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  • Les snipers de la semaine... (186)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le Courrier des stratèges, Eric Verhaeghe mouche Macron, président de la bourgeoisie orléaniste...

    Macron, président assumé de la bourgeoisie

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    - sur Hashtable, H16 dézingue le gouvernement sur l'affaire de la canicule...

    Une canicule prévisible mais insurmontable

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  • Feu sur la désinformation... (239)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Canicule. Les médias en ébullition !
      Coup de chaud pour les Français mais aussi pour les journalistes qui ont traité cet épisode caniculaire de manière catastrophiste.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Sale semaine pour Charline Vanhoenacker ! L’animatrice vedette de la radio de service public France Inter s’est faite copieusement allumée par Didier Maïsto, Pascal Praud, Charlotte d’Ornellas et, surtout, par Thierry Ardisson.
    • 3 : Burkini. Maillot intégral, dérive intégriste
      C’est une polémique qui revient de plus en plus à force que les associations islamistes prennent la confiance. Et les médias ont traité complaisamment ce nouvel épisode de la saga du burkini.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      La propagande des médias politiquement corrects n’a pas de limites. Eux qui dénonçaient ceux qui partageaient les photos du massacre islamiste du Bataclan n’hésitent pas à instrumentaliser une nouvelle photo d’enfant mort en tentant de rejoindre les Etats-Unis.
    • 5 : Conseil de l’ordre des journalistes, la polémique
      Le gouvernement Macron souhaite que les journalistes s’organisent pour lutter contre les médias alternatifs. Et menace d’organiser lui-même un conseil de l’ordre médiatique. Inquiétant.

     

                                         

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  • La France d'Audiard...

    Le magazine Valeurs actuelles publie un numéro hors-série intitulé  La France d'Audiard. Un numéro indispensable à tous les amateurs du grand dialoguiste des Tontons flingueurs.

     

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    « Acteurs, films et répliques cultes, secrets de tournage, mais aussi “maîtres” incorrects du dialoguiste et “France d’avant”

    C’est à une plongée non conformiste dans le monde de Michel Audiard, ses films et son époque que vous convie le hors-série d’été de Valeurs actuelles. Gabin, Ventura, Blier, Carnet, mais aussi Céline, Blondin, Brassens, le Paris disparu du “petit blanc” au comptoir : la France d’Audiard, préfacée par François d’Orcival, c’est 132 pages de portraits et d’histoires pour rire et s’émouvoir autour du même amour de la langue, de l’insolence et d’une France passionnément libre. »

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  • Pour sauver la planète, faut-il en finir avec la croissance ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un débat entre Serge Latouche et Jacques Sapir, dans l'émission RussEurope Express sur Sputnik France, consacré à la question de la décroissance. Principal penseur français de la décroissance, auteur de nombreux essais sur ce sujet, Serge Latouche vient de publier Comment réenchanter le monde - La décroissance et le sacré (Rivages, 2019). Économiste hétérodoxe et auteur lui aussi de nombreux essais, Jacques Sapir a popularisé l'idée de démondialisation.

     

     

                                     

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  • Tour d'ivoire...

    Les éditions Rue Fromentin viennent de publier un roman de Patrice Jean intitulé Tour d'ivoire. Professeur de lettres, Patrice Jean a déjà publié chez le même éditeur plusieurs romans, dont La France de Bernard (2013), Les structures du mal (2015) et L'homme surnuméraire (2017).

     

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    " Antoine Jourdan et Thomas Dabrowski se connaissent depuis de nombreuses années. Ils ont fondé ensemble Tour d’ivoire, une revue littéraire confidentielle qu’ils animent avec ferveur.
    Peu à peu, leur amitié se dérègle. Perdre un complice de jeunesse est souvent de mauvais
    augure. Antoine, pris dans des tourmentes familiales et amoureuses, devra faire face à des
    choix décisifs.
    Mesure-t-on jamais la véritable portée de nos trahisons ? Ne passe-t-on pas le plus clair de notre temps à justifier et dissimuler nos faiblesses ? Et peut-on encore accorder de la valeur à ce que l’on écrit et ce que l’on pense dans un monde désorienté par le divertissement, le fric et le vide ?
    Avec Tour d’ivoire, Patrice Jean signe un cinquième roman à la fois profond et brutal : une rageuse introspection. "

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  • C’était bon d’y croire...

    Nous reproduisons ci-dessous un billet de Bruno Lafourcade, cueilli sur son blog personnel et consacré à la fin du mouvement des Gilets jaunes. Essayiste et romancier, Bruno Lafourcade a publié dernièrement Les Nouveaux Vertueux (Jean-Dézert, 2017), un pamphlet, et deux romans, L’Ivraie (Léo Scheer, 2018) et Saint-Marsan (Terres de l'Ouest, 2019).

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    C’était bon d’y croire

    On y a cru – et c’était bon d’y croire. Tous les samedis, on lisait la consternation sur le visage de Ruth Elkrief – rien que pour ça, ça valait le coup.

    « Ils sont des milliers ! »

    Elle n’en revenait pas, Elkrief : la France des bistrots d’avant Evin et des Grosses têtes d’avant Ruquier, elle vivait encore : non seulement elle avait survécu aux sucres ajoutés et aux graisses saturées, mais elle sautait hors de l’avenir en marche que les Hors-Sols lui promettaient.

    Ça lui a fait un choc, à Elkrief, de revoir la France de Nutella et de Leader Price, la France cul-terreuse du rouge en cubi, la pollueuse pour qui un plein est un vide : dans son quartier, Elkrief, elle ne croise que des retraités à trottinette électrique et des trentenaires à tatouages maoris – et, quand elle rentre tard, le Malien qui passe l’aspirateur dans son bureau. Cette France, elle la croyait morte – jusqu’à ce qu’elle la voit débarquer dans les villes qui ont réussi à s’en débarrasser.

    « Et ils sont au cœur de Paris ! »

    Eh oui, ça s’approche – et pas dans le calme : ça dépave, ça dresse des barricades et ça fout le feu à « la plus belle avenue du monde ». Cette France-là, elle n’a plus de temps ni de dents à perdre : s’il faut casser, elle cassera – elle ne crèvera pas toute seule. Cette France-là, qui ne sait plus à quoi servent ses bras, qui enrage de n’être rien, Castaner l’a matraquée, éborgnée, amputée, fichée, arrêtée, il lui a mis dans les pattes des Foulards-Rouges, des Gilets-Bleus, des Moutons-Noirs – mais, chaque samedi, elle est revenue.

    « Et sur les Champs-Elysées ! Comment on va vendre nos skis et nos doudounes ? Mais que veulent-ils ? Et qui sont-ils ? »

    Dans une vidéo au son coupé, on vit un retraité à lunettes tendre spontanément le bras devant la caméra.

    « L’ultra-droite ? »

    Ce n’était pas un skin avec son svastika tatoué dans le cou, mais plutôt Marcel-le-débonnaire, d’Ambérieu-en-Bugey, venu dire qu’il en avait mal au pis de se faire traire. Ça devait faire l’affaire – seulement on retrouva la bande-son :

    « Avé, Macron ! » disait Marcel, rigolard.

    Un cretinus alpetris de France 2 consulta le Gaffiot :

    « Ave : bonjour en latin, accompagné du salut romain… »

    Un petit journaliste tout seul dans son petit costume demanda à Guillaume Durand :

    « Que va-t-il se passer, Guillaume ? »

    Durand ne savait pas, évidemment : il essaya des phrases, qui se cherchèrent un but et finirent par échouer devant le sens à donner à tout ça.

    « Mais c’est quoi, leur problème ? » finit-il par dire, désemparé.

    Mais c’est vous, Durand, leur problème ! C’est votre mépris, votre propagande, c’est tout ce que vous leur avez volé, et d’abord la vérité. C’est ça ce qu’il vient chercher, Marcel, chaque samedi depuis l’hiver 2018.

    Très vite, évidemment, tout périclita : il y eut le Gilet-Jaune du matin, trépignant de fureur ; l’antifa d’après-midi, cassant des vitrines pour dire que le capitalisme le révolte ; et le pilleur du crépuscule, venu accomplir sa vocation prédatrice. Et bientôt, il n’y eut plus que les deux derniers, contre-feux espérés par le pouvoir et choyés par les cognes.

    « Honte à ceux qui ont violenté les forces de l’ordre et des journalistes », twittait cependant le président.

    C’est l’homme des travestis en bas résille cambrés comme des putains, et de la photo entre deux petites frappes exotiques, qui parlait de honte ; c’est l’homme des mutilés, des éborgnés, des amputés, qui parlait de violence.

    Depuis le début, le président, il ne comprend pas qu’on ne le comprenne pas : lui, il se bat pour sauver la planète.

    « Vous aurez des voitures à l’eau de source ! Du diesel propre ! Du Français dégradable et afro-compatible ! »

    Alors, il s’est mis en bras de chemise et a fait un grand tour de chant pour demander aux pue-la-sueur de le laisser faire leur bonheur.

    « Nous avons reçu le message, a-t-il conclu en terminant son “grand débat national”. Les citoyens nous invitent à aller plus loin. »

    Sur les ronds-points, un dernier brasero brilla comme de l’ironie, il y eut des élections et ce fut la fin.

    On n’y a pas cru, mais c’était bon de faire semblant d’y croire – comme à une rémission après un cancer. Ça nous a fait du bien de la revoir, cette France-là, avec ses pleins de fioul et ces factures de gas-oil. Elle n’a pas gagné ? Elle n’était pas là pour ça, mais pour dire qu’elle survivait, et qu’on ne la remplacerait pas si vite, parce qu’elle est la France qui cogne, et qui cognera les cognes s’ils y viennent. Elle, elle s’en fout : elle n’a plus de dents.

    Bruno Lafourcade (Blog de Bruno Lafourcade, 22 juin 2019)

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