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  • Notre fête de Noël !...

    Nous vous proposons de découvrir ou de re-découvrir un beau texte de Robert de Herte (alias Alain de Benoist) sur notre fête de Noël, paru il y a plus de trente ans dans la revue Eléments... Le soleil reviendra !

     

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    Notre fête de Noël

    C'est la nuit la plus longue, et le jour le plus court. C'est la promesse du renouveau. C'est la fête des clans et des lignées. C'est Noël, avec ses coutumes, ses croyances. Ses souvenirs. Sa beauté.

    Par opposition à ceux du solstice de juin, les rites du solstice d'hiver – l'antique Jul-Joel, dont Noël est l'«héritier» – se célèbrent surtout au sein de la famille. Mais ce mot peut s'entendre au sens large. Il y a aussi des familles spirituelles. Dans cette fête surgi du fond des âges, spontanée, presque instinctive, où le coeur de l'homme redevient comme celui d'un enfant, comme s'il voulait, lui aussi, mourir et renaître d'un coup, nous voulons voir une fête de notre famille de pensée.

    C'est le moment où tout s'arrête. La nature semble reprendre son souffle, et l'on ne sait si le soleil brillera de nouveau. C'est la fête de l'espoir, mais aussi de l'inquiétude. Rassemblés autour du feu, les hommes communient avec cette nature qui se repose en vue d'un nouveau départ. Ils cherchent, eux aussi, à faire retour sur eux-mêmes – avant un nouvel élan.

    Mais c'est aussi la fête de ce qui recommence. Ce n'est pas un hasard si, à Rome, le visage bifrons du dieu Janus ouvrait et fermait les années. Les saisons qui s'enchaînent aux saisons, comme les générations aux générations, sont un symbole de l'Éternel Retour. Noël apporte la certitude que ce qui fut sera, que ce qui a été reviendra, que le passé n'est que la mémoire du futur, que la roue du temps, en tous sens, tourne éternellement.

    Ainsi, en cette période de l'année, toutes les dimensions du temps se trouvent-elles associées. Les mêmes événements sont à la fois des souvenirs et des prémonitions Retour Éternel qui permet de «prévoir» ce qui eut lieu, et de se «souvenir» de ce qui viendra. Retour – mais non répétition. Car c'est toujours le même soleil, et c'est toujours un autre soleil. Le passé ne se reproduit pas. Mais il revient dans les exemples qu'il nous donne.

    Les idées pures sont grises et inutiles. Une idée n'est vraie, ne devient vraie que lorsqu'elle est vécue. Nous ne sommes pas de ceux qui négligent les fêtes, et qui ne célèbrent aucun rite. Mais au contraire, nous intégrons la fête à la vie quotidienne. Nous lui redonnons son sens véritable, celui d'une communion entre membres d'un même peuple, d'une nostalgie du merveilleux, d'une épiphanie de la beauté. Un Noël de l'âme.

    Enfin, Noël est la fête de ce qui ne meurt pas. Non de ce qui vit, mais de ce qui sur-vit. Dans la nuit, la nature peut sembler morte, et tout paraître sans vie. Mais la nuit a son secret, elle a sa vérité. Sous le gel, la vie s'apprête à renaître, plus forte encore des épreuves qu'elle a endurées. Et l'hiver n'annonce pas seulement un printemps, mais des milliers et des milliers de printemps qui viendront.

    Nous ne sommes pas aujourd'hui à l'une des pages lumineuses de notre histoire. Nous vivons l'hiver de la pensée, plus que le printemps du renouveau. Mais nous pouvons être, au coeur de l'hiver, à l'image de ce par quoi le printemps revient. Nous pouvons être le gage de ce qui revient. Nous pouvons transformer l'espoir en certitude. Car l'espoir n'est rien d'autre que la confiance lorsqu'une fois encore, elle renaît de la volonté.

    Voici Noël. Le soleil reviendra.

    Robert de Herte (Eléments N°19, décembre 1976 - janvier 1977)

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  • Bilbo le Hobbit...

    Nous proposons à tous ceux qui ont aimé  Le Seigneurs des Anneaux , le livre de J.R.R. Tolkien, et qui ont apprécié son adaptation cinématographique, de visionner ci-dessous la bande annonce de Bilbo le Hobbit. Cette adaptation du premier roman de Tolkien par Peter Jackson devrait sortir en salle au mois de décembre 2012 ...

    Nous en profitons pour souhaiter à tous nos lecteurs un excellent Noël !

     
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  • Napoléon, au-delà de la légende...

    Les éditions Chroniques viennent de publier Napoléon - Au-delà de la légende, un ouvrage illustré de Michel Marmin, préfacé par Jean Tulard, un des meilleurs spécialistes français de l'Empereur. Michel Marmin a dirigé pendant de nombreuses années la rédaction de la revue Eléments et est aussi l'auteur de plusieurs essais sur le cinéma, dont, notamment, une bioraphie de Fritz Lang, (Pardès, 2005).

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    "Un nouveau Napoléon : comment ne pas s'en réjouir, on n'en finit jamais avec l'Empereur tant les facettes de son génie sont diverses et tant l'iconographie qu'il a inspirée paraît inépuisable.
    Dépouillé des préjugés qui entourent Napoléon, ce livre est loin de la légende dorée et de la légende noire qui ont faussé l'image de l'Empereur, mais il se garde de lui enlever le merveilleux qui entoure un destin exceptionnel, source de tant de rêves" - Jean Tulard

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  • L'africaniste Bernard Lugan censuré par Itélé...

    Nous reproduisons ci-dessous un communiqué de Bernard Lugan daté du 19 décembre 2011 et consacré à la censure dont il a fait l'objet par Itélé...

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    Après un véritable psychodrame, la direction d’I-Télé a censuré un entretien que Robert Ménard avait enregistré avec l’africaniste Bernard Lugan dans le cadre de son émission quotidienne « Ménard sans interdit ». Bernard Lugan avait été invité pour présenter son essai « Décolonisez l’Afrique » qui vient de paraître chez Ellipses.
    Cette décision relève de la censure et de l’atteinte à la liberté d’expression dont se réclament pourtant les journalistes. Une telle mesure montre que ceux qui se permettent de donner des leçons de démocratie, de tolérance et de « droits de l’homme » au monde entier ne supportent pas le parler vrai.
     
    Quelle était donc la teneur des propos « scandaleux » tenus par Bernard Lugan ? Robert Ménard, avait posé à ce dernier quatre grandes questions :

     
    1) Dans votre livre vous écrivez que les Africains ne sont pas des « Européens pauvres à la peau noire » ; selon vous, c’est pourquoi toutes les tentatives de développement ont échoué en Afrique ?
     
    Le refus de reconnaître les différences entre les hommes fait que nous avons imposé à l’Afrique des modèles qui ne lui sont pas adaptés. Nous l’avons fait avec arrogance, comme des jardiniers fous voulant greffer des prunes sur un palmier et noyant ensuite le porte-greffe sous les engrais. C’est ainsi que depuis 1960, 1000 milliards de dollars d’aides ont été déversés sur l’Afrique, en vain. De plus, nous avons voulu européaniser les Africains, ce qui est un génocide culturel. De quel droit pouvons-nous en effet ordonner à ces derniers de cesser d’être ce qu’ils sont pour les sommer d’adopter nos impératifs moraux et comportementaux ? L’ethno-différentialiste que je suis refuse cette approche relevant du plus insupportable suprématisme. Contre Léon Blum qui déclarait qu’il était du devoir des « races supérieures » d’imposer la civilisation aux autres races, je dis avec Lyautey qu’il s’agit de pure folie car les Africains ne sont pas inférieurs puisqu’ils sont « autres ».
     
    2) Dans votre livre vous proposez de supprimer l’aide.
     
    Oui, car l’aide, en plus d’être inutile, infantilise l’Afrique en lui interdisant de se prendre en main, de se responsabiliser. Dans la décennie 1950-1960, les Africains mangeaient à leur faim et connaissaient la paix tandis que l’Asie subissait de terribles conflits et d’affreuses famines. Un demi siècle plus tard, sans avoir été aidées, la Chine et l’Inde sont devenues des « dragons » parce qu’elles ont décidé de ne compter que sur leurs propres forces, en un mot, de se prendre en charge. Au même moment, le couple sado-masochiste composé de la repentance européenne et de la victimisation africaine a enfanté d’une Afrique immobile attribuant tous ses maux à la colonisation.
     
    3) Vous dénoncez l’ingérence humanitaire que vous définissez comme un hypocrite impérialisme et une forme moderne de la « guerre juste », mais n’était-il pas nécessaire d’intervenir en Libye pour y sauver les populations ?
     
    Parlons-en. Nous sommes en principe intervenus pour « sauver » les populations civiles de Benghazi d’un massacre « annoncé ». En réalité, nous avons volé au secours de fondamentalistes islamistes, frères de ceux que nous combattons en Afghanistan. Cherchez la logique ! Violant le mandat de l’ONU et nous immisçant dans une guerre civile qui ne nous concernait pas, nous nous sommes ensuite lancés dans une entreprise de renversement du régime libyen, puis dans une véritable chasse à l’homme contre ses dirigeants. Or, le point de départ de notre intervention reposait sur un montage et nous le savons maintenant. Que pouvaient en effet faire quelques chars rouillés contre des combattants retranchés dans la ville de Benghazi ? On nous a déjà « fait le coup » avec les cadavres de Timisoara en Roumanie, avec les « couveuses » du Koweït ou encore avec les « armes de destruction massive » en Irak. A chaque fois, la presse est tombée dans le panneau, par complicité, par bêtise ou par suivisme.
    Mais allons plus loin et oublions un moment les incontournables et fumeux « droits de l’homme » pour enfin songer à nos intérêts nationaux et européens, ce qui devrait tout de même être la démarche primordiale de nos gouvernants. Nos intérêts étaient-ils donc menacés en Libye pour que nos dirigeants aient pris la décision d’y intervenir ? Etaient-ils dans le maintien au pouvoir d’un satrape certes peu recommandable mais qui, du moins, contrôlait pour notre plus grand profit 1900 kilomètres de littoral faisant face au ventre mou de l’Europe ? Nos intérêts étaient-ils au contraire dans la déstabilisation de la Libye puis son partage en autant de territoires tribaux livrés aux milices islamistes ? Sans parler des conséquences de notre calamiteux interventionnisme dans toute la zone sahélienne où, désormais, nos intérêts vitaux sont effectivement menacés, notamment au Niger, pays qui fournit l’essentiel de l’uranium sans lequel nos centrales nucléaires ne peuvent fonctionner…
     
    4) Votre conception du monde n’a-t-elle pas une influence sur vos analyses et prises de positions ?
     
    J’ai une conception aristocratique de la vie, je dis aristocratique et non élitiste, la différence est de taille, et alors ? Depuis 1972, soit tout de même 40 ans, je parcours toutes les Afriques, et cela du nord au sud et de l’est à l’ouest, ce qui me donne une expérience de terrain unique dans le monde africaniste ; c’est d’ailleurs pourquoi mes analyses ont du poids. Dès le mois de décembre 2010, dans ma revue, l’Afrique Réelle, j’ai annoncé ce qui allait se passer en Egypte trois mois plus tard. De même, dès le début, j’ai expliqué que le « printemps arabe » n’était qu’un mirage, un miroir aux alouettes autour duquel tournaient les butors de la sous-culture journalistique cependant que, méthodiquement et dans l’ombre, les Frères musulmans préparaient la construction du califat supranational qui est leur but ultime.
     

    Voilà les propos que les téléspectateurs d’I-Télé n’ont pas eu le droit d’entendre.

    Comment riposter à cette censure ?
     
    1) En rejoignant les centaines de milliers d’internautes qui ont visité le blog officiel de Bernard Lugan : http://www.bernard-lugan.com
    2) En s’abonnant à la revue mensuelle par PDF L’Afrique Réelle, la seule publication africaniste libre.
    3) En achetant « Décolonisez l’Afrique » (Ellipses, novembre 2011).
    4) En faisant savoir autour de vous que dans la « Patrie des droits de l’homme », un directeur de chaîne de télévision peut impunément censurer un universitaire auteur de plusieurs dizaines de livres consacrés à l’Afrique, conférencier international et expert de l’ONU.
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  • L'épopée indo-européenne...

    Les éditions Fayard viennent de publier Nos ancêtres les nomades - L'épopée indo-européenne, de Georges Sokoloff. L'auteur, spécialiste de l'histoire et de la civilisation russe, reprend ici l'hypothèse  développée principalement par l'archéologue Marija Gimbutas, c'est à dire celle d'un foyer originel des Indo-européens située dans la grande zone de steppe et de forêts qui s'étend au sud de l'Ukraine et de la Russie et au nord la Caspienne.

     

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    "C’est un fait : les légions romaines ont bel et bien diffusé les langues dites latines au sud de l’Europe. Mais faut-il admettre de la même façon que des tribus nomades surgies de la steppe avaient déjà diffusé l’« indo-européen commun »de l’Oural à l’Atlantique ? Oui, démontrent les linguistes, c’est bien la vieille langue-mère de nos idiomes courants. Son vocabulaire nous en apprend d’ailleurs beaucoup sur le quotidien des peuplades qui l’avaient jadis parlé. Elles nous ont aussi laissé des traces irréfutables de leurs migrations, confirment les archéologues. Elles nous ont même légué leurs mythes et leurs rites, ajoutait Dumézil. Pourtant, l’ « idée indo-européenne » bute sur un ultime et grand mystère : comment des bandes éparses de pasteurs nomades ont-elles pu imposer leur lexique et leurs mœurs à des indigènes si éloignés, en outre bien plus nombreux et souvent plus évolués que les intrus venus les coloniser ?
    C’est sur ce mystère que Georges Sokoloff, armé des plus récents travaux sur l’épopée indo-européenne, enquête ici. Ce regard jeté sur ces ancêtres nomades venus de loin peut aussi devenir, à notre époque d’intenses migrations, de replis identitaires et d’esquisse d’une civilisation-monde, un thème de réflexions rêveuses."

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  • Demain l'identité !...

    Nous vous proposons de visionner ci-dessous un remarquable entretien avec Hervé Juvin, diffusé sur France 24. Magistrale !...

     

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