Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Tour d'horizon... (231)

    Panzer.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - une conférence donnée le 6 octobre 2022 par le professeur Rachid Achachi à l'université Euromed de Fès...

    La pensée géopolitique de Carl Schmitt : l'opposition terre/mer

    Achachi_Schmitt.jpg

    - sur la Lettre de Communication & Influence du mois de septembre, Bruno Racouchot interroge Pierre Conesa pour évoquer avec lui le complexe militaro-intellectuel qui, depuis 1991, vise à nous faire entrer dans des guerres sans fin...

    Vendre la guerre, le rôle ambigu des "intellectuels médiatiques" : le décryptage de Pierre Conesa

    Conesa_Complexe militaro-intellectuel.jpg

    Lien permanent Catégories : Tour d'horizon 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (391)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Alors que les carburants se font rares, la France est tendue ! Violences dans les stations et grèves de plus en plus nombreuses seront nos images de la semaine.
    • 2 - La guerre mondiale a-t-elle commencé ?
      Nous consacrons ensuite une bonne partie de notre émission à la troisième guerre mondiale qui se profile. Nous reviendrons entre autres sur l’explosion du Pont Kertch en Crimée, les bombardements de Kiev par la Russie, la propagande par l’image qui s’intensifie et le bellicisme des généraux de plateaux.
    • 3 - Revue de presse
      En revue de presse, nous disséquons les pratiques journalistiques de la semaine : entre écolo-tartufferie, affaires de censure de la presse alternative et nouvelles excitantes, nous avons de quoi faire cette semaine !
    • 4 - Génération identitaire, la persécution continue !
      Enfin, ne ratez surtout pas notre dernière partie d’émission dans laquelle nous revenons sur le procès de 23 anciens membres de Génération identitaire à Marseille. Ces militants risquent la prison pour des faits qui remontent à 2018 et il est important que vous preniez connaissance des faits !

                             

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • La France : qu'est-ce qu'il en reste ?...

    Le numéro 57 du mensuel conservateur L'Incorrect est en kiosque. On peut notamment découvrir à l'intérieur un dossier central consacré à la situation de la France, autour d'un débat entre Chantal Delsol, Alain Finkielkraut, Pierre Manent et Mathieu Bock-Côté, des entretiens avec, notamment, le commissaire Matthieu Vallet, le député Jean-Philippe Tanguy, le colonel Raphaël Chauvancy et l'écrivain Simon Liberati, ainsi que les rubriques habituelles "Monde", "Essais", "Culture", et "La fabrique du fabo"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

    Chantal Delsol, Alain Finkielkraut, Pierre Manent, Mathieu Bock-Côté, Matthieu Vallet,Jean-Philippe Tanguy,Raphaël Chauvancy,Simon Liberati

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • Bernard Lugan : « L’Algérie, le Sahel et l’avenir de l’Afrique »

    Le 3 octobre dernier, Bernard Lugan était l'invité de Rachid Achachi pour l'émission " Le Grand Témoin " du 360, site marocain indépendant d'information généraliste et de décryptage, afin d'évoquer le thème suivant  : « L’Algérie, le Sahel et l’avenir de l’Afrique ».

    Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont Histoire de l'Afrique (Ellipses, 2009), Histoire du Maroc (Ellipses, 2011), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018), Esclavage, l'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2020), Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021) et dernièrement Comment la France est devenue la colonie de ses colonie (L'Afrique réelle, 2022).

     

                                                 

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Les Jaunes, un syndicalisme tricolore...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier un essai d'histoire politique de Didier Favre intitulé Les Jaunes, un syndicalisme tricolore. Didier Favre est docteur d’État en science politique.

    Cet ouvrage vient compléter le livre de Zeev Sternhell, La droite révolutionnaire (1885-1914) - Les origines françaises du fascisme (Seuil, 1978) et les études de Christophe Maillard intitulées Pierre Biétry (1872-1918) - Du socialisme au nationalisme, ou l'aventure du leader des Jaunes à la Bellle Epoque (Pôle édition UTBM, 2014) et Un syndicalisme impossible - L'aventure oubliée des Jaunes (Vendémiaire, 2016).

     

    Favre_Les Jaunes.jpg

    Au début du XXe siècle, émerge au sein de la classe ouvrière une alternative qui va se développer de façon fulgurante malgré les attaques répétées et violentes des « Rouges » : les syndicats jaunes. En réaction au syndicalisme révolutionnaire de la CGT et porté par le charismatique Pierre Biétry, tribun tonitruant qui sera élu député, ce mouvement prend les formes d’une droite populaire et cocardière. Son programme : la collaboration de classes, l’antiétatisme et la volonté de supprimer le prolétariat en l’intégrant dans la communauté nationale. Soutenus par les milieux intellectuels de droite et une partie du patronat, les Jaunes se dotèrent de leur propre matrice idéologique, le « propriétisme », et finirent par épouser les thèses du nationalisme français. Didier Favre nous présente dans cette étude la courte et fracassante histoire d’une mouvance qui a marqué la fin de la Belle époque et laissé son empreinte sur l’imaginaire politique.

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Derrière Papy Biden, l’État profond américain à la manœuvre...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré aux agissement de l'état profond américain masqué par le comportement d'un président atteint de gâtisme....

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021) et dernièrement Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021).

     

    Biden sénile.jpg

    Derrière Papy Biden, l’État profond américain à la manœuvre

    On ironise facilement sur la fatigue, pour ne pas dire plus, du président américain Biden. Le président qui tombe de vélo ou dans les escaliers, qui lit bêtement tout ce qui est écrit sur son prompteur et qui a beaucoup de mal à s’empêcher de baver quand il parle devant les caméras. Mais il ne faut pas s’illusionner pour autant. Derrière Papy Biden, c’est l’État Profond américain qui est à la manœuvre. Papy Biden n’est pas un grand-papa gâteau ou un vieux gâteux. C’est une marionnette qui couvre de son autorité chancelante ceux qui ont déclaré la guerre au monde entier, dans l’espoir fou de continuer à le dominer.

    L’Ukraine, clef de la stratégie américaine en Europe

    L’Ukraine est de nos jours le premier enjeu de cette offensive mondiale.
    Car les États-Unis et l’OTAN, soufflent sur les braises au lieu d’essayer d’imposer la paix. En livrant à l’Ukraine, crédits revolving, armes, conseillers militaires et mercenaires sans limites, les Occidentaux ne font que prolonger une guerre entre Européens. Et pousser la Russie dans ses retranchements.

    Mais l’objectif réel n’est bien sûr pas l’indépendance de l’Ukraine. Papy Biden ne sait sans doute pas où se trouve ce pays, d’ailleurs. Il est de déconnecter durablement la Russie de l’Europe, notamment en coupant leurs liens énergétiques, et au surplus d’affaiblir le concurrent économique européen qui sera victime de la hausse vertigineuse des coûts de l’énergie et des sanctions imposées à la Russie. Coup double donc !

    Si la Russie est techniquement l’agresseur dans ce conflit, il suffit de relire ce qu’écrivaient Brzeziński et consorts pour comprendre que l’Ukraine est depuis longtemps la pièce maîtresse du grand jeu américain pour mettre la Russie à genoux et casser le rêve d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural, puissante et indépendante.

    Le futur front chinois

    Le second front est bien sûr celui de la Chine, dont la puissance montante inquiète au plus haut point l’État Profond américain. Mais la neutralisation de la Russie passe en priorité. « Hitler first ! » comme disaient les Américains durant la seconde guerre mondiale : on mangera le Japon après le plat principal. Aujourd’hui c’est la Chine qui se trouve dans le rôle du Japon.

    Pour le moment donc, les États-Unis se bornent à entretenir une propagande antichinoise constante et à organiser périodiquement des provocations portant sur la libre circulation en mer de Chine ou sur le statut de Taïwan, le futur Dantzig de l’Asie. Mais si la Russie flanche, les Chinois savent qu’ils seront la prochaine cible

    Le front iranien

    Un troisième front a aussi été ouvert en Iran, cette année.

    En Iran les manifestations succèdent aux violences policières et aux attentats, selon un scénario qui rappelle étrangement celui des révolutions colorées ou des révolutions arabes. On voit même des manifestants brandir des pancartes où il est écrit, en anglais bien sûr, « regime change » ! Regime change c’est-à-dire l’expression américaine pour justifier l’attaque des pays considérés comme non-démocratiques. Quoi de plus naturel en effet ?

    On n’oubliera pas en outre les autres conflits latents en Europe, qui peuvent demain être rallumés à la demande : conflit Grèce/Turquie, instabilité du Kosovo principalement.

    La nullité européenne

    Que devons-nous retenir, nous Français, de ces évènements qui font indéniablement monter la tension dans le monde ?

    D’abord la nullité de l’Union Européenne, incapable de faire autre chose que de suivre les États-Unis en tout et ses relais bellicistes irresponsables sur notre continent – principalement la Pologne et les pays baltes. Non seulement l’UE ne nous rend pas plus forts mais elle nous entraîne dans la pénurie, le chaos migratoire et la cobelligérance avec l’Ukraine, donc dans une aventure aux conséquences imprévisibles.

    L’Europe était un rêve pacifiste pour les Européens qui en avaient assez des guerres fratricides. L’Union Européenne démontre qu’elle trahit chaque jour un peu plus cette attente. Papy Biden a tout lieu d’être satisfait de ses vassaux !

    La guerre qui n’est pas la nôtre

    Ensuite, la confirmation du caractère intrinsèquement dangereux de l’OTAN, validant la défiance gaullienne vis-à-vis d’une organisation qui ne peut que nous conduire dans des guerres « qui ne seraient pas les nôtres ».

    Hier c’était la guerre illégale contre la Serbie pour lui imposer la sécession du Kosovo. Aujourd’hui c’est la cobelligérance de fait contre la Russie. Dans quelle prochaine guerre va-t-on nous entraîner ?

    Honte à tous ces politiciens et militaires français qui n’ont eu de cesse de préconiser notre retour dans cette organisation dirigée par les États-Unis ! Ils portent devant l’histoire une responsabilité écrasante.
    Mais ils ont bien sûr le soutien de leur patron, Papy Biden.

    La France de retour dans les années trente

    Enfin, pour la France, l’histoire des années 30 recommence malheureusement, par la faute de ses élites politiques corrompues et d’un système politique à bout de souffle. Et aussi hélas par l’insouciance de nos concitoyens, lobotomisés par une propagande incessante.

    Dans les années trente la France s’est mise progressivement à la remorque stratégique de la Grande Bretagne et a abandonné sa prudence diplomatique en nouant des alliances avec des États éloignés et instables, tout en étant dépourvue des moyens militaires de les honorer. Aujourd’hui la France, devenue l’homme malade de l’Europe, s’est mise à la remorque de l’Otan et de l’Allemagne en perdant toute indépendance.

    En septembre 1939 c’est donc la Grande Bretagne qui annonce que la France est en guerre contre l’Allemagne, pas la Chambre des Députés français. Le tout sous l’œil amusé de Staline qui attend son heure.
    Aujourd’hui c’est Mme Van der Layen qui nous engage dans la guerre aux côtés de l’Ukraine, sans que le parlement français n’ait son mot à dire. Sous l’œil attendri de « Sleepy Joe » Biden.

    Dans les années trente les Français s’intéressaient à Tino Rossi et aux congés payés par les patrons. Pas aux questions internationales.
    Aujourd’hui ils ont Sandrine Rousseau et la réforme des retraites comme horizon.

    Le prochain réveil français risque donc d’être encore plus brutal qu’en 1940.

    Michel Geoffroy (Polémia, 5 octobre 2022)

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Points de vue 0 commentaire Pin it!