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  • Feu sur la désinformation... (233)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : 1er Mai sous haute-tension médiatique
      Gilets Jaunes, Black blocks et syndicats étaient attendus au tournant par les médias qui relayaient l’idée que Paris deviendrait la capitale de l’émeute. Finalement, les incidents ont été contenus.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Sur le plateau d’Ardisson, Pierre Liscia, chroniqueur et élu, a taillé un costard sur-mesure à Ian Brossat, candidat communiste aux Européennes.

    • 3: Grand Remplacement. Bobard et victimisation pour France Info
      Quand un journaliste multiplie les bobards pour nier le Grand Remplacement et voit sa vidéo mal notée, il préfère accuser la fachosphère plutôt que de se remettre en question.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      RTL évoque le ramadan tandis que Valeurs Actuelles parle des 30 000 attentats islamistes perpétrés depuis 2001.
    • 5 : Inter-minable cathophobie ordinaire
      La radio de service public a moqué les réactions suite à l’incendie de Notre-Dame et attaqué l’Eglise catholique. Une fois de plus.

     

                                     

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  • Pensées directrices...

    Les éditions du Seuil viennent de publier un recueil de textes de Martin Heidegger consacré à la technique et intitulé Pensées directrices. Principal penseur du XXe siècle, Martin Heidegger a centré sa réflexion sur l'oubli de l’Être en Occident. Les premiers tomes de ses Cahiers noirs ont récemment été publiés par les éditions Gallimard.

     

    Heidegger_Pensées directrices.jpg

    " Heidegger a consacré de nombreux développements, réflexions, notes, projets, ébauches à des questions sur lesquelles sa pensée a marqué la philosophie du XXe siècle : l'essence de la technique moderne, son rapport à la métaphysique de la puissance et au programme d'objectivation de l'être par la science. On y découvre Heidegger au travail, documentant certains processus techniques concrets en s'appuyant sur des écrits d'ingénieurs, élaborant la différence entre science et méditation au fil d'une relecture de Descartes, interrogeant le rapport de l'humanité au processus technique. Inscrits pour la plupart dans la période critique des années trente – le volume regroupe vingt-quatre textes inédits en français publiés entre 1935 et 1945 –, ces écrits font signe vers les essais les plus fameux d'après guerre, La Question de la technique ou Science et Méditation.

    La pensée de Martin Heidegger (1889-1976), dont l’œuvre publiée traverse le XXe siècle, a profondément marqué la philosophie des dernières décennies tout en étant régulièrement l'objet de vifs débats en raison de l'engagement, un temps, du philosophe en faveur du parti national-socialiste. "

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  • Comprendre le marxisme culturel...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Pierre-Antoine Plaquevent à Xavier Moreau pour Stratpol et consacré au marxisme culturel. Pierre-Antoine Plaquevent est journaliste indépendant. Il anime le site métapolitique Les Non-Alignés et vient de publier Soros et la société ouverte (Le Retour aux Sources, 2018).

     

                                 

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  • Pouvoir et conflits à l'heure du Big Data...

    Les éditions Le Cavalier bleu viennent de publier un essai d'Amaël Cattaruzza intitulé Géopolitique des données numériques - Pouvoir et conflits à l'heure du Big Data. Docteur en géographie et maître de conférences à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, Amaël Cattaruzza est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la cyber-défense.

     

    Cattaruzza_Géopolitique des données numériques.jpg

    " Au cours des deux dernières décennies, la production de données numériques a connu une croissance sans précédent, redéfinissant la puissance entre Etats, mais aussi acteurs privés (GAFAM) et autres (hackers, cybercriminels, etc.). Cette redéfinition conduit à interroger la notion de frontière dans ce contexte non-clos où la localisation physique peut ne pas correspondre à la location logique ou juridique. Pour traiter cette masse de données disparates, il a fallu créer des outils (Big Data, intelligence artificielles) qui modifient également les rapports de puissance entre les Etats. Mais dont l'usage modifie aussi l'analyse géopolitique elle-même. Dans cet ouvrage dense et très complet, Amaël Cattaruzza analyse comment les données numériques ont doublement modifié la géopolitique. D'une part en redéfinissant la notion de frontière et de puissance entre Etats et acteurs non-étatiques, et d'autre part en refaçonnant son propre champ d'étude. "

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  • L'arnaque du grand débat...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Frédéric Dufoing, cueilli sur L'Inactuelle et consacré au Grand débat initié par Emmanuel Macron et à sa conclusion. Philosophe et politologue de formation, chroniqueur, Frédéric Dufoing a notamment publié L'écologie radicale (Infolio, 2012).

     

    Macron_Grand debat.jpg

    Frédéric Dufoing: “L’arnaque du grand débat”

    Le grand débat organisé par le président Macron constitue d’ores et déjà un cas d’école de ce déni de démocratie qu’on appelle « démocratie participative ». D’abord parce que ce fut l’exécutif, et non la population ou même le parlement, qui jugea de l’opportunité de cette consultation ainsi que de sa date de lancement, de sa durée et de ses modalités concrètes, en l’occurrence l’envoi de cahiers de doléances par le biais des communes et les réponses à un questionnaire en ligne sur l’Internet.

    Une stratégie de l’attente.

    Macron a lancé le processus au moment où la contestation du pouvoir était devenue régulière et que les revendications des manifestants bénéficiaient d’un soutien très large de la population. L’initiative gouvernementale a permis de faire croire que le pouvoir était à l’écoute alors qu’il s’était montré aussi brutal dans sa réaction policière qu’intransigeant dans ses réponses politiques. Cette consultation a permis aussi de gagner du temps en justifiant l’attentisme politique par le respect des résultats, laissant ainsi pourrir la situation et testant l’obstination des manifestants.

    Le « grand débat » a fait rentrer les aspirations populaires dans un cadre ordonné, conforme, présentable ; il a donné à la parole supervisée par l’Etat une légitimité supérieure à la parole libre de la rue et offert un canal d’expression à l’électorat de base du pouvoir, trop bourgeois pour se manifester physiquement, ainsi qu’aux notables communaux. Grâce à cette longue série de consultations, les médias allaient avoir un autre os à ronger, et des revendications nouvelles allaient enfin émerger d’ailleurs que des ronds-points.

    Un débat tronqué.

    Le gouvernement n’a bien entendu établi aucun critère préalable afin de juger si la participation au grand débat était suffisante pour en valider la portée. Si elle n’avait pas été suffisante, le gouvernement aurait argué que le peuple n’éprouvait pas le désir de s’impliquer et de débattre, et donc que l’une des principales revendications des gilets jaunes – le référendum d’initiative citoyenne – n’était pas viable. Si la participation avait été bonne, au contraire, le gouvernement pouvait s’en attribuer le succès. Les chiffres de participation, 1.500.000 personnes, furent artificiellement gonflés de 300.000 [1] : cela restait peu, mais c’était toujours davantage que le nombre de manifestants dans les rues – et beaucoup moins tout de même que leur soutien dans les sondages.

    Les médias n’hésitèrent pas à répéter en boucle que cette consultation visait à établir l’« opinion des Français », alors qu’ils rechignaient dans le même temps à admettre que les gilets jaunes « représentaient le peuple ». Tous oubliaient au passage qu’il est infiniment plus facile d’envoyer des réponses depuis un ordinateur que de s’assembler sous la pluie, autour d’un brasero, ou en manifestant sous les gaz et les flashballs. En définitive, les « révoltés » qui ont participé au grand débat font un peu penser aux travailleurs prêts à accepter n’importe quel boulot précaire en remerciant bien bas le patron pour sa mansuétude.

    Les résultats ont donné lieu à une grand-messe médiatique, sans tenir compte du fait qu’on n’avait même pas attendu la fin des dépouillements ! A l’heure où le premier ministre annonça avoir tiré les leçons de la consultation, à peine plus de 50% des interventions avaient été dépouillées [2]. Or, là où l’on peut se permettre de tirer des conclusions électorales quand un certain nombre de circonscriptions donnent des tendances, il n’en va évidemment pas de même lors du bilan d’une consultation, qui implique une prise en compte qualitative et exhaustive des attentes plutôt qu’un simple aperçu quantitatif et statistique. En outre, quelle valeur accorder à un débat dont les questions furent choisies à l’avance par le pouvoir ? Il s’agissait bel et bien d’orienter les réponses, en enfermant les répondants dans de faux dilemmes, par exemple à travers la question sur la baisse des dépenses publiques.

    Macron le sophiste.

    Le bilan définitif fut tiré lors d’un interminable monologue du chef de l’Etat, écouté avec une attention religieuse par les journalistes dûment sélectionnés de l’assistance, qui ont ensuite servilement ânonné le sermon. Macron n’a répondu à aucune des demandes, pourtant peu audacieuses, collectées lors la consultation ; ou, plutôt, il y a répondu par des ellipses et des paraboles : le judoka habile sait éviter les coups et se servir du mouvement de son adversaire pour lui faire une clef de bras.

    Les citoyens voulaient proposer et décider eux même des lois ? On leur a offert la possibilité de les soumettre à d’autres qui en débattraient et prendraient les décisions à leur place. Ils auront droit aussi à davantage de proportionnalité lors des élections, mais doublée d’une réduction du nombre de représentants ! Les citoyens voulaient de la justice fiscale, c’est-à-dire une plus grande équité ? On leur a livré une vague réduction de l’impôt sur le revenu (quelle réduction, avec quelle assiette, sur la base de quels revenus ?), mais pas de retour à l’impôt sur les grandes fortunes et la finance. Plus encore, les salariés financeront leur baisse d’impôt avec une augmentation du temps de travail ! Et les pensions ? Elles seront réindexées, sans qu’on sache avec quel indice d’indexation : le prix du pétrole, qui monte, ou celui des textiles, qui s’écroule ?

    Les citoyens se plaignaient des connivences sociales et du centralisme parisien ? On leur a donné la suppression de l’ENA (la belle affaire !), et de plus grandes « responsabilités » pour les entités locales, notamment financières, alors que ces prérogatives impliquent en fait une plus grande tutelle de l’Etat central ! En somme, le chef de l’Etat a fait de la sophistique, finissant même par justifier sa politique par les reproches qui lui avaient été faits…

    Eh bien, c’est cela, la démocratie participative : des bavardages servant les intérêts de ceux qui les organisent. La réflexion populaire ne s’y manifeste pas vraiment, et les citoyens n’ont pas de décision à prendre. Leur parole, déjà corsetée, biaisée, sert de matériau bien formaté pour le pouvoir, qui en tire les interprétations les plus aberrantes. Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, la démocratie participative en est le marbre.

    Frédéric Dufoing (L'Inactuelle, 29 avril 2019)

     

     

    [1] https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/nombre-de-participants-gonfle-approximations-analyse-partielle-les-petits-arrangements-du-grand-debat_3312165.html

    [2] https://www.nouvelobs.com/politique/20190412.OBS11475/grand-debat-la-moitie-des-contributions-n-ont-pas-ete-prises-en-compte.html

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  • L'éternelle truanderie capitaliste...

    Les éditions Max Milo viennent de publier un essai de Jean-François Bouchard intitulé L'éternelle truanderie capitaliste. Écrivain, économiste, consultant international pour des grandes institutions financières, Jean-François Bouchard est l'auteur chez Banquier du diable (Max Milo, 2015), biographie de Hjalmar Schacht.

     

    Bouchard_L'éternelle truanderie du capitalisme.jpg

    " La concentration du pouvoir et de la richesse entre les mains d'une petite classe prédatrice, les crises à répétition, l'incapacité des politiciens à influencer le cours des choses, l'aggravation des inégalités et la fin de la croissance sont les marqueurs du capitalisme d'aujourd'hui.

    Celui-ci n'a plus de compétiteur depuis la chute du communisme. Peut-il à son tour mourir un jour ? Pas à court terme : le système est plus fort que les États, ses pires fripouilles bénéficient d'une large impunité et si les économistes ne comprennent plus rien ou presque à son fonctionnement, aucune alternative claire ne se dessine. Surtout, personne ne semble envisager de s'attaquer sérieusement à une réforme de fond du capitalisme financier moderne. Il faut donc vivre avec... ou pas ?

    Curieusement, à un siècle de distance, cette même situation avait été analysée par Nikolaï Dimitrievitch Kondratieff, économiste célèbre et acteur engagé de la révolution russe de 1917. Kondratieff fut exécuté par Staline en 1938 pour avoir démontré scientifiquement l'éternité du capitalisme. Aurait-il la même opinion à propos du capitalisme d'aujourd'hui ?"

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