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Métapo infos - Page 958

  • Le populisme et le clivage droite-gauche...

    Vous pouvez ci-dessous découvrir un entretien avec Alain de Benoist, réalisé le 25 janvier 2017 par Edouard Chanot pour Radio Sputnik, dans lequel il évoque son dernier essai, Le moment populiste, Droite-gauche c’est fini ! (PG de Roux, 2017).

     

                                      

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  • Nation et souveraineté...

    Le numéro 46 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, avec pour rédacteur en chef Thibaut Isabel, vient de paraître. Cette nouvelle livraison est consacrée à la nation et à la souveraineté.

    Vous pouvez commander ce nouveau numéro sur le site de la revue Krisis ou sur le site de la revue Eléments.

    Bonne lecture !

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    " Nous vivons à l’ère de la mondialisation. Les flux de communication n’ont jamais été aussi intenses. Nous échangeons sur les réseaux sociaux avec des Américains, des Brésiliens ou des Chinois, alors que, dans le même temps, nous ignorons parfois jusqu’au nom de notre voisin de palier. Le monde moderne rétrécit la distance qui nous sépare du lointain, tout en nous éloignant paradoxalement de notre prochain, c’est-à-dire de celui qui se trouve au sens propre « juste à côté de nous ». La modernité engendre des bienfaits indéniables, sans lesquels nous ne pourrions plus vivre : nous sommes heureux de voyager, de découvrir d’autres contrées avec une facilité inédite dans l’histoire. Mais la mondialisation implique un brouillage des repères. Tout évolue à un rythme frénétique. Autrefois, les hommes vivaient dans le même monde, de la première à la dernière heure de leur vie. Or, depuis un demi-siècle, notre paysage a été considérablement dépaysé. Nous sommes confrontés à des produits matériels et culturels venus des quatre coins du globe, comme les plats que nous mangeons, les films que nous regardons ou les vêtements que nous portons. Et nous voyons surgir à chaque décennie une véritable révolution technologique qui bouleverse la société : l’automobile, la télévision, le téléphone portable, l’Internet. Face à des changements aussi rapides, l’ici et l’ailleurs n’ont plus guère de signification. Les gens finissent par se demander qui ils sont, et d’où ils viennent. Cette situation explique la résurgence de l’idée nationale dans le discours politique. Devant l’infini de l’horizon, on cherche à renouer des racines. Reste à savoir sous quelle forme, et par quels moyens. "


    Au sommaire de Krisis n°46

    Éditorial

    Entretien avec Pierre Manent / Le sentiment national dans un monde en crise.

    Charles Taylor / Démocratie, nationalisme et exclusion.

    Thibault Isabel / Individualisme, nationalisme et identité à l’ère du village global.

    Entretien avec Dominique Schnapper / La république face aux problèmes d’intégration.

    Pierre-André Taguieff / Sous le « populisme » : le nationalisme.

    Entretien avec Pierre-André Taguieff / La révolte contre les élites ou la nouvelle vague populiste.

    Guy Hermet / Les voisinages incertains du populisme.

    Frédéric Dufoing / La doctrine de l’État fédéral et le déficit démocratique européen.

    Denis Collin / Faut-il enterrer l’État-nation ?

    Otto Bauer / Document : Le concept de nation (1907).

    David L’Épée / Nation et résistance aux empires : le cas helvétique.

    Louis Narot / Charles Maurras et le nationalisme intégral.

    Les auteurs du numéro

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  • Et maintenant, l'interdiction de la discrimination linguistique...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Robert Redeker au Figaro Vox, dans lequel il évoque une nouvelle disposition du Code pénal qui proscrit désormais la discrimination linguistique... Philosophe, Robert Redeker est l'auteur de nombreux essais et vient de publier L'école fantôme (Desclée de Brouwer, 2016).

     

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    Robert Redeker : «La loi sur la discrimination linguistique dissout la langue française»

    FIGAROVOX. - La loi de modernisation de la justice a amendé l'article 225 du Code pénal. Désormais, est considérée discriminatoire «toute distinction entre les personnes physiques [ou morales] sur le fondement [...] de la capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français». Que cela vous inspire-t-il?

    Robert REDEKER. - Notre pays est pris depuis une décennie d'une folie anti-discriminatoire ravageuse. On oublie ainsi l'essentiel: certaines discriminations sont fondées, utiles au bien public ou à la cohérence historique de la nation. C'est que l'anti-discrimination est devenu un absolu, une idéologie absolutiste au lieu de rester un outil dont il faut savoir faire un usage modéré. Sans discriminations aucune société ni aucun corps politique ne peuvent se constituer. Être, c'est tracer des frontières, délimiter un dedans et un dehors, inclure et exclure, c'est donc discriminer. Poussé jusqu'à son terme, le délire antidiscriminatoire est dissolvant: il communautarise et atomise les unités politiques, les fait exploser. Son horizon est un retour à l'état de nature, celui de la guerre de tous contre tous. Hobbes nous l'a appris: l'égalité parfaite est la source des guerres civiles, des plus violents déchirements. Plus on va vers l'égalité, plus on va vers la guerre. L'égalité de toutes les langues transformerait notre pays en un état de nature linguistique. Il importe de rapprocher cette décision de l'affirmation par certaines autorités du Ministère de l'Éducation nationale que les règles de grammaire sont négociables avec les élèves.

    Le chemin indiqué par cette disposition anti-discrimination, en complément de dizaines d'autres, est celui de la disparition de la norme, de la dénormalisation de la société, pour lui substituer le conformisme du marginal, du différent, de l'anormal, l'égalité de toutes les différences. Ou plutôt: pour lui substituer la tyrannie du marginal, du minoritaire, du différent, de l'anormal. Nous avons quitté les sociétés de norme pour entrer dans les sociétés d'une forme encore inédite de conformismes, ceux du minoritaire.

    N'y a-t-il pas plusieurs manières de comprendre la tournure de l'expression qui modifie l'article en question du Code pénal?

    La loi, désormais, dit: «Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques sur (…) leur capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français». Le législateur se montre très obscur dans sa formulation. Il voulait sans doute dire: leur incapacité à s'exprimer en français. Mais le crétinisme du politiquement correct, qui exige que l'on dise malvoyant pour aveugle, personne à mobilité réduite pour handicapé moteur, élève en difficulté pour cancre ou sale gosse, et mal comprenant pour imbécile, exigeait le remplacement d'une approche positive (leur capacité à parler une autre langue que le français) à une approche négative, qui eût encouru le reproche d'être stigmatisant («leur incapacité à s'exprimer en français»). Le texte de la loi est mal écrit parce qu'il est dicté par la peur de stigmatiser ce qui vient d'ailleurs, l'exotique ; il est le fruit cette allophilie nourrie par l'autophobie à laquelle se réduit la mentalité de gauche aujourd'hui.

    Dans les faits, même s'il faut attendre de voir quelle jurisprudence sera établie, il apparaît que cette loi tendra à protéger tant les langues régionales que les langues étrangères. N'est-ce pas dangereux pour le français, consacré par la Constitution en son article 2 comme langue officielle de la République française?

    Il faut faire un sort différent aux langues régionales et aux langues étrangères. Ces langues (abusivement appelées «régionales») ne sont pas des langues étrangères.

    Les langues régionales font partie du patrimoine spirituel et littéraire de notre pays, elles ont droit au titre de «langues de la nation française». À Verdun, on mourait pour la France en langue d'oc, en breton, et en corse. Un groupe vocal corse, Arapà, mettra en vente ces jours-ci, dans la langue de leur île, un magnifique CD d'hommage aux poilus de la guerre de 14: «In Memoriam 1914-1918». Le français est la langue nationale de tous les citoyens, mais le gascon, par exemple, est la langue nationale (c'est-à-dire: qui appartient de façon indivisible à la nation française) des habitants du Gers et des Landes en plus du français. L'écrivain Joë Bousquet a dit que l'occitan (en fait l'ensemble des parlers d'oc, du limousin au provençal) du XIIIe est le tournant de la langue française. On ne saurait mieux affirmer la solidarité de ces deux langues, si différentes pourtant. Il n'y a pas concurrence entre les langues régionales et le français. Ces langues sont les langues autochtones du sol de France et de son peuple, elles sont aussi intimement liées à notre nation que nos paysages. Elles sont les langues de ceux qui ont fait notre pays. C'est pourquoi il faut les protéger et les revitaliser. Il ne faut pas oublier non plus que l'histoire de France ne commence pas en 1792! Qu'elle ne se réduit pas à la République. Que personne ne sait quel type de régime viendra après la République et la démocratie. La France est une entité plus grande dans le temps que la République. Il vaut mieux énoncer les choses ainsi: le français est la langue du régime républicain, mais pas la seule langue nationale de la France.

    De quoi l'extension infinie des objets de discrimination est-elle le nom?

    La gauche mène une politique des identités minoritaires. Toutes les identités sont valorisées, à longueur de journée et de textes de lois, sauf une seule, dont la prononciation même du nom appelle les insultes et les crachats, la risée et le mépris, l'identité française, ou l'identité nationale. Il n'en a pas toujours été ainsi. Il suffit de regarder les affiches de propagande du Parti Communiste Français des années 1960 et 1970 pour s'en rendre compte. Si elles tombaient sous leurs yeux, les petits-bourgeois écolo-responsables socialisants d'aujourd'hui y dénonceraient avec dégoût des thèmes «nauséabonds» chers au Front National. Outre qu'elle est le nom de cet émiettement de la société qui prépare le retour à l'état de nature (la guerre civile), la démence du fanatisme antidiscriminatoire est aussi le nom de la trahison de la gauche (sa haine la pousse à trahir aussi bien le petit peuple que la France).

    Cette loi n'est-elle pas un obstacle supplémentaire à l'assimilation, qui passe d'abord par l'apprentissage de la langue?

    Je répondrai en deux temps. D'une part, elle est un message de défaite adressé par la représentation nationale aux locuteurs des langues étrangères. Ne faites pas l'effort! Elle donne raison aux rappeurs: vous pouvez ni...r la France, elle vous dira merci. Elle sous-entend: pas la peine d'aimer la France, sa langue et son histoire. La France, ce n'est rien! D'autre part, elle dissout le français, dont la grammaire est devenue, selon certains pédagogues, à géométrie variable, dans un magma linguistique mondial appelé à relativiser le français sur sa terre d'origine. C'est une forme de disparition du français en France que prépare cette loi. Le croisement de ces deux remarques donne ceci: cette mesure est bien entendu un obstacle de plus à l'assimilation des populations d'origine extra-européennes et extra-chrétiennes récentes. Elle semble signifier que la gauche ne veut pas de cette assimilation.

    Robert Redeker, propos recueillis par Alexis Feertchak (Figaro Vox, 27 janvier 2017)

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  • Céline, la race, le Juif...

    En 1999, dans L'antisémitisme de plume (Berg international, 1999), ouvrage dirigé par Pierre-André Taguieff, Annick Duraffour livrait une étude de cinquante pages intitulée « Céline, un antijuif fanatique ». Presque vingt ans plus tard, le même duo revient, sans doute pour ceux qui n'auraient pas bien compris, avec Céline, la race, le Juif, un livre de plus de mille pages, publié aux éditions Fayard... Bref, c'est un peu Tout ce que vous vouliez savoir sur l'antisémitisme de Céline sans jamais oser le demander ! Un pavé indubitablement réservé aux fous de Céline ainsi qu'à à ses détracteurs les plus fanatiques - mille pages sur un auteur que l'on vomit, ce n'est pas rien -... et sans doute également aux antisémites laborieux et un brin pervers !...

     

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    " On croit connaître Céline. On connaît les bribes d’une légende pieusement transmise qui se défait pour se recomposer, ainsi que les portraits arrangés au fil des biographies publiées.
    La recherche de la vérité plutôt que les ruses de la disculpation conduit à ce portrait sans complaisance, qui examine les moments cruciaux d’un itinéraire qu’on ne peut réduire à une carrière littéraire, sous peine de ne plus comprendre vraiment l’écrivain. Car celui-ci a cherché à agir sur son époque.
    En 1937, ennemi du Front populaire et partisan d’une « alliance avec Hitler », Céline choisit de devenir un écrivain antijuif. Il s’engouffre opportunément dans la vague antisémite, bataillant sans relâche contre le « péril rouge » et le « péril juif ». Pour confectionner ses pamphlets, il puise dans la propagande nazie diffusée par diverses officines, dont le Welt-Dienst. Il met en musique les idées et les slogans. Pendant l’Occupation, il fait figure de nouveau « prophète », de « pape de l’antisémitisme ».
    Cette vérité historique heurte frontalement la légende de l’écrivain, celle de l’« écriture seule ».
    Le cas de Céline est-il comparable à celui des autres intellectuels du collaborationnisme ? Jusqu’à quel point adhère-t-il à la vision hitlérienne ? Jusqu’où est-il allé ? Que savait-il vraiment sous l’Occupation ? Que peut-on reprocher à Céline, des mots seulement, ou aussi des actes ?
    Avec Céline, c’est tout un imaginaire raciste, antisémite et complotiste qui se livre à l’observation. Se montre ici le fonctionnement d’un esprit raidi dans un réseau de préjugés et de convictions inébranlables, qui force à poser autrement la question du scandale-Céline : comment cet homme a-t-il pu écrire Voyage au bout de la nuit ?
    Ce livre est une somme, le livre de référence que l’on attendait sur le cas Céline. Il croise la lecture des textes avec l’histoire intellectuelle et politique. Une étude critique, rompant avec les habituelles approches, plus ou moins apologétiques. L’érudition y est mise au service de la volonté de clarifier et de comprendre. Pour une vision « décapée » de l’écrivain engagé, par-delà les clichés. "

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  • Quand les vieux clivages se fissurent...

    Interrogé par Charlotte d'Ornellas, pour Boulevard Voltaire, "François Bousquet présente la revue Éléments, publication à la fois vénérable, puisqu'elle a 40 ans d'âge, et rajeunie, avec l'arrivée récente de jeunes plumes. Le dernier numéro - qui comprend un entretien exclusif avec Marcel Gauchet - est consacré à la fin du clivage gauche-droite, auquel se substitue une opposition entre la France d'en haut et la France d'en bas, les identitaires (de droite et de gauche) contre les « uniformitaires »."

     

                                      
                                        François Bousquet : "Le fait que Gauchet signe... par bvoltaire

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  • Heidegger, le philosophe qui dérange...

    Le Magazine littéraire de février 2017 consacre son dossier à Heidegger. Sous-titré "Le philosophe et le nazisme - Que faire du grand penseur du XXe siècle", il revient bien évidemment sur la question de l'antisémitisme supposé du penseur de Todtnauberg et de son adhésion profonde aux thèses national-socialistes. Le débat provoqué par la publication des quatre premiers tomes des Cahiers noirs , carnets tenus par le philosophe à partir de 1931, et par la découverte dans ceux-ci de quelques passages ambigus, sur près de 2000 pages, est donc porté à la connaissance du grand public cultivé. On regrettera cependant que la rédaction, si elle publie les article de Stéphane Zagdanski et de Patrice Bollon, ainsi que ceux de quelques critiques  mesurés, fasse la part belle à la frange la plus délirante des adversaires de l'auteur d’Être et temps. Ainsi, Emmanuel FayeGeorges-Arthur Goldschmidt et François Rastier,  auteurs respectifs de Heidegger, l'introduction du nazisme dans la philosophie (Albin Michel, 2005), Heidegger et la langue allemande (CNRS, 2016) et Naufrage d'un prophète (PUF, 2015), nous livrent-ils quelques extraits de leur prose policière, accompagnés dans leur besogne par les exécuteurs des basses œuvres que sont Stéphane Domeracki et Sidonie Kellerer... On apprend, au moins, à la lecture du numéro que les deux premiers volumes des Cahiers noirs devraient être publiés en début d'année 2018, chez Gallimard, grâce au travail d'une équipe de traducteur coordonnée par François Fédier.

     

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    " Que faire de Heidegger ? A-t-il été nazi de bout en bout ? Si c’est le cas, jusqu’à quel point cette adhésion a-t-elle été le mobile de sa pensée ? 

    Il était public et notoire que le philosophe adhéra au Parti national-socialiste dès 1933 et qu’il fut élu recteur de l’université de Fribourg sous le IIIe Reich, avant de démissionner un an plus tard. Mais ses textes ne promouvaient nullement le nazisme. Et puis, comment tant de grands esprits auraient pu être charmés par une pensée potentiellement viciée ou dangereuse ? Comment en effet éluder l’empreinte majeure de Heidegger sur toute la pensée occidentale qui a suivi ? Le Magazine littéraire a posé cette question à des contributeurs de tous horizons, qui défendent à ce propos des positions diverses, contrastées, et parfois frontalement antagonistes. Il ne s’agit pas ici d’opposer les « pour » et les « contre », de seulement faire clignoter le déni dévot et le procès bien-pensant – plutôt de déployer le plus large champ de possibilités entre ces deux extrémités tant, si aveuglement il y a eu, il n’a pas de minces conséquences et doit être pensé. "

    Sommaire du dossier :
     
    Que faire de Heidegger ?
     
    Repères biographiques
     
    À la fois un symptôme et un antidote (Patrice Bollon)
     
    Non un philosophe mais un propagandiste subliminal (Emmanuel faye)
     
    Ne soyons pas intégristes sur son intégrisme (Simon F. Oliai)
     
    Emporté par ce qu'il déplore (Jean-Luc Nancy)
     
    Il faut lire et interpréter tout Heidegger (Stéohane Domeracki)
     
    Prophète des derniers temps : une stratégie messianique (François Rastier)
     
    Nazi dans le texte (Georges-Arthur Goldschmidt)
     
    Qu'en faire ? Rien (Stéphane Zagdanski)
     
    Une pensée ne visant que la domination (Sidonie Kellerer)
     
    Heidegger, grand et médiocre (Luc Ferry)
     
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