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En Europe - Page 12

  • De Gaulle, Jean Monnet, l'Europe et l' Allemagne...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un extrait de l'émission Ce soir ou jamais du 10 mai 2013, animée par Frédéric Taddeï au cours de laquelle Marie-France Garaud intervient sur la question européenne et sur l'Allemagne et rappelle quelques vérités sur Jean Monnet, l'agent américain...

     

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  • Pour un patriotisme économique européen !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue du député Bernard Carayon, cueilli sur le site de la fondation Prometheus, après sa publication dans Le Figaro, et consacré au patriotisme européen...

     

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    Pour un patriotisme économique européen

    Les partisans de la « mondialisation heureuse » se sont réjouis des propos du président Obama : dans son discours récent sur l’état de l’Union, il promeut un accord de libre-échange avec l’Europe. Au menu, les OGM, le bœuf aux hormones ? Pas seulement ! Les concours financiers qui ont contribué au succès d’Airbus, les droits à la propriété intellectuelle, l’exception culturelle européenne dans l’audiovisuel et le cinéma seront en balance avec des sujets où les Américains ne feront aucune concession : le « buy American act », qui, depuis 80 ans, réserve aux entreprises américaines les marchandises destinées à un usage public ; le contrôle de l’exportation des technologies sensibles ; les législations spécifiques des États fédérés.

    Le moment est bien choisi alors que l’Europe est économiquement à genoux, durablement divisée et soumise à une guerre économique. Les États-Unis, par leurs subventions officielles ou maquillées, protègent astucieusement leurs secteurs stratégiques afin de conserver leur « suprématie », selon l’expression peu libérale qu’utilisa Clinton. La Chine, la Russie, l’Inde et le Brésil, à l’abri de règles protectionnistes, développent leurs champions nationaux, rattrapent leur retard, au prix, parfois, de pillages technologiques, conquièrent de nouveaux marchés. Tous s’affranchissent des règles du libre-échange fixées par l’OMC, quand les Européens s’efforcent d’être les meilleurs élèves de la classe : par irénisme, dogmatisme, paresse intellectuelle ou fatalisme.

    Les faits sont accablants : la Commission européenne n’a toujours pas intégré la dimension stratégique de certains secteurs industriels (comme l’énergie), en privilégiant systématiquement le consommateur au producteur, la lutte contre l’inflation à la croissance, l’ouverture des frontières, sans réciprocité, sur notre indépendance. L’hétérogénéité politique, fiscale et sociale de nos pays freine une approche unie des questions environnementales, diplomatiques ou commerciales. Le choix du plus petit dénominateur commun nous paralyse ; les exemples sont légion : guerres en Irak, en Libye et au Mali, reconnaissance du Kosovo, réforme de la PAC. L’Union sacrée ne s’exprime qu’à l’occasion de crises majeures pour sauver la Grèce et la zone euro, le plus souvent d’ailleurs à l’initiative de la France ou de l’Allemagne.

    Les grands marchés publics eux-mêmes, quand ce ne sont pas nos propres entrepreneurs, ne privilégient pas l’industrie et les PME européennes : 80 % des investissements du CAC 40 sont réalisés dans les pays émergés ; Bruxelles n’a jamais incité nos cabinets d’avocat, d’audit, de courtage d’assurance et de certification, autant de métiers stratégiques, à former des champions à dimension mondiale. Comme le soulignait Paul Valéry dès 1927 : « L’Europe aspire visiblement à être gouvernée par une commission américaine. » Si l’Europe veut renouer avec l’idée de puissance et de croissance, elle doit affirmer un patriotisme économique.

    L’expression est taboue pour les naïfs ou les ultralibéraux, qui la confondent avec le nationalisme ou le protectionnisme : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage. » Le patriotisme économique, national ou européen, n’est jamais que la défense de ses intérêts dans le respect de la réciprocité ! Entre la fermeture illusoire des frontières et la constitution de champions industriels à socle européen et dimension mondiale, il y a la différence entre le malthusianisme et l’ambition collective !

    L’Europe n’érigera jamais de murs à ses frontières : mais elle doit à celles-ci installer des filtres, soumettant ses importations à des normes éthiques, sanitaires, sociales et environnementales. Qui pourrait lui contester le souci de défendre un modèle reconnu dans le monde entier alors qu’elle pèse 50 % du PIB mondial et 35 % des échanges ! L’Europe est forte et ne le sait pas.

    Les élections européennes sont l’occasion de réviser, avec le soutien des peuples, la politique de la concurrence afin de préserver notre modèle social et nos indépendances. Elle s’appuie principalement sur les articles 101 et 102 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, qui interdisent la création de « champions européens » : le modèle Airbus est aujourd’hui inenvisageable dans les domaines du ferroviaire, de l’énergie ou de la pharmacie, alors que nos entreprises affrontent des géants, soutenus par des commandes publiques nationales, des aides à l’export considérables, des monnaies sous-évaluées. Si l’on ne donne pas aux industriels européens le moyen de lutter à armes égales, ils mourront, entraînant, dans le chômage, les consommateurs européens tant cajolés par la Commission.

    L’Europe doit aussi réduire ses dépendances, en adoptant une stratégie collective sur sa fourniture en métaux rares, en principes actifs pharmaceutiques et en technologies de l’information, trois domaines dans lesquels elle a, jusqu’à présent, renoncé à « voir le mal » chez ses concurrents dont les oligopoles écrasent nos entreprises et soumettent nos consommateurs à leurs prix.

    Le patriotisme économique européen n’a pas pour seuls socles les pouvoirs publics et les industriels. Il doit mobiliser les consommateurs à travers un « made in Europe », rassurant et mobilisateur sur le plan sanitaire et social, autour d’une idée simple à comprendre : l’Europe-puissance est la garantie de notre sécurité et de notre prospérité.

    Bernard Carayon (Le Figaro, 12 avril 2013)

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  • Un blocus monétaire ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jacques Sapir, cueilli sur son blog RussEurope et consacré à la crise chypriote et au rôle qu'entend jouer dans celle-ci le gouverneur de la Banque centrale européenne, et ancien serviteur de Goldman Sachs, Mario Draghi...

     

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    Chypre : Draghi use du Blocus monétaire

    Le « blocus monétaire » de Chypre qui vient d’être mis en œuvre par la BCE est un acte d’une extraordinaire gravité, dont les conséquences doivent être soigneusement étudiées. La décision de M. Mario Draghi porte sur deux aspects : tout d’abord la BCE n’alimente plus la Banque Centrale de Chypre en billets (point qui n’est pas essentiel car les réserves de « cash » semblent importantes) et ensuite elle interrompt les transactions entre les banques chypriotes et le reste du système bancaire de la zone Euro. C’est cette dernière mesure qui est la plus grave. D’une part, elle condamne à court terme les banques chypriotes (mais aussi les entreprises basées à Chypre) car désormais elles ne peuvent plus faire de transactions avec le reste de la zone Euro. D’autre part, elle équivaut à un « blocus » économique, c’est-à-dire dans les termes du droit international un « acte de guerre ». C’est donc dire la gravité de la décision prise par Mario Draghi. Elle pourrait d’ailleurs se prêter à contestation devant les cours internationales.

    Sur l’interruption des relations entre banques chypriotes et la zone Euro, l’argument invoqué est le « doute » sur la solvabilité des dites banques chypriotes. C’est à l’évidence un pur prétexte car des « doutes » il y en a depuis juin dernier. Tout le monde sait qu’avec les conséquences du « haircut » imposé sur les créanciers privés de la Grèce, on a considérablement fragilisé les banques de Chypre. La BCE n’avait pas réagi à l’époque et ne considérait pas le problème de la recapitalisation de ces banques comme urgent. Elle se décide à le faire au lendemain du rejet par le Parlement chypriote du texte de l’accord imposé à Chypre par l’Eurogroupe et la Troïka. On ne saurait être plus clair. Le message envoyé par Mario Draghi est donc le suivant : ou vous vous pliez à ce que NOUS avons décidé ou vous en subirez les conséquences. Ce n’est pas seulement un message, c’est un ultimatum. On mesure ici que toutes les déclarations sur le « consensus » ou l’« unanimité » qui aurait présidé à la décision de l’Eurogroupe ne sont que des masques devant ce qui s’avère être un Diktat.

    Mais il y a un message dans le message. Mario Draghi vient, d’un seul geste, de faire sauter la fiction d’une décision collective au sein de la BCE, car le Président de la Banque Centrale de Chypre n’a pas donné son accord. Les règles n’ont ainsi même pas été respectées. Il vient, ensuite, d’affirmer au reste du monde que les décisions ne sont pas prises par l’Eurogroupe ou l’Union Européenne mais par lui et lui seul, fonctionnaire désigné et non élu, irresponsable au sens le plus politique du terme. La nature profondément tyrannique des institutions mises en place dans le cadre européen se révèle pleinement dans cet incident. Les grands discours sur la coopération et sur l’expertise cèdent la place au froid rapport des forces et sentiment de puissance.

    Les conséquences de cette décision seront, quoi qu’il advienne, dramatiques. Il est possible que le Parlement chypriote se déjuge sous la pression, mais ce faisant il ouvrira une crise ouverte avec son peuple. La tradition de violence politique que l’on a à Chypre ne doit pas être négligée. Il est aussi possible que l’on aille jusqu’au bout de cette crise et que Chypre soit de facto expulsée de la zone Euro du fait de la décision de Mario Draghi. Le précédent ainsi établi aura dans ce cas des conséquences profondes pour l’ensemble des autres pays. Nous aurons des indications sur le cours que les événements vont prendre d’ici 48 heures.

    Jacques Sapir (RussEurope, 20 mars 2013)

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  • "Que la troïka aille se faire voir !"...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bertrand Renouvin, cueilli sur son blog et consacré à la colère qui monte au Portugal, information peu reprise en France, bien entendu...

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    Que se lixe a troïka !

    Que la troïka aille se faire voir ! Le samedi 2 mars, ce n’est pas en Grèce que ce slogan a été hurlé, mais au Portugal. Un million de personnes ont manifesté dans les rues de Lisbonne et de toutes les villes portugaises pour exiger le départ des troïkans (1) et la démission du gouvernement.

    C’est là un événement majeur, qui s’inscrit dans la longue série des mouvements de grèves et de révoltes qui secoue la Grèce, l’Espagne, l’Italie et le Portugal – tous pays impitoyablement frappés par les mesures d’austérité. Pourtant, les chaînes publiques de la télévision française n’y ont pas prêté attention : rien sur France 2 au soir du 2 mars et rien non plus au « 20 heures » du dimanche. Sur Soir 3, l’événement a été rapporté à l’aide de quelques images assorties d’un bref commentaire : pas plus de 30 secondes.

    Les responsables de l’information sur les chaînes publiques ne peuvent pas dire qu’ils étaient mal informés et qu’ils n’avaient pas de place dans leurs éditions.  Pour ne prendre qu’un exemple, le 2 mars, huit minutes ont été consacrées à divers reportages sur les départs en vacances d’hiver au « 20 heures » de France 2. Quant à l’information, elle était à portée de la main puisqu’une dépêche de l’AFP annonçait une « marée humaine contre l’austérité » et décrivait les rues de Lisbonne animées par un défilé de 500 000 personnes qui chantaient Grândola Vila Morena, l’hymne de la Révolution des Œillets. Il y avait donc, à la disposition des chaînes publiques, de l’image et du son.

    Il n’était pas non plus bien difficile de rédiger un commentaire sur les causes de la révolte car elles sont partout identiques. En échange d’un prêt du FMI en 2011, le gouvernement portugais s’était engagé à ramener son déficit public à 4,5% du PIB en 2012, à 3% en 2013, à 1% en 2015 et à 0,5% en 2016 afin de se conformer à la « règle d’or » de l’équilibre budgétaire. Comme on pouvait s’en douter, ces engagements n’ont pas été tenus. Le gouvernement a donc demandé à la troïka un délai supplémentaire tout en faisant adopter pour 2013 un budget d’une exceptionnelle dureté alors que la récession atteint 3,2 %, alors que le taux de chômage dépasse 16% de la population active et frappe 40% des jeunes de moins de 25 ans. Ecrasés par les hausses d’impôts qui s’accompagnent de blocages ou de baisses des salaires, les Portugais ne peuvent plus croire les promesses dont ils sont abreuvés. Le FMI annonçait une récession de – 1% pour cette année, mais le gouvernement reconnaît qu’elle atteindra – 2%.

    Ces informations ne sont pas difficiles à trouver. Il suffit de quelques minutes de recherche sur la Toile pour nourrir un commentaire. Mais les directeurs de l’information télévisée ne sont pas intéressés par le « dossier » portugais. C’est tout à fait compréhensible. Montrer semaine après semaine qu’il existe un lien étroit entre l’austérité et la récession en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Italie, ce serait donner aux téléspectateurs français des idées fort peu convenables à l’heure où les ministres de gauche plaident pour l’effort en promettant le retour de la croissance pour la fin de l’année.  Sur ce point, il est intéressant de noter que l’an dernier le gouvernement portugais espérait « un début de relance en 2013 » avant de reconnaître sa bévue. Mario Monti avait lui aussi promis la relance lorsqu’il avait présenté en novembre 2011 son plan d’austérité – mais l’Italie est en récession durable. Et Lucas Papadémos avait promis en mars 2012 que la Grèce renouerait avec la croissance «d’ici moins de deux ans» – alors que le gouvernement prévoit aujourd’hui une récession de – 4,5% en 2013.

    Que d’erreurs de prévision chez ces gens bardés de diplômes, expérimentés, bien informés et de surcroît conseillés et guidés par ces messieurs de la troïka. Cela ressemble fort à un mensonge concerté, tellement répétitif et grossier que la colère s’en trouve décuplée.

    Bertrand Renouvin (Le blog de Bertrand Renouvin, 4 mars 2013)

    (1) Troïkans : membres de la troïka composée de représentants de la Banque centrale européenne, du FMI et de la Commission européenne.

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  • Il est de retour !...

    Er ist wieder da ! Il est de retour ! Qui ? Lui...  Et le livre, signé par le romancier Timur Vermes et publié chez Eichborn Verlag, qui raconte son retour, fait un tabac dans les librairies outre-Rhin, avec plus de 360 000 exemplaire vendus, et suscite, en prime une belle polémique. Peut-on rire d'Hitler et, surtout, critiquer par son entremise certains travers de notre société ? Les lecteurs français pourront juger d'eux-mêmes puisque la traduction française de ce roman sera disponible en France en 2014.

     

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    Hitler de retour ?

    Berlin — « Il est de nouveau là » : 80 ans après l’accession d’Hitler au pouvoir, un roman racontant son retour en 2011 à Berlin est un best-seller en Allemagne, mais un Führer de comédie n’est pas du goût de tous.

    « Soldat des Jeunesses hitlériennes Ronaldo ! Indiquez-moi la rue ! » 30 août 2011. Adolf Hitler se réveille soudainement sur un terrain vague de Berlin sans avoir la moindre idée de ce qui lui est arrivé depuis 1945.

    Déboussolé, le Führer, qui en réalité s’est suicidé dans son bunker le 30 avril 1945, demande le chemin de la chancellerie du Reich à des jeunes qui portent le maillot de la star brésilienne du foot. « C’est qui le pépé, là ? », se demandent les garçons, éberlués. « Ça va, t’es sûr, Man ? »

    Le ton de l’oeuvre du journaliste Timur Vermes, 45 ans, est donné. Durant près de 400 pages, le dictateur nazi découvre une Allemagne gouvernée par une femme, où vivent plusieurs millions de Turcs. Une société régie par les taux d’audience, où la célébrité se conquiert sur YouTube et se mesure en clics « j’aime/j’aime pas » sur Facebook.

    Très vite repéré par une société de production, Adolf Hitler devient la vedette d’une émission télévisée de divertissement animée par un Turc. Bild, quotidien le plus lu d’Europe, titre : « Il a assassiné des millions de personnes. Aujourd’hui des millions de personnes l’acclament sur YouTube. »

    « Vous valez de l’or, mon cher ! On n’en est qu’au début, croyez-moi ! », lui lance son producteur.

    Au fil des pages, le lecteur suit Hitler dénichant « des pantalons de coton bleus qu’on appelle des dchjins », tentant désespérément de se créer une adresse e-mail (« Hitler89 est déjà pris […] Vous pouvez avoir “ Queuedeloup6” »), découvrant les émissions de cuisine à la télévision (« Je pris le petit appareil en main, appuyai sur le premier bouton […] Je vis un cuisinier en train de hacher menu des légumes. »).

    Farce de mauvais goût pour les uns, satire politique pour les autres, Er ist wieder da (« Il est de nouveau là ») est un gros succès de librairie.

    Imprimé à 360 000 exemplaires, il vient d’entrer dans la liste des meilleures ventes. Le livre est déjà promis à une carrière internationale : il va être publié en français et en anglais ainsi qu’en 15 autres langues.

    Son auteur affirme avoir « voulu présenter Hitler sous un nouvel angle ». « Nous avons trop souvent l’attitude de refus des gens qui ne conçoivent Hitler que comme un monstre pour se sentir mieux, confie-t-il à l’AFP. Or je trouvais important de montrer comment il fonctionnait et comment il agirait aujourd’hui. »

    Le récit - à la première personne - est entrecoupé de longs monologues intérieurs aussi ennuyeux que Mein Kampf, le pamphlet rédigé par Hitler en 1924 et dont l’Allemagne envisage la réédition dans deux ans pour la première fois depuis 1945.

    Tout est fait pour attirer le lecteur. La couverture en noir et blanc façon ombre chinoise présente uniquement la mèche de cheveux caractéristique d’Hitler. À la place de la moustache apparaît le titre du roman. Il est vendu 19,33 euros, en référence à l’année où le Führer est devenu chancelier.

    Er ist wieder da est « la dernière excroissance d’une machine de commercialisation d’Hitler qui brise tous les tabous pour faire de l’argent », critique l’hebdomadaire Stern.

    Alors que cela était impensable il y a dix ans encore, Hitler est aujourd’hui recyclé par les humoristes et les artistes. Un film humoristique réalisé par un Juif et une comédie musicale burlesque ont été présentés ces dernières années. Un phénomène que Daniel Erk, journaliste et spécialiste du dirigeant nazi, n’hésite pas à qualifier de « banalisation du mal ».

    « C’est une bonne occasion pour les Allemands de se dédouaner de toute faute et de toute responsabilité, analyse-t-il. Cet Hitler-là est le seul et unique responsable de la guerre et du génocide. »

    (Agence France-Presse, 26 janvier 2013)

     

     

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  • L'Angleterre, révélateur du devenir européen ?...

    Dans cette chronique, mise en ligne sur Realpolitik.tv,  Hervé Juvin nous livre une analyse stimulante de l'évolution de l'Union européenne et rappelle opportunément qu'elle est tout , sauf une construction politique destinée à favoriser l'indépendance de l'Europe...

     


    L'Angleterre, révélateur essentiel du devenir... par realpolitiktv

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