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Métapo infos - Page 917

  • Tour d'horizon... (126)

     

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    Au sommaire cette semaine :

    - dans un entretien publié sur Fragments du temps présent, Stéphane François revient sur la forte présence de la droite radicale dans le champ de la contre-culture...

    Contre-cultures et extrême droite

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    - sur son blog, François-Bernard Huyghe interroge sur la notion de post-vérité, qui a fait une apparition marquée dans le débat politique et intellectuel français au cours des derniers mois...

    Obsession de la post-vérité 1

    Obsession de la post-vérité 2

    Obsession de la post-vérité 3

    Obsession de la post-vérité 4

    Post-truth.png

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  • Feu sur la désinformation... (133)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Rafle du Vel d’hiv : un petit tour de point Godwin
      « Dérapage », « révisionnisme », et même « négationnisme », les journalistes se sont emballés après les propos tenus par Marine Le Pen concernant la responsabilité de la France lors de la rafle du Vel d’hiv. Dans un réflexe pavlovien, les commentateurs ont oublié que, la présidente du Front National n’a fait que défendre une thèse qui était encore officielle jusqu’en juillet 1995 : la France en 1940 était à Londres ou dans le maquis.
      une fois de plus, les médias pourrissent la campagne : après avoir taillé un costard à Fillon ils en reviennent à la bonne vieille diabolisation du Front National.
    • 2 : Le zapping d’I-média
      S'il devait voter, Théo, 10 ans, donnerait sa voix à Emmanuel Macron car il a les yeux bleus. Quand RMC Découverte utilise la jeunesse, la chaine emploie les mêmes méthodes que les régimes totalitaires : la diffusion de la propagande par les enfants.
      Les décodeurs au secours du candidat Macron. Sur internet, le chouchou des médias serait le sujet du plus grand nombre "d’intox", après la sécurité, les médias et l’immigration.
      Campagne présidentielle, les journalistes sont en colère. Depuis le 10 avril, les médias de l’audiovisuel doivent, non plus respecter la règle d’équité, mais d’égalité du temps de parole. Un principe pourtant posé par la constitution.

    • 3 : « Migrants » de Grande Synthe à la rue : le feu, ce coupable
      Incendie criminel du camp de « migrants », mais où sont passés les coupables ? Pour les médias, la question est inutile, la priorité est au relogement des clandestins pas à la justice.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Attentat à Stockholm, il n’y a pas de terroriste islamiste mais un « camion fou ». Il n’y a pas d’attentat à Dortmund, mais une « charge qui a explosé ». Les médias utilisent la novlangue, pour nier la réalité.
    • 5 : Portrait piquant
      Nouvelle rubrique dans I-média : portrait piquant. Nicolas Faure dresse un portrait d’un journaliste du paysage audiovisuel français. Cette semaine, Yann Moix est passé à la casserole.

                                 

     

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  • La morsure des Dieux...

    Le nouveau film de Cheyenne-Marie Carron, intitulé La morsure des Dieux est sorti en DVD. Réalisatrice indépendante, Cheyenne-Marie Carron signe là son huitième film après, notamment, Patries (2015) ou La chute des hommes (2016).

    Le DVD est disponible sur le site officiel de l'auteur ou sur les grands sites de distribution en ligne.

    Ludovic Maubreuil, le critique cinématographique de la revue Éléments,  a consacré un bel article au cinéma de Cheyenne-Marie Carron, mis en ligne sur son blog Cinématique.

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    " Sébastien, grand amoureux de sa terre du Pays-Basque, est seul à s'occuper de la ferme familiale alors que les soucis s'accumulent : crédits insurmontables, baisse de la production, désorganisation du milieu paysan… Sébastien se bat et cherche sa voie, qui prend un tour spirituel au contact de sa nouvelle voisine, Juliette, aussi Catholique que lui est Païen. Mais leur amour est remis en question alors que Sébastien, rattrapé par les difficultés, est sur le point de tout perdre… "

     

     

    « La Morsure des dieux », le nouveau film de Cheyenne Carron : le cante jondo français

    Cheyenne Carron est apparue telle une comète dans le paysage cinématographique français au début du XXIème siècle, une comète parce qu’elle semble venir d’un autre monde, celui de l’innocence et de la fraîcheur, qui se moque de la laideur contemporaine, des conformismes et des diktats de la mode ; mais cet ange attaché aux principes divins est armé d’un glaive. Cheyenne Carron, cependant invitée, n’était donc pas présente à la cérémonie des Césars et pour cause : elle n’avait aucune intention de participer à cette mascarade parisiano-parisienne, épicentre de la bien-pensance cinématographique.

    Elle a réalisé son nouveau film, La Morsure des dieux, avec les mêmes moyens financiers que les précédents : ceux de quelques amis qui croient en elle et en son cinéma lumineux, fait d’intuition, de fulgurance et de bienveillance. Ce nouveau film est aussi fait des mêmes ingrédients de base qui sont la marque du cinéma de Cheyenne Carron : une photo qui nous montre de beaux paysages, des acteurs qui jouent comme ils vivent, oubliant la caméra, des silences légers, bercés par le vent, qui en disent plus que des textes, des voix aériennes (que la modernité qualifie de « off ») qui déclament des textes profonds, le « cante jondo » espagnol et, ici, au Pays basque, des chants traditionnels émouvants.

    Cheyenne Carron a choisi pour cadre de son film le Pays basque, vieille terre de légendes, dont la langue et les traditions, à nulles autres pareilles, vont chercher leurs racines dans le monde enfoui de nos origines, où les bergers s’interpellent encore de sommet en sommet, comme un cri de perpétuation qui transcende les médiocrités du temps. Vieux peuple basque qui révère toujours un génie féminin, Mari, compromis entre le nom païen d’origine, Maya, et le nom de la Vierge chrétienne, ce qui n’a pas laissé indifférente la réalisatrice.

    Cheyenne Carron imagine une rencontre entre un jeune homme qui a choisi de rester sur sa terre, prenant la succession de la ferme familiale, et une jeune fille, Juliette, aide-soignante de son métier qui symbolise, avec son personnage empli de douceur et de force, le rôle de catholique ferme dans sa foi, mais aussi tolérante et charitable, qui lui est dévolu.

    Sébastien, comme beaucoup de jeunes gens qui ont décidé leur retour à la terre, seuls ou en communauté, est identitaire, attaché au sol de ses ancêtres, et « païen », terme dont la réalisatrice rappelle la connotation péjorative que les premiers chrétiens donnaient aux paysans ; mais ces nouveaux écologistes enracinés prônent une agriculture saine, tournant le dos au productivisme et à l’empoisonnement des sols et s’intégrant à nouveau dans l’ordre cosmique.

    Sébastien semble être enfermé dans ses velléités, ses faiblesses, ses agressivités et ses frustrations de rebelle, alors que nous aurions attendu un personnage solaire, sûr de ses choix, chevauchant le tigre, mais nous sentons là les probables influences et références de Cheyenne Carron au cinéma intimiste et parfois bavard de la Nouvelle vague comme celui de Truffaut ou à des réalisateurs qui y furent assimilés comme Eric Rohmer ou Maurice Pialat.

    C’est que Cheyenne Carron tient à nous faire découvrir, avec un peu de didactisme, son coup de foudre pour l’univers immense et en partie occulté des anciennes spiritualités européennes, qui avaient fondé et structuré notre monde avant l’apparition du monothéisme chrétien. Face au délitement de notre société, aux bourdonnements et aux craquements inquiétants qui annoncent le raz-de-marée qui emportera tout ce qui n’a pas d’attaches suffisantes pour préparer un monde plus serein, Cheyenne Carron prône un rapprochement entre chrétiens et païens, avec leurs spiritualités inévitablement convergentes qui lui semblent indispensables à la renaissance du monde européen, ou du monde tout court.

    Le meilleur ami de Sébastien est un vieux paysan qui sera acculé au suicide. Une scène du film symbolise tout le drame de la paysannerie actuelle : la voiture du vieil homme tombe en panne et il continue sa route à pied ; Sébastien l’invite sur sa moto, le vieil homme enlève alors son béret basque pour mettre le casque de Sébastien, qui va contenir sa tête, bien serrée, casque rigide, plein de règles imposées par la nouvelle société. La paysannerie va mourir, si rien ne change, des assauts répétés des règlements de l’Union européenne, vouée au mondialisme, de ses représentants syndicaux attachés au productivisme, des lobbies agro-alimentaires, des miettes jetées « fastueusement » aux paysans par les grandes surfaces…

    On songe à ces paroles d’Oswald Spengler, visionnaire, en 1917, il y a cent ans cette année : « Le paysannat a enfanté un jour le marché, la ville rurale, et les a nourris du meilleur de son sang. Maintenant, la ville géante, insatiable, suce la campagne, lui réclame sans cesse de nouveaux flots d’hommes qu’elle dévore, jusqu’à mourir elle-même exsangue dans un désert inhabité… et le paysan reste sur le pavé, figure idiote, ne comprenant rien, incompris de tous, idoine assez pour être un personnage de comédie et pour approvisionner de pain cette cité mondiale. »

    C’est cette figure immuable du vieux paysan, immuable parce qu’il est passé dans l’autre monde, qui conseille à Sébastien d’aller aux sources du monde, à Delphes, d’où partait Apollon vers les terres d’Hyperborée pour se ressourcer et régénérer le monde en permanence. Cheyenne Carron a peut-être compris qu’au-delà du christianisme et du paganisme, existait un pôle, invisible et indicible, auxquels se réfèrent l’un et l’autre, une source invariable, transcendante, qui gère le monde qui tourne autour d’elle comme les rayons de la roue autour du moyeu, la Tradition primordiale.

    Pierre-Emile Blairon (Metamag, 2 mars 2017)

     

                           

     

     

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  • Sur la question de l'identité...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Alain de Benoist reçoit Thibault Isabel, essayiste et rédacteur en chef de la revue Krisis, Philippe Forget, auteur d’un essai intitulé L’obsession identitaire (Berg international, 2017) et Laurent Dandrieu, rédacteur en chef des pages culture de Valeurs Actuelles, qui vient de publier Eglise et immigration - le grand malaise (Presses de la Renaissance, 2017). Ils évoquent ensemble la question de l'identité.

     

                                     

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  • Face au système, tous les coups sont permis !...

    Nous vous signalons la parution du nouveau numéro la revue Rébellion (n°79, mars - avril 2017). Vous pourrez notamment y lire des entretiens avec Francis Cousin, philosophe, auteur de Commentaires sur l'extrême radicalité des temps derniers (Le Retour aux sources, 2016), avec Charles Robin, qui vient de publier Itinéraire d'un gauchiste repenti (Krisis, 2017), et avec Ingrid Riocreux, dont l'ouvrage La langue des médias (L'Artilleur, 2016), connait un grand succès.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    Editorial : Tous les coups sont permis !

    Société

    Entretien avec Ingrid Riocreux (David l’Epée)

    Journalisme, de la formation au formatage

    Actualité

    La victoire en trollant. Petite histoire de l’Alt-Right ( Anon Frog)

    Macron, la divine surprise ( David L’Epée)

    Pensée

    Sortir de l’aliénation par la philosophie. Entretien avec Charles Robin

    L’extrême radicalité de notre époque. Entretien avec Francis Cousin ( Pierre Lucius)

    La Syrie de Bachar, dernier bastion du panarabique (François-Christian Soury)

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  • Election présidentielle : la question de l'insécurité cachée sous le tapis...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien de Charlotte d'Ornellas avec Xavier Raufer réalisé le 4 avril 2017 pour Boulevard Voltaire, et consacré à l'étrange absence, dans les débats de l'élection présidentielle, de la question de l'insécurité. Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a récemment publié Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014).

     

                                          
                                      Xavier Raufer : "Il faut chasser du territoire... par bvoltaire

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