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  • Jean-Claude Michéa, entre héritage et contestation...

    Les éditions L'Harmattan viennent de publier un essai de Laurent Mélito intitulé Jean-Claude Michéa, entre héritage et contestation - Une anthropologie politique en tension. Laurent Mélito est sociologue d'intervention.

     

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    " Jean-Claude Michéa occupe une place singulière dans le paysage intellectuel français. Professeur de philosophie dans le secondaire à Montpellier, refusant médias et institutions académiques, il a imposé une pensée critique radicale qui dérange autant qu’elle fascine.
    Son projet rompt avec les catégories établies : critique du capitalisme sans progressisme culturel, défense de la souveraineté populaire sans nationalisme, valorisation des traditions sans réaction. Le concept de common decency, emprunté à Orwell, désigne cette morale populaire spontanée – solidarité, honnêteté, loyauté, sens de la limite – qui constitue le socle d’un socialisme moral enraciné dans les expériences concrètes des gens ordinaires. Cette pensée anticipe le divorce entre la gauche et les classes populaires, la montée des populismes et les impasses de l’individualisme libéral.
    Cet ouvrage propose une étude systématique de cette œuvre inclassable. Il retrace ses sources intellectuelles, analyse ses thèses principales, examine les controverses qu’elle suscite, et interroge son actualité face aux crises contemporaines. Une exploration rigoureuse de l’une des voix les plus originales de la pensée critique au XXIe siècle. "
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  • Europe : quand la gauche criminalise l’histoire conservatrice...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 8 décembre 2025 et consacrée à l'éradication hystérique des traces culturelles du IIIe Reich dans les bibliothèques...

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de trois essais traduits en français, Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? - Vivre avec le déclin de l'Europe (La Nouvelle Librairie, 2024) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                           

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  • Guerre et civilisation...

    Les éditions Gallimard, dans leur collection de poche Folio, viennent de rééditer Guerre et civilisation, un recueil des principaux textes d'Arnold Toynbee évoquant la question du militarisme.

    Historien et philosophe de l'histoire anglais, Arnold Toynbee a étudié et comparé les civilisations de leur apparition à leur chute. Il a développé sa théorie dans sa monumentale Étude de l'histoire (12 volumes, tout de même !) dont seule la synthèse a été traduite en français sous le titre L'Histoire, un essai d'interprétation.

     

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    "Dans Guerre et civilisation sont réunis les passages que Toynbee consacre au militarisme dans sa monumentale Étude de l'histoire (1934-1961). D'où se dégage une loi : le militarisme conduit toujours à la chute des civilisations. La guerre est même "fille de la civilisation", car "lorsque l'accroissement d'efficacité de la société devient tel qu'elle parvienne à mobiliser une proportion mortelle de ses ressources et de ses énergies pour un usage militaire, la guerre devient un cancer qui emportera sa victime".

    Par exemple, Sparte, cité-État qui, à l'établissement de comptoirs autour de la Méditerranée, préféra la colonisation de la Messénie voisine, où, pour maintenir sa domination, elle finit par s'enkyster dans un militarisme autarcique qui l'empêcha de s'adapter au régime d'échanges dont elle aurait eu besoin au IVᵉ siècle av. J.-C. Et que dire de l'Assyrie ? Ou même du royaume de Charlemagne ? Cette leçon, Toynbee la tire certes pour son temps, qui fut celui de la guerre froide. Mais elle s'adresse plus que jamais à nous, à l'heure où les États se réarment et où se multiplient les conflits de haute intensité..."

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  • La trêve, la moins mauvaise des options pour l’Ukraine ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Renaud Girard cueilli sur Geopragma et consacré aux tractations autour d'une paix (ou d'une trêve) en Ukraine. Grand reporter au Figaro, Renaud Girard est membre du comité d'orientation stratégique de Geopragma.

     

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    La trêve, la moins mauvaise des options pour l’Ukraine

    Le plan Trump pour la paix en Ukraine du 23 novembre propose une trêve susceptible d’ouvrir la voie à la paix, à condition que le pouvoir ukrainien obtienne des garanties de sécurité.

    Le plan Trump pour la paix en Ukraine, tel qu’il a été amendé lors des discussions américano-ukrainiennes du 23 novembre 2025 à Genève, doit être pris très au sérieux. Il représente une chance historique d’arrêter le massacre entre chrétiens slaves orthodoxes, commencé en février 2022 par l’agression de la Russie contre son voisin ukrainien. La trêve que ce plan propose – la paix ne viendra qu’après des années, voire des décennies de diplomatie – est de loin la moins mauvaise des options, pour les Russes, comme pour les Ukrainiens.

    Combien de jeunes Russes et Ukrainiens, jadis frères au sein de l’Union soviétique, ont-ils perdu la vie après le passage à l’acte irrationnel de Vladimir Poutine ? Un demi-million ? Davantage ? Je dis irrationnel car cette agression, outre ses enfants morts, a coûté à la Russie quatre atouts qui étaient très importants à ses yeux : l’influence importante qu’elle avait en Ukraine ; un commerce très profitable avec l’Union européenne ; une économie prospère prête à développer l’immense Sibérie ; une Otan en « mort cérébrale » à ses frontières.

    Le but stratégique de Vladimir Poutine était de faire de l’Ukraine un pays soumis à Moscou, un peu comme l’est la Biélorussie. Le président russe a échoué ; il n’a pas pris Kiev en une semaine ; il a seulement renforcé la combativité des Ukrainiens, ainsi que leur goût pour la liberté, l’indépendance, l’ouverture à l’Europe. Vladimir Poutine devrait se rendre compte qu’il peut continuer à faire souffrir l’Ukraine par sa guerre d’usure (où la Russie perd progressivement ses infrastructures pétrolières), mais qu’il ne parviendra jamais à la soumettre.

    Une «opération militaire spéciale»

    Si l’on se met dans les chaussures d’un président russe rationnel, on s’aperçoit qu’il aurait intérêt aujourd’hui à accepter l’offre américaine inespérée que lui fait le président Trump, à savoir le cessez-le-feu sur la ligne de contact actuel, la levée des sanctions, l’amnistie de tous les crimes commis, le retour de la Russie sur tous les marchés pétroliers et gaziers, l’édification de projets miniers et énergétiques communs entre la Russie et les États-Unis.

    En forçant un peu sur la propagande, comme il sait très bien le faire, Poutine a les moyens de présenter à son peuple son « opération militaire spéciale » de février 2022 comme une nécessité passée et un succès présent. Il est faux de dire que Poutine ne peut pas arrêter les hostilités car il perdrait la face devant la nation russe. Sauver la face devant son peuple ne lui serait pas très difficile : il peut dire avoir protégé les russophones et russophiles du Donbass, avoir fait de la mer d’Azov une mer russe, avoir arrêté l’expansion de l’Otan vers l’est. Il peut, en outre, présenter un avenir radieux à son peuple, fait d’une exploitation commune de l’Arctique avec les Américains et de la Sibérie avec les Chinois.

    La trêve est la moins mauvaise des options pour Poutine car l’actuel grignotage du territoire ukrainien par son armée lui coûte très cher et est particulièrement lent. Les Ukrainiens, passés maîtres dans le combat moderne par drones, savent très bien se défendre. Les experts militaires considèrent que la défense est trois fois moins coûteuse en hommes que l’offensive dans une guerre telle que celle d’Ukraine. Au regard des gains territoriaux conquis par Poutine sur l’Ukraine en 2025, il lui faudrait un demi-siècle pour conquérir l’intégralité du pays.

    Pour les Ukrainiens, la trêve proposée par le plan Trump est aussi la moins mauvaise des options. Zelensky a lui-même avoué que son peuple était las de la guerre. Les jeunes générations fuient le pays. Où est la relève, quand on sait que plus de 600.000 jeunes hommes ukrainiens en âge de combattre vivent à l’étranger et n’envisagent pas de revenir au pays faire leur devoir patriotique ? Vu ce qu’elle coûterait en hommes, la reconquête militaire des territoires ukrainiens pris par les Russes depuis 2014 n’est pas envisageable.

    Crier victoire et sauver la face

    La trêve offrirait une stratégie de paix fructueuse au pouvoir de l’Ukraine, à la condition que Kiev obtienne les garanties de sécurité qu’elle réclame légitimement. Exploitation des terres rares avec les investisseurs américains. Lutte contre la corruption, qui est le fléau de toujours du pays. Édification d’institutions publiques fiables, permettant une accélération du processus d’entrée dans l’Union européenne. Zelensky pourrait, lui aussi, crier victoire et sauver la face : il a résisté à l’une des plus fantastiques armées du monde pendant près de quatre ans, il a sauvegardé la liberté et l’indépendance de son pays. Ce n’est pas rien !

    Certes, on peut reprocher au plan Trump de bafouer la justice. Il est vrai qu’on ne verra pas la Russie rendre les territoires qu’elle a conquis par la force, livrer ses criminels de guerre à la CPI, verser des dommages de guerre à l’Ukraine. Mais c’est un idéal qu’il est totalement irréaliste d’attendre. La vérité est qu’il n’y a de justice internationale possible que lorsqu’un camp est clairement le vainqueur. Ce fut, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le cas des procès de Nuremberg et de Tokyo. Ce fut aussi le cas du Tribunal pénal international pour le Rwanda.

    Mais quand des crimes de guerre sont commis par une puissance non défaite dans un conflit, ils n’ont aucune chance d’être jugés. L’invasion illégale de l’Irak en 2003 a provoqué des centaines de milliers de morts et un chaos toujours présent en Mésopotamie. George W. Bush et Donald Rumsfeld ont-ils été présentés à des juges ?

    Il est indéniable que le plan Trump malmène fortement le droit international et la justice internationale. Mais il serait encore plus immoral de laisser se poursuivre le massacre sous prétexte de justice. Quelle serait la valeur d’une justice qui laisserait mourir demain des dizaines de milliers de jeunes gens pour la seule satisfaction potentielle de condamner un jour des dizaines de criminels de guerre ? Dans les relations internationales, la justice est évidemment une belle chose. Mais elle est rarement préférable à la paix.

    Renaud Girard (Geopragma, 2 décembre 2025)

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  • Dragon est de retour...

    Les éditions Artus viennent de publier en DVD un film d'Eduard Grečner intitulé Dragon est de retour.

     

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    "Le potier Martin Lepis, surnommé Dragon, vit un peu à l’écart de son village, suscitant jalousies et convoitises. Accusé par les villageois d’être la cause de catastrophes naturelles, il est emmené loin du village par les gendarmes, laissant Simon s’emparer de sa femme Eva. Quelques années plus tard, Dragon revient au village. Afin de réintégrer la communauté, il propose de ramener un troupeau de vaches ayant fui un incendie. Il exige que Simon l’accompagne.

    Un petit chef-d’œuvre comme seuls les Tchèques et les Slovaques savaient le faire dans les années 60… Un noir et blanc d’une pureté admirable, une ambiance virant sans cesse entre le réalisme et l’onirisme, des mouvements tant suaves que voluptueux, une musique enivrante… Tout ceci porté par une troupe de comédiens à l’authenticité exemplaire. Ne passez pas à côté de chef-d’œuvre."

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  • Notre alimentation menacée, nos agriculteurs en péril ?...

     

     

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Pierre-Guillaume Mercadal à Thinkerview, consacré à l'agriculture et à l'alimentation...

    Pierre-Guillaume Mercadal pratique l'agriculture biologique en tant qu'éleveur de cochons laineux et est un défenseur du monde paysan.

     

                                                

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