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  • La fin de la vieille Europe...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le nouveau numéro de la Revue d'Histoire Européenne, dirigée par Laurent Berrafato. Ce trimestre le lecteur trouvera un dossier consacré à la chute du Reich national-socialiste, des articles variés et les rubriques habituelles : actualités, entretien, mémoire des lieux, portrait, l’autopsie d’une bataille,… 

    Il est possible de se procurer la revue en kiosque ou en ligne sur le site de la Librairie du collectionneur.

     

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    EXPOSITIONS

    ENTRETIEN 
    Les Indo-Européens, avec Henri Levavasseur

    MÉMOIRE DES LIEUX
    Les thermes romains de Bath

    PORTRAIT 
    Le Baron Ungern

    A L’ÉCOLE DE L'HISTOIRE 
    Ibn Khaldûn, naissance et mort des empires

    GÉOPOLITIQUE
    Donald Trump, la Chine et le reste du monde

     

    DOSSIER
    La chute du Reich : Europe, année zéro

     

    CES NOBLES QUI ONT FAIT LA RÉVOLUTION
    De quoi éliminer bien des idées reçues

    LE PUTSCH DES JEUNES OFFICIERS
    L'incident du 26 février 1936

    LE SAC
    Une association de malfaiteurs au service du gaullisme ?

    À CONTRE-COURANT
    Salut romain, olympique ou nazi ?

    HISTOIRE POLITIQUE
    Aux sources du nationalisme indien

    AUTOPSIE D'UNE BATAILLE
    Timimoun, 23 octobre 1957

    L'ABOMINABLE HISTOIRE DE FRANCE
    La guerre des dentelles

     

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  • Pierre Gripari, le pessimiste joyeux...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Rémi Soulié, pour évoquer la figure de Pierre Gripari (1925-1990), romancier et conteur, reçoit :

    - Anne Martin-Conrad, auteur, avec Jacques Marlaud, d'un Gripari (Pardès, 2010) et coordonnatrice du Dossier H qui lui a été consacré en 2001 ;

    - Alain Paucard, écrivain, auteur de Gripari mode d’emploi (L’Age d’Homme, 1985) et préfacier du roman Patrouille du conte, pour sa réédition aux éditions Sept cavaliers ;

    - Raphaël Pajares, secrétaire général de l’Association des amis de Pierre Gripari.

     

                                               

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  • La Guerre des civilisations...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie, en collaboration avec l'Institut Iliade, viennent de publier un court essai d'Antoine Dresse intitulé La Guerre des civilisations - Introduction à l’œuvre de Feliks Koneczny.

    Né à Liège, en Belgique, Antoine Dresse a suivi des études de philosophie à Bruxelles. Il anime la chaîne de philosophie politique Ego Non sur YouTube et écrit régulièrement dans la revue Éléments. Il a récemment publié un essai intitulé Le Réalisme politique - Principes et présupposés (La Nouvelle Librairie/Institut Iliade, 2024).

     

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    " Et si comprendre le destin de l’Europe supposait d’abord de comprendre ce qu’est une civilisation ? Depuis plus d’un demi-siècle, la notion même de civilisation semble frappée d’interdit. À force d’invoquer des valeurs universelles, on a voulu faire disparaître les structures historiques concrètes qui donnent forme aux peuples. Pourtant, rien ne permet d’effacer ce que l’histoire enseigne avec constance : l’humanité ne constitue pas un tout unifié, mais une mosaïque de civilisations en tension, parfois en conflit. Ce vingt-sixième volume de la collection Longue Mémoire redonne sa pleine actualité à l’œuvre du penseur polonais Feliks Koneczny, théoricien rigoureux et audacieux du pluralisme civilisationnel.

    Historien et philosophe du droit, Koneczny développe une conception originale de la civilisation : non pas un aboutissement moral ou technique, mais une méthode d’organisation intégrale de la vie collective, enracinée dans une vision du monde spécifique. Selon lui, on ne peut pas appartenir à plusieurs civilisations à la fois. « Il n’est pas possible d’être civilisé de deux manières », écrit-il. Le pluralisme culturel n’est donc pas un idéal, mais une illusion dangereuse. Lorsqu’elles coexistent sur un même territoire, les civilisations s’opposent, se heurtent, et la plus cohérente l’emporte.

    Dans une synthèse limpide et structurée, Antoine Dresse restitue les grands axes de cette pensée encore trop méconnue en Europe occidentale. Il en éclaire la puissance conceptuelle et l’extrême pertinence à l’heure des grandes migrations, du relativisme généralisé et de la perte des repères fondamentaux. Koneczny montre ainsi que chacune possède sa propre logique. La civilisation latine, seule capable selon lui d’articuler liberté individuelle, justice et transcendance, se trouve aujourd’hui menacée, non par un adversaire extérieur, mais par l’abandon progressif de ses propres principes.

    Rejetant les visions cycliques de Spengler et les lectures géopolitiques réductionnistes, Koneczny propose une philosophie historique fondée sur la responsabilité et l’éthique. À travers lui, c’est une autre manière de penser l’histoire et de s’inscrire dans le temps long qui réapparaît : une manière exigeante, mais féconde.

    En rééditant cette pensée dans un format accessible et synthétique, l’Institut Iliade rappelle que la conscience civilisationnelle est bien le premier pas vers une renaissance européenne. À l’heure où tout semble vaciller, ce livre nous invite à retrouver la verticalité du regard, à discerner les lignes profondes, à renouer avec notre mémoire longue. Car la civilisation n’est pas un décor. Elle est un destin. "

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  • Trump et l’art du chaos...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Francis Jubert, cueilli sur le site du Nouveau Conservateur et consacré à la stratégie du chaos utilisée par Trump, une stratégie dont l'Europe pourrait tirer des leçons...

     

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    Trump et l’art du chaos : une stratégie visionnaire pour l’Amérique et l’Occident ?

    Depuis sa réélection en 2024, Donald Trump ne cesse de surprendre. Sa stratégie, souvent perçue comme chaotique, repose pourtant sur une vision claire de souveraineté et de renforcement des États-Unis. L’annonce récente de la suspension des surtaxes à 20% contre l’Europe pour une durée de 90 jours, à l’exception des droits de douane contre la Chine, illustre parfaitement sa méthode : déstabiliser les adversaires pour les contraindre à venir à la table des négociations. Une démarche qui démontre la capacité de Trump à manœuvrer et à surprendre, mais aussi à rechercher des compromis qui servent les intérêts américains à long terme.

    Le chaos stratégique : Une négociation fondée sur l’art du « deal »

    L’art du chaos, que Trump met en œuvre avec constance, est loin d’être le fruit du hasard. Dans The Art of the Deal (1987), il définit la négociation comme un affrontement stratégique visant à déstabiliser l’adversaire et à forcer des concessions. Aujourd’hui, cette philosophie se manifeste dans ses politiques commerciales et diplomatiques, où il n’hésite pas à bousculer les équilibres pour obtenir un avantage.

    Récemment, sa décision de suspendre certaines surtaxes, tout en maintenant la pression sur la Chine qui écope d’une surtaxe de 125%, démontre cette stratégie. En suspendant pendant 90 jours les droits de douane sur l’Europe, il oblige ses partenaires à réévaluer leur position et à se préparer à des négociations difficiles. Cette posture est essentielle pour Trump, qui continue de maintenir une pression maximale sur les grandes puissances économiques mondiales, tout en préservant des marges de manœuvre pour d’éventuelles discussions. C’est une tactique de négociation implacable, où le chaos à court terme ouvre la voie à des gains à long terme.

    Relocalisation et classe moyenne : une vision économique en action

    Au cœur de la stratégie actuelle de Trump se trouve la relocalisation des chaînes de production et la préservation des emplois pour la classe moyenne américaine. Bien que les médias aient souvent réduit cette politique à une simple guerre commerciale, elle s’inscrit dans un projet plus vaste de souveraineté économique. Grâce à des mesures protectionnistes, notamment des droits de douane, il a créé les conditions d’une relocalisation de l’industrie américaine. Des entreprises comme Apple ont ainsi déplacé une partie de leur production de Chine vers les États-Unis, contribuant à restaurer la base industrielle du pays.

    Cet effort vise à renforcer la classe moyenne américaine, qui est au cœur de la vision de Trump. En ramenant des emplois manufacturiers sur le sol américain, il entend réduire la dépendance aux chaînes de production mondialisées, particulièrement celles dominées par la Chine, et assurer une croissance économique durable. À ce jour, fait observer François Lenglet, « Trump a obtenu ce qu’il voulait : l’ouverture d’un guichet de négociation mondiale pour vendre au plus cher l’accès au marché américain. Avec, en plus, une taxe universelle de 10% comme point de départ, qui est désormais entérinée. Gardons-nous donc de parler de défaite. Jusqu’ici, tout est conforme au plan du président. »

    La négociation entre égaux : une leçon pour l’Occident

    La stratégie de Trump repose également sur l’idée que les négociations internationales ne peuvent aboutir que si les partenaires se traitent d’égal à égal, acceptant le face à face, la confrontation des points de vue. Le président Trump est un adepte des négociations entre égaux dans la mesure où il cherche à maximiser les bénéfices pour les États-Unis tout en exigeant de ses partenaires qu’ils assument leurs responsabilités et défendent leurs intérêts avec la même vigueur, dans une logique de réciprocité. Contrairement à une diplomatie européenne qu’il perçoit comme trop souvent marquée par la soumission, Trump privilégie une approche axée sur le rapport de force qui valorise les négociations directes où chaque partie doit être prête à faire des concessions tangibles. 

    Pour la France et l’Union européenne, cette approche est une invitation à repenser leurs stratégies diplomatiques et économiques. Si la France, par exemple, veut conserver une position de puissance nucléaire et de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, ses intérêts économiques, en particulier dans l’industrie et l’agriculture, exigent de protéger ses capacités de production. 

    Une approche de « réarmement » économique, technologique et militaire de chacun des membres de l’Union européenne pourrait être bénéfique pour restaurer l’équilibre des relations internationales. Dans un domaine au moins l’Europe n’a pas désarmé : le naval militaire. Elle a conservé ses chantiers et ses compétences et achète du made in Europe », ce qui n’est malheureusement pas le cas dans les avions de combat ou les systèmes de défense aérienne

    Des exemples concrets pour l’Europe inspirés par Trump

    Les Européens ont tout à gagner, en s’inspirant de la stratégie actuelle de Trump, à  renforcer leur propre autonomie économique et stratégique. C’est l’un des enseignements que tire François Lenglet de l’ère nouvelle dans laquelle nous entrons : « L’analyse de Trump, en économie politique, est bonne. Les tarifs douaniers sont un outil parmi d’autres pour redonner du pouvoir d’achat aux classes moyennes, le problème étant qu’ils ont été mis en place de façon désordonnée et dangereuse avec cette salve universelle [ndlr : de surtaxes douanières imposées unilatéralement]. Mais la réindustrialisation va prendre du temps. »

    Voici quelques pistes d’action :

    1. Souveraineté énergétique renforcée : comme les États-Unis avec le gaz de schiste, l’Europe pourrait intensifier ses investissements dans les énergies renouvelables et le nucléaire pour réduire sa dépendance aux importations d’énergie.
    2. Relocalisation industrielle : inspirée par le modèle américain, l’Europe pourrait mettre en place des politiques favorisant le retour de certaines productions stratégiques sur son sol, notamment dans les secteurs technologiques et pharmaceutiques.
    3. Contrôle des importations : à l’instar des États-Unis, l’Europe devrait instaurer des contrôles stricts sur les produits qu’elle importe, afin de s’assurer qu’ils respectent les normes de sécurité sanitaire et environnementale qu’elle s’impose à elle-même.
    4. Négociations commerciales fermes : l’Europe pourrait adopter une approche plus affirmée dans ses négociations internationales, en exigeant des contreparties strictes, tant sur le plan social qu’environnemental, dans ses accords commerciaux.
    5. Renforcement de la classe moyenne et des catégories populaires : l’Europe pourrait suivre l’exemple américain en soutenant davantage ses PME et en favorisant des circuits courts pour réduire sa dépendance aux importations, dynamiser l’emploi local et redonner du pouvoir d’achat.

    L’émancipation stratégique de l’Europe : un futur à construire

    La stratégie de Trump montre l’importance cruciale de l’indépendance économique et de la souveraineté stratégique. L’Europe, dans sa quête de résilience face aux défis mondiaux, pourrait grandement bénéficier de cette approche pragmatique. En s’inspirant de ces principes, elle pourrait retrouver sa place sur la scène mondiale en maîtrisant ses chaînes de valeur et en négociant des partenariats équilibrés avec des nations partageant des intérêts similaires. 

    Conclusion : une vision de long terme

    Le « Trump bashing » systématique ne rend pas justice à la complexité et à la profondeur de la stratégie du président des Etats-Unis. Le « fou » n’est pas toujours celui qu’on croit, comme le fait très justement remarquer le politologue Giuliano da Empoli dans le numéro d’avril 2025 de Politique magazine sans un article où il défend l’idée que le chaos n’est plus l’arme de l’insurgé mais le sceau du pouvoir. Il est « plus rationnel, écrit-il, de miser sur le ‘fou’ qui se déclare prêt à tenter ce que personne n’a jamais osé faire. Il n’est pas toujours irrationnel de miser sur le chaos. » En orientant son action vers la souveraineté économique, la négociation entre égaux et une politique pragmatique, Trump ouvre la voie à une refondation des relations internationales. Pour l’Europe, cette dynamique est sans doute l’occasion de redéfinir sa place dans le monde. Loin des caricatures médiatiques, Trump propose une vision stratégique audacieuse et une action géopolitique dont les effets à long terme pourraient bien se révéler décisifs tant pour les États-Unis d’Amérique que pour l’avenir de l’Occident lui-même. Ne pas se saisir aujourd’hui de cette opportunité c’est, pour l’Europe, prendre le risque de sortir définitivement de l’histoire !

    Francis Jubert (Le nouveau Conservateur, 15 avril 2025)

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  • 1648, la paix de Westphalie...

    Les éditions Tallandier viennent de rééditer un ouvrage d'Arnaud Blin intitulé 1648, la paix de Westphalie - Le nouvel ordre européen. Spécialiste de l'histoire de la guerre et de la paix, Arnaud Blin est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Iéna (2003) et, avec Gérard Chaliand, d'un Dictionnaire de stratégie militaire (1998).

     

    Blin_1648 La paix de Westphalie.jpg

    " La paix de Westphalie met fin à l’une des guerres les plus sanglantes de l’histoire – une guerre totale –, la guerre de Trente Ans (1618-1648), et permet l’émergence de l’Europe des États-nations. Ainsi s’installe le « système westphalien » des relations internationales reposant sur la souveraineté nationale et le devoir de non-ingérence, qui a perduré jusqu’au XXe siècle.

    Alors que les dirigeants européens caressent le rêve d’une Europe unie face aux volontés hégémoniques et aux conflits qui traversent le monde contemporain, l’idée de voir renaître un tel système est toujours d’actualité. L’ordre westphalien, mis à mal par deux guerres mondiales, semblait moribond à l’issue de la guerre froide. Pourtant, un système de sécurité collective fondé sur le respect du droit international incarne pour beaucoup l’avenir des relations interétatiques.

    Arnaud Blin nous permet de comprendre la nature du système westphalien en revenant à ses origines : la paix qui fut signée en 1648. "

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  • Fuir ou subir, seule alternative des « petits blancs » ?...

    Le 16 avril 2025, Clémence Houdiakova recevait, sur Tocsin, François Bousquet pour évoquer avec lui son enquête intitulée Le racisme antiblanc (La Nouvelle Librairie, 2025)...

    Journaliste, directeur de la revue Éléments, François Bousquet a aussi publié Putain de saint Foucauld - Archéologie d'un fétiche (Pierre-Guillaume de Roux, 2015), La droite buissonnière (Rocher, 2017), Courage ! - Manuel de guérilla culturelle (La Nouvelle Librairie, 2020), Biopolitique du coronavirus (La Nouvelle Librairie, 2020) et Alain de Benoist à l'endroit - Un demi-siècle de Nouvelle Droite (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

                                            

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