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patrimoine

  • La disparition de Paris...

    Les éditions les belles lettres viennent de publier un essai de David Rykner intitulé La disparition de Paris. Didier Rykner est le fondateur et directeur de la rédaction de La Tribune de l’Art, un média influent engagé au service de la défense du patrimoine. Il combat depuis des années le traitement infligé à sa ville.

     

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    " Paris, la plus belle ville du monde ?
    Plus tout à fait.
    Depuis des années, Paris « se réinvente »… Paris s’efface.
    Le miraculeux équilibre entre la modernité et le patrimoine qui faisait son génie est rompu.
    Son patrimoine urbain se délite, son patrimoine artistique et architectural est délaissé, son patrimoine végétal est détruit.
    Didier Rykner dresse dans ces pages, d’une verve toute parisienne, un réquisitoire à charge.
    Méthodiquement, faits et photographies à l’appui, il pointe les égarements ineptes d’une mairie inapte à prendre parti pour sa ville.
    C’est que Didier Rykner aime Paris et porte la voix de nombre de ses habitants et amoureux qui entendent bien ne pas voir disparaître l’ambition exceptionnelle d’une métropole unique qui est aussi une œuvre d’art totale. "

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  • Quand la France est dépossédée de son patrimoine économique et culturel...

    Le 4 mars 2019, Thibaud Bastide recevait, sur TV libertés, Laurent Izard, à l'occasion de la sortie de son essai La France vendue à la découpe (Toucan, 2019). Normalien et agrégé de l’Université en économie et gestion, Laurent Izard enseigne en classe préparatoire.

     

                                    

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  • Langues régionales : notre patrimoine commun !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Périco Légasse, journaliste et critique gastronomique, cueilli dans l'hebdomadaire Marianne et consacré à la question des langues régionales.

    Bien sûr, il fallait faire confiance à l'oligarchie pour polluer perfidement cette notion de langue régionale. Ainsi, le projet de loi du gouvernement visant à modifier la constitution pour permettre la ratification de la Charte européenne des langues régionales crée la notion de "langues de France" qui inclue les langues régionales classiques (breton, provençal, basque, alsacien, etc...) mais également l'arabe dialectal, le berbère, le romani, l'arménien occidental, le yiddish et le judéo-espagnol !...

     

    L'arabe dialectal -distinct de l'arabe classique, qui seul a le statut de langue officielle-, le berbère, le romani, l'arménien occidental, le yiddish et le judéo-espagnol
    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/region/aurelie-filippetti-les-langues-regionales-nous-enrichissent_1317942.html#Ft5Adk1gSzBTxmEE.99
    L'arabe dialectal -distinct de l'arabe classique, qui seul a le statut de langue officielle-, le berbère, le romani, l'arménien occidental, le yiddish et le judéo-espagnol. 
    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/region/aurelie-filippetti-les-langues-regionales-nous-enrichissent_1317942.html#SPfhhklDzH3fVc4U.99

     

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    Langues régionales : notre patrimoine commun

    Il est curieux de constater à quel point certains sujets déclenchent des réactions épidermiques à la limite du rationnel. Celui qui lira l'exposé de la proposition de loi sur la ratification de la charte européenne des langues régionales aura du mal à le trouver « hargneux », « sectaire» et « grossier », C'est pourtant ainsi que le qualifiait dans ces pages Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public à Rennes. Pourquoi une telle véhémence? N'y a-t-il pas moyen de débattre calmement du sujet? La charte est-elle vraiment ce cheval de Troie de tous ceux qui veulent la « déconstruction des Etats-nations au profit d'une Europe des régions redessinée sur des bases ethniques» ? Qu'il y ait une détestation de l'Etat-nation de la part de toute une élite européiste de droite comme de gauche est indéniable. Mais il y aurait une erreur de perspective à croire que c'est cette charte, et plus généralement la préservation des langues régionales, qui met en danger la République.

    Passons sur les arguments qui relèvent de la pure ignorance:ces « patois » qui ne seraient presque plus parlés, placés sous respiration artificielle par des militants forcenés prêts à lpuration ethnique. On n'aime vraiment que ce que l'on connaît et le plus triste pour la France est qu'elle ignore ou méprise ses propres richesses. En langue basque, idiome pré-indo-européen, « Basque» se dit Euskaldun, « celui qui parle basque », car est basque quiconque parle la langue. Y a-t-il précepte plus accueillant et moins nophobe? Mais, surtout, l'idée que la charte définirait des «groupeà favoriser et mettrait à mal l'idéal publicain en instaurant une logique communautariste constitue pour le moins une erreur de perspective. Une méconnaissance historique. La Révolution, ce n'est pas seulement ce qu'en firent des Jacobins purificateurs pour qui les langues régionales étaient un vecteur (parmi tant d'autres) contre-révolutionnaire, le support idéologique de tous les archaïsmes. La Révolution, c'est aussi le 14 juillet 1790, Fête de la fédération, c'est-à-dire la ferveur de l'unité nationale portée par toutes les composantes de la nation. Il est tout de même étonnant de voir les républicains d'aujourd'hui, ceux que les autoproclas « progressistes» traitent de réactionnaires et de ringards parce qu'ils entendent perpétuer la France, reprendre les mêmes accusations contre ceux qui veulent perpétuer une part de l'identité française. On préserve pourtant les monuments comme une part du patrimoine commun et l'on en accepte le ct. On préserve les fromages dont la diversité fait la France. Pourtant, le monde continuera à tourner même si le roquefort ou le camembert disparaissent. Le monde sera simplement un peu moins beau et l'humanité un peu moins riche. Idem pour le breton, le corse ou l'occitan. Rien de bien grave au fond, juste un pas de plus vers l'uniformisation utilitariste et consumériste que redoutait Claude Lévi-Strauss à la fin de sa vie. Mais ceux qui se persuadent qu'il n'y a là que revendication communautariste sont les mêmes qui défendent le français minoritaire au Canada, les mêmes qui s'insurgent contre les prétentions de l'anglais à exprimer la modernité, les mêmes qui déplorent les ravages de la globalisation sur notre exception culturelle.

    Il est même paradoxal que ceux qui se réfèrent si souvent aux œuvres du philosophe Jean-Claude Michéa pour fustiger le culte de l'individu nomade et mondialioccultent ses réflexions essentielles sur l'articulation entre l'universel et le local. « Aux yeux des libéraux, déclarait-il au site Ragemag le 28 janvier 2013, l'individu ne saurait connaître de liberté effective que s'il parvient à s'arracher définitivement au monde étouffant des appartenances premières. [ ... ] S'il est clair, en effet, que l'expérience locale ne peut jamais constituer que le point de départ de l'aventure humaine, il est non moins clair que c'est le développement dialectique des acquis moraux et culturels liés à cette expérience première - et non leur négation abstraite - qui seul pourra conduire il un monde effectivement commun, autrement dit à un monde dont les valeurs universelles ne seront jamais séparables du cheminement concret qui aura permis à chaque peuple - à partir de ses traditions culturelles particulières - de se reconnaître en elles et de se les approprier. » Le dialogue de la France et de ses langues régionales, c'est la dialectique de l'universel et du particulier qui permet à chacun d'aimer la France comme projet d'émancipation humaine à travers une réalité culturelle et historique.

    Amis qui défendez la France et le français, n'ayez pas peur, nos combats sont communs.

    Périco Légasse (Marianne, 7 au 13 février 2014)

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  • Contre le culinairement correct !...

    Les éditions François Bourin viennent de publier le Dictionnaire impertinent de la gastronomie  signé par Périco Légasse. Responsable des pages Art de vivre à l'hebdomadaire Marianne, Périco Légasse est un défenseur d'une cuisine identitaire, enracinée dans les terroirs.

     

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    "Sait-on encore manger en France ? Au pays de la gastronomie, les connaisseurs sont plus rares qu’on ne le croit. Notre société est confrontée  à un triple fléau : le lobby agroalimentaire, qui industrialise nos campagnes pour produire de la malbouffe, la publicité, qui en fait la propagande, et la grande distribution, qui remplit nos chariots de marques « vues à la télé ». Si on ajoute la dérive intello-élitiste d’une certaine restauration, un modernisme obligatoire dicté par les modes et les médias, les dégats causés par les dogmes écolos ou diététiques, c’est le patrimoine alimentaire français qui se trouve menacé. Il était donc temps de remettre les points sur les i de la gastronomie et de rompre avec le culinairement correct."

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  • Les raisons de la dette...

    Dans cette chronique, mise en ligne sur Realpolitik.tv,  Hervé Juvin revient ici sur les raisons de la dette et montre que nous sommes en train de sortir du cadre de l’économie néo-libérale telle qu'il s'était mis en place depuis 30 ans.


    Hervé Juvin : les raisons de la dette par realpolitiktv

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  • Trésors de France...

    Spectacle du Monde 2011-07.jpg

    Le numéro de juillet-août 2011 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque. Pour la période estivale, le dossier est consacré aux trésors que cache notre pays et qu'il convient de découvrir. Des personnalités du monde intellectuel ou artistique comme Marc Fumaroli, Jean Tulard, Jean des Cars, Alain de Benoist, Dominique Venner, Frédéric Taddéï ou Stéphane Denis nous font découvrir un oeuvre, un monument ou un site qu'ils affectionnent particulièrement. Mais deux articles de Martin Peltier ("Patrimoine, cette nouvelle grande misère") et de Christine Clerc ("Le patrimoine, c'est notre avenir") viennent nous rappeler opportunément que ce patrimoine est menacé...

    Hors dossier, on pourra aussi lire un entretien avec Hervé Juvin ("Partageons le combat des indigènes contre les colons"), un article de Arnaud Guyot-Jeannin sur Drieu la Rochelle ("Pierre Drieu la Rochelle, un Européen en quête d'absolu") et un article de Jean-Francois Gautier sur Guiseppe Verdi. Et on retrouvera aussi  les chroniques de Patrice de Plunkett et d'Eric Zemmour.

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