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censure

  • Pologne : un deux poids, deux mesures assumé par nos médias...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'analyse par l'Observatoire du journalisme du traitement par les médias du muselage progressif des médias de droite en Pologne par le gouvernement autoritaire de Donald Tusk...

     

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    Pologne : un deux poids, deux mesures assumé par nos médias

    En Pologne, le journal d’extrême-centre Gazeta Wyborcza qui coche toutes les cases de la bien-pensance (pro-UE, pro-immigration, pro-LGBT, etc.) faisait pleurnicher dans les chaumières des équipes de rédaction des grands médias français quand le gouvernement du PiS, issu des élections de l’automne 2015, lui avait retiré la manne des annonces de l’État et des sociétés publiques. Son cas était avancé comme un exemple des supposées attaques du gouvernement conservateurs contre le pluralisme médiatique en Pologne.

     

    L’extrême-centre polonais persécute les médias conservateurs

    Aucun de ces médias ne vient aujourd’hui pleurer sur le sort des journaux de droite auxquels le nouveau gouvernement Tusk retire aujourd’hui de la même manière la manne des annonces publicitaires de l’État et des sociétés publiques. Pas plus qu’ils ne s’offusquaient quand ces mêmes médias de droite étaient déjà privés de publicités sous les gouvernements précédents de Donald Tusk. Et aucun d’entre eux ne s’offusque non plus de la campagne menée en ce moment par Gazeta Wyborcza pour exiger des annonceurs qu’ils retirent leurs publicités de la télévision privée TV Republika. Seule chaîne d’information de droite restant en Pologne, TV Republika a récupéré une large partie des téléspectateurs de la chaîne d’info en continue publique, TVP Info, après la reprise en main musclée des médias publics polonais par le gouvernement de Donald Tusk.

    Le parti-pris des grands médias français n’est plus à prouver, mais les événements en Pologne nous en donnent un exemple flagrant et nous montrent bien ce que valait toute la rhétorique sur les atteintes à l’État de droit et aux valeurs démocratiques en Pologne jusqu’à décembre dernier et en Hongrie jusqu’à aujourd’hui.

    Janvier 2016/janvier 2024, changement de ton

    Alors que la prise de contrôle des médias publics par le PiS en janvier 2016, en passant par une loi votée au parlement, avait suscité une levée de boucliers à Bruxelles et le début des critiques des médias français contre ces vilains « populistes de droite », la prise de contrôle des mêmes médias par le gouvernement de Donald Tusk en violant la loi en vigueur et en utilisant la force, avec l’aide d’agences de sécurité privées recrutées pour l’occasion, suscite des commentaires beaucoup plus compréhensifs. Et cela même si la cour constitutionnelle polonaise a mis en avant la violation de la Constitution que représentait cette prise de contrôle des médias publics et même si les tribunaux chargés de la tenue du registre des sociétés en Pologne ont refusé d’inscrire à ce registre les nouveaux dirigeants nommés par le ministre de la Culture, du fait du caractère illégal et inconstitutionnel flagrant de ces nominations.

    Le Figaro au diapason de l’extrême-centre

    Ainsi, pour Le Figaro, « quinze jours après son retour à la tête du gouvernement polonais en décembre dernier, qui mettait fin à huit ans de pouvoir aux mains des populistes conservateurs du parti Droit et justice (PiS), Donald Tusk s’en était pris de façon spectaculaire aux médias publics polonais qu’il accusait d’être à la solde du gouvernement déchu. Ce sont désormais les juges du Tribunal constitutionnel polonais qui s’en mêlent, jugeant cette réforme des médias publics «illégale» — ces juges étant eux-mêmes soupçonnés par l’Union européenne d’être sous l’influence du PiS. »

    On remarque que le mot « illégale » est mis entre guillemets et la légitimité du Tribunal constitutionnel polonais est mise en doute (« soupçonné d’être sous l’influence du PiS »). On lit d’ailleurs plus loin dans le même article : « En réalité, le Tribunal constitutionnel lui-même est perçu par les pro-européens et adversaires du PiS comme une instance sous l’influence de l’ancien pouvoir populiste. »

    En 2016, les mêmes médias n’avaient pas remarqué que, après huit ans de gouvernements de la Plateforme civique de Donald Tusk, le Tribunal constitutionnel était sous l’influence de l’ancien pouvoir libéral. Forcément, les juges de ce tribunal sont chacun élu pour neuf ans à la majorité simple de la chambre basse du parlement, et donc une majorité qui se maintient au pouvoir pendant huit ans a une majorité de juges de son bord au Tribunal constitutionnel. Est-ce si étonnant et si scandaleux que cela ? Le Figaro n’est-il pas au courant du mode de nomination des « sages » du Conseil constitutionnel en France ainsi que de sa composition actuelle ?

    « Après les médias publics, c’est donc aux juges constitutionnels que Donald Tusk devra s’attaquer s’il veut poursuivre sa reprise en main du pays », nous dit Le Figaro. On l’imagine donc écrire sur le même ton approbateur, si jamais Marine Le Pen et le Rassemblement national remportent les prochaines élections présidentielles et législatives en France, « après les médias publics, c’est donc aux juges constitutionnels que Marine Le Pen devra s’attaquer si elle veut poursuivre sa reprise en main du pays ».

    Manifestation de protestation sous-estimée

    Et quand des dizaines de milliers de Polonais ont manifesté à Varsovie contre la méthode utilisée pour prendre le contrôle des médias publics, mais aussi pour le pluralisme médiatique (largement amoindri à la télé par le passage forcé des médias publics dans le camp gaucho-libéral) et la remise en liberté de deux députés du PiS (dont le vice-président du parti) arrêtés en violation d’une décision de la Cour suprême (cour de cassation) polonaise qui invalidait l’extinction de leur mandat de député par le président de la Diète, et donc maintenait leur immunité parlementaire, Le Figaro titrait : « Pologne : l’opposition manifeste à Varsovie contre les réformes de l’administration pro-UE ». Et il évoquait des milliers de manifestants là où ils étaient de toute évidence des dizaines de milliers.

    Un relais d’Adam Bodnar issu de la galaxie Soros

    Le Figaro, toujours, avait relayé les avertissements du Médiateur polonais des droits civiques, Adam Bodnar, dans un article de mai 2021 intitulé « La Pologne vire à l’État ‘non démocratique’ prévient son Médiateur des droits. » Adam Bodnar est un militant de gauche, pro-LGBT, ce qu’il a prouvé en tant que médiateur des droits nommé par la majorité libérale sortante juste avant les élections de 2015. Auparavant, il était à la tête de la Fondation Helsinki des droits de l’homme, une ONG financée, entre autres, par l’Open Society Foundations de George Soros. Comme les autres grands journaux français, Le Figaro ne dit toutefois pas mot de la grave crise de l’État de droit déclenchée par le ministre de la Justice Adam Bodnar, en poste depuis le 13 décembre, quand il a décidé à la mi-janvier de limoger le procureur national sans demander son avis au président de la République Andrzej Duda, issu du PiS. La loi polonaise régissant les rapports du ministre de la Justice avec le parquet exige l’aval du président pour le limogeage du procureur national et l’aval du procureur national pour le limogeage des procureurs des niveaux inférieurs. Qu’à cela ne tienne, le ministre de Donald Tusk a d’abord exigé que lui soient confié toutes les enquêtes qui venaient d’être ouvertes par le parquet sur les agissements du ministre de la Culture vis-à-vis des médias publics avant de remplacer le procureur national et de limoger les procureurs par dizaines sans se soucier de la loi.

    La coalition dirigée par Donald Tusk sait qu’elle n’a pas la majorité des trois cinquièmes nécessaires pour renverser un éventuel veto du président Duda et elle ne perd donc pas son temps à voter des lois. Mais du coup, en termes de violations de l’État de droit, entre la prise de contrôle des médias, l’arrestation de deux députés du PiS et la prise de contrôle du parquet, le gouvernement de Donald Tusk est sans conteste allé beaucoup plus loin en un mois que le PiS en huit ans de pouvoir.

    Libération et Le Monde d’accord avec l’extrême centre liberticide

    « De fait, depuis l’intronisation du nouveau gouvernement en décembre, la Pologne vit une crise institutionnelle », explique gentiment Libération.

    « Un nouveau paroxysme a été atteint ce mardi 9 janvier. La police a fait irruption dans le palais présidentiel pour arrêter Mariusz Kamiński et Maciej Wąsik, deux anciens ministres du PiS, qui avaient tenté d’y trouver refuge pour éviter d’être conduits en prison où ils doivent purger une peine de deux ans pour abus de pouvoir. L’épisode a mis en lumière la concurrence de légitimité entre les institutions toujours aux mains de fidèles du PiS et celles loyales au nouveau gouvernement, ou en tout cas à l’État de droit. »

    En 2016, de nombreuses institutions étaient toujours aux mains des fidèles des libéraux et cela ne choquait personne. C’est assez normal dans une démocratie qu’il faille gagner plusieurs élections de suite pour étendre progressivement son contrôle sur les institutions et c’est aussi le cas en France. Il n’y a qu’à voir l’influence des socialistes sur nos institutions françaises alors qu’ils ne représentent plus rien électoralement. Mais quand ce sont les conservateurs qui perdent des élections, il faudrait apparemment purger immédiatement toutes les institutions au nom du rétablissement de la démocratie et de l’État de droit, y compris en violant les lois et la constitution.

    Dans un « décryptage » publié le 31 janvier, Le Monde, explique justement à ses lecteurs que « le premier ministre polonais, Donald Tusk, s’emploie à rétablir l’État de droit depuis son arrivée à la tête du gouvernement, en décembre 2023. Un combat de tous les jours dans ce pays où le parti nationaliste populiste Droit et justice (PiS), au pouvoir durant huit ans, continue de disposer de solides relais. » Et Le Monde nous explique cela sous un titre plutôt inquiétant pour la démocratie : « La Pologne refait sa révolution, trente-cinq ans après sa sortie du communisme. »

    Le journal cite plus loin « Adam Michnik, qui joua un rôle de premier plan dans l’élaboration de la feuille de route de 1989 et observe, à 77 ans, cette deuxième transition inédite depuis son bureau débordant de livres au siège de Gazeta Wyborcza, le journal qu’il a fondé, en mai 1989, pour faire tomber le communisme » (en fait Michnik ne l’a pas fondé, mais en a rapidement pris le contrôle à la chute du communisme en roulant dans la farine le syndicat Solidarność, qui en était propriétaire à l’origine).

    Rares auront donc été, dans les médias français, les articles critiques des manières de Donald Tusk et de sa coalition des libéraux, du centre et de la gauche.

    Observatoire du journalisme (OJIM, 3 avril 2024)

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  • Feu sur la désinformation... (457) : Le conflit Russie/Otan et la guerre des trolls de l’information...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Lucas Chancerelle.

     

                                             

     

    Au sommaire cette semaine :

    L’image de la semaine : l’unanimité médiatique concernant la constitutionnalisation de l’IVG.

    Dossier du jour : une étude de la guerre hybride et informationnelle entre les russes et les occidentaux, avec l’usage des trolls, ces faux profils se diffusant sur internet.

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    Pastilles de l’info :

    La pub de la semaine : Les résultats des bobards d’Or

    Les ciseaux de la censure : l’audition de Cnews au Sénat 

    Le coup de gueule : l’affiche des JO sans la France

    Le bon point mainstream : le succès de la série Shogun

    Carton rouge : les clandestins de Mayotte ont la vie de château !

    Le coup de chapô : Boursorama créée la polémique avec un itw de Marion Maréchal

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Matthieu Lartot, la voix du rugby à la télé.

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  • Les snipers de la semaine... (268)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Jean-Paul Brighelli allume l’Éducation nationale qui laisse les enfants face à l'influence des marques de la malbouffe internationale et de l'islamisme...

    L’École : du temps de cerveau humain disponible pour Coca-Cola et l’islamisme 

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    - sur Hashtable, H16 dézingue la macronie qui, en pleine panique, se déchaîne en matière de censure...

    Une extension galopante du domaine de la censure

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  • Union européenne : en route vers la censure ?...

    Le 4 septembre 2023, Nicolas Vidal recevait Claude Chollet, fondateur de l’OJIM, sur Putsch, pour évoquer avec lui le "Digital Services Act" (ou DSA), entré en vigueur ce 25 août au sein de l'Union européenne, qui est une nouvelle offensive pour limiter la liberté d'expression et contenir les pensées qui iraient à l'encontre de la doxa officielle.

     

                                             

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  • Le macronisme, un extrême centrisme qui détruit la France...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré au macronisme comme extrémisme du centre .

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021)  et dernièrement Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023).

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    Le macronisme, un extrême centrisme qui détruit la France

    L’interdiction, la censure et le vote bloqué caractérisent de plus en plus la présidence postdémocratique d’Emmanuel Macron et son gouvernement minoritaire. Parce que l’en-même-temps présidentiel nous impose ce qu’il y a de pire dans la gauche et dans la droite. Cet extrême centrisme macronien, c’est donc la double peine assurée pour les Français !

    L’extrême centrisme de gauche

    De sa gauche, l’extrême centrisme macronien nous impose les déficits à répétition, l’immigration sans limite, les folies sociétales, l’égalitarisme à l’école, le sans-frontiérisme, le laïcisme anticatholique et le chaos sécuritaire.

    La macronie de gauche nous impose aussi une justice duale car idéologisée : tendre avec les racailles, les « déséquilibrés » et les black blocs, intraitable avec la France d’en bas, les Français qui se défendent et les Identitaires.

    Pas de liberté pour les ennemis de la liberté : le vieux slogan de Saint-Just est plus que jamais d’actualité dans la macronie de gauche, comme en témoignent la répression sans nuances qui s’est abattue sur les Gilets jaunes, les interdictions préfectorales à répétition, la censure croissante des opinions dissidentes et la mise au pas des médias et des réseaux sociaux.

    Comme tout homme de gauche

    Comme tout socialiste, Emmanuel Macron est également atlantiste et, comme tout homme de gauche, il rêve d’envoyer les autres faire la guerre aux tyrans, mais sans leur en donner les moyens : avec lui notre pays s’aligne donc sur les plus dangereuses postures de l’OTAN et renonce à sa position de puissance d’équilibre. Pendant que nos armées manquent de tout.

    La macronie de gauche nous entraîne enfin avec délectation dans le « Grand Reset » écolo : celui qui veut s’en prendre à la propriété immobilière individuelle, qui veut réglementer nos déplacements ou notre gastronomie, qui veut des villes sans automobile individuelle et des autoroutes à vitesse réduite, qui dégonfle les pneus des voitures et interdit les piscines gonflables, qui veut imposer un impôt climat et sans doute demain un passe climatique. C’est-à-dire l’écologisme des Khmers verts, celui qui recycle l’utopisme d’extrême gauche et la haine de classe des bobos vis-à-vis de la France « qui fume et roule au diesel ».

    L’extrême centrisme de droite

    De sa droite, l’extrême centrisme macronien nous impose l’alignement sur une Union européenne libre-échangiste qui a planifié la fin de l’indépendance énergétique française et des spécificités de notre pays. Et la soumission à une Union dominée par l’Allemagne.

    Le macronisme nous impose aussi la déconstruction méthodique des protections sociales (pour les seuls autochtones, s’entend), la diminution des retraites, la privatisation et la fermeture des services publics, la diminution des remboursements de la Sécurité sociale, la déconstruction de l’État régalien, l’impunité fiscale pour les grandes entreprises mondialisées, l’abandon de toute maîtrise de l’économie et de la finance au profit des marchés.

    Et sous prétexte d’attractivité économique de la France, le macronisme débouche sur la vente à la découpe de nos fleurons industriels et sur une connivence de fait avec les intérêts des grands monopoles privés, notamment les fonds de pensions et les GAFAM. Pendant que les milliardaires se partagent les médias mainstream.

    Avec la complicité de la vieille droite

    Avec la participation active des politiciens de la vieille droite, notamment du Sénat et du Conseil constitutionnel, le macronisme met aussi en place, à bas bruit, une société du contrôle, sous prétexte de sécurité ou de santé : extension continue des pouvoirs de police, introduction dans le droit commun des mesures de l’état d’urgence, déploiement de la vidéosurveillance, expérimentation de la reconnaissance faciale, contrôle policier à distance des ordinateurs et des smartphones, écoute des communications, mise en place de restrictions de déplacements ou de rassemblements, traçage numérique de la population.

    Bien sûr, aucune de ces mesures n’empêche l’islamisme ou l’explosion de l’insécurité et de la violence dans notre pays, comme chacun peut le constater, car elles visent avant tout à prévenir toute révolte des Français. Et notamment à bloquer toute émergence d’une véritable alternative politique au Système, également avec la complicité des barons de la vieille droite.

    Gouverner au centre ?

    Le président Valéry Giscard d’Estaing prétendait, dans les années 1970, que la France voulait être « gouvernée au centre », c’est-à-dire qu’elle voulait selon lui concilier ordre et progrès en évitant les excès de gauche comme de droite.

    Emmanuel Macron, lui, fait exactement l’inverse : son extrême centrisme consiste à prendre ce qu’il y a de pire dans les deux familles politiques pour imposer aux Français une politique qu’ils rejettent dans leur majorité.

    Emmanuel Macron joue en permanence sur les registres de la gauche et de la droite au gré des circonstances : ainsi, par exemple, l’écologisme militant vise à séduire tout à la fois l’extrême gauche et le Forum de Davos. Cela lui a permis, jusqu’à présent, d’être élu, réélu ou sauvé grâce à l’appui conjoint ou alternatif de la gauche et de la vieille droite.

    Mais ce balancement politicien à un prix : une régression française sans précédent, de plus en plus visible et de moins en moins supportée par les Français.

    Michel Geoffroy (Polémia, 21 juin 2023)

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  • Les snipers de la semaine... (255)

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    Au sommaire :

    - sur Hashtable, H16 sort son calibre contre le Digital Service Act, vaste fourre-tout liberticide concocté par la commission européenne visant les utilisateurs des réseaux sociaux...

    Les élites occidentales n’en peuvent plus de cette odieuse liberté d’expressionCensure_internautes.jpg

    - sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, François Bousquet dégaine lui sa casserole et administre une belle correction à Emmanuel macron...

    Casserolades : chronique d’une dégringolade annoncée

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