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  • Quand la guerre civile ravageait la Russie...

    Les éditions Perrin publient cette semaine un livre d'Alexandre Jevakhoff intitulé La guerre civile russe 1917-1922. Historien et haut-fonctionnaire, descendant d'une famille de Russes blancs, Alexandre Jevakhoff est notamment l'auteur d'une biographie de  Kemal Atatürk (Tallandier, 1989).

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    " 1917. La révolution de Février, puis le coup d'Etat bolchevique en octobre plongent l'ancien empire des tsars dans une tragique guerre civile. Les rouges, partisans de la révolution mondiale et d'une dictature du prolétariat aussi messianique que totalitaire ; les blancs combattant d'abord et avant tout pour la défense de la patrie russe ; les paysans, essentiellement préoccupés par la propriété de la terre ; les Alliés et les Allemands, pour lesquels la Russie n'est qu'un théâtre de rivalités et d'intérêts : autant d'acteurs, souvent divisés dans leur propre camp, d'un chaos indicible. Dans une Russie aux distances continentales et à la nature indomptable, le conflit, cinq ans durant, désintègre l'Etat et la société dans une violence inouïe qui totalise environ 10 millions de victimes.
    Pour mieux cerner les implications profondes de cet événement dantesque, et le raconter, il fallait la connaissance intime de l'âme russe d'Alexandre Jevakhoff. Sous sa plume se lisent l'immensité et la diversité d'un champ de bataille où se déroule une guerre de mouvements, où s'impose un système terroriste, où s'affrontent des hommes que tout semble opposer. Alors que les dirigeants rouges – Lénine, Trotski, Dzerjinski, Staline – portent partout le fer et le feu de la révolution, les généraux blancs – Alekseiev, Kornilov, Denikine, Koltchak, Vranguel – découvrent les intransigeances d'une guerre civile à laquelle ils n'ont pas été préparés et qui les oblige, comme nombre d'intellectuels et d'hommes politiques, à accepter un bouleversement mental et moral.
    Le résultat de ce travail de longue haleine, alimenté en particulier par des archives russes, est exceptionnel : il s'agit de la première étude complète et dépassionnée de ce moment méconnu mais essentiel de l'histoire du XXe siècle. "

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  • Sur la question migratoire...

    Vous pouvez découvrir un point de vue intéressant, ferme et équilibré de Michel Drac consacré à la question migratoire.

    Penseur non-conformiste, Michel Drac est l'auteur de plusieurs essais, dont dernièrement  Triangulation - Repères pour des temps incertains (Le Retour aux Sources, 2015) et est également le fondateur des éditions le Retour aux Sources, qui publient notamment Piero San Giorgio ou Howard Kunstler.

     

                                           

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  • Itinéraire d’un gauchiste repenti...

    Les éditions Krisis publient cette semaine un nouvel essai de Charles Robin intitulé Itinéraire d’un gauchiste repenti - Pour un anticapitalisme intégral. Professeur de philosophie, Charles Robin est l’auteur de La Gauche du Capital (Krisis, 2014).

     

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    " Comment être anticapitaliste aujourd’hui, à l’heure où la gauche elle-même intègre l’avant-garde du libéralisme mondialisé ? Les « gauchistes » radicaux refusent encore de se convertir ouvertement au marché, mais ils n’ont plus grand-chose à voir avec les vieux socialistes. Au lieu de lutter contre les injustices économiques, ils préfèrent « jouir sans entraves » et deviennent le complément libertaire de la droite libérale. Un camp dérégule l’économie, tandis que l’autre dérégule les mœurs. La société de jouissance promue par Mai 68 représente la face festive et branchée de la société de consommation.


    Charles Robin a milité au Nouveau parti anticapitaliste (NPA), avant de s’en éloigner. Il nous livre ici les raisons biographiques et intellectuelles qui l’ont amené à cette rupture, et les anathèmes auxquels il s’est du même coup exposé. Car la faction progressiste se montre très souvent sectaire. Plus elle oublie ses racines socialistes, plus elle ressent le besoin de se dire « de gauche », afin de mieux dénoncer toute pensée dissidente comme fasciste ou réactionnaire. Et elle se coupe ainsi des milieux ouvriers, qui constituaient autrefois sa base militante.


    Après le succès de La gauche du Capital, Charles Robin prolonge son analyse de l’impasse libérale-libertaire, à travers des témoignages personnels, des entretiens et des essais qui jettent un regard décapant sur la modernité. Pour rompre avec l’idéologie du marché, nous ne pouvons plus nous contenter de mettre la barre à gauche. Nous devons élaborer de nouveaux clivages et restaurer une authentique alternative socialiste. Sans quoi le Capital continuera de tirer les ficelles de l’agitation contestataire. "

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  • Le cas Onfray...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un extrait de l'entretien donné par Julien Rochedy à Christopher Lannes sur le Bréviaire des patriotes dans lequel il évoque la pensée ambiguë de Michel Onfray...

    L'entretien dans son intégralité est visible ici.

     

                                              

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  • La République et ses présidents...

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    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 88, janvier - février 2017).

    Ouvert par l'éditorial de Philippe Conrad ("La « monarchie républicaine » à la française"), le dossier central est consacré à la présidence de la République. On peut y lire, notamment,  des articles de Philippe Parroy ("Décembre 1848 : un prince devient président"), de Jean Kappel ("Être président sous la IIIe République"), de Rémy Porte ("Raymond Poincarré, le président de la Grande Guerre"), de Philippe Fraimbois ("Les déboires de Clemenceau et de Briand"), de Martin Benoist ("La présidence Millerand : gouverner depuis l'Elysée ?"), d'Yves Morel ("René Coty, second président de la IVe République"), de Philippe Conrad ("Le président élu au suffrage universel"), de Paul-Marie Coûteaux ("De Gaulle et l'introuvable légitimité républicaine").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec Philippe de Villiers ("Faire de l'histoire autrement") ainsi que des articles de Jean de Viguerie ("Les Français face à la Grande Guerre"), d'Alain Paucard ("Insurgés canadiens contre Empire britannique"), de Pierre Le Vigan ("Une autre lecture de la guerre du pacifique"), de Maurice Faivre ("Jacques de Bollardière, compagnon de toutes les libérations"), de Constance de Roscourt (" et d'Emma Demeester ("Dumouriez, héros républicain ou «misérable intrigant» ? "), ou encore les chroniques d'Olivier Zajec, de Péroncel-Hugoz et de Philippe d'Hugues...

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  • « Les Etats-Unis n'ont jamais été si divisés... C'est le résultat fatal de la diversité ! »...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Jared Taylor à Breizh infos à propos de la situation politique aux Etats_Unis. Journaliste, fondateur en 1990 du mensuel American Renaissance, Jared Taylor vient de publier en France L'Amérique de la diversité : du mythe à la réalité (L'Æncre, 2016).

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    Jared Taylor (Amren) :« Je suis très content de la victoire de Trump, mais il n’y aura pas de vraie révolution »

    Breizh-info.com : Tout d’abord, quelle est votre réaction à la suite des attentats, qui se multiplient en Europe ? Et par rapport à ces tentatives de déstabilisation comme en témoigne l’assassinat de l’ambassadeur de Russie en Turquie ?

    Jared Taylor : Depuis l’invasion musulmane de l’Espagne en 711 jusqu’au traité de Karlowitz en 1699 qui a mis fin à la dernière invasion ottomane, l’Islam a été en guerre avec l’Occident. C’est une période de presque 1,000 ans qui reflète la nature profonde de l’Islam. C’est une religion conquérante et impérialiste. Pendant les derniers 300 ans, l’Islam a été trop faible pour faire la guerre conventionnelle, mais sa nature n’as pas changé.

    Maintenant, l’Islam exprime sa haine à l’égard de l’Occident au moyen d’ attentats contres des cibles faibles. Ces attentats n’ont pas besoin de beaucoup de moyens matériels ou d’effectifs pour semer la terreur et la panique. Cependant ces attentats ne seraient pas possibles s’il n’y avait pas de communautés musulmanes implantées en Europe, surtout en France. L’existence de ces communautés reflète la faiblesse de l’Occident qui n’est plus capable de dire, comme autrefois, « Cette terre est pour nous et pour  personne d’autre. »

    Breizh-info.com :  Vous avez sorti votre premier ouvrage traduit en français, « l’Amérique de la diversité, du mythe à la réalité ». L’American way of live, façon Benetton, serait donc une illusion ?

    Jared Taylor : Il est nécessaire en Amérique de dire que la diversité est une grande force pour le pays, peut-être même la plus grande force de toutes. Pourtant, il est évident que la diversité—de langue, de religion, d’ethnie mais surtout la diversité de race — est une source intarissable de conflits.

    Mon livre est une description détaillée des problèmes nés de la diversité et du refus des Américains de les regarder en face. Les États-Unis sont allés très loin en matière de diversité, et j’espère que la France—un pays que je connais, admire, et aime—ne répétera pas les mêmes erreurs.

    Breizh-info.com :  Vous expliquez dans votre ouvrage que les communautés de Blancs ont tout fait (et été obligées de  le faire) pour intégrer, sont en train petit à petit de se séparer, de recréer une sorte d’apartheid de fait. Pourquoi cela ?

    Jared Taylor : Cet apartheid de fait est basé sur la nature humaine profonde. Notre espèce est tribale. Il est normal de préférer la culture, les mœurs, la manière de vivre de son propre peuple. C’est pourquoi, en dépit des grands efforts de l’Etat pour encourager l’intégration et le métissage, les Américains restent, pour la plus part, séparés.

    Breizh-info.com :  On s’interroge souvent, en Europe, à savoir pourquoi les Latinos ne sont pas classés, ethniquement pour une bonne partie, parmi les Blancs. Avez vous une explication à fournir ?  

    Jared Taylor : La grande majorité de gens qu’on appelle Latinos ou Hispaniques sont plus correctement des mestizos, c’est-à-dire qu’ils sont un mélange d’Européen et d’Amérindien. Ceux qui viennent aux États Unis sortent souvent des basses classes et sont  sont en grande partie Amérindiens. Ces gens-là ne sont pas blancs. Nous recevons même des Amérindiens purs qui parlent des langues comme le Quechua ou le Nahuatl et ne parlent même pas l’Espagnol.

    Breizh-info.com :  Comment avez vous ressenti la victoire de Donald Trump ? Va-t-on vers de profonds changements, voire une révolution dans la société américaine ?

    Jared Taylor : Je suis très content de la victoire de Trump, mais il n’y aura pas de vraie révolution. Trump n’est pas un identitaire. Il a des instincts sains : il n’aime pas que les étrangers entrent dans notre pays clandestinement et profitent de l’aide sociale. Il comprend que le mouvement Black Lives Matter (qui prétend que la police américaine vise systématiquement les noirs pour les tuer) est basé sur des mensonges.

    Sans doute, il se sent dépaysé quand il se trouve à Miami ou à Detroit où il n’y a pratiquement pas de Blancs.  Mais je ne crois pas qu’il ait  profondément réfléchi aux questions démographiques, et il ne comprend pas que les États Unis sont vraiment en train de sortir de l’Occident et de devenir un pays du Tiers Monde.

    Breizh-info.com :  Pouvez vous conseiller à nos lecteurs des médias américains qui, comme Breitbart news, ont contribué à faire gagner Donald Trump ? Qu’est ce qui explique que la réinformation réussisse, économiquement, à percer aux États-Unis là ou cela parait encore compliqué en Europe et notamment en France ?

    Jared Taylor : Breitbart a été un grand succès. En même temps il y a beaucoup de sites comme le nôtre (www.AmRen.com), www.Vdare.com, www.takimag.com, www.unz.com, où on trouve des renseignements et des commentaires qu’on ne trouverait jamais dans les grands médias.

    Pourtant, je ne suis pas persuadé que les médias alternatifs aient contribué décisivement à la victoire de Donald Trump. Les grands medias ont mené une campagne de diabolisation contre Trump sans précédent dans toute l’histoire des États-Unis. C’était tellement haineux et biaisé que beaucoup d’Américains moyens en ont été dégoûtés. Selon moi, la tentative des grands médias de terrifier et intimider les électeurs s’est retournée contre eux et a persuadé beaucoup d’Américains que les médias ne sont pas fiables. Je crois que l’élection a été un grand tournant pour les médias. S’ils continuent d’être si éloignés du peuple ils vont périr.

    Breizh-info.com :  Ce qui est saisissant , c’est qu’on se rend compte que les côtes américaines ont voté majoritairement Clinton tandis que les terres ont choisi Donald Trump. L’Amérique semble être un pays profondément divisé  vu de l’extérieur. Est-ce le cas ? Qu’est ce qui explique cette révolte des peuples de l’intérieur ?

    Jared Taylor : Depuis la Guerre Nord-Sud, les États-Unis n’ont jamais été si divisés. Nous sommes divisés racialement, politiquement, culturellement, et—de plus en plus géographiquement. C’est un constat très malsain pour un pays, mais c’est le résultat fatal de la diversité. A la limite, les États-Unis pourraient devenir comme le Liban ou l’ancienne Yougoslavie – ingouvernable. Nous ne sommes pas encore à ce stade-la, mais ce n’est plus inconcevable.

    Breizh-info.com :  Comment se sont comportés, électoralement, les autochtones de l’Amérique, c’est à dire les Indiens que l’on retrouve notamment dans le Dakota. Quelles sont leurs relations avec les autres communautés ? 

    Jared Taylor : A peu près deux tiers des autochtones ont voté pour Clinton, mais ils ne comptent que pour 2% de la population et leur taux de participation aux élections est très bas. Depuis toujours, les Indiens, comme toutes les autres minorités, votent majoritairement démocrate.

    Breizh-info.com :  Qu’est ce que l’élection de Trump va changer pour l’Europe, à l’heure où l’Amérique multiplie les provocations, notamment aux frontières de la Russie, en y déployant énormément de soldats et de matériel militaire ?

    Jared Taylor : Il est difficile de savoir ce que Trump pense réellement en matière de politique extérieure, mais il a toujours dit qu’il chercherait à améliorer les rapports avec la Russie. Son choix de nommer comme secrétaire d’état, Rex Tillerson, est de très bon augure. Il a également souvent dit que les Etats Unis ne peuvent plus payer pour la défense de l’Europe et de l’Asie et que les alliés doivent se défendre eux-mêmes. Selon moi, la perte de l’aide militaire ne poserait aucun problème pour l’Europe si les Européens maintenaient de bonnes relations avec la Russie—ce qui devrait être tout à fait possible.

    Il n’y a aucune raison pour  que l’Europe et la Russie ne soient pas des puissances voisines paisibles. Leurs intérêts en question d’immigration, échanges économiques et culturels, de lutte contre le terrorisme, etc., sont presqu’identiques. Si l’opposition détraquée des Américains contre les Russes disparait, il n’y a aucune raison pour que la Russie ne prenne pas sa place comme membre respecté et productif de la communauté des nations.

    Breizh-info.com :  Vous êtes un parfait francophone, et de fait, suivez régulièrement l’actualité de ce pays. Comment voyez vous, et que souhaitez vous, pour l’année électorale qui s’annonce ?

    Jared Taylor :  J’espère une victoire totale pour le Front national !  Je crains que Marine Le Pen n’ait cédé trop de terrain sur certains points importants, mais une victoire du FN aux élections françaises serait un tremblement de terre peut-être encore plus significatif que la victoire de Donald Trump.

     

    Jared Taylor, propos recueillis par Yann Vallerie (Breizh infos, 11 janvier 2017)

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