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Métapo infos

  • Hagiographie bretonne et mythologie celtique...

    Les éditions Terre de Promesse viennent de publier un essai de Valéry Raydon et de Claude Sterckx intitulé Hagiographie bretonne et mythologie celtique - Le cas de saint Goëznou, avatar chrétien du dieu Dagda.

    Docteur en histoire ancienne et chercheur indépendant, Valéry Raydon a notamment publié Apologie du dieu Kronos (Le Labyrinthe, 2007), Héritages indo-européens dans la Rome antique (Terre de promesse, 2014) et Le chaudron du Dagda (Terre de Promesse, 2016), Le cortège du Graal - Du mythe celtique au roman arthurien (Terres de promesse, 2019) et Le mythe de la Crau - Archéologie d'une pensée religieuse celtique (Terres de Promesse, 2019).

    Mythologue et celtisant, Claude Sterckx a enseigné au cours de sa carrière scientifique à l’Université de Bruxelles et à la Faculté de Charleroi. Il a été, entre autres, président de la Société Belge d’Études Celtiques et an publié de nombreux ouvrages.

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    " L'hagiographie médiévale de Goëznou, saint breton dont le centre du culte était installé à Gouesnou près de Brest, présente la singularité d'avoir recyclé des motifs mythologiques propres au dieu au maillet des Celtes, appelé Dagda en Irlande et Sucellos en Gaule. A partir de ce constat, les auteurs nous convient à une passionnante enquête à la recherche de l'origine de la source exploitée et des motivations qui avaient pu conduire un monastère du Bas-Léon à façonner le personnage de son saint fondateur à partir du modèle d'un ancien grand dieu du paganisme celte.
    Les auteurs nous proposent en parallèle un voyage dans l'ancienne religion des peuples celtes, à la découverte de rituels propres au culte du dieu au maillet panceltique qui firent l'objet pour certains d'une récupération par l'Eglise et qui survécurent jusqu'au XIXe siècle en certains secteurs des pays celtophones : rite de passage de la vie à la mort et vice versa, mais aussi rite pour soigner les maladies mentales."

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  • Gouvernance perverse : quand le pouvoir déraille...

    Le 20 décembre 2025, Elise Blaise recevait, sur TV libertés, Marion Saint Michel, psychologue clinicienne et diplômée en sciences politiques, pour analyser la situation politique et sociale française à travers un prisme rarement exploré : celui des mécanismes psychologiques du pouvoir.

     

                                             

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  • Les nazis à table...

    Les éditions du Cherche-Midi viennent de publier un essai d'Antoine Dreyfus intitulé Les nazis à table - Enquête inédite sur l'alimentation dans l'idéologie du Troisième Reich. Ancien grand reporter à VSD, Antoine Dreyfus est journaliste indépendant.

    Les lecteurs intéressé pourront approfondir le sujet avec l'étude universitaire de Tristan Landry intitulée Du beurre ou des canons - Une histoire culturelle de l'alimentation sous le Troisième Reich (Hermann, 2021).

     

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    " C'est un fait méconnu : une fois au pouvoir, le régime nazi a fait de la question alimentaire une priorité.
    À la fin de la Première Guerre mondiale, le traumatisme de la famine causé par le blocus anglais hante l'inconscient collectif allemand. Dès lors, l'idée d'avoir de quoi se nourrir a certainement motivé l'expansion territoriale, donc la guerre. Pour certains historiens, ce serait également une des raisons de l'éradication des Juifs d'Europe, considérés comme des " bouches inutiles "...
    Dans l'objectif fou de construire un homme nouveau, aryen, en bonne santé, les nazis ont " purifié " la table. Prônant une cuisine nationale-socialiste avec des produits locaux, ils sont parmi les premiers à développer une agriculture biologique. Hitler lui-même devient végétarien. Lutte contre le tabac et l'alcool, recherches massives sur la nutrition et le nombre de calories nécessaires par individu, expérimentations sur les aliments de substitution dans les camps de la mort... Le corps particulier, comme le corps collectif, doit être contrôlé, " assaini ".
    Les nazis donnent également à la nourriture une fonction communautaire. Ils établissent un schéma social selon lequel les femmes sont chargées des repas, la cuisine représente la place centrale de la maison, la famille se réunit autour du ragoût du dimanche...
    En creusant de manière inédite et très documentée ce sujet de l'alimentation sous le Troisième Reich, Les nazis à table propose un regard neuf et passionnant sur ces années tragiques. Il désigne aussi, en filigrane, l'étrange héritage que nous avons gardé d'un des régimes les plus meurtriers de l'Histoire."

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  • Dénatalité : peut-on en vouloir à nos contemporains ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Audrey d'Aguanno, cueilli sur Breizh-Info et consacré à la baisse de la natalité en France.

     

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    Dénatalité : peut-on en vouloir à nos contemporains ?

    Depuis mai 2025, en France, le nombre de décès dépasse celui des naissances. Fatigue collective, individualisme exacerbé, injonctions féministes ou délires écolos, bien des raisons ont été données pour tenter d’expliquer ce désastre démographique. Et si tous ces facteurs ne sont pas à écarter, la mission d’information parlementaire sur les causes et les conséquences de la baisse de la natalité en France, lancée en juin 2025, offre un tableau plus nuancé de la situation.

    30 000 personnes ont répondu à la consultation, c’est au moins le double des sondages réalisés par l’Insee. Mais contrairement à la vulgate et surtout aux attentes des promoteurs du malthusianisme, ses conclusions ne sont ni révolutionnaires, ni surprenantes : les Français et les Françaises restent attachés à la famille, et la majorité des consultés retardent l’arrivée du premier enfant pour des raisons économiques et logistiques.

    La famille nombreuse, un idéal

    La famille nombreuse fait encore rêver : 52 % des sondés voudraient ou auraient voulu trois ou quatre enfants, 32 % en désirent deux, 7 % un seul. De ce sondage, il ressort donc que plus du trois quarts des Français consultés désirent une famille avec plusieurs enfants. On est loin de la stérilité volontaire prônée par les écolo-bobo-parisiens, qui, rappelons-le, ne sont qu’une minorité surmédiatisée et qui, comme l’illustrent les résultats de cette consultation, ne parviennent pas à convaincre que faire des enfants, c’est polluant, contraignant et un peu dégueulasse aussi. Seuls 5 % des sondés ne désirent aucun enfant.

    Les obstacles majeurs à la natalité invoqués – retard de maternité,  renoncement, ou limitation du nombre d’enfants – sont des craintes bien concrètes et bien réelles, telles que  la vie trop chère, les difficultés pour faire garder son enfant, le délai dérisoire du congé maternité, loin derrière les injonctions idéologiques.

    La chute de l’indice de fécondité à 1,62 enfant par femme en 2024 est donc à imputer principalement à des causes externes à la seule volonté de nos contemporains.

    Idéologie vs réalité

    Les freins à la maternité ne sont que très peu genrés : difficulté de logement, pouvoir d’achat, logistique, etc. Et ceux qui le sont, comme le suicide social et l’impact négatif sur la vie professionnelle pour les femmes, sont un fait pour la majorité des Françaises. Que cela soit largement insufflé par le féminisme-idiot-utile-du-capital ou pas ne change rien à la donne (d’autant plus que toutes les femmes aimant leur boulot ne sont pas toutes des carriéristes ou des féministes) : nous évoluons dans une société qui ne pousse pas à la maternité, et dénigre les « pondeuses », comme l’a magistralement illustré Eve Vaguerlant dans son essai « L’effacement des mères ». Mais, là encore, pas besoin d’être acquis à un quelconque courant de pensée, l’appauvrissement matériel des mères, les difficultés qu’elles rencontrent suffisent. Et la seule évocation des mots « politique nataliste » vaut immédiatement un procès en « heures les plus sombres de notre histoire ».

    Injonction contradictoire

    Mais alors, à qui la faute ? Sans pour autant dédouaner entièrement nos contemporains qui se complaisent volontiers dans l’individualisme et ne conçoivent guère plus ni l’effort, ni le dévouement – toutes choses nécessaires à la fondation d’une famille – , entendre nos dirigeants parler de « réarmement démographique » est insupportable.

    Car on le sait déjà, les « outils de réarmement démographique » promis par le premier président sans enfant de France seront des chiures de mouche à côté du vaste chantier nécessaire pour que les Français qui désirent fonder une famille puissent y parvenir (et sur lequel nous reviendrons). L’argument « vous n’aviez qu’à faire des enfants » est tellement pratique pour accuser nos contemporains de l’explosion du système de retraite obligatoire par répartition (spoiler : il en existe d’autres), et justifier une immigration de masse sans précédent…

    Sur le plan culturel, c’est toute la société qui transpire la mentalité no kids. Entre les « études » et les tonnes d’articles publiés chaque année prétendant qu’un enfant coûte autant que l’achat d’une villa, les efforts insidieux déployés pour faire apparaître le couple comme le haut lieu de la domination et du conflit, et les injonctions au divertissement et aux études longues (qui, débouchent rarement sur un emploi à la hauteur des espérances), ce qui est étonnant, c’est plutôt que nos contemporains aient encore envie de fonder une famille.

    Même l’individualisme, qui a transformé tout lien en une insupportable contrainte et a ainsi sapé les bases du couple et de l’institution familiale, n’est pas parvenu à entraîner sa disparition. Malgré les tentatives pour l’étouffer, l’élan vital, la pulsion de vie demeure ancrée chez la plupart des hommes et des femmes de notre pays.
    Alors ?
    Cette consultation, bien loin d’être le constat d’un désastre, est une lumière au bout du tunnel. C’est la preuve que l’élan vital persiste chez des Français, meurtris par le coût de la vie, la précarité, la fragilisation des rapports humains, différentes réalités pratiques sur lesquelles nous nous devons de travailler.

    Tout n’est pas perdu. Après avoir identifié les raisons de la baisse de la natalité, il est crucial de s’engager activement et de plaider pour la mise en place de solutions appropriées. Et virer cette clique de dirigeants politiques muent par la pulsion de mort qui nous gouverne.

    Audrey D’Aguanno (Breizh-Info, 19 décembre 2025)

    N. B. : S’agissant d’une consultation volontaire, il a été mentionné que les participants sont ceux qui sont le plus directement concernés par le sujet. Bien qu’il soit tout aussi légitime de penser que les activistes no kids, principalement actifs en ligne et souvent engagés politiquement, se soient tout autant mobilisés, cela n’a guère d’importance. Ce qui compte, c’est bien qu’il reste des Français et des Françaises déterminés à ne pas de disparaître. C’est sur eux que tout se jouera.

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  • Fête de Noël !...

     

    Bonne fête de Noël aux lecteurs de Métapo infos !...

     

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    "La fête de Noël, oh, oui ! Ce doit être un misanthrope, l'homme auquel le retour de Noël n'inspire pas un sentiment de joie, ne rappelle pas quelque agréable souvenir... Approchez votre chaise du feu ardent qui pétille, entonnez la chanson de Noël et si votre chambre est plus petite qu'elle n'était voilà une douzaine d'années environ, ou si votre verre est rempli de punch fumant au lieu d'un vin mousseux, prenez la chose du bon côté...Regardez les visages joyeux de vos enfants assis en cercle autour du feu. Sur ma vie, passez gaiement le jour de Noël, et l'année qui va commencer sera pour vous une heureuse année !"

    Charles Dickens

    (tiré de Alain de Benoist, Fêter Noël)

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  • La fin du monde avait pourtant bien commencé...

    Les éditions du Cherche-Midi viennent de publier sous le titre de La fin du monde avait pourtant bien commencé un recueil des premiers romans de Patrice Jean, pour ceux qui auraient raté les débuts de cet auteur.

    Professeur de lettres, Patrice Jean a déjà publié plusieurs romans marquants, dont  L'homme surnuméraire (Rue Fromentin, 2017), Tour d'ivoire (Rue Fromentin, 2019), La poursuite de l'idéal (Gallimard, 2021) ou dernièrement La vie des spectres (Le Cherche-Midi, 2024).

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    " Une œuvre littéraire avance comme un iceberg sur le cours de l'actualité et le flot des publications : lentement, irrésistiblement, et avec sa part immergée, invisible mais essentielle. En 2017, Patrice Jean a surpris la critique et les lecteurs avec son roman visionnaire, L'Homme surnuméraire. Une découverte pour beaucoup. Mais ce livre impressionnant, aussi bien dans sa construction que dans son écriture, n'avait rien d'un coup d'essai. Il s'inscrivait dans le sillage de trois autres romans, moins connus et célébrés en leur temps, qui annonçaient tous, chacun à leur manière, les thèmes fondateurs du romancier. La fin du monde avait pourtant bien commencé rassemble ces ouvrages décisifs. Ils n'ont rien perdu de leur charge explosive, de leur ironie dévastatrice et, surtout, de leur exigence stylistique.

    La France de Bernard est une comédie de mœurs mordante et le grand roman de la bêtise contemporaine : un Bouvard sans Pécuchet, perdu chez Festivus. Les Structures du mal s'impose comme un mélodrame flamboyant et un récit poignant sur le renoncement au cœur de toute vie. Revenir à Lisbonne, enfin, réussit à conjuguer les deux veines précédentes dans un roman court à l'inventivité saisissante. Trois livres qui sont ici complétés par des inédits : nouvelles, aphorismes, chroniques et essais littéraires."

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