors qu'elle n'était qu'une enfant.

    Au cours de ses recherches dans la capitale, Louise découvre les multiples facettes d'une ville qu'elle croyait connaître et nous entraîne à sa suite d'endroits disparus en lieux bien réels où l'on se régale.

    En quête d'une vérité qui se dérobe sans cesse, Louise rencontre des interlocuteurs aussi variés qu'attachants: un commissaire de police, tombé amoureux d'elle à douze ans; Ingrid, la secrétaire et confidente de Charlie, qui s'est éprise de lui à Berlin en 1943; une avocate branchée à la vie compliquée; un espion français, libertin et amateur d'art; Lord Pakenham, l'ancien chef de l'Intelligence Service, qui a bien connu Charlie à Lisbonne pendant la guerre. A une Louise de plus en plus désemparée, chacun dévoile à sa manière un aspect de la vie complexe de Charlie et propose, non sans arrière-pensées, son hypothèse sur la mort d'un homme insaisissable.

    Les continuels allers et retours entre Bruxelles et Dublin des années soixante à aujourd'hui, le balancement permanent entre humour, nostalgie, suspense et gourmandise constituent une mosaïque pleine de fantaisie.

    Porte Louise est une sorte de polar, de roman d’espionnage. Plus encore, c’est le roman du souvenir et de la réminiscence, l’histoire d’une femme émouvante, lancée dans une quête progressant par cercles concentriques jusqu’au coup de théâtre final.

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