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  • Paul Sérant et la cause des peuples...

    Le trente-neuvième numéro de la revue Livr'arbitres, dirigée par Patrick Wagner et Xavier Eman, est en vente, avec un dossier consacré aux écrivains de Provence, ainsi qu'un long entretien avec Jean-Pierre Cousteau, le fils de Pierre-Antoine...

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    Plaisirs solittéraires

    Coups de cœur

    Oscar Wilde et Robert-Louis Steveson

    Dossier

    Écrivains de Provence

    Entretien

    Frédéric Chef

    Jean-Pierre Cousteau

    Maxime Dalle

    Alexis Legayet

    Jean-Jacques Langendorf

    Grégory Roose

    Portrait

    Challe

    Gourmont

    Grégoire

    Sérant

    Nabe

    Inédit

    Louis-Ferdinand Céline

    Domaine étranger

    Banffy

    Orwell

    John Fante

    Alfred Hayes

    Polar

    Le Hussard

    Jean-Michel Conrad

    Victor d'Usclat

    Boileau-Narcejac

    John Le Carré

    Histoire-panorama

    Gandjavi

    Charles le Téméraire

    Marc Danval

    In Memoriam

    Kerouac

    Cinéma

    Entretien avec Christophe Fouchet

    John Carpenter

    Apocalypse Now

    Le négationnisme au cinéma

    Clovis Goux / Nicolas d'Estienne d'Orves

    Les Grandes familles

    Carrefour de la poésie

    Peinture en prose

    Poème en prose

    Tes yeux

    L'amour

    Jean-Baptiste Chassignet

    François Esperet

    Pierre Bonnard

    Littérature jeunesse

    Claudine Glot / Fabrice Colin

    Bande dessinée

    Pygmalion et la vierge d'ivoire / Berlin sera notre tombeau

    Nouvelle

    La dernière bouteille

    Vagabondage

    Belle-île-en-Mer

     

     

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  • Sécessions adolescentes : les nouveaux mutins de Panurge...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Paul-Élie Aengler cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré aux sécessions adolescentes au sein du système éducatif de l'archipel français...

     

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    Sécessions adolescentes. Les nouveaux mutins de Panurge

    S’il est un lieu où chacun peut observer les nombreuses et diverses sécessions qui traversent la France, c’est bien l’école. Tout professeur en a conscience : l’école n’est plus le moule civique et culturel qui « fabriquait » des Français. Bien au contraire, c’est désormais à l’institution scolaire et au savoir académique de s’adapter à « l’archipel français », pour reprendre l’expression de Jérôme Fourquet.

    Dans toutes les salles de classe, les nouveaux clivages culturels et ethniques apparaissent aujourd’hui de manière évidente. Certes, cela fait longtemps que les sociologues analysent les différentes tribus adolescentes qui peuplent depuis Mai 68 les cours de récréations des collèges et des lycées : « gothiques », « geeks », « racailles », « rockeurs », autant d’affiliations possibles pour adolescents en quête d’une identité à la fois grégaire et rebelle. Ces clans formaient jadis un ensemble de contre-cultures opposées à la culture officielle condamnée depuis Bourdieu comme « bourgeoise » par toute une partie du corps enseignant lui-même. Pourtant, la situation actuelle offre aux yeux du professeur attentif quelques traits inédits.

    Cultures et contre-cultures scolaires

    C’est la culture classique qui n’existe plus, du moins en tant que culture de référence, que ce soit parmi les élèves ou dans le contenu des enseignements. À l’exception de quelques grands lycées de centres-villes, la plupart des élèves n’ont pas la moindre idée de son importance. Leur propre civilisation leur est désormais essentiellement étrangère, puisqu’elle est assimilée à une simple collection de vieilleries dénuées de sens : à quoi bon Molière ou Descartes alors que leur compréhension nécessite un effort que la tyrannie de l’immédiateté a aboli ? Tout converge vers une simplification de la langue. Ce phénomène explique l’effondrement de la maîtrise de la langue française, mère de toutes les sécessions scolaires. À cet égard, on peut se reporter au précieux réquisitoire du professeur René Chiche dans La désinstruction nationale (2019, Ovadia). Celui-ci a le courage de parler de « quasi-illettrisme » pour désigner cette implosion de la langue commune constatée lors de la correction de centaines de copies du baccalauréat « écrites en un charabia qui emprunte vaguement au français comme à une langue étrangère ».

    Quant aux professeurs, soit ils ne connaissent plus cette culture de référence, soit ils en ont honte ou sont forcés de s’avouer vaincus par l’esprit du temps : l’autocensure et la simplification du savoir triomphent, fût-ce au prix d’un énième renoncement. Certes, il y a encore quelques chaînes de transmission qui fonctionnent, quelques élèves attentifs à ce legs du passé, mais ces élèves ne font que survivre dans un univers désormais hostile à l’idée d’une hiérarchie culturelle. C’est la grande bascule : l’ancienne culture de référence est devenue une contre-culture minoritaire à l’école, un des nombreux ilots de l’archipel scolaire – et ce parmi les élèves et les professeurs. Voilà la première condition de la sécession, lorsque la norme devient l’exception et l’exception la norme.

    Parmi toutes ces contre-cultures qui se font face, n’y en-a-t-il aucune qui ne tende alors à dominer les autres ? Il serait naïf de ne pas le croire, car la nature a horreur du vide. Dans la plupart des établissements, l’évolution démographique a tranché : c’est désormais l’Islam, même mal connu et parce que mal connu, ainsi que la culture rap qui dominent les mentalités. Concernant l’Islam, la plupart des élèves accordent à la religion musulmane le prestige que la catholique assumait jadis : dans les cours de biologie et de philosophie, la nouvelle norme du sacré est bien islamique. Combien de professeurs ont-ils affronté l’incrédulité généralisée concernant l’évolutionnisme ? Et parce qu’authentiquement sacrée aux yeux de la plupart des élèves, musulmans ou non, c’est une norme avec laquelle il faut nécessairement composer, en tant qu’élève dans la cour de récréation et en tant que professeur dans la salle de classe.

    Sur le Coran, ma mère !

    Le cours de philosophie sur la religion se résume souvent à un défi insurmontable. Impossible de rester dans le cadre théologique chrétien, pourtant parfaitement acclimaté à la rationalité grecque, puisque ces références sembleraient exclure les élèves de confession musulmane et que tous les élèves, non-musulmans compris, trouveraient à y redire. Impossible également de discuter des dogmes et textes musulmans, puisque le professeur oserait s’immiscer dans la sphère du sacré partagée par la plupart des élèves : la nouvelle bigoterie est d’origine coranique mais intériorisée par tous. Les « wallah » et « sur le Coran » constituent d’ailleurs la trame de fond des récréations comme des interclasses. Plus étonnant, les enseignants découvrent à quel point certains élèves chrétiens en minorité revendiquent avec fierté la pratique du carême, copiant inconsciemment celle d’un ramadan devenu prépondérant dans de nombreux établissements. C’est donc la déférence vis-à-vis de l’Islam qui sert de référence commune de remplacement.

    Concernant la culture rap, qu’il est désormais absurde de qualifier de « contre » culture, son hégémonie est incontestable, y compris dans les lycées plus bourgeois où le survêtement et le rap ont depuis quelques années écrasé la concurrence. Les paroles et l’imaginaire de ce genre musical lui octroient désormais le monopole de la subversion, de la véhémence et de la virilité. La victoire est donc revenue à la tribu la plus agressive. Mais dans les lycées périphériques, exhiber cette obédience n’est pas seulement un signe de bon goût adolescent, c’est surtout un moyen d’intégration, voire de survie sociale. Pour les garçons, adopter les codes sociaux du groupe dominant laisse espérer une immunité contre le harcèlement. Les filles elles-mêmes ne s’y trompent pas : adopter les codes de la « rue » est un mécanisme de défense fort efficace pour se faire respecter.

    La colonie de nos colonies

    Évidemment, cette nouvelle culture dominante à mi-chemin entre la Mecque et les États-Unis a un même terreau : l’immigration massive des dernières décennies. « La Grèce conquise a conquis son farouche vainqueur », disait Horace (Épîtres, II) : par l’un de ces retournements dialectiques dont l’histoire a le secret, les descendants des populations anciennement colonisées imposent désormais consciemment et inconsciemment leur spiritualité et leur esthétique aux autochtones qui se doivent de faire allégeance. Le nomadisme identitaire a remplacé la culture sédentaire anciennement majoritaire, puisqu’il est désormais honteux de ne pas avoir d’origines : quand on est un « petit Blanc », on en vient à déterrer des aïeuls italiens ou polonais pour cultiver son extraterritorialité.

    Ainsi, à l’école, les minorités devenues majoritaires sont maintenant capables de tyranniser la majorité devenue minoritaire. Cette matrice sécessionniste à laquelle tout le monde semble se résigner a de nombreuses répercussions, y compris pour les rares familles qui semblent encore y échapper : contournement de la carte scolaire, établissements privés, cours particuliers. C’est alors le tribalisme multilatéral qui surgit pour compenser la désaffiliation culturelle, ainsi que le notait déjà Michel Maffesoli dans Le temps des tribus (1988) : « Le tribalisme rappelle l’importance du sentiment d’appartenance à un lieu, à un groupe, comme fondement essentiel de toute vie sociale. » Et dans les lycées lambda, les tribus adolescentes sont en passe d’être submergées par la plus prosélyte et la plus féconde d’entre elles. Au monde de Michel Maffesoli, répond ainsi celui de Philippe Muray, matons et mutins de Panurge.

    L’école et le monde de demain ne seront pas le paradis de l’intersectionnalité mais l’enfer de l’incommensurabilité : un espace conflictuel sans culture véritable, c’est-à-dire sans commune mesure capable de transcender les tribus particulières.

    Paul-Élie Aengler (Site de la revue Éléments, 11 octobre 2022)

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  • Ferdinand à Londres...

    Après Guerre, les éditions Gallimard viennent de publier Londres de Louis-Ferdinand Céline, le deuxième des trésors retrouvés de l'auteur. Un nouveau chef-d’œuvre de l'auteur du Voyage au bout de la nuit, présenté par Régis Tettamanzi qui avait préparé l'édition des Écrits polémiques (Bagatelles pour un massacre, etc...) pour la Bibliothèque de la Pléiade...

     

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    " Ferdinand, le héros de Guerre, a quitté la France pour rejoindre Londres, "où viennent fatalement un jour donné se dissimuler toutes les haines et tous les accents drôles". Il y retrouve son amie prostituée Angèle, désormais en ménage avec le major anglais Purcell. Ferdinand prend domicile dans une mansarde de Leicester Pension, où le dénommé Cantaloup, un maquereau de Montpellier, organise un intense trafic sexuel de filles, avec quelques autres personnages hauts en couleur, dont un policier, Bijou, et un ancien poseur de bombes, Borokrom. Proxénétisme, alcoolisme, trafic de poudre, violences et irrégularités en tout genre rendent chaque jour plus suspecte cette troupe de sursitaires déjantés, hantés par l'idée d'être envoyés ou renvoyés au front. S'il entretient des liens avec Guignol's band, l'autre roman anglais plus tardif de Céline, Londres, établi depuis le manuscrit récemment retrouvé, s'impose avec puissance comme le grand récit d'une double vocation : celle de la médecine et de l'écriture... Ou comment se tenir au plus près de la vérité des hommes, plongé dans cette farce outrancière et mensongère qu'est la vie. "

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  • L’effondrement avant le Grand Reset ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous Le samedi politique de TV Libertés, diffusé le 8 octobre 2022 et présenté par Élise Blaise, qui recevait Laurent Obertone, pour évoquer le dernier tome de son roman de politique-fiction, Guérilla - Le dernier combat, qui fait suite à Guérilla - Le jour où tout s'embrasa (Ring, 2016) et Guérilla - Le temps des barbares (Ring, 2019).

    Journaliste, Laurent Obertone est l'auteur de trois enquêtes essentielles, La France Orange mécanique (Ring, 2013), La France Big Brother (Ring, 2015) et La France interdite (Ring, 2018), qui ont contribué à fissurer l'édifice du politiquement correct, ainsi que du récit Utøya (Ring, 2013). Il a publié récemment un essai intitulé Game over - La révolution antipolitique (Magnus, 2022).

     

                                                  

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  • Les Germains en France...

    Les éditions de la Diffusion du Lore viennent de rééditer un essai de Ludwig Woltmann intitulé Les Germains en France.  L'auteur est un anthropologue allemand de la fin du XIXe siècle, tenant du darwinisme social, dont la pensée a été présentée dans un numéro de Nouvelle école (n°38 - juin 1982 - Darwinisme et société).

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    " Mort noyé en Méditerranée à l’âge de 35 ans, le docteur Ludwig Woltmann (1871-1907) demeure un anthropologue fort méconnu du grand public.

    Ancien marxiste « converti » au darwinisme social, il fut pourtant la caution scientifique la plus influente auprès de l’eugéniste Georges Vacher de Lapouge.

    Le présent ouvrage traitant de l’influence de l’élément racial germanique sur l’histoire et la culture de France fut un outil clé pour les recherches anthropologiques entreprises par l’Ahnenerbe en France.

    Alliant parfaitement l’érudition à la concision, ce petit livre, illustré de 60 portraits, est indubitablement un excellent complément de lecture aux travaux du raciologue Hans Günther. "

    SOMMAIRE :

    Avant-propos

    Première partie L’histoire des races de la nation française

    I. Questions principales de la théorie de race historique

    II. La distribution des signes anthropologiques en France

    III. Race et caractères des Gaulois

    Deuxième partie Les Germains dans l’histoire française et la culture du Moyen Âge

    I. L’agencement des Germains en Gaule

    II. L’histoire sociale de la France

    III. Les éléments germaniques dans la langue française

    IV. La littérature française

    V. Les Beaux-Arts

    Troisième partie L’anthropologie et le génie dans les États français

    I. Les conditions anthropo-sociologiques en France

    II. L’origine raciale des génies français

    III. Aperçus des signes anthropologiques des génies

    IV. La dégénérescence raciale de la nation française

    V. Considérations finales

    Portraits

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  • De bons dirigeants ne sont-ils pas censés donner de l’espoir à leurs peuples ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Yann Vallerie cueilli sur Breizh-Info qui constate que nos dirigeants font régner une profonde désespérance au sein des peuples européens...

     

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    Pénuries, crise économique, crise écologique, crise migratoire… De bons dirigeants ne sont-ils pas censés donner de l’espoir à leurs peuples ?

    Quiconque s’intéresse (ce n’est pas le cas de tout le monde même si au final tout le monde est concerné) à l’actualité, et à l’accélération puissante de l’Histoire qui se déroule sous nos yeux, ne peut que s’étonner du fait que les dirigeants, occidentaux notamment, maintiennent les peuples dans la peur, la terreur, plutôt que de leur apporter un nécessaire et vital message d’espoir et d’espérance.

    Les pénuries (nourriture, essence, énergie) s’enchainent, vont et viennent, plongent les populations dans une insécurité économique (et en conséquence morale) de plus en plus élevée. Certains gagnent beaucoup d’argent en vivant de crises économiques graves. Nos dirigeants parviennent au nom d’un effort de guerre quasi sainte contre la Russie, à faire avaler la pilule des conséquences de lourdes sanctions dont nous sommes les premières victimes. Parallèlement, il n’y a pas un JT, pas un journal, qui n’évoque quotidiennement la crise écologique, la menace climatique, et les annonciateurs de la fin du monde sont pléthores. Ceux là même qui, à côté, s’efforcent de nier la transformation ethnique de nos sociétés, la sauvagerie grimpante, le réel, vécu, subi au quotidien par des populations maintenues dans un climat de terreur psychologique effrayant.

    Mais où est donc passé l’espoir dans tout cela ? Où sont passés ces dirigeants – il fût un temps long où il y avait des rois, des empereurs, des chefs – dont la mission est avant tout de redonner de l’espoir à des peuples qui traversent des bouleversements lourds ? Alors il est vrai que le niveau intellectuel de nos mal élus est en constante diminution. Qu’aujourd’hui, ce sont des chargés de communication abreuvés de soja qui font la pluie et le beau temps du moment politique dans nos sociétés occidentales. Mais tout de même. Comment voulez-vous donner à un peuple l’envie de faire des enfants, c’est à dire de ne pas mourir, de ne pas s’éteindre, si vous passez votre temps à prêcher l’Apocalypse qui vient ? A lui demander de renier qui il est, qui il a été, d’où il vient ? Comment voulez vous donner de l’espoir à un peuple, l’envie de vivre, et de ne pas se suicider maintenant ou à petit feu, si vous ne lui offrez aucune perspective à moyen et long terme, y compris pour les générations qui suivront ?

    Voyez Olivier Véran, qui vous parle de l’interdiction des voitures thermiques en 2035 au profit du tout électrique. Mais qui pilote cet individu ? Comment peut-on affirmer de tels énormités alors que dans le même temps, ses compagnons politiques ont massacré le nucléaire français, provoquant qu’aujourd’hui, il n y a même plus de main d’oeuvre compétente pour reconstruire et multiplier un parc digne de ce nom ? Car le nucléaire est aussi la clé de notre avenir. Imaginez des centrales dernier cri, partout en Europe. Des centrales sûres, entretenues, permettant à 10-15-20 ans la production d’une énergie de moins en moins cher pour l’intégralité des Européens.

    Mais voyez les, ceux qui ont érigé Greta Thunberg en nouvelle prêtresse de l’écologie. Jamais un mot sur la démographie mondiale. Demain 10 milliards d’habitants sur terre dont la majorité en Afrique et en Asie ? Pas grave, on continue, on fonce dans le mur, en culpabilisant au passage les Européens dont la démographie est, au passage, la plus stable de cette planète, et donc la moins nuisible pour l’ensemble. Ils veulent faire moins avec trop. A quand des dirigeants responsables qui clameront haut et fort vouloir faire autant, avec moins ?

    Nos dirigeants occidentaux naviguent à vue. Ils n’ont plus rien à nous proposer si ce n’est nous offrir toutes les clés, et les armes pour notre propre suicide. Démolir la famille. Démolir le socle commun culturel, linguistique, religieux. Démolir le socle ethnique. Tout déconstruire, jusqu’à la mort. Ils appliquent finalement de façon systémique la politique de la table rase, chère à l’utopie communiste et à ses dizaines de millions de morts à travers le monde.

    Pourtant, de l’espoir, il y en a. Beaucoup. Parce que les crises, y compris de Civilisation, sont cycliques. Elles ont un début, mais aussi une fin, c’est une constante dans l’Histoire. Ce qui disparait réapparait, y compris sous d’autres formes. Mais encore faut-il entrer en guerre contre un nihilisme tel qu’il pourrait réellement sonner le glas d’une partie non négligeable de notre planète. Car ce n’est pas le réchauffement climatique qui nous tuera demain. Ce n’est pas Pierre qui roule en diesel. Ce ne sont même pas les millions d’individus qui ne rêvent que de pénétrer en Europe et de s’y installer, qui nous menacent. La menace est intérieure, elle est en nous. Elle est dans notre volonté de peuples à décider si, oui ou non, nous voulons vivre ou mourir.

    Et pour cela, encore une fois, il nous faut des dirigeants à la hauteur. Avec une longue mémoire et une vision sur le long terme. Pas des boutiquiers, pas des calculateurs, pas des individus au service d’une petite caste, pas des faux philanthropes mais vrais escrocs. Pas des personnalités qui se révèlent à la hauteur de la benne à ordures que constitue parfois un monde politique constitué des âmes les plus viles que notre société ait enfanté.

    Que ces dirigeants soient députés, présidents, rois, ou empereurs, là n’est pas la question.

    Contez-nous une brève histoire de l’avenir qui ne soit pas celle de Jacques Attali. Ne vous occupez plus de ce qui se passe dans nos foyers, dans nos cerveaux. Donnez-vous les moyens de trouver les secrets de la fusion nucléaire, de nous faire rouler à l’hydrogène, de nous faire conquérir l’espace, de ne plus nous empoisonner en mangeant, de parcourir l’Europe en quelques heures, de rendre notre continent plus sûr, harmonieux, pacifié. Inventez la chevalerie du futur. Dirigez pour notre civilisation, plus pour les autres. Pensez à nous, avant les autres. Parlez-nous d’une Europe puissante, homogène, dans 30 ans ou dans 100 ans. Anticipez, prenez maintenant les mesures qui nous permettront demain, de continuer à vivre toujours mieux que nos ancêtres ne vivaient.

    Qu’on nous donne de l’espoir et un destin, et nos peuples aujourd’hui à l’agonie se remettront en marche dès demain !

    Yann Vallerie (Breizh-Info, 9 octobre 2022)

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