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Livres - Page 612

  • Carl Schmitt en poche !

    Le coeur de l'oeuvre du grand juriste allemand, Carl Schmitt, est disponible en poche. Un bonne occasion de se frotter à un auteur important et dont les analyses se révèlent d'une troublante actualité...

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    "Deux textes majeurs de Carl Schmitt sont réunis dans ce livre. La Notion de politique (1932) expose les thèses qui forment le coeur de sa pensée : l'État ne se confond pas avec la politique, il n'en est qu'une expression historique et périssable. Le politique lui-même est le lieu de discrimination de l'ami et de l'ennemi. Dans l'époque moderne, l'État est cette instance qui désigne l'ennemi et décide de la guerre ou de la paix.

    Théorie du partisan (l962) examine la situation créée par l'effritement du monopole politique de l'État à partir de 1945, quand le conflit se généralise du fait de la politisation de toutes les sphères de la vie sociale. Apparaît alors le partisan, que nous appelons parfois le terroriste, combattant de cette guerre totale et figure emblématique de notre modernité."
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    "« Le nomos de la Terre est le témoignage d'un homme dont la fulgurante carrière a trouvé une fin abrupte après l'effondrement du Troisième Reich. C'est à partir de cette situation que l'auteur nous propose sa vision du premier ordre juridique que la terre ait connu : à savoir un droit international public émanant de l'Europe conquérante au début des Temps Modernes avant d'être mis au défi par la montée du Nouveau Monde, puis liquidé dans les tourmentes du XXe siècle [...] Avant même d'être un ordre normatif, ce droit public de l'Europe qui projetait son nomos sur la terre était un ordre spatial, de là lui venait sa véritable cohésion, de là aussi son principal effet, qui était de limiter la guerre en Europe. » (Peter Haggenmacher, in « Présentation »). Véritable somme d'une pensée juridique très personnelle, il faut lire ce livre pour les réflexions et perspectives fécondes qu'il ouvre."
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    "« Rassemblant un vaste savoir sur la philosophie politique, le droit et l'histoire constitutionnelle, Carl Schmitt a écrit un ouvrage qui s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à l'État moderne. L'originalité et la profondeur de sa pensée s'allient avec bonheur à une érudition vivante et à une remarquable capacité de systématisation. Après avoir défendu la validité d'une notion politique de la Constitution et polémiqué avec son grand adversaire, le viennois Hans Kelsen promoteur du normativisme, Schmitt entreprend d'analyser l'État de droit libéral-bourgeois en le décomposant en deux éléments antithétiques : libéraux (les droits de l'homme, la séparation des pouvoirs) et politiques (la représentation et l'identité). L'ouvrage s'achève sur une théorie de la fédération d'une surprenante actualité au regard de la construction européenne. » (Olivier Beaud, in « Préface »)."




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  • Hors la loi !

    Hors la loi, c'est le titre du dernier ouvrage de Laurent Maréchaux, publié chez Arthaud. "Soixante portraits de pirates, as de la gâchette, aventuriers des sables, hors-la-loi ou bandits au grand coeur, qui se sont révoltés contre toutes formes d'injustices : Mandrin, Olivier Misson, Calamity Jane, Marius Jacob, Jesse James, Robin des Bois"... mais aussi Ernst von Salomon ou Bobby Sands !

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    Laurent Maréchaux, militant solidariste dans les années 70, avait publié en 2005, chez Le Dilettante, un excellent roman autobiographique sous le titre, Les Sept Peurs.
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    "La chose est connue : à l’instant de la grande goulée, de l’ultime rasade, quand l’océan s’en vient vous prendre dans ses replis, on revoit tout. Du plus infime au très saillant et ce sur grand écran, petits instants et grands moments.
    Il en est là, Babour, le narrateur de Laurent Maréchaux, rejeton fiévreux de forestiers nantis et catholiques. Bien calé dans les froidures d’une lame, son film lui est projeté en exclusivité, plein cadre : années torero (avec gradins grondants et épée qui flanche), années militantes (tôle et matraque pour cause d’antisoviétisme contondant), années spaghetti (braquage à l’italienne et cœur en miettes), années Appalaches (« force de la meute », dérapages, chutes fatales plein merisier), années moudjahidin (crapahutages afghans), années fric (sexe en sus, par tout temps et tout terrain), les années Horn (dites encore années Bilou-la-fumée, coureur de mer et frère de la côte). Tout ça pour quoi, pour le Horn, mais l’autre, celui qu’années après années, il a cherché, l’autre Horn, un Horn à soi, tout en dedans."
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  • Le Monde : de Judas à Tartuffe !...

    Ceux qui avaient apprécié La désinformation et le journal Le Monde, édité il y a quelques années par les éditions du Rocher, dans l'excellente collection Désinformation dirigée par feu Vladimir Volkoff, seront heureux d'apprendre que son auteur, François Jourdier, récidive en publiant aux éditions L'Age d'Homme, De Judas à Tartuffe, un recueil des missives qu'il a envoyé au même journal pour la période 2003-2008. Un utile retour sur les truquages de l'information auquel le "grand quotidien de référence" se livre chaque jour en toute bonne conscience...

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    "A l’instigation de Vladimir Volkoff, j’ai publié en 2004, La Désinformation et le journal Le Monde (éditions du Rocher) qui reprenait les lettres que j’avais adressées au Monde de 1995 à 2002. Cela fait 15 ans que j’écris au Monde environ 40 lettres par an, qui sont autant de billets d’humeur pour réagir à ce qui m’apparaît de la désinformation, une façon biaisée de présenter et d’interprèter l’événement, pleine d’a priori, d’idées toutes faites, et de "politiquement correct".
    Depuis cinq ans, le Monde a beaucoup changé du moins dans la forme, il se veut plus moderne, a introduit les photos, la couleur, publie un hebdomadaire bobo-gauchiste Le Monde 2 que j’ai depuis longtemps renoncé à lire tant il est sans intérêt. Il a aussi "remercié" ceux qui faisaient son âme, quelque peu damnée, Edwy Plenel, Jean-Marie Colombani, Alain Minc. Ayant perdu beaucoup de sa superbe, il se veut quand même, encore, "journal de référence". Mais l’esprit demeure, les mêmes condamnations du "pêché de l’homme blanc" donné comme un prédateur, l’oppresseur des pauvres gens, le responsable de tous les maux de l’humanité, qui ne fera jamais assez repentance, n’en fera jamais assez pour ceux qu’il a spoliés, déculturés, au cours de siècles d’esclavage et de colonisation. S’ajoutent d’autres causes récurrentes, l’antiracisme sauf lorsque ce sont des blancs qui sont les victimes, le féminisme – la parité doit être imposée même quand elle va contre les préférences et les aptitudes des femmes –, l’antisémitisme – la "bête immonde" est prête à renaître –, la défense de l’homosexualité, la lutte contre l’extrême-droite, rapidement qualifiée de fasciste et populiste. Au nom des droits de l’homme, nouvelle religion laique, il convient d’intervenir même par la force pour séparer les combattants, imposer la démocratie à ceux qui ne savent pas ce que c’est et ne la demandent pas. Qu’importe, Le Monde."
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  • Eurocalypse

    Avec Eurocalypse, publié aux éditions Le Retour aux Sources, le collectif Solon étudie, sous la forme d'un roman sombre et violent, le scénario de l'effondrement de la "civilisation" euro-occidentale. L'histoire, qui se déroule en 2038, met en scène des hommes et femmes de bonne volonté, aux parcours très divers, qui vont décider de résister. Pour l'ambiance crépusculaire, on se situe quelque part entre Jean Raspail, Maurice G. Dantec et Jérôme Leroy !

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    2038 de l’ancien calendrier. An XVIII de l ‘ère eurocorporative. L’Alliance panaméricaine, l’Union Eurocorpo et la Sinosphère se partagent le monde. La France n’existe plus. Elle est divisée entre intrazones, meilleur des mondes totalitaire, et extrazones, territoire de relégation des bandes néomusuls et afros.

    Une vague de crime déferle sur l’europrovince de Neustrie, dans la conurbe Paris-Banlieue. Tous les crimes sont liés à un jeu vidéo étrange, qui rend fous ceux qui y jouent. Un flic, Yann Rosso, va chercher à comprendre pourquoi.

    Miroir de notre avenir à la fois radicalement inhumain et forcément humain, trop humain,  Eurocalypse constitue une exploration du concept fractionnaire dans l’hypothèse catastrophiste. Contrairement aux apparences, ce livre n’est pas un roman."

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  • La Justice des vainqueurs...

    Philosophe et spécialiste du droit international, qu'il enseigne à l'université de Florence, Danilo Zolo publie ces jours-ci aux éditions  
    Jacqueline Chambon La justice des vainqueurs - De Nuremberg à Bagdad ,un réquisitoire impitoyable contre "la justice" que les grandes puissances, et plus particulièrement les Etats-Unis, imposent au monde depuis plus d'un demi-siècle.

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    "En dépit de sa prétention affichée à l'impartialité et à l'universalisme, le droit international contemporain est un système à deux vitesses. Il y a une justice sur mesure pour les grandes puissances occidentales, qui ont joui d'une impunité absolue pour des guerres d'agression qu'elles ont présentées comme des guerres humanitaires ou de prévention du terrorisme. Pour les autres, et notamment les vaincus, il y a la « justice des vainqueurs », fondamentalement punitive. La situation est favorisée par la connivence des institutions internationales, le silence d'une grande partie des juristes universitaires et la complicité des médias. C'est la thèse développée avec force par Danilo Zolo dans cet essai. Avec la minutie de l'historien, la précision du juriste et la hauteur de vue du philosophe, il montre que « ni les institutions universalistes, fondées dans la première moitié du siècle dernier par les vainqueurs des deux guerres mondiales, ni la juridiction pénale internationale n'ont fait leurs preuves jusqu'à présent. Les Nations unies et les cours pénales internationales se sont révélées incapables, non pas d'assurer une paix stable et universelle - utopie kantienne dépourvue d'intérêt théorique et politique -, mais du moins de limiter le plus possible la tendance des grandes puissances à se servir ad libitum de leur écrasante supériorité militaire ». La phrase d'Hitler reste donc d'une tragique actualité : « Quand on commence et qu'on mène une guerre, ce n'est pas le droit qui importe, c'est la victoire. »"
    Danilo Zolo avait accordé un long entretien à Alain de Benoist dans la revue Eléments (n°129, été 2008) sur le thème de la Méditerranée.
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  • Comment peut-on être païen ?

    Les éditions Avatar rééditent Comment peut-on être païen? , un "classique" d'Alain de Benoist qui avait fait date lors de sa publication en 1981, et qui était devenu difficile à trouver ! Le texte de l'époque a été complété par un nouvel avant-propos de l'auteur et par un entretien avec lui sur la question du paganisme.

    alain de benoist

    « Entre le paganisme et le christianisme, quelles sont au fond les différences essentielles ? De nombreux historiens avaient avant moi retracé l’histoire de l’affrontement entre les systèmes religieux de l’Europe ancienne et la religion nouvelle qui, surtout à partir du IVe siècle, s’est peu à peu imposée sur le continent européen. De cet affrontement, quelles étaient véritablement les causes ? Sur quels points précis s’opposaient les façons de croire, les théologies, les conceptions du monde ? Les chrétiens, quant à eux, ont au fil des siècles adopté vis-à-vis du paganisme des attitudes assez contrastées. Après s’être attaquée frontalement au paganisme, qualifié d’“idolâtrie” diabolique, l’Église a réalisé qu’elle parviendrait mieux à ses fins en recourant à plus de souplesse. C’est alors que les évêques et les prêtres, suivant les instructions des papes, se sont employés à “récupérer” des lieux de culte traditionnels en leur affectant une destination nouvelle, à attribuer à des saints légendaires des attributs ou des hauts faits qu’on attribuait auparavant à des héros ou à des dieux, à donner aux pèlerinages qui se pratiquaient depuis la nuit des nuits une signification conforme à l’espérance de salut, à greffer sur l’ancien calendrier liturgique des commémorations ou des solennités d’un genre nouveau. Aujourd’hui encore, l’attitude des chrétiens reste ambivalente. D’un côté, le paganisme est à l’occasion toujours décrié et honni. De l’autre, il ne manque pas de bons esprits pour assurer que le christianisme a repris à son compte, et finalement mieux exprimé que lui, “ce qu’il y avait de meilleur” dans le paganisme. Cette idée que le christianisme européen est peu à peu devenu un “pagano-christianisme” n’est pas entièrement fausse, à condition de bien distinguer la théologie des pratiques populaires, mais elle n’est pas sans contribuer à entretenir l’équivoque. C’est pour dissiper cette équivoque que Comment peut-on être païen ? a été écrit ».
    Alain de Benoist

    Ce livre est disponible ici.

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