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  • Un autre Maurras ?...

    Les éditions de Flore ont récemment réédité un essai de Gérard Leclerc, qui a fait date, intitulé Un autre Maurras, avec une préface d'Axel Tisserand.

    Journaliste et essayiste royaliste, Gérard Leclerc a été, au début des années 70, un des fondateurs, avec Bertrand Renouvin, de la Nouvelle Action royaliste, mouvement politique qui s'est éloigné de la Restauration nationale, organisation héritière de l'Action française, pour évoluer progressivement vers des positions gaullistes de gauche. Gérard Leclerc a été un adversaire résolu de la Nouvelle droite. Bien des années plus tard, il a pourtant accepté de contribuer, au travers d'un entretien, au numéro que Nouvelle École a consacré à Charles Maurras en 2017.

     

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    "Ce livre est devenu un classique, c’est-à-dire un ouvrage de référence, pour toute personne qui s’intéresse à la pensée de Maurras et à son histoire. Jeune militant royaliste et philosophe plongé au cœur des événements de mai 68, l’auteur, Gérard Leclerc, a une révélation : Maurras aurait eu cent ans, au moment même où une jeunesse estudiantine biberonnée au marxisme, met le chaos dans le pays, rejointe bientôt par une classe ouvrière bien plus prudente. Maurras peut-il être alors d’aucun secours ? Sa philosophie politique élaborée principalement à partir d’auteurs du XIXe siècle, peut-elle encore parler à la jeunesse française ? Après tout, Marx est encore plus vieux ! Et si c’était sur le royaliste « contre-révolutionnaire » Maurras, plutôt que sur le « révolutionnaire » Marx ou le « nihiliste » Nietzsche, qu’il était possible d’interroger la société contemporaine et de fonder un avenir durable ?"

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  • Immigration : La gauche face au réel...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Balbino Katz, le chroniqueur des vents et des marées, cueilli sur Breizh-Info et consacré à l'incapacité persistante de la gauche à ouvrir les yeux sur la réalité de l'immigration...

     

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    Immigration. La gauche face au réel, ou la noble impuissance de Philippe Bernard

    Le vent devait venir du sud-ouest, sans doute, car la mer se levait en nappes sombres et sonores tandis que je tentais de marcher sur la digue de Lechiagat. À chaque rafale, j’avais l’impression d’être soulevé par la bourrasque comme un brin de varech. Renonçant à cette entreprise héroïque, je me suis réfugié au café des Brisants, ce repaire de demi-silence où les pêcheurs observent la météo comme on consulte une oracle capricieuse. Dehors, un vrai temps de chiottes, un rideau de pluie comme un mur liquide. Dedans, un peu de chaleur, une odeur de café brûlant, et Le Monde posé sur le comptoir.

    C’est là que j’ai lu la chronique de Philippe Bernard, « Immigration : sortir la gauche du silence », publiée dans Le Monde du 22 novembre 2025 . Je ne lis pas souvent les chroniques du quotidien du soir sans y percevoir quelque gauchisme de confort, ce mélange de bonne conscience et d’aveuglement moral dont la gauche française s’est tant nourrie. Pourtant, il faut reconnaître ici à Bernard une qualité devenue rare : la probité. Il tente ce que si peu tentent encore, c’est-à-dire une critique interne, exigeante, presque douloureuse de son propre camp.

    Cela seul mérite d’être salué.

    En regardant les vagues heurter le musoir comme si elles voulaient en arracher les pierres, j’ai pensé que Bernard, lui aussi, frappe contre un mur dur, une fortification idéologique presque infranchissable : la gauche française et son incapacité quasi existentielle à regarder l’immigration en face.

    Son texte le dit à mots précautionneux, presque embarrassés, mais il le dit. Il note, par exemple, que les chiffres de l’immigration, qu’il récapitule avec honnêteté, hausse du taux d’étrangers depuis 1999, doublement des premiers titres de séjour entre 2007 et 2024  produisent dans une partie du pays un réflexe d’angoisse, de rejet, ou simplement de lassitude. Et il dit ce qui est insupportable à une partie de son lectorat: la gauche refuse de regarder ces données, et en refusant de les voir, elle abandonne les classes populaires à d’autres discours, parce qu’elles sentent déjà dans leur vie concrète ce que les rédactions parisiennes refusent d’admettre.

    Cette phrase pourrait être de Raymond Aron : « Ce n’est pas parce que les faits déplaisent qu’ils cessent d’être des faits. »

    Bernard ajoute, et c’est bien vu, que les responsables de gauche, au lieu de commenter sérieusement des enquêtes inquiétantes (par exemple, la proportion de musulmans jugeant que la loi religieuse prime sur la loi républicaine, page 3) , préfèrent répondre par des mantras, des messages de « fraternité », des incantations. C’est toute la politique française qui se résume là, en une scène minuscule : une question brûlante posée sur France Inter, et un député qui esquive, qui contourne, qui fuit, comme si le réel était un piège dressé par l’extrême droite.

    Ce réflexe révèle, plus profondément, une structure psychologique. La gauche française n’a jamais vraiment su penser la nation, encore moins sa continuité culturelle et historique. Jean Jaurès lui-même, que Bernard cite en évoquant sa phrase du 28 juin 1914 sur le « grave problème de la main-d’œuvre étrangère », avait dû composer avec cette tension interne entre internationalisme et responsabilité nationale. Sa clarté, aujourd’hui, n’est plus audible : ceux qui l’invoquent se gardent bien de lire réellement son œuvre.

    Je dois rendre à Philippe Bernard que son diagnostic est le bon. Il écrit avec une honnêteté presque mélancolique, dépouillée de ces indignations convenues qui servent d’habitude de feuille de vigne à la gauche morale. Il tente quelque chose qui, pour qui a lu l’histoire politique humaine, ressemble à une entreprise tragique : faire appel à l’intelligence d’un camp politique contre lui-même. Lui rappeler que nier le réel ne le dissout pas. Lui rappeler que refuser de nommer un phénomène l’amplifie. Lui rappeler que le silence n’est pas une posture, mais un abandon.

    C’est noble. Et c’est vain.

    Je regardais, en écrivant ces lignes, les gouttes de pluie fouetter sans relâche la vitre du café. Il y avait dans cette obstination quelque chose qui rappelait la chronique elle-même. Une sorte d’effort sincère, répétitif, butant contre un monde qui ne veut pas entendre. Un effort admirable chez celui qui l’accomplit, désespéré quant à ses effets.

    La gauche française ne souffre pas d’un déficit d’informations. Ni d’un manque de talents. Ni même d’un manque d’intelligence — il serait faux et injuste de le dire. Elle souffre d’une maladie plus grave : l’incapacité psychique à affronter la réalité lorsqu’elle contredit la vision morale qu’elle a d’elle-même. Hannah Arendt écrivait que « le mensonge est l’ultime refuge de ceux qui ne veulent pas affronter le poids du monde ». Le déni n’est pas une position politique : c’est une forme de fuite.

    Philippe Bernard a tenté d’ouvrir une fenêtre. Il n’est pas certain que quelqu’un, dans son camp, veuille s’en approcher.

    Dehors, le vent redoublait ; la mer aussi.

    Et la gauche, une fois encore, détournait les yeux.

    Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées (Breizh-Info, 24 novembre 2025)

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  • Les snipers de la semaine... (303)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Hashtable, H16 dézingue les pignoufs macronistes et leurs pathétiques appels aux armes...

    Macron prépare la guerre… contre le bon sens

    graines-de-poilus.png

    - sur Euro-Libertés, Michel Festivi allume les journalistes qui reprennent les légendes communistes sur la Résistance...

    On nous refait le coup de la résistance du Parti communiste « français »

    Propagande communiste.jpg

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  • Feu sur la désinformation... (540) : La France de Macron entre propagande, guerre et mensonge !

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin.

     

                                            

    Au sommaire cette semaine :

    L’image de la semaine : Macron et le CEMA passent en mode propagande de guerre
    Entre les interventions du chef d'état-major des armées dans les médias, la tournée des généraux sur les plateaux, les déclarations anxiogènes d'Emmanuel Macron et le service national volontaire, il y a une véritable militarisation du discours politique.
    Le dossier du jour : L'audiovisuel public, menacé ou menaçant ?
    Sur les médias du service public, c’est un festival d’attaques et d'invectives envers tout ce qui est plus alternatif que l’extrême centre. Mais depuis cette semaine, les voilà face à une commission d’enquête parlementaire chargée d’interroger leur “neutralité”. Les plus de 50 auditions prévues (dont celles de Patrick Cohen, Delphine Ernotte, Thomas Legrand…) s'annoncent savoureuses !.

    Les pastilles de l’info :

    • Sondage Bardella : analyse des dernières intentions de vote
    • Macron Label Presse : le président instrumentalise-t-il les médias ?
    • Soros VS Le Figaro : le milliardaire attaque le quotidien français
    • Débat Glucksmann-Zemmour : l'aveu de défaite de Raphaël Glucksmann ?
    • La mère d’Elias traitée de "populiste en croisade" par des magistrats
    • Boualem Sansal : une parole contrainte dans des médias sous contrat

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Mohamed Bouhafsi, le très mainstream journaliste de C à Vous...

     

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  • Demain, une Europe sans Européens ?...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°217, décembre 2025 - janvier 2026) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré à la démographie des peuples européens, on découvrira l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec David Betz, Ivan Krastev et Dany Robert-Dufour...

    Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, de Nicolas Gauthier, d'Aristide Leucate, de David L'Epée, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli, d'Ego Non et de Bernard Rio...

     

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    Au sommaire :

    Éditorial
    Vous avez dit « domination » ? Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien
    L’entretien choc de David Betz : vers une guerre civile européenne? Propos recueillis par Daoud Boughezala

    Cartouches
    L’objet disparu: le scoubidou, par Nicolas Gauthier

    Mes lectures, par Alain de Benoist

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Cinéma: Chien 51, dystopie crépusculaire, par Nicolas Gauthier

    Curiosa Erotica: Jean-Pierre Bouyxou, homme de toutes les fascinations. Par David L’Épée

    Champs de bataille: il y a ferraille et ferraille. Par Laurent Schang

    Uranie, l’hortothérapeute (IX). Par Bruno Lafourcade

    Littérature. Les choix d’Anthony Marinier

    Un homme, une maison d’édition: Xavier Meystre. Propos recueillis par François Bousquet

    Le droit à l’endroit: l’État de droit, une vieille idée neuve. Par Aristide Leucate

    Économie. Par Guillaume Travers

    Bertrand Lacarelle, écrivain forlongueur. Par Olivier François

    Bestiaire: Kant, le chien et l’ornithorynque. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    Taxe Zucman: panacée ou illusion ? Par Guillaume Travers

    Le miracle européen : la « grande divergence », apogée et épuisement. Par Thomas Hennetier

    Ivan Krastev: comment notre monde est devenu illibéral. Propos recueillis par Daoud Boughezala

    Qui sont les Blancs ? Julien Rochedy ouvre le dossier interdit. Par François Bousquet

    « Sale Blanc ! » P.-A. Taguieff, radiographie le ressentiment victimaire. Par François Bousquet

    Thomas Hennetier : « Pas de démocratie sans peuple ». Propos recueillis par François Bousquet

    Dans la tête de Mélenchon. Par Denis Collin

    Badinter au Panthéon: la mort lui va si bien. Par Christophe A. Maxime

    L’histoire secrète d’Enrico Mattei : or noir et stratégie de la tension. Par Gérard Boulanger

    Samuel Fitoussi contre les mandarins : pourquoi les intellectuels se trompent. Par David L’Épée

    Dany-Robert Dufour: baise ton prochain comme il te baisera. Propos recueillis par François Bousquet

    Le droit à la continuité historique contre l’extinction des peuples. Par Gabriel Piniés

    Un pas de côté avec Patrice Jean : le roman n’a pas dit son dernier mot. Par Anthony Marinier

    Hugues Pagan le survivant: la nuit n’a pas d’alibi. Par Gérard Landry

    Yellowstone, la pastorale américaine de Taylor Sheridan. Par François-Xavier Consoli

    Erich Fromm, l’apôtre de la société saine. Par Thomas Hennetier

    Dossier : Démographie: l’hiver des peuples européens
    Gérard-François Dumont : anatomie du déclin démographique français. Propos recueillis par Daoud Boughezala

    Trilemme démographique : immigration, stagnation ou sursaut nataliste ? Par Anthony Marinier

    Le Grand Bond… en arrière du continent noir. Par Loup Viallet

    Le mythe nataliste de l’immigration démenti par les faits. Par Darel E. Paul

    Le crépuscule du désir : comment le Japon se vide sans se renier. Par Nina Pravda

    Jean Raspail: l’homme qui avait tout vu venir. Par Anthony Marinier

    Panorama
    La leçon de philo politique : le rêve aristocratique d’Ernest Renan. Par Ego Non

    Pourquoi une philosophie politique civilisationnelle ? Par Frédéric Saint Clair

    Un païen dans l’Église : inspiration finale à Notre-Dame d’Avesnières. Par Bernard Rio

    « Back to bled! » La remigration selon Renaud Camus. Par François Bousquet

    Éphémérides

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  • Narcotrafic : nous n'avons encore rien vu de la menace qui arrive...

    Le 24 novembre 2025, Liselotte Dutreuil recevait Xavier Raufer sur Ligne droite pour évoquer avec la menace du narcotrafic...

    Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014), Le crime mondialisé (Cerf, 2019) et, tout récemment, Jeffrey Epstein - L'âme damnée de la IIIe culture (Cerf, 2023).

     

                                         

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