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  • Guerre contre la Russie ? Non, guerre contre les peuples européens...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy cueilli le site de Polémia et consacré à l'utilisation de la menace de guerre comme arme de soumission des peuples européens.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, ainsi que plusieurs essais, dont La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021), Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023) et, dernièrement Occident go home ! - Plaidoyer pour une Europe libre (Via Romana, 2024).

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    Guerre contre la Russie ? Non, guerre contre les peuples européens

    Depuis des semaines, les généraux défilent sur nos écrans pour nous mettre en garde contre la menace russe, qui serait à nos portes. Les médias nous parlent de drones ou de ballons menaçants. Et Emmanuel Macron, qui aime se déguiser, adopte une posture martiale au nom de la « coalition des volontaires » censée défendre l’Ukraine envers et contre tout, et notamment contre le désengagement des États-Unis.
    Le spectacle politico-médiatique donne à penser que l’oligarchie européiste ne craindrait pas, mais souhaiterait une confrontation armée avec la Russie.
    Mais de quoi ce bellicisme est-il le nom ? De la véritable guerre que l’oligarchie européiste envisage de conduire contre les peuples européens, pour se maintenir au pouvoir. La seule qui importe vraiment à ses yeux.

    Le retour des somnambules

    Une confrontation avec la Russie serait suicidaire, en raison de notre impréparation dans tous les domaines, et alors même que l’armée russe s’affirme comme la meilleure du monde, tant sur le plan humain que technologique, n’en déplaise à la propagande officielle.
    Mais cela ne semble pas gêner nos oligarques qui, à l’instar de notre ministre des Affaires étrangères, continuent d’affirmer que la Fédération de Russie va bientôt s’effondrer et que nous sommes plus riches et plus puissants qu’elle.
    Comme en 1939, on nous ressort le « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts ». Et comme en 1939, on nous vante la puissance de l’armée polonaise [1]. Mauvais présage…
    Les somnambules [2] qui autrefois nous ont conduits au désastre sont de retour !
    Car nos dirigeants, qui n’ont jamais vu la guerre qu’au cinéma, n’ont aucune idée de ce qu’est un véritable conflit de haute intensité en zone urbaine. Ni, bien sûr, d’un affrontement nucléaire.
    Leur immaturité les rend justement extrêmement dangereux.

    Une Terreur 2.0

    En réalité, Emmanuel Macron, comme ses confrères européens, n’a que faire de l’Ukraine. Mais il aimerait bien, cependant, que des militaires français meurent en Ukraine.
    En effet, cela lui permettrait d’abord, comme homme de gauche, d’invoquer la patrie en danger et d’imposer sa dictature. Une Terreur, mais en version 2.0.
    C’est-à-dire une dictature sur le modèle ukrainien, justement : un président sans mandat mais maintenu en fonctions, l’opposition muselée, la censure partout et les milices patrouillant dans les rues. En Ukraine, ce sont les bandéristes qui patrouillent ; en France, ce seraient des milices d’extrême gauche qui chasseraient les « fachos » et les « agents de Poutine », et on interdirait les réseaux sociaux.
    Manifestement, certains y pensent. Ainsi, le général Hubert Bonneau a-t-il déclaré aux députés, le 16 octobre dernier, que « si nous avons un engagement majeur à l’Est, par exemple, je pense que cela ne se passera pas sans agitation sur le territoire national (…) car je ne suis pas sûr que tous nos concitoyens soient favorables à ce type d’engagement » (sic) ; un risque « d’agitation » auquel la gendarmerie doit donc se préparer et qui réclame pour cela… un budget de 800 millions d’euros, notamment pour acheter des fusils d’assaut, des monoculaires de vision nocturne et des « armes tactiques utiles à la gendarmerie mobile » [3].
    Donc, des armes pour mater l’agitation.
    On ne saurait mieux dire qu’une guerre française en Ukraine permettrait d’ouvrir un second front, intérieur cette fois. Mais un front essentiel pour l’oligarchie.

    Bloquer le mouvement dégagiste européen

    Une guerre contre la Russie viendrait à propos casser le grand mouvement dégagiste qui se profile un peu partout en Europe occidentale, aux dépens des partis au pouvoir, et bien sûr également en France.
    Car, par un curieux hasard, les dirigeants européens les plus va-t-en-guerre sont aussi les plus contestés : en Grande-Bretagne, les sondages donnent l’opposition gagnante ; en Allemagne, l’AfD progresse continuellement ; la présidente de la Commission européenne est cernée par les motions de censure et les enquêtes ; en Pologne, la lutte est ouverte entre le gouvernement Tusk et les conservateurs ; et en France, Emmanuel Macron atteint des records d’impopularité.
    En cas de guerre, toute opposition serait alors disqualifiée comme faisant le jeu de la Russie ou portant atteinte au moral des armées.
    Cela commence déjà un peu partout en Europe, où, sous prétexte d’ingérence russe, on annule des élections ou on interdit des candidats. On peut aisément imaginer ce qui se produirait si nous étions vraiment en guerre.

    Spolier les Européens

    La patrie en danger permettrait aussi de « mobiliser l’épargne des Français », comme on dit en novlangue, c’est-à-dire d’organiser la spoliation légale pour financer le complexe militaro-industriel ou pour payer les dettes : impôt de guerre, emprunt obligatoire, saisie des comptes, etc.
    Gageons qu’en ce domaine, comme on le voit déjà en ce moment avec le débat budgétaire français, l’imagination serait au pouvoir !
    D’autant que l’épargne des Européens reste la dernière ressource, avec les cotisations retraite, que nos oligarques n’ont pas encore pillée.

    Un président pour l’Europe ?

    La guerre contre la Russie ferait enfin progresser l’agenda européiste, au prétexte de constituer une « armée européenne », une agence européenne de défense, un emprunt européen pour acheter des armes [4], ou d’étendre la dissuasion nucléaire française à toute l’Europe, projet également suicidaire que caresse Emmanuel Macron.
    Comme l’écrivait avec espoir Sylvain Kahn dans Libération du 23 octobre dernier : « La séquence que nous vivons, j’en suis persuadé, va déboucher sur la création d’un État européen. »
    En la matière, Emmanuel Macron pousse à la roue, car il est manifestement atteint du syndrome de Giscard d’Estaing, qui veut qu’un ex-président français se rêve toujours un destin européen. Giscard d’Estaing se fit le propagandiste du déplorable projet de constitution européenne, car il se voyait dans le rôle de président de l’Europe. Emmanuel Macron, lui, se verrait bien retrouver à Bruxelles le pouvoir et ses facilités, qu’il risque de perdre pour longtemps à Paris.
    La présidence d’une Union devenue prison des peuples européens lui conviendrait très bien.

    La leçon de Machiavel

    Nos oligarchies affirment vouloir en découdre avec la Russie avant tout pour des raisons de politique intérieure et à des fins antidémocratiques : pour mettre au pas des peuples qui veulent les dégager, et pour faire oublier, dans le cas de la France, un bilan présidentiel particulièrement catastrophique. Nos oligarchies ont donc bien retenu la leçon de Machiavel.
    Bien sûr, cette agitation reste pour le moment essentiellement verbale, pour la raison principale que les Européens n’ont ni l’argent, ni les armes, ni les hommes nécessaires à une entreprise guerrière de grande envergure.
    Mais la menace de guerre, grâce à la propagande, peut être tout aussi efficiente qu’un affrontement réel. Les sondages montrent ainsi qu’aujourd’hui, une majorité de nos concitoyens perçoit la Russie comme une menace.
    Une situation d’autant plus dangereuse que, dans le cas de notre pays, aucune force politique représentée au Parlement ne semble en mesure de contrer ce prurit guerrier. Ni la gauche, qui est belliciste par nature et qui, au surplus, abhorre tout ce que la Russie représente : valeurs traditionnelles, religion, autorité, homogénéité ethnique et culturelle. Ni la droite parlementaire, qui de toute façon n’a aucune idée sur rien. Ni le RN, qui, dans un souci maladif de respectabilité, ne se démarque pas de la russophobie officielle.
    Un succédané d’union sacrée qui n’augure, une fois encore, rien de bon pour notre pays.

    Michel Geoffroy (Polémia, 4 novembre 2025)

     

    Notes :

    [1] Qui fut liquidée en moins d’un mois par la Wehrmacht
    [2] Les Somnambules de Christopher Clark , paru en 2012, traite des responsabilités politiques dans le déclenchement de la guerre de 1914-1918
    [3] Zone militaire du 1er novembre 2025
    [4] Aux États-Unis évidemment

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  • Feu sur la désinformation... (537) : Macron et la fin du dialogue démocratique ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin.

     

                                              

    Au sommaire cette semaine :

    L'image de la semaine : L'insécurité, les voitures et les couteaux fous !

    Alors que la France subit une nouvelle attaque à la voiture bélier sur l'île d'Oléron par un caucasien radicalisé et que le Royaume-Uni fait face à une attaque au couteau choquante dans un train, les médias ont écarté immédiatement la thèse terroriste....

    Le dossier du jour : Macron, la politique du vide pour cacher la politique du pire !

    Le président Emmanuel Macron annonce vouloir "lâcher le manche" sur la politique intérieure : assistons-nous à un abandon de poste ? Loin de là si l’on considère sa croisade contre les réseaux sociaux, pour organiser la censure du débat public...

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    Pastilles de l’info:

    • Audiences en chute libre du JT de France 2 : l’effet Salamé
    • Jordan Bardella comparé à Hitler dans "C dans l'air"
    • Le maire de New York, un jeune démocrate musulman porté par la presse
    • France Info = CNews ? Les contradictions médiatiques
    • La "croissance française" : réalité ou manipulation ?
    • Libération : un journal né avant la honte en perte de crédibilité ! 

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Jean-Baptiste Marteau, le journaliste qui fait trembler les audiences...

     

     

     

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  • Feu sur la désinformation... (536) : Macron prépare-t-il la guerre ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Michel Geoffroy et Floriane Jeannin.

     

                                              

    Au sommaire cette semaine :

    L'image de la semaine : Le paradoxe Milei ou quand la réalité contredit les pronostics médiatiques

    Après la victoire du président argentin Javier Milei aux législatives et les prédictions catastrophistes des commentateurs, les journalistes français tentent de justifier leurs biais cognitifs dans le traitement médiatique de la politique internationale.....

    Le dossier du jour : La guerre dans 3 ans ?

    Les généraux Mandon, Yakovleff et Schill s’en sont donné à cœur joie pour relayer le discours belliciste d'Emmanuel Macron. En parallèle, ministres et élus redoublent d’inventivité pour créer de nouveaux impôts !...

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    Pastilles de l’info:

    • Internet menacé : Macron et Aurore Bergé préparent-ils la censure des réseaux sociaux ?

    • Wikipédia vs Grokipedia : la bataille des encyclopédies en ligne

    • Des journalistes de Libération mis en examen : l'affaire qui embarrasse la presse

    • Vol au Louvre : entre piste russe et fake-news, le grand flou médiatique

    • Fracture française : pourquoi les médias ignorent-ils l'impopularité record de Macron ?

    • Kermit place Vendôme : l'art contemporain pour humilier la France

    • Sacré Cœur : le film catholique qui dérange et subit la censure

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Pierre Plottu, "le super journaliste" de Libération...

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  • Les snipers de la semaine... (301)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Breizh-Info, Yann Vallerie dézingue les politique toujours prêts à se renier pour protéger leur place et leurs émoluments ...

    Réforme des retraites et République des coquins. Quand la Macronie et une partir des Républicains se renient pour sauver leurs sièges et leurs gros salaires

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    - sur Hashtable, H16 mitraille Macron, qui tel le pilote fou de la Germanwings s'est enfermé à l'Elysée comme l'autre dans son cockpit...

    France : un squatteur et 65 millions d’otages

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  • L'encombrant...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Dominique Jamet cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré au divorce entre la nation et le chef de l’État.

     

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    L'encombrant

    La lettre de la Constitution est une chose. Autre chose ce qu’en font, au fil du temps, les amendements qu’on lui ajoute et qui l’améliorent ou la dénaturent, l’interprétation qu’on lui donne, l’usage qu’on en fait. Déçu par le résultat des législatives de 2022 qui ne lui avaient donné qu’une majorité relative, puis indirectement mais massivement désavoué lors des européennes de juin 2024, le président de la République était parfaitement en droit, tant d’un point de vue personnel et politique que dans le cadre de la loi fondamentale, d’en appeler au peuple en espérant que les électeurs reviendraient sur leur choix et rétabliraient avec lui ce lien de confiance que suppose et qu’impose même un système démocratique. D’où la dissolution… et la confirmation, voire l’accentuation, de la prise de distance ou, pour mieux dire, du divorce entre la nation et le chef de l’État.

    Un Président minoritaire dans le pays

    Dès lors, il était concevable qu’Emmanuel Macron, constatant son erreur, conscient de la réalité et se montrant à la hauteur de ses responsabilités devant les hommes et devant l’Histoire, admît son échec, en comprît la leçon et en tirât aussitôt les conséquences. Un autre, plus grand que lui, en avait donné il y a plus d’un demi-siècle l’exemple dont il convient, pour être équitable, de rappeler qu’il n’aura été suivi par aucun de ses successeurs. La dignité et la lucidité ne vont pas toujours de pair avec l’ambition et l’accession au plus haut poste de la République.

    Minoritaire dans le pays, jusqu’à ne plus recueillir que 16 % d’opinions favorables, soutenu à l’Assemblée nationale par un tiers des députés dont bon nombre ne doivent leur élection qu’au barrage dit « républicain » qui a faussé l’expression du suffrage universel, Emmanuel Macron a choisi de rester en place et proclame, en toute occasion, qu’il ira jusqu’au bout du mandat que lui a confié le peuple en 2017, qu’il lui a renouvelé en 2022… mais qu’il lui a, de fait sinon de droit, refusé il y a maintenant seize mois. Cela, alors que, parallèlement et pour la première fois depuis 1958, l’Assemblée nationale, divisée en trois groupes sensiblement équivalents et totalement inconciliables, est congénitalement incapable d’accepter et de soutenir quelque gouvernement que ce soit.

    D’où l’affaiblissement conjoncturel puis l’effondrement passager d’un système et d’un équilibre qui reposent soit sur l’existence d’une majorité présidentielle soit sur la cohabitation organisée et mutuellement consentie entre un chef de l’État aux pouvoirs réduits et un gouvernement issu de la majorité parlementaire. D’où le retour du jeu mortifère des partis. D’où l’instabilité gouvernementale et la succession à Matignon, en un peu plus d’un an, de trois Premiers ministres, comme au mauvais vieux temps de la IVe dont le général de Gaulle avait cru exorciser définitivement le spectre et les mœurs qui avaient fait de la France la risée de l’Europe et du monde. La France est redevenue ce navire sans commandant de bord et sans gouvernail, sans chef et sans gouvernement, qui dérive au fil de l’eau sous les regards navrés, condescendants, amusés ou ravis de ses supposés ennemis comme de ses prétendus amis.

    L'entêtement irresponsable d'un Président

    De cette situation inédite, ce n’est pas le mouvement citoyen et marginal « Bloquons tout » qui est responsable, mais bel et bien un apprenti Président pas sorcier dont l’entêtement irresponsable, après les avoir suscités, entretient et aggrave jour après jour le désordre, l’impuissance et le chaos dans lesquels nous sombrons jour après jour. C’est lui qui, soit par une nouvelle dissolution, soit par sa démission suivie de l’élection présidentielle, détient les clefs qui permettraient de remettre en marche la mécanique qu’il a enrayée.

    Mais il s’y refuse obstinément et semble se satisfaire de l’accommodement bancal qui, du fait de l’imprécision des textes et de pratiques qui ne sont pas rigoureusement définies, lui permet de continuer à s’ébattre et à folâtrer dans ce « domaine réservé » de la défense et des affaires qui lui sont étrangères où il est maître, entre vacances méditerranéennes, voyages protocolaires, conférences internationales et session de l’ONU, ne cesse d’accumuler erreurs, fautes, incohérences, rodomontades, discours musclés et incohérents, et fait tout son possible pour rendre inévitable une guerre que, n’ayant pas la moindre idée ni la moindre expérience de ce qu’est la guerre, il s’évertue à nous présenter comme nécessaire, voire souhaitable, et à nous vendre sans jamais solliciter sur ce sujet mineur ni le Parlement ni les citoyens. L’égocentrisme, l’orgueil insensé et l’irréalisme, dans ce domaine comme dans les autres, ont déconnecté le Président du monde réel.

    Les municipalités, les éboueurs et les simples particuliers savent ce que sont les encombrants ménagers. Le dictionnaire les définit clairement comme des rebuts volumineux dont la destination finale est naturellement la déchetterie ou l’incinérateur. Le Président Macron, qui s’accroche aux prérogatives, se complaît aux apparences et s’incruste dans les palais du pouvoir, pourrait rester quelque temps dans les mémoires avant de sombrer dans l’oubli, comme un encombrant sonore et vain dont la si fulgurante et si décevante trajectoire est d’ores et déjà vouée aux poubelles de l’Histoire.

    Dominique Jamet (Boulevard Voltaire, 4 octobre 2025)

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  • Conversations américaines...

    Les éditions Albin Michel viennent de publier un livre d'entretiens entre Jean-Claude Michéa et Michael Behrent intitulé Conversations américaines.

    Analyste lucide et incisif du système libéral et des serviteurs de gauche de celui-ci, écrivant dans une langue limpide, Jean-Claude Michéa est l'auteur d'essais essentiels comme Impasse Adam Smith (Flammarion, 2006), Le complexe d'Orphée (Flammarion, 2011), Les mystères de la gauche (Flammarion, 2013), Notre ennemi le capital (Flammarion, 2017), Le loup dans la bergerie (Flammarion, 2018) ou Extension du domaine du capital (Albin Michel, 2023).

    Américain, Michael Behrent est historien et professeur d'université.

     

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    En bousculant nos certitudes, Michéa rend possible une recomposition intégrale de la politique. » Michael Behrent

    Depuis plusieurs décennies, Jean-Claude Michéa analyse la façon dont la société contemporaine a basculé dans le libéralisme, sous sa double forme d'économie de marché et de culture progressiste. Nourri du socialisme orwellien, il n'a eu de cesse de dénonçer l'abandon des classes populaires par la gauche -de Mitterrand à Macron-, au profit d'un libéralisme culturel qui a nourri les pires dérives du wokisme.

    Ce petit essai lumineux, né de conversations entre Jean-Claude Michéa et Michael Behrent, universitaire et essayiste américain de renom, spécialiste de l’œuvre de Michel Foucault, montre combien les intuitions et analyses de Michéa étaient prémonitoires. Il éclaire les similitudes entre la profonde crise morale et politique française et la situation américaine, où un peuple abandonné par les élites démocrates a permis l'accession au pouvoir de Donald Trump.

    N'est-il pas temps d'envisager une recomposition intégrale de la politique? Tel est peut-être la question et l'espoir auxquels nous renvoie la lucidité sans concession de Jean-Claude Michéa."

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