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  • Scribes des miracles...

    Les éditions de L'Arbre vengeur viennent de publier Scribes des miracles - Six nouveaux récits de l'âge d'or, un recueil de récits de science-fiction française des années 1920-1930, sélectionnés par Serge Lehman, qui signe également une longue préface de présentation de ce pan de notre patrimoine culturel totalement oublié et effacé au profit de la science-fiction anglo-saxonne popularisée après la deuxième guerre mondiale. Après Chasseurs de chimères (Omnibus, 2006) et Maîtres du vertige (L'Arbre vengeur, 2021), Serge Lehman poursuit son travail fervent d'hommage à de grands prédécesseurs.

     

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    " Quelques années après Maîtres du vertige, Serge Lehman poursuit son exploration d’un vaste et profus continent méconnu de la littérature française en proposant une nouvelle anthologie consacrée à l’âge d’or de la science-fiction de notre pays qui n’a décidément rien à envier aux créations du monde anglo-saxon qui l’ont éclipsée.

    Romans, nouvelles, illustrations, bandes dessinées, cinéma, critique, tous les champs sont visités en détail par cet aventurier de l’érudition qui sait associer plaisirs du lecteur, enthousiasmes du redécouvreur et précisions du chercheur afin de faire émerger les courants, les nuances, les interrogations et les singularités d’une époque qui, entre les deux guerres mondiales, vit la France au firmament du genre.

    Six récits figurent au sommaire de ce volume qui remet en lumière des noms aussi importants que Régis Messac, Jean Ray, Théo Varlet, José Moselli, Tancrède Vallerey et, à seigneur tout honneur, le chantre déçu du merveilleux-scientifique, Maurice Renard.

    Avec ce nouvel ouvrage de référence, Serge Lehman poursuit son travail passionné de réhabilitation, en même temps qu’il nous offre le merveilleux bonheur de plonger dans les œuvres d’un imaginaire aussi troublant que puissant."

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  • Ne pas céder au nihilisme...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un long entretien donné par Alain de Benoist au Forum pour la Démocratie (FVD) néerlandais, au cours duquel il répond à des questions sur le gramscisme, la métapolitique, le paganisme, la technique ou encore les relations de l'Europe avec la Russie et les États-Unis...

     

                                            

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  • L'alimentation : entre identités et mondialisation...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le nouveau numéro (n°27) de la Revue d'Histoire Européenne, dirigée par Laurent Berrafato. Ce trimestre le lecteur trouvera un dossier consacré à l'alimentation, des articles variés et les rubriques régulières : actualités, interview, expositions, mémoire des lieux, portrait, histoire politique, autopsie d’une bataille,… 

    Il est possible de se procurer la revue en kiosque ou en ligne sur le site de la Librairie du collectionneur.

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    Sommaire :

    Entretien : Axel Tisserand la famille royale de la droite française

    Mémoire des lieux : L’Alcazar de Séville

    Portrait : Georges de Villebois-Mareuil : le Lafayette français d’Afrique du Sud

    A l'école de l'Histoire : L’insaisissable Suétone

    Géopolitique : La victoire de Javier Milei en Argentine

    Dossier : Une histoire de l’alimentation

    Classis germanica : La flotte romaine du Rhin

    Les aumôniers de la Waffen SS : La religion au service du Reich

    Les brigades rouges : Une organisation combattante

    A contre-courant : L’enseignement des Lumières

    Histoire politique : L’élection présidentielle de 1965

    Autopsie d'une bataille : La bataille du Mans – 11 et 12 janvier 1871

    L'abominable histoire de France : Vocations et révocation

     

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  • L’Amérique sonne le glas de l’Europe – et l’Europe ne l’entend pas...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Balbino Katz, le chroniqueur des vents et des marées, cueilli sur Breizh-Info et consacré à la nouvelle tournure des relations entre les États-Unis et l'Europe...

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    L’Amérique sonne le glas de l’Europe – et l’Europe ne l’entend pas

    Dans ma cuisine de Lechiagat, là où les vents du large s’invitent comme des hôtes anciens, une langue de bœuf d’un kilo quatre repose dans une grande marmite et s’attendrit à feu doux. Ce morceau, autrefois le plus humble des abats, presque un cadeau du boucher, est devenu un bien précieux, preuve minuscule mais obstinée de l’augmentation générale du prix de la vie, y compris des nourritures les plus frugales. Son bonheur, c’est qu’elle se prête à plusieurs apprêts. À la sauce tomate elle devient franche et populaire, à la vinaigrette elle prend un tour aristocratique, presque madré. Et puis elle nourrit plusieurs jours, ce qui n’est pas un mince avantage pour qui mène, comme moi, une existence partagée entre mer, papier et solitude.

    Pendant qu’elle cuit paisiblement, je suis à ma table où s’accumulent journaux froissés, peaux d’oignons, casseroles qui sèchent et je lis le document qu’a publié la Maison-Blanche, censé présenter au monde la vision géostratégique de l’Amérique. J’avais promis de le parcourir sans hâte, parce qu’un tel texte demande plus que de l’attention, il exige cette vieille discipline personnelle à laquelle les Bretons étaient attachés, mélange de prudence et d’obstination.

    Je m’attendais à un exercice rhétorique, à des formules convenues. Je découvre un acte de rupture.

    Le fragment le plus saisissant du document américain ne tient pas seulement dans l’usage de quelques mots durs, mais dans la construction méthodique d’un réquisitoire, presque d’un acte d’accusation contre l’Europe. Jamais, depuis la rédaction du Traité de l’Atlantique Nord, Washington n’avait parlé de son «alliée» dans un ton si dénudé, sans fard, sans onction diplomatique.

    L’Europe y apparaît comme un continent engagé non pas dans une simple crise passagère, mais dans un processus historique d’effacement, un glissement lent et continu vers ce que les Américains nomment sans trembler «civilizational erasure». L’expression revient à plusieurs reprises, avec une précision clinique. Elle n’appartient ni au registre polémique ni au lexique politique habituel: elle relève de la morphologie historique, presque du diagnostic anthropologique.

    Les rédacteurs du texte décrivent une Europe qui aurait perdu, morceau après morceau, ce qui constituait sa colonne vertébrale. Ils évoquent une «perte de confiance culturelle», formule qui résume en quatre mots l’épuisement moral d’un continent qui doute désormais de sa légitimité à exister. Ils parlent de «cratère démographique», image frappante, rappelant un sol crevé, affaissé, incapable de soutenir la moindre construction durable. Ils insistent sur des politiques migratoires qualifiées d’auto-destructrices, non parce qu’elles accueillent, mais parce qu’elles remplacent.

    Le texte ne s’arrête pas là. Il décrit des gouvernements instables, incapables de représenter des majorités réelles, enfermés dans des coalitions fragiles, dépendants de minorités bruyantes. Il y a quelque chose d’impitoyable dans la manière dont les Américains écrivent que nombre d’États européens sont gouvernés «par des responsables qui n’ont plus le soutien de leur population», comme si la démocratie représentative, chez nous, n’était plus qu’un théâtre d’ombres.

    Puis vient la phrase qui, pour l’Europe, devrait résonner comme un coup de tocsin: l’idée que plusieurs nations pourraient devenir «majoritairement non européennes», non pas dans un avenir lointain, mais «dans quelques décennies au plus tard».

    Le document ne suggère pas un risque, il annonce une transformation irréversible, presque accomplie : «Si les tendances actuelles se poursuivent, le continent sera méconnaissable dans vingt ans.»

    Ce n’est pas une image, c’est une prophétie.
    Ce n’est pas une alerte, c’est un verdict.

    Voilà ce que l’Amérique pense désormais de nous. Voilà ce qu’elle ose écrire, en pleine lumière, sans prendre soin de ménager les susceptibilités européennes. Le voile diplomatique est tombé: il ne reste plus que la nudité du jugement.

    Mais le plus extraordinaire n’est pas seulement le diagnostic. C’est ce qui le suit. Car Washington ne propose pas d’aider l’Europe à se sauver d’elle-même. Elle propose d’ouvrir un siège à l’intérieur même des nations européennes, de «cultiver la résistance à leur trajectoire actuelle». Autrement dit: soutenir, encourager, financer, accompagner toutes les forces politiques qui voudraient rompre avec l’ordre institutionnel et idéologique dominant.

    Ce n’est plus un rapport stratégique. C’est une intervention doctrinale, une feuille de route pour remodeler l’Europe en profondeur, au profit des intérêts américains.

    Et l’on comprend soudain que ce texte marque une rupture radicale dans l’histoire atlantique.

    Les Américains ne craignent plus de dire qu’ils doutent de l’Europe. Ils doutent de ses gouvernements. Ils doutent de sa survie civilisationnelle. Ils doutent même de sa capacité à rester une alliée fiable.

    Ils ne voient plus en nous un partenaire. Ils voient un champ de bataille idéologique, culturel, démographique.

    Voilà la nouveauté. Voilà la bombe politique. Voilà le morceau de vérité brutale qui, d’un seul coup, éclaire tout le reste.

    Il faut mesurer ce que représente une telle franchise. Depuis Woodrow Wilson, souvent guidé par l’influence moins visible mais décisive du colonel House, les États-Unis ont développé un universalisme qu’ils ont présenté comme un idéal mais qui fut avant tout un outil. La Société des Nations puis l’Organisation des Nations unies n’étaient pas natives d’une philanthropie désintéressée. Elles étaient des instruments destinés à organiser le monde autour d’un pivot: Washington.

    Après la Seconde Guerre mondiale, l’Europe, ruinée par un désastre dont les États-Unis avaient été à la fois les arbitres et les bénéficiaires, fut reliée à l’Amérique par deux chaînes scintillantes: le crédit et l’OTAN. Nous avons vécu avec cette alliance comme avec un mariage arrangé dont on finit par oublier qu’il fut d’abord une tutelle.

    L’administration Trump ne se contente pas de rappeler cette vérité. Elle la proclame et l’assume. Et elle franchit un seuil jamais atteint: elle annonce vouloir «cultiver la résistance à la trajectoire actuelle de l’Europe au sein même des nations européennes». Ce n’est pas un détail. C’est une doctrine.

    En clair: les États-Unis soutiendront désormais les forces politiques européennes qui contestent l’ordre institutionnel, migratoire et idéologique dominant en Europe. Ils ne s’adresseront plus seulement aux gouvernements, mais aux peuples, aux partis, aux courants souterrains.

    C’est un renversement total de posture. Une révolution géopolitique en gants de boxe.

    Les Européens, que disent-ils? Rien ou presque. Les chancelleries se raidissent, s’indignent de la forme, regrettent la brutalité, invoquent les fameuses «valeurs». On ne conteste pas le diagnostic, on conteste le ton. Comme si l’esthétique d’un texte importait plus que son contenu.

    Il y a dans ces réactions une sorte de vacuité tragique. Les dirigeants européens ne semblent pas comprendre ce qui leur est dit. Ils persistent à croire que l’Amérique demeure ce protecteur bienveillant dont il suffirait de caresser l’humeur. Ils pensent que la rupture n’est qu’un orage. Elle est tectonique.

    Pourtant, depuis des décennies, des voix européennes avertissent de cette dépendance. Alain de Benoist a montré que l’atlantisme avait fonctionné comme une dissolution de la souveraineté. Guillaume Faye, avec sa verve prophétique, expliquait déjà que les États-Unis n’hésiteraient pas un jour à se délier de l’Europe si leurs intérêts l’exigeaient. Alexandre Douguine voyait dans l’Union européenne un espace intermédiaire incapable d’être sujet. Même Ernst Jünger, dans ses méditations tardives, pressentait que les nations européennes étaient sur le point de perdre le contrôle sur les grandes forces historiques.

    Ce que Trump dit aujourd’hui n’est que l’écho brutal de ces diagnostics longtemps méprisés.

    Et pourtant, paradoxalement, ce texte américain pourrait être pour l’Europe un électrochoc salutaire. Jamais, depuis soixante-dix ans, les Européens n’avaient reçu une telle invitation à redevenir adultes. L’Amérique ne veut plus être notre tuteur. Elle nous dit: assumez-vous. Défendez-vous. Devenez ce que vous prétendez être.

    Mais nos dirigeants n’entendent rien. Ils ne parlent que de ton, jamais de fond. Ils répètent que «l’alliance est indéfectible», comme si le verbe suffisait à conjurer la réalité.

    La langue est prête. Je coupe le feu, la vapeur s’élève, douce et matérielle, un souffle d’autrefois dans une cuisine bretonne. Je referme le document américain. Je reste un instant immobile, les mains tièdes de chaleur et d’inquiétude.

    Ce gouvernement Trump, par son cynisme franc, nous rappelle une vérité que nous avions soigneusement ensevelie sous des couches de bons sentiments et de discours atlantistes: les États-Unis ne sont pas nos amis. Ils sont une puissance. Une grande puissance, certes, mais une puissance qui agit pour elle-même et non pour nous.

    Rien n’est plus normal, d’ailleurs. Rien n’est plus sain.

    Le vrai scandale n’est pas qu’ils défendent leurs intérêts. Le scandale est que l’Europe ne sache plus défendre les siens.

    Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées (Breizh-Info, 7 décembre 2025)

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  • Tour d'horizon... (295)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Austriaca, un article de Christian E. Roques consacré au philosophe et sociologue autrichien conservateur, Othmar Spann...

    Le Spann-Kreis et le néoromantisme nationaliste

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    - sur le blog d'Antoine Schülé, une présentation de la pensée géopolitique de Jordis Heinrich von Lohausen...

    Une analyse géopolitique selon Jordis von Lohausen

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  • Feu sur la désinformation... (543) : L'audiovisuel public sommé de rendre des comptes !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin.

     

                                                  

    Au sommaire cette semaine :

    L’image de la semaine : Dermatose nodulaire : crise politique ou crise sanitaire ?

    Alors que la colère des agriculteurs et des éleveurs ne faiblit pas, les experts agitent de grands principes scientifiques sur les plateaux télé. Pourtant, les enjeux qui se dessinent à l'aune de cette crise semblent de plus en plus politiques et économiques. En écho à cette mobilisation qui prend de l’ampleur, la France demande d'ailleurs le report des échéances européennes à propos du Mercosur...

    Le dossier du jour : La charge de Charles Alloncle et l'avenir du service public

    Entre Sarah Knafo qui pressurise Nathalie Saint-Cricq sur France Info pour demander la privatisation du service public et Charles Alloncle qui continue ses auditions parlementaires, l’étau se resserre sur la télévision et la radio public qui dépense l’argent de français à géométrie variable !

    Les pastilles de l’info

    • Bardella / Sarkozy : deux politiques, deux stratégies
    • L’attaque terroriste en Australie : un attentat antisémite ou islamiste ?
    • La raclette a un bilan carbone extrême… 
    • Matthieu Pigasse, d'homme des médias à président ?
    • Chili : une élection présidentielle présentée de façon piquante par l’AFP
    • La Grippe et le retour des autotests et du masque 
    • Le prix du gaz baisse mais les factures augmentent
    • Noël en voie de disparition

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Thomas Legrand, le future ex-éditorialiste de France Inter sur la sellette !...

     

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