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crise

  • Crise des institutions : le sang va couler...

    Le 20 novembre 2023, Pierre Bergerault recevait, sur TV libertés, Michel Maffesoli à l'occasion de la réédition de ses Essais sur la violence (Cerf, 2023).

    Penseur de la post-modernité, ancien élève de Julien Freund et de Gilbert Durand, Michel Maffesoli a publié ces dernières années  Les nouveaux bien-pensants (Editions du Moment, 2014) , Être postmoderne (Cerf, 2018), La force de l'imaginaire - Contre les bien-pensants (Liber, 2019), La faillite des élites (Lexio, 2019),  L'ère des soulèvements (Cerf, 2021) ou encore, ces derniers jours, aux éditions du Cerf, Le Temps des peurs et Logique de l'assentiment.

     

                                             

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  • La triste France "macronisée"...

    Le 16 août 2023, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Philippe Randa qui vient de publier un nouveau tome de ses Chroniques barbares intitulé La France macronisée - Le "quoi qu'il en coûte, de l’arnaque à la crise, pour évoquer avec lui l’action de l’actuel locataire de l’Elysée. Journaliste, éditeur et écrivain, Philippe Randa a publié au Fleuve noir de nombreux polars et romans de science-fiction. Il est également l'animateur du site Eurolibertés.

     

                                                 

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  • Le réveil des dépossédés ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné sur Europe 1 par Christophe Guilluy à Sonia Mabrouk au sujet de la crise politique et de la crise sociale que traverse la France et de la contestation contre la réforme des retraites.

    Géographe, Christophe Guilluy est l'auteur d'essais importants et très commentés comme Fractures françaises (Flammarion, 2010), La France périphérique (Flammarion, 2014), Le crépuscule de la France d'en haut (Flammarion, 2016), No society (Flammarion, 2018) et dernièrement Les dépossédés (Flammarion, 2022).

     

                                           

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  • Coopération sous stress vital...

    Le 26 décembre 2022, Pierre-Yves Rougeyron recevait sur TV libertés, dans un Grand Angle, Laurent Ozon pour évoquer avec lui l'enchainement des crises dans la sphère occidentale, exploitées ou voulues par le système, et leurs conséquences sur les populations...

    Essayiste et analyste politique, tenant d'une écologie localiste et identitaire, premier promoteur de l'idée de remigration, Laurent Ozon est l'auteur de l'excellent essai intitulé France, années décisives (Bios, 2015).

     

                                             

    " Le pouvoir occidental a changé en une quinzaine d’années depuis le début de la dernière grande crise financière. Il mobilise par la peur les populations. Crise sociale, ordre sanitaire, aujourd’hui état de guerre... Tout est bon pour maintenir le règne de la peur. Comment les populations réagissent-elles ? Quelles nouvelles convergences se font jour ? Quelles synthèses pourraient naître d’une coopération sous stress vital des populations face à la machine mondialiste ? Les prémices d'une réflexion... "

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  • Les snipers de la semaine... (242)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur son blog, Maxime Tandonnet rafale les politiques dont le seul souci n'est plus que de faire du "buzz"...

    Quand la politique française atteint les sommets du minable

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    - sur Hashtable, H16 calibre le gouvernement qui se prépare à mettre en place un nouveau plan de contrôle social en s'appuyant cette fois-ci sur la crise énergétique...

    Un plan sans accroc et des coupures électriques bien préparées

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  • Quand la France connaît une tragédie démocratique...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Maxime Tandonnet au site Droite de demain et consacré à la crise démocratique que connaît notre pays.

    Ancien haut-fonctionnaire, spécialiste des questions d'immigration, et désormais enseignant, Maxime Tandonnet a été conseiller à l’Élysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Il a donné un témoignage lucide et éclairant de cette expérience dans Au cœur du volcan (Flammarion, 2014). Il est également l'auteur de biographies d'André Tardieu et de Georges Bidault.

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    La France connaît une tragédie démocratique

    Européennes, municipales, régionales et départementales…les Français ont boudé les urnes. À deux mois des élections présidentielles ne doit-on pas craindre la même désaffection et comment résoudre la crise de la démocratie française ?

    En effet, après un scrutin de 2017 qui a été dénaturé par le scandale autour de François Fillon, les élections de 2022 s’annoncent absolument neutralisées par la succession des crises, épidémies de covid 19, Ukraine. La posture présidentielle de « fausse non-candidature », le problème des parrainages, le matraquage sondagier, les difficultés de Valérie Pécresse candidate officielle du principal parti d’opposition, la valse des trahisons, ont pour effet d’annihiler le débat démocratique sur le bilan du quinquennat et sur la préparation de l’avenir. Pour la première fois, le climat est au désintéressement général face à une présidentielle présentée comme jouée d’avance. La France connaît une tragédie démocratique. 

    La crise liée à la pandémie de la Covid-19 a consacré la résurrection de l’État sous toutes ses formes, État-providence, État-pompier, État régalien… et jeté une lumière glaçante, sur les lourdeurs et absurdités de la bureaucratie. Selon vous quel État va sortir de cette crise inédite et comment sortir de l’impuissance publique ?

    Rien dans le déroulement de cette non-campagne ou dans le programme des candidats ne permet de concevoir une rénovation de l’Etat. A voir comment les choses se déroulent, la volonté démocratique de changer les choses est écrasée, inexistante. On peut même craindre aujourd’hui que ces phénomènes soient voués à s’aggraver : la hausse vertigineuse des dépenses publiques et de la dette vont se poursuivre, comme une drogue destinée à anesthésier les tensions dans le pays, son appauvrissement et sa désindustrialisation, l’impuissance des institutions. Cet effondrement se traduit par l’exubérance de la communication : le grand spectacle sert à recouvrir le désastre. On ne voit pas à ce stade de qui permettra d’inverser la logique, en tout cas à moyen terme. La pente est raide…  Un jour, le pays se trouvera au pied du mur et la prise de conscience devra se produire, mais nous n’en sommes pas là. 

    Pendant cette pandémie les esprits libres se sont fait rares. La politique a ses propres exigences. Comment rester un “esprit libre” face au pouvoir de l’opinion et en admettant une obligation d’action ? 

    A mes yeux, le passe vaccinal est emblématique du pire de ce que la société politique peut produire. Cette mesure emblématique est rigoureusement inefficace et ne prétend même pas à l’efficacité (le vaccin n’empêche pas la transmission du virus). Sous le voile du progressisme, elle procède de méthodes de communication les plus douteuses : désigner implicitement une partie de la population – non vaccinée – comme bouc émissaire de maux qui tiennent en grande partie aux dirigeants politiques (réduction des moyens hospitaliers).  Son objectif déclaré – forcer les non vaccinés à se faire vacciner – n’a même pas été atteint. Et pourtant, le pouvoir persiste et signe, l’opposition soutient dans l’ensemble ces méthodes de même qu’une vaste majorité de l’opinion selon les sondages. Cela montre l’état de déliquescence morale et intellectuelle d’une société. Les quelques esprits libres et lucides qui gardent le cap dans la tempête doivent aujourd’hui s’unir par-delà les clivages du passé. 

    Lors de cette campagne présidentielle, le régalien sera inexorablement mis en avant, notamment dans une période chaotique marquée par la poursuite de l’augmentation de la violence. Pourtant la préoccupation des Français sur des questions fondamentales comme l’avenir de la démocratie française, les libertés sont très peu repris, pour quelles raisons ? La gouvernance doit-elle être un thème électoral pour 2022 ?

    Parce que nous sommes avant tout dans le médiatique, l’émotionnel et l’immédiateté. S’intéresser à la préparation de l’avenir, notamment au fonctionnement de la démocratie française suppose un retour à la raison, à la prospective, à la capacité de se projeter dans l’avenir. Or, l’effondrement du niveau scolaire, depuis des décennies, annihile la capacité d’une société à réfléchir sur son destin. Ce nivellement et cet aveuglement touchent aussi bien la majorité des commentateurs que l’opinion en général.  Des images médiatiques montrant une agression vont provoquer une (légitime) émotion collective. Cependant, les spectateurs de ce drame ne vont pas pour autant s’interroger sur une faillite de long terme d’un système politique qui a abouti à l’impuissance de l’Etat et au chaos d’une société sur plusieurs décennies. L’affaiblissement de la culture politique et de l’esprit critique est au cœur de la tragédie démocratique. 

    Que voulez-vous dire sur la faillite des institutions ?

    Le système politique français (pas seulement les institutions, mais leur pratique et la culture politique) a abîmé la démocratie. Il a engendré une sorte de gourou élyséen qui absorbe toute la substance du politique. La vie publique se limite pour l’essentiel à sa logorrhée quotidienne et ses gesticulations médiatiques tournées ver sa réélection, comme dans un vulgaire régime autocratique. De fait, le gouvernement n’existe plus, le parlement est annihilé, les collectivités territoriales affaiblies, la presse neutralisée. Nul ne décide plus grand chose dans le champ du concret. La politique se réduit pour l’essentiel à n’être qu’un spectacle éthéré destiné à occuper les esprits. La faiblesse se déguise en autorité. Les courroies de transmission entre le pouvoir central et la Nation sont rompues. Tout est à repenser, à reconstruire. La démocratie est à réinventer, par le référendum, le renouveau des libertés locales, la refondation de la représentation populaire… Tout le reste en dépend dès lors que la gouvernance conditionne l’efficacité des politiques. Mais qui cela intéresse-t-il ? 

    Jamais la liberté n’a autant été abîmée. Cet état dont le gouvernement nous a privé et où l’opposition a eu bien du mal à la défendre. Comment la droite doit elle retrouver ces fondamentaux ?

    Nous en saurons plus dans quelques mois, en fonction du résultat des présidentielles et législatives. Mais a priori, elles ne se présentent pas dans les meilleures conditions pour les idées auxquelles nous croyons.  Lors de la crise sanitaire, une poignée d’hommes et de femmes, généralement étiquetés à droite, mais pas seulement, parlementaires et intellectuels, ont montré leur attachement à la liberté face à l’Absurdistan bureaucratique et à la terrifiante dérive du passe vaccinal ainsi que leur lucidité et leur force de caractère en résistant au vent de folie collective. Il leur faut s’unir, même en partant d’un tout petit nombre, et tenter de reconstruire quelque chose en livrant la bataille des idées. 

    Maxime Tandonnet (Droite de demain, 27 février 2022)

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