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pétrole

  • Quand le pétrole disparaîtra...

    Le 19 avril 2021, Pierre Bergerot recevait sur TV libertés Rémi Mosca pour évoquer les conséquence pratiques d'une fin prochaine du pétrole. Consultant, passionné par les questions d'écologie et de mutation des sociétés, Rémi Mosca a publié Sang noir - Le dernier siècle du pétrole (Sang de la terre, 2021).

     

                                              

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  • Vers une nouvelle géopolitique de l'énergie ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Philippe Duranthon, cueilli sur Geopragma et consacré aux conséquences géopolitiques de la transition énergétique. Jean-Philippe Duranthon est haut-fonctionnaire et membre fondateur de Geopragma.

     

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    La géopolitique de l’énergie va évoluer, il faut s’y préparer

    En Méditerranée la Turquie envoie des navires de prospection d’hydrocarbures dans des secteurs qu’elle revendique mais qui font aujourd’hui partie de la zone économique exclusive (ZEE) de la Grèce ou de celle de Chypre. Le Liban est incapable, malgré l’urgence que requiert sa déliquescence politique, économique et financière, de constituer un gouvernement mais il engage des négociations avec Israël pour fixer leur frontière maritime commune, c’est-à-dire pour se partager les champs d’hydrocarbures off-shore qui ont été récemment découverts. L’Azerbaïdjan veut récupérer le Haut-Karabakh et est à cette fin aidé par la Turquie (encore elle) qui, entre autres, cherche à accéder plus facilement par oléoduc aux riches champs pétrolifères de la mer Caspienne. En Libye, deux factions s’affrontent depuis de nombreux mois pour contrôler les champs pétrolifères du Fezzan, l’une d’elles étant puissamment aidée par la Turquie (toujours elle).

    Plus au Nord les Etats-Unis, aidés par la Pologne, font régner la loi du plus fort (au sens propre du terme : en imposant la législation du plus fort) pour empêcher, par des sanctions extraterritoriales, l’achèvement du gazoduc Nord Stream2, pourtant construit à 90 %, parce que celui-ci conforterait les liens économiques entre l’Europe occidentale et la Russie au lieu d’ouvrir de nouveaux marchés au gaz de schiste américain.

    L’Irak a constaté il y a quelques années, et l’Iran constate aujourd’hui, que le pétrole ou l’embargo sur ses livraisons est un instrument précieux si l’on veut déstabiliser un pays jugé malintentionné. Les débats au sein de l’OPEP ou entre l’OPEP et les pays consommateurs de pétrole ont des répercussions majeures sur la situation économique des pays occidentaux.

    Les hydrocarbures sont donc un enjeu géopolitique mondial et une source de tensions, voire de conflits. Ce n’est bien sûr pas nouveau, et ne pas prendre en compte les problématiques liées aux hydrocarbures revient à s’interdire de comprendre l’histoire du monde depuis plus d’un siècle. Et cela va durer puisqu’en 2018 les hydrocarbures représentaient 55 % de la consommation mondiale d’énergie primaire (33,2 % pour le pétrole et 21,8 % pour le gaz selon l’Agence Internationale de l’Energie). Les humains continueront donc pendant longtemps à s’invectiver et se battre pour maîtriser un peu d’or noir, M. Erdogan n’est pas le dernier à l’avoir compris.

    Mais les choses vont évoluer. Les pays développés voient dans les énergies renouvelables (ENR) le nouveau Graal permettant de sauver la planète et dans les moteurs électriques ou à hydrogène la solution permettant de continuer à vivre dans l’opulence et de faire partager cette opulence à un nombre illimité de terriens. Mais, pour fonctionner, les éoliennes ne nécessitent pas que du vent, elles ont besoin de béton pour leur socle, d’acier pour leur mat, de matériaux composites pour leurs pales. Elles ont surtout besoin, pour leur générateur, de matériaux rares. Tel est le cas de tous les moteurs électriques ou à hydrogène et, de manière générale, de toutes les batteries. Or les matériaux concernés sont répartis sur le globe de manière encore plus inégalitaire que les hydrocarbures. En effet :

    • le cobalt se trouve pour 60 % de sa production dans la République Démocratique du Congo, 
    • le lithium provient pour l’essentiel du « triangle du lithium » situé à cheval sur les territoires de l’Argentine, de la Bolivie et du Chili,
    • les plus grands gisements de nickel sont situés en Indonésie,
    • les autres « terres rares » sont particulièrement abondantes en Chine et en Afrique.

    L’énergie nucléaire, quant à elle, dépend de l’approvisionnement en uranium dont les gisements les plus importants sont situés en Australie, au Kazakhstan, au Canada, en Russie, en Namibie et au Niger.

    Verrons-nous demain les mêmes humains, ou plutôt leurs enfants, s’invectiver et se battre dans ces régions pour acquérir quelques tonnes de ces matériaux ?

    Certains s’y préparent et cherchent à bâtir dès aujourd’hui des positions de force. La Chine est particulièrement active en Afrique et investit fortement en Indonésie. Aux Etats-Unis, Elon Musk mène avec constance une politique visant à sécuriser, par des contrats de long terme, ses approvisionnements : en juin, il a conclu avec Glencore un contrat concernant le cobalt, en septembre il en a signé un avec Piedmont Lithium, et il a annoncé récemment être en discussion avec BHP pour faire de même pour le nickel.

    Le contraste est patent avec l’Europe. Alors qu’elle s’apprête, avec l’appui de la plupart des Etats membres, dont la France, à renforcer ses objectifs de décarbonation de l’économie, elle n’a inscrit qu’en 2020 le lithium dans sa liste des matières premières dites « critiques » et ne l’a pas encore fait pour le nickel.

    La France, quant à elle, s’est de fait interdit toute nouvelle exploitation minière sur son territoire mais l’Etat, les entreprises pétrolières et celles du cycle du nucléaire (Orano, ex-Areva) ont l’habitude d’agir en Afrique, pour le meilleur et pour le pire, et d’y sécuriser ses approvisionnements miniers. Elle bénéficie de liens pour le moins privilégiés avec la Nouvelle Calédonie, où l’exploitation du nickel est ancienne, et dispose, avec Eramet, d’une entreprise implantée en Nouvelle Calédonie et en Indonésie pour le nickel ainsi qu’en Argentine pour le lithium (où l’entreprise vient toutefois de suspendre son projet en raison de la situation financière du pays). 

    Mais l’instabilité chronique de certaines régions, l’Afrique par exemple, rend cette présence française fragile, et la France a historiquement peu de relations avec certaines zones géographiques à fort enjeu minier d’avenir, telles que l’Amérique du Sud ou l’Indonésie, si bien qu’aujourd’hui certains besoins futurs ne sont pas couverts.

    Qui, des entreprises ou de l’Etat, doit nouer des liens avec ces pays dont les gisements conditionneront l’accès aux énergies du futur ? Les entreprises sont les mieux à même de savoir quels liens sont souhaitables et quelles modalités retenir pour les forger. Le problème est que l’outil industriel français est en retard et peine à trouver les capacités financières nécessaires pour effectuer les mutations en cours. EDF doit déjà financer à la fois le « grand carénage » de ses installations nucléaires actuelles et, en France espérons-le ou à l’étranger, le développement de la nouvelle génération de centrales ; les possibilités d’investissements d’Eramet, dont les résultats fluctuent en fonction des prix mondiaux des métaux, sont limitées ; et si Tesla, chéri par la bourse américaine, peut nouer des liens avec les grandes entreprises minières et investir à leurs côtés, le secteur automobile français, qui finance difficilement le basculement vers la motorisation électrique et la conduite autonome, fait l’impasse sur le contrôle de ses approvisionnements miniers.

    Le pétrole et le gaz continueront d’animer les relations internationales pendant de nombreuses années encore. Mais la mutation énergétique souhaitée nécessite une maîtrise des approvisionnements miniers qui en conditionnent la réalisation, faute de quoi notre pays se trouvera en situation de dépendance vis-à-vis des pays qui recèlent les gisements, et des puissances qui contrôlent ces pays. Il faut s’en convaincre et agir en conséquence sans attendre la montée de tensions en Afrique mais peut-être demain aussi dans le sud-est asiatique et en Amérique du Sud.

    Jean-Philippe Duranthon (Geopragma, 19 octobre 2020)

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  • Crise du Coronavirus et guerre du pétrole...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jacques Sapir, cueilli sur Figaro Vox et consacré à la guerre des prix du pétrole qui vient de se déclencher parallèlement à la crise du coronavirus et à la tempête boursière... Économiste hétérodoxe et figure de la gauche souverainiste, Jacques  Sapir a publié de nombreux essais comme La fin de l'euro-libéralisme (Seuil, 2006), La démondialisation (Seuil, 2011) ou Souveraineté - Démocratie - Laïcité (Michalon, 2016).

     

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    Derrière le Coronavirus, la guerre du pétrole ?

    Derrière l’épidémie du Coronavirus (COVID-19) se profile une nouvelle guerre sur les prix du pétrole. La chute de la production en Chine a eu des conséquences importantes sur les marchés des matières premières, et celui du pétrole en particulier. Mais, depuis le vendredi 6 mars, on assiste à l’éclatement de l’accord qui unissait l’OPEP, emmené par l’Arabie Saoudite, au groupe dit «non-OPEP» conduit par la Russie. Nous sommes donc entrés dans une autre logique.

    L’échec de la réunion de Vienne

    Une réunion se tenait à Vienne le vendredi 6 mars pour étudier les réponses à apporter à la baisse des prix engendrée par la chute de la demande chinoise et par le ralentissement de l’activité économique. Le ministre Russe de l’Énergie, Alexandre Novak, arrivé de Moscou vendredi matin déclara alors à ses collègues ministres qu’il était en faveur du maintien de la réduction de l’offre aux niveaux actuels jusqu’en juin, date à laquelle il conviendrait d’étudier des coupes plus profondes. Les ministres de l’OPEP, sous la direction du Ministre Saoudien avaient proposé jeudi à la Russie de réduire la production de pétrole de 1,5 million de barils supplémentaires par jour afin de compenser l’impact du coronavirus. Quelques heures plus tard, l’OPEP avait de nouveau fait pression sur Moscou, pour une réduction immédiate des volumes de production. La déclaration d’Alexandre Novak fut l’équivalent d’une fin de non-recevoir.

    Malgré les efforts du secrétaire général de l’OPEP, Mohammad Barkindo, le marché pétrolier est entré dans une crise profonde. Le prix du pétrole brut, en conséquence, a chuté brutalement.

    L’impasse à laquelle on est arrivé constitue la plus grande crise depuis que l’Arabie saoudite, la Russie et plus de 20 autres pays ont créé le groupe appelé «OPEP +» en 2016. Ce groupe, qui contrôle plus de la moitié de la production mondiale de pétrole et a remodelé la géopolitique du Moyen-Orient est aujourd’hui en crise. Le risque pour les Saoudiens est que si leur stratégie consiste à faire céder la Russie par une baisse de production, ils ont en fait plus à perdre que ce dernier pays car ils ont besoin des prix du pétrole bien plus élevés pour financer leur budget que la Russie.

    La décision russe

    Pendant trois ans, le président Vladimir Poutine a maintenu la Russie au sein de la coalition OPEP +. Cette alliance a été décisive pour permettre à la Russie de traverser la crise engendrée par la baisse brutale des prix du pétrole de 2015 mais elle a aussi apporté à la Russie des gains importants de politique étrangère. On peut se demander pourquoi la Russie, alors, veut y mettre fin.

     

    Cette alliance, cependant, a également aidé - indirectement - l’industrie du schiste américain. Or, la Russie est en pleine confrontation avec les États-Unis. La volonté de l’administration Trump d’utiliser l’énergie comme un outil politique et économique est mal vue par la Russie. La Maison-Blanche a ciblé les activités vénézuéliennes du producteur de pétrole russe Rosneft. Le gouvernement russe a, certes, trouvé une solution de substitution. Mais, cet épisode a cristallisé un conflit avec les États-Unis.

    La décision de la Russie de sacrifier l’accord serait donc la réponse à cette politique américaine. Il faut aussi ajouter que l’accord dit OPEP + n’a jamais été très populaire auprès de nombreux acteurs de l’industrie pétrolière russe. Le Kremlin a également été déçu par son alliance avec Riyad. La stabilité de Mohammed Ben Salman ne semble pas assurée si l’on en croit des observateurs moscovites. La décision de prendre le risque d’une guerre commerciale avec l’Arabie saoudite et de provoquer une baisse importante des prix du pétrole brut aurait donc été prise lors de la réunion entre Vladimir Poutine et les dirigeants de l’industrie pétrolière le samedi 29 février.

    La stratégie russe

    La Russie vise deux objectifs. Le premier est de mettre les producteurs américains en difficulté. On sait que les petites compagnies, qui produisent une partie du pétrole de schiste, ont besoin d’un prix du brut supérieur à 50, voire 60 dollars, pour pouvoir rembourser les emprunts qu’elles ont contractés envers les banques (et ces emprunts couvrent souvent 90% du capital de la société). Compte tenu des réserves accumulées, la Russie pourrait s’accommoder de prix de l’ordre de 30 $ pour une période assez longue. De tels prix mettraient les petites sociétés américaines, mais aussi les banques qui leur ont avancé l’argent, dans de grandes difficultés. Ces prix bas accentuent la tendance baissière de Wall Street car des prix du pétrole faibles signifient aussi une chute des dépenses d’exploration et d’exploitation du pétrole, et donc une moindre valorisation pour les entreprises qui fournissent le matériel et la technologie pour ce faire. D’ailleurs, l’EIA a annoncé le 11 mars que la production de pétrole des États-Unis baisserait en 2021, une première depuis 2016.

    Mais, on ne peut exclure un autre objectif de la stratégie russe. L’Arabie saoudite, s’est lancée dès dimanche dans une politique très agressive de guerre des prix en réduisant massivement les prix de son brut. Le géant de l’énergie saoudien ARAMCO a ainsi offert des remises sans précédent de 6$ à 8$ en Asie, mais aussi en Europe et aux États-Unis dans l’espoir d’inciter les raffineurs à utiliser le brut saoudien. Car, le pétrole saoudien est ce que l’on appelle un pétrole «lourd» qui demande un raffinage bien plus complexe que le pétrole produit par la Russie. Ces remises ont été immédiatement imitées par les autres producteurs de la région comme le Koweït et les Émirats Arabes Unis.

    Le pays a désespérément besoin d’argent. Le budget saoudien pourrait avoir un déficit de 100 milliards de dollars dans la situation actuelle, et la privatisation d’une partie de la société pétrolière ARAMCO dépend étroitement de prix élevés. En contraignant l’Arabie Saoudite à chercher des fonds par l’accroissement des volumes de production, les dirigeants russes escomptent que d’ici quelques semaines à quelques mois, la chute des prix du pétrole pourrait créer des problèmes insupportables pour Mohammed Ben Salman. D’ailleurs, ce dernier a fait arrêter il y a quelques jours trois membres de la famille royale saoudienne pour «haute trahison». La stabilité de son pouvoir, minée par les échecs au Yémen, dans les relations avec les pays du Golfe, mais aussi éprouvée par la timide libéralisation du régime saoudien, pourrait bien être fragile.

    Alors qu’Erdogan a dû venir à résipiscence à Moscou le jeudi 5 mars et accepter un accord qui est en réalité favorable au gouvernement syrien et au gouvernement russe, l’idée d’affaiblir l’autre pôle du Moyen-Orient, l’Arabie saoudite, a pu traverser l’esprit du gouvernement russe.

    Jacques Sapir (Figaro Vox, 12 mars 2020)

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  • L'or noir des steppes...

    Les éditions J'ai lu viennent de rééditer en format poche le récit de voyage de Sylvain Tesson intitulé L'or noir des steppes et illustré par des photographie du photographe de guerre Thomas Goisque. Géographe, aventurier et journaliste, Sylvain Tesson est l'auteur de récits tirés de ses expéditions comme L'axe du loup (Robert Lafont, 2004), Dans les forêts de Sibérie (Gallimard, 2011) ou Sur les chemins noirs (Gallimard, 2016), mais aussi de recueils de nouvelles, parfois grinçantes, comme Une vie à coucher dehors (Gallimard, 2010) ou Vérification de la porte opposée (Phébus, 2010). On lui doit également Un été avec Homère (Équateurs, 2018), une superbe introduction à l’œuvre de l'auteur de l'Iliade et de l'Odyssée.

     

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    " Après la chute de l'URSS, d'importantes réserves de gaz et de pétrole ont été découvertes dans le Nord caspien et dans le fond asséché de la mer d Aral. Alors que la consommation mondiale ne cesse d'augmenter, que les ressources décroissent et que le Moyen-Orient paraît de plus en plus instable, la Caspienne, jusque-là délaissée, revêt le visage d'un nouvel Eldorado et se trouve au coeur des enjeux énergétiques. Du sud de l'Aral à la Turquie orientale, Sylvain Tesson a suivi, à pied et à vélo, ce nouveau réseau de pipelines : le road-movie de l'or noir des steppes. "

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  • Géopolitique de l'énergie...

    La revue Conflits, dirigée par Pascal Gauchon, vient de sortir en kiosque son neuvième numéro hors-série qui est consacré à la géopolitique de l'énergie. Le dossier est réalisé par Cédric Telenne et Jean-Baptiste Noé.

     

     

    Au sommaire

    La géographie de l'énergie est celle de la puissance, par Pascal Gauchon

    Le sang de la géopolitique, par Cédric Telenne

    Entretien avec Henri Proglio : Entre la pression écologique et les solutions technologiques

    Le "siècle des hydrocarbures"

    L'avènement du pétrole

    A la recherche d'un "après-pétrole"

    L'électricité au XXe siècle

    Énergie et écologie au XXe siècle

    Où en est la transition énergétique ?

    La domination persistante des hydrocarbures

    L'éternel retour du charbon

    L'essor irrésistible de l'énergie nucléaire

    Premiers pas du renouvelable

    Rivalités et tensions sur le marché des énergies

    Les grands marchés de l'énergie aujourd'hui et demain, par Jean-Baptiste Noé

    La concurrence des producteurs

    Entreprises en concurrence

    Des routes stratégiques

    L'approvisionnement en gaz de l'Union européenne

    Le "Grand Jeu" énergétique mondial

    États-Unis : à la reconquête du leadership énergétique

    Russie : la géopolitique de l'énergie

    Arabie saoudite et Golfe : or noir et billets verts

    Des outsiders ambitieux

    Géants de la production et de l'importation

    Les incertitudes énergétiques de l'Union européenne

    Lexique

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  • La face cachée de la transition énergétique et numérique...

    Les éditions Les Liens qui Libèrent viennent de publier un essai de Guillaume Pitron intitulé La guerre des métaux rares - La face cachée de la transition énergétique et numérique, avec une préface d'Hubert Védrine. Journaliste, Guillaume Pitron s'est spécialisé sur la question de la géopolitique des matières premières.

     

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    " Transition énergétique, révolution numérique, mutation écologique... Politiques, médias, industriels nous promettent en chœur un nouveau monde enfin affranchi du pétrole, des pollutions, des pénuries et des tensions militaires. Cet ouvrage, fruit de six années d'enquête dans une douzaine de pays, nous montre qu'il n'en est rien ! En nous émancipant des énergies fossiles, nous sombrons en réalité dans une nouvelle dépendance : celle aux métaux rares. Graphite, cobalt, indium, platinoïdes, tungstène, terres rares ces ressources sont devenues indispensables à notre nouvelle société écologique (voitures électriques, éoliennes, panneaux solaires) et numérique (elles se nichent dans nos smartphones, nos ordinateurs, tablettes et autre objets connectés de notre quotidien). Or les coûts environnementaux, économiques et géopolitiques de cette dépendance pourraient se révéler encore plus dramatiques que ceux qui nous lient au pétrole. Dès lors, c'est une contre-histoire de la transition énergétique que ce livre raconte - le récit clandestin d'une odyssée technologique qui a tant promis, et les coulisses d'une quête généreuse, ambitieuse, qui a jusqu'à maintenant charrié des périls aussi colossaux que ceux qu'elle s'était donné pour mission de résoudre. "

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