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  • François Bousquet : « Le racisme antiblanc est le tabou des tabous parce qu’il menace tout l’édifice idéologique victimaire »...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par François Bousquet à Breizh-info à l'occasion de la sortie de son enquête intitulée Le racisme antiblanc (La Nouvelle Librairie, 2025).

     

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    François Bousquet : « Le racisme antiblanc est le tabou des tabous parce qu’il menace tout l’édifice idéologique victimaire »

    Breizh-info.com : Tout d’abord, on trouve trois livres sur le racisme anti-blanc publiés au début des années 2000 et 2010, puis plus rien : un d’Hervé Ryssen, un autre de Gilles-William Goldnadel, et un édité à l’époque par Une Autre Jeunesse et les Identitaires. Que s’est-il passé depuis ?

    François Bousquet : La théorie du racisme systémique est passée par là. C’est une théorie fumeuse, délirante, hégémonique importée des États-Unis. Elle a pétrifié le débat comme après un hiver nucléaire. Débat figé = pensée stérilisée. À l’époque du communisme, on parlait du glacis soviétique, une ceinture de pays vassalisés qui empêchait toute forme de dissidence. Le glacis décolonial procède ainsi. En son centre, une vision manichéenne du monde : les méchants Blancs et les gentils « racisés ». Le Trofim Lyssenko français de cette fiction raciale est Éric Fassin. Du haut de sa chaire universitaire et de ses multiples tribunes franco-américaines, il a décrété que la terre est plate et que le racisme antiblanc n’existe pas pour les « sciences sociales ». Le simple fait d’évoquer cette réalité – que je documente largement dans mon enquête à partir d’une quarantaine de témoignages-chocs – vous condamne aussitôt à l’excommunication universitaire et médiatique. C’est ainsi qu’on a verrouillé le débat. Car à cette chape de plomb idéologique s’ajoute une censure de fait : les éditeurs reculent et les chercheurs ne cherchent pas. Le racisme antiblanc est devenu un impensé volontaire.

    Breizh-info.com : Votre livre s’ouvre sur une citation tirée d’un forum en ligne. Pourquoi avoir choisi cette source plutôt qu’un discours institutionnel ou universitaire ?

    François Bousquet :La vérité sort peut-être de la bouche des enfants, mais plus encore des adolescents. Ce sont eux qui encaissent, dans les cours de récréation et les terrains de foot, les regards hostiles, les invectives raciales, les brimades. Ce sont eux qui doivent de plus en plus souvent baisser les yeux et raser les murs. Voilà ce que l’on trouve dans les forums de discussion. Ce sont les cahiers de doléances de la jeunesse. Les journalistes, les éducateurs, les adultes devraient les consulter plus souvent, ils y découvriraient une jeunesse abandonnée qui exorcisent son mal-être avec les registres du langage propres à l’adolescence : non pas le pathos, mais le sarcasme, le ricanement, la provocation – qui saisissent la main qu’on ne leur tend pas… pour la mordre.

    Pourquoi suivre les discours institutionnels ? Pour avoir déserté le réel, ils n’ont plus aucune crédibilité. Ils se sont réfugiés dans des bulles idéologiques où l’on disqualifie toute approche empirique. Dans ces cas-là, il faut repartir de la base. Prendre le pouls de la France, non pas à la terrasse des cafés gentrifiés des grandes villes, mais dans les commentaires YouTube, sur les forums de jeux en ligne, sur les réseaux où la jeunesse invisibilisée s’exprime. Dans une époque où les grandes voix sont devenues muettes ou complices, il faut réapprendre à écouter les petites.

    Breizh-info.com : Le cœur de votre livre, ce sont les témoignages. Pourquoi avoir choisi cette méthode directe ? Quel en a été l’impact sur votre propre perception du phénomène ?

    François Bousquet :Ce sont eux qui nous disent le réel, sans filtre, sans édulcorant – et il ne correspond pas du tout au récit dominant. Si j’ai choisi cette méthode – la parole brute –, c’est qu’il n’y avait pour ainsi dire rien eu jusque-là. Aucune enquête de terrain sérieuse, aucun rapport public, aucun travail universitaire digne de ce nom. Rien. Le désert. Ce vide documentaire permettait aux chercheurs militants de décréter que le racisme antiblanc n’existait pas, faute de preuves. La boucle était ainsi bouclée : on ne cherche pas, donc on ne trouve pas, donc ça n’existe pas. J’ai fait le pari inverse : je suis allé à la rencontre du chœur étouffé de la société. Des adolescents, des étudiants, des salariés, des professeurs, des parents. J’ai été tour à tour bouleversé, ému jusqu’aux larmes, scandalisé par ces récits, pas seulement en tant que journaliste ni seulement en tant qu’homme, mais en tant que français, en tant qu’européen – et, oserais-je le dire, en tant que blanc. Tout d’un coup, il ne s’agissait plus de concepts, mais de confiance trahie, d’abandon, de mépris. C’est à ce moment que je suis devenu, non pas leur porte-parole, mais leur porte-voix : je ne parle pas à leur place, je parle pour qu’on les entende.

    Breizh-info.com : Pourquoi le racisme anti-blanc reste-t-il un tabou si tenace dans les médias, à l’université ou dans le champ politique ?

    François Bousquet : Le racisme antiblanc est le tabou des tabous parce qu’il menace tout l’édifice idéologique victimaire. Il brise le monopole de la plainte. Il dérange les équilibres symboliques sur lesquels repose l’architecture mentale des sociétés postnationales. Dans ces sociétés, les peuples historiques sont sommés de se taire, de se soumettre ou de se démettre. Reconnaître l’existence du racisme antiblanc revient à faire exploser cette logique asymétrique, qui est celle du multiculturalisme : oppresseurs d’un côté, opprimés de l’autre.

    Breizh-info.com : Vous distinguez les « grands Blancs » des « petits Blancs ». Cette fracture est-elle au cœur de l’invisibilisation de cette forme de racisme ?

    François Bousquet : Absolument. Le racisme antiblanc frappe les « petits Blancs », pas les éditorialistes de Radio France. Il y a deux Blancs en France : le grand et le petit. Le premier a les mots, les postes, les réseaux. Le second a le mépris, le silence, l’infériorisation. Le grand Blanc milite pour l’ouverture des frontières, mais pas dans son immeuble, encore moins dans l’école de ses enfants. Il célèbre la diversité, à condition qu’elle reste théorique. S’il y a un privilège blanc, ce n’est jamais que le sien : un privilège de caste –progressiste, gauchiste, métropolitain, sanctuarisé, qui ouvre toutes les portes. Le grand Blanc milite pour l’accueil inconditionnel des autres, mais c’est au petit Blanc d’en assumer les conséquences. C’est lui qu’on insulte dans les cours d’école, qu’on injurie sur les terrains de foot, qu’on humilie lors du ramassage scolaire. Cette fracture n’est pas anecdotique. Elle explique pourquoi le racisme antiblanc reste tabou : il touche ceux qui n’ont ni porte-voix ni relais.

    Breizh-info.com : Peut-on dire que ce racisme vise d’abord les plus vulnérables – géographiquement, socialement, scolairement – là où l’État semble avoir déserté ? Et qu’est-ce que cela dit du divorce entre les élites et le peuple ?

    François Bousquet : Plus personne n’est aujourd’hui à l’abri : la mort d’Élias, en début d’année, dans le 14e arrondissement parisien, l’a rappelé tragiquement. Mais de fait le racisme antiblanc frappe d’abord les catégories populaires. C’est ce qui ressort de la seule enquête menée conjointement par l’Insee et l’Ined en 2008-2009 – il n’y en aura plus jamais d’autre. Un Français sur sept non paupérisé, appartenant à la « population majoritaire » (volens nolens les Français de souche), dit avoir été victime de racisme (antiblanc en l’occurrence), mais parmi les Français paupérisés, c’est un sur quatre. On voit l’écart. Le racisme antiblanc frappe là où l’État s’est effacé : dans les zones de relégation, les marges oubliées, les établissements scolaires abandonnés. Plus on descend dans l’échelle sociale, plus les gens sont exposés, plus le racisme antiblanc est fort. Dit autrement : moins vous avez les moyens de la ségrégation – spatiale, sociale, raciale –, plus vous êtes exposé. À l’abri derrière ses envolées sur la mixité, le grand Blanc pratique la ségrégation – une ségrégation feutrée – derrière les murs de la gentrification et les codes sociaux qu’il maîtrise mieux que personne. La mixité est une farce que seuls les pauvres vivent pour de bon, à leurs dépens. Eux n’ont pas le luxe de la choisir ni de la doser. Ils la subissent de plein fouet, dans des environnements où l’on ne parle plus de coexistence mais de confrontation. Ils n’ont les moyens ni de l’évitement ni du séparatisme. Nous voilà au cœur de l’hypocrisie et des faux-semblants : ceux qui clament que le racisme antiblanc est un fantasme sont précisément ceux qui ont les moyens de ne jamais y être confrontés. Ils vivent dans une France fictionnelle ; pour les autres, elle est frictionnelle.

    Breizh-info.com : Pensez-vous qu’il faille en faire un combat universaliste et risquer de tomber dans une tendance à la mode, la victimisation ?

    François Bousquet : Universaliste, certainement pas. C’est précisément au nom d’un universalisme abstrait et d’une République prétendument aveugle aux différences que l’idéologie antiraciste a vu le jour il y a plus de quarante ans – pour dériver ensuite en machine de guerre contre les peuples autochtones et les appartenances légitimes. Il ne s’agit pas de recourir à notre tour à une victimisation en miroir, mais de pointer les effets pervers d’un multiculturalisme imposé d’en haut, sans consentement, et de se donner les moyens concrets d’y répondre, à partir d’un diagnostic d’échec.

    Breizh-info.com : L’ouvrage évoque aussi une société balkanisée, fracturée démographiquement. Peut-on vraiment dissocier le racisme antiblanc des effets de l’immigration massive ?

    François Bousquet :L’un ne va pas sans l’autre. Le tabou du racisme antiblanc ne tombera pas tant qu’on refusera de voir ce qui l’alimente : le déséquilibre démographique massif engendré par une immigration extra-européenne hors de contrôle. Le racisme antiblanc n’est pas une émanation spontanée de l’air du temps. Il est le produit d’une société fracturée, balkanisée, archipélisée, où l’élément majoritaire devient localement minoritaire, souvent dans l’indifférence – voire avec la bénédiction – des élites. Une société multiculturelle sans culture commune devient un champ de bataille. Le multiculturalisme n’est pas une richesse, c’est une poudrière.

    Breizh-info.com : SOS Racisme mettra-t-il un jour un « S » à « racisme », comme le suggérait Desproges ? Autrement dit, voyez-vous poindre une prise de conscience politique plus large, y compris à gauche ? En un mot : le tabou est-il en train de tomber, ou faudra-t-il encore, pour le briser, que le réel s’impose de manière plus brutale encore ?

    François Bousquet :La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a assuré sur CNews ne pas avoir de pudeur à parler du racisme antiblanc. Sur la même chaîne, Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations – tout un programme –, a dit l’inverse. Traitée de « Sale Blanche, crachats à l’appui, elle ne reconnaît pas l’existence du racisme antiblanc. On voit que l’ethnomasochisme a encore de beaux jours devant lui.

    La bonne nouvelle, néanmoins, c’est que, dans ce panorama désolé, une fissure apparaît. L’affaire de Crépol, et la mort de Thomas, a marqué un tournant. Non pas parce que la justice y a vu clair – elle s’emploie au contraire à éviter toute qualification aggravante pour racisme, au prix d’une instruction biaisée –, mais parce que l’opinion prend de plus en plus conscience qu’il ne s’agit pas de faits divers, mais de faits de société où s’exprime une rage anti-européenne, cultivée et canalisée par des années de ressentiment. Le mur du silence autour du racisme antiblanc commence ainsi à se fissurer. De plus en plus de gens en parlent librement. On ne peut pas indéfiniment se réfugier dans le déni, le délit et le délire – la loi des trois « D » auquel je tiens particulièrement – sans exposer à un violent retour du refoulé. Bienvenue dans le réel !

    François Bousquet, propos recueillis par Yann Vallerie (Breizh-info, 24 avril 2025)

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  • Allemagne : un système verrouillé...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 11 avril 2025 et consacrée au verrouillage du système politique allemand...

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de trois essais traduits en français, Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? - Vivre avec le déclin de l'Europe (La Nouvelle Librairie, 2024) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                             

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  • Pourquoi le système ne laissera jamais la droite prendre le contrôle...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 4 avril 2025 et consacrée à l'éviction judiciaire de Marine Le Pen de l'élection présidentielle...

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de trois essais traduits en français, Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? - Vivre avec le déclin de l'Europe (La Nouvelle Librairie, 2024) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

     

                                              

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  • Allemagne et Europe : les vieilles idéologies ne peuvent plus masquer la réalité...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 21 février 2025 et consacrée à la pétrification du système en Allemagne et en Europe, prémisse d'un effondrement.

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de trois essais traduits en français, Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? - Vivre avec le déclin de l'Europe (La Nouvelle Librairie, 2024) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                                 

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  • Nomination de François Bayrou Premier ministre : le hold-up final d’une république à l’agonie...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir cueilli sur Breizh-Info, et consacré à la nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre...

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    Nomination de François Bayrou Premier ministre : le hold-up final d’une république à l’agonie

    François Bayrou, Premier ministre. Rien qu’à écrire ces mots, un étrange mélange de dégoût et de lassitude s’installe. L’insipide maire de Pau, l’éternel candidat sans victoire à la présidentielle, celui qui incarne jusqu’à la caricature le pire des arrangements politiciens, a été élevé à Matignon. Quelle gifle pour les Français, quelle insulte pour un peuple déjà à genoux, écrasé par des décennies de trahisons et d’abandon. Cette nomination est bien plus qu’une absurdité : c’est un bras d’honneur monumental, une ultime provocation de la caste dirigeante qui, en pleine décomposition, refuse de céder la moindre parcelle de pouvoir.

    Un électorat floué, une nation sacrifiée

    L’arrivée de Bayrou à Matignon est l’illustration parfaite du hold-up politique permanent que subissent les Français. Pendant que les électeurs du Rassemblement national et de La France insoumise — représentant près de la moitié du corps électoral — sont constamment floués, on recycle les mêmes têtes, les mêmes barons, les mêmes combinards qui s’échangent les postes comme des cartes à jouer. Le message est clair : peu importe pour qui vous votez, tout restera sous contrôle.

    C’est à se demander pourquoi les Français devraient encore se donner la peine de voter. Quand, après des mois de crise, de colère et de fractures, le système répond par la nomination d’un homme symbole du consensus mou, on comprend que les élections sont un leurre. Une supercherie. Un piège à cons.

    La Vème République : une machine à broyer les peuples

    La Vème République n’est plus qu’un cadavre qu’on maquille pour tenter de cacher sa décomposition avancée. Le système institutionnel, conçu pour un général visionnaire comme de Gaulle, est devenu une machine infernale au service d’une oligarchie hors-sol. Ce système n’est plus au service des Français, mais bien de ceux qui se servent des Français.

    Regardez l’état du pays. Une éducation nationale en miettes, qui sacrifie nos enfants au profit de dogmes égalitaristes et désincarnés. Un système de santé à genoux, incapable de soigner dignement les malades faute de moyens et de volonté politique. Une insécurité galopante qui gangrène chaque recoin du territoire. Et une immigration massive, débridée, qui transforme jour après jour le visage de notre pays en un cauchemar multiculturel imposé.

    Et face à cela ? Rien. Strictement rien. Bayrou à Matignon, c’est le symbole d’une classe dirigeante qui s’accroche à ses privilèges comme des rats à une épave. Ils savent que la Vème République est à bout de souffle, mais ils feront tout pour la sauver, car elle est leur rempart, leur citadelle. Peu leur importe que les Français crèvent à petit feu, tant que leurs postes, leurs réseaux et leurs carrières sont préservés.

    Les complices du système

    Et que dire de ceux qui prétendent incarner l’opposition ? Marine Le Pen, Jordan Bardella, Jean-Luc Mélenchon… Ils appellent à voter, à croire encore et toujours à ces institutions vermoulues. Ils jouent le jeu, ils se plient aux règles du système, espérant un jour en hériter. Mais il faut être clair : rien ne changera. Tant que la Vème République subsistera, les Français continueront à être floués.

    Bayrou à Matignon est la preuve ultime que le système est verrouillé. Que les élections ne servent qu’à légitimer. Que voter, c’est cautionner. Les Français doivent ouvrir les yeux : leur abstention massive n’est pas un signe de faiblesse, mais un acte de rébellion silencieux. En refusant de participer à cette mascarade, ils dénoncent l’imposture.

    Cette nomination est une provocation, mais elle pourrait être un électrochoc. Les Français doivent comprendre que le salut ne viendra pas des urnes tant que le système restera intact. Il faudra renverser la table, redéfinir les règles, et bâtir un ordre nouveau, enraciné dans la volonté populaire et non dans les arrangements de palais.

    François Bayrou Premier ministre : l’épilogue d’une farce. Mais aussi, peut-être, le prélude d’une prise de conscience collective. Le temps presse, car pendant que la caste s’accroche, notre pays, notre civilisation s’écroulent. Le sursaut ou le chaos. Il n’y a plus d’alternative.

    Julien Dir (Breizh-Info, 14 décembre 2024)

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  • Pillage organisé et tiers-mondisation...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir cueilli sur Breizh-Info, et consacré à la faillite d'un état gangrené par la médiocrité et la corruption, qui trahit les citoyens français...

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    Pillage organisé et tiers-mondisation : où disparaît l’argent que nous prend tous les jours la République française ?

    La coupe est pleine. L’annonce du déremboursement partiel des médicaments et l’augmentation du reste à charge en médecine sonne comme une gifle à un peuple déjà pressuré par un système fiscal hors de contrôle. Où va l’argent ? Où passent les milliards d’euros siphonnés chaque année par un État obèse et dysfonctionnel ? Taxes, impôts, charges sociales, prélèvements divers : les Français se tuent à la tâche pour alimenter un monstre bureaucratique qui ne remplit même plus ses missions essentielles. Ce système, gangrené par la médiocrité et la corruption, trahit ses citoyens chaque jour davantage.

    Une machine fiscale vorace, mais inefficace

    Les Français, champions du monde des prélèvements obligatoires, sont étouffés par un matraquage fiscal incessant. Chaque euro gagné par un salarié, un entrepreneur ou un artisan est amputé d’une part scandaleuse pour alimenter un État qui, en retour, offre des services publics de plus en plus dégradés. Hôpitaux en ruine, urgences saturées ou « régulées », maternités fermées : c’est un paysage de tiers-mondisation que le gouvernement impose à un pays autrefois leader en matière de santé et d’éducation. Et pendant ce temps, on assiste, impuissants, à l’effondrement de l’école, à la montée en flèche de l’insécurité et à l’explosion des inégalités territoriales.

    Où est passé l’argent collecté sur le dos des travailleurs et des entrepreneurs ? L’État dilapide ces fonds dans des politiques aussi inutiles que dispendieuses, refusant d’assumer ses responsabilités dans la gestion des deniers publics. Les « responsables » politiques de ce fiasco ne sont jamais inquiétés. Pourquoi ceux qui ont contracté des dettes abyssales depuis des décennies ne sont-ils pas en prison pour haute trahison ? Ces énarques de salon, protégés par leur immunité et leur arrogance bureaucratique, continueront d’échapper à toute poursuite pendant que la population paye leurs erreurs au prix fort.

    Une République du « pire » : entre libéralisme sauvage et soviétisation bureaucratique

    La République française offre désormais à ses citoyens le pire des deux mondes : un libéralisme sauvage pour les plus faibles et une bureaucratie soviétique pour tous les autres. Les travailleurs et les classes moyennes doivent composer avec des services publics qui s’effondrent, tandis que l’élite politico-administrative reste grassement rémunérée pour son incompétence. Derrière chaque fermeture de service hospitalier, chaque régulation des urgences, chaque école qui se délite, se cache une armée de technocrates bien à l’abri dans leurs bureaux, obsédés par leurs tableaux Excel et leurs réformes sans vision.

    Le plus révoltant ? Personne n’est jamais responsable. Jamais coupable. Le système entier repose sur une dilution de l’autorité et une déresponsabilisation systémique. Comme en Union Soviétique, on ne trouve jamais de visage derrière l’échec, seulement des excuses bureaucratiques et des rapports interminables.

    Les autorités françaises trahissent leur mission première : protéger leur peuple. Elles s’effacent devant des priorités idéologiques absurdes, tout en abdiquant leurs devoirs régaliens. Où sont les investissements dans nos hôpitaux ? Pourquoi les maternités ferment-elles alors que l’immigration continue d’être financée sans limite ? Pourquoi un système déjà au bord de l’implosion se permet-il de verser des milliards pour accueillir des populations supplémentaires, sans demander leur avis aux Français ?

    La tiers-mondisation de la France s’accélère sous nos yeux. Nos enfants héritent d’un avenir sinistre : une école au rabais, des conditions de vie de plus en plus précaires, et, pour seule consolation, des antidépresseurs ou des stupéfiants pour fuir une réalité insoutenable. Le tout, dans une société où règnent l’insécurité et l’éclatement communautaire. Il n’est plus question de solidarité nationale : c’est chacun pour soi dans un système qui divise au lieu de fédérer.

    Le réveil ou l’effondrement

    Face à cette situation, deux voies s’ouvrent à nous : l’acceptation de la décadence ou la révolte. La population ne tolérera pas éternellement d’être méprisée et pillée. Si l’État refuse de remplir ses obligations fondamentales – sécurité, santé, éducation –, il est inévitable que les citoyens prennent leur destin en main. La fracture entre le peuple et ses élites devient un gouffre. La révolte gronde.

    Pour éviter un effondrement total, il faut agir immédiatement. Nettoyer les écuries d’Augias. Réformer en profondeur un système qui n’a plus de sens. Réduire drastiquement les postes parasites et les bureaucraties inutiles. Mettre fin aux subventions folles à l’immigration et aux politiques inefficaces. Favoriser les entrepreneurs, les travailleurs, et cesser de récompenser les comportements de rente. Cela signifie une révolution économique, sanitaire, sociale et sécuritaire. Maintenant.

    Nous devons reconstruire un État décentralisé, au service de ses citoyens, avec une gestion rigoureuse des fonds publics et des priorités claires. Il est temps de réinvestir dans la santé, d’assurer une éducation de qualité et de rétablir la sécurité sur tout le territoire. Cela implique également de restaurer un projet commun pour la nation, une vision claire et fédératrice, loin des divisions communautaristes imposées par un multiculturalisme hors de contrôle.

    La Bretagne, la France méritent mieux que ce spectacle lamentable. Mais elle ne s’en sortira que si elle retrouve le courage de faire des choix. Les Français doivent reprendre le contrôle de leur destin. Et cela commence par une remise à plat totale de ce système à bout de souffle. Plus qu’un appel à la réforme, c’est un cri de survie. Le changement radical, la rupture, ou l’abîme. Choisissons vite.

    Julien Dir (Breizh-Info, 20 novembre 2024)

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