Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 618

  • La France et la Russie, des pays qui ont tout pour s'entendre ?...

    Vous pouvez ci-dessous découvrir un entretien avec Héléna Perroud, réalisé par Edouard Chanot pour son émission Parade - Riposte, et diffusé le 21 août 2019 sur Sputnik, dans lequel elle évoque les relations entre la France et la Russie et leurs potentialité, après la rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron au fort de Brégançon. Russophone, ancienne directrice de l'Institut Français de Saint-Petersbourg, Héléna Perroud a publié un essai intitulé Un Russe nommé Poutine (Le Rocher, 2018).

     

                                      

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • L'Empire du Bien...

    Les éditions Perrin viennent de rééditer en collection de poche le pamphlet de Philippe Muray intitulé L'Empire du bien. Essayiste et romancier, Philippe Muray a été un des plus féroces critiques de notre société contemporaine. Il est notamment l'auteur d'Après l'Histoire (Les Belles Lettres, 1999 et 2000), d'Exorcismes spirituels (Les Belles Lettres, 1997,1998, 2002 et 2005) ou de Festivus festivus (Fayard, 2005), essais dans lesquels il décrit l'homo festivus, successeur de l'homo sapiens et habitant de l'Empire du Bien...

     

    Muray_Empire du Bien.jpg

    " « Depuis L'empire du bien, le Bien a empiré. » nous dit Philippe Muray dans sa préface. Depuis la "fin de l'histoire", l'emprise de la bien-pensance et de l'altruisme ne cesse de grandir (et que dire d'aujourd'hui, vingt ans plus tard !) : nous vivons à l'ère des conformismes, des fausses idoles médiatiques et du vide universel au nom d'un humanisme privé d'humanités... La dictature du prêt à penser et de la bienveillance, rançon de l'inculture, empoisonne nos vies de joyeusetés factices dans laquelle l'homme contemporain se perd. C'est contre ce paradoxe permanent que l'auteur nous invite avec humour à conjurer la pensée unique et la lobotomisation des esprits. Et à célébrer la liberté de penser, et donc de critiquer, avec un humour flamboyant et ravageur. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Aucune convergence possible entre libéralisme et populisme !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Patrick Buisson au quotidien libéral L'Opinion et consacré à la question de l'avenir de la droite dans le contexte politique actuel. Politologue et historien, Patrick Buisson est l'auteur d'une étude historique, 1940-1945, années érotiques (Albin Michel, 2008), et d'un essai politique important, La cause du peuple (Perrin, 2016).

     

    patrick buisson, rassemblement national, droite, populisme, libéralisme

    Patrick Buisson: «Il n’y a aucune convergence possible entre libéralisme et populisme»

    La stratégie d’union des droites peut-elle devenir réalité en 2022 ?

    Vouloir bâtir un projet d’alternance pour 2022 avec les outils conceptuels de la fin du siècle dernier témoigne à tout le moins d’une certaine paresse intellectuelle. Cela revient à occulter l’apparition des nouveaux clivages qui sont venus distordre l’axe de polarité droite-gauche, autour duquel tout semblait figé. A bien des égards, le clivage qui oppose libéraux et anti-libéraux, et qui passe désormais à l’intérieur de chaque camp, est aujourd’hui le plus pertinent. A gauche, il a pris forme avec le tournant de la rigueur impulsé par le tandem Mitterrand-Delors en 1983 et, par la suite, à travers la montée des thématiques sociétales de l’individualisme libertaire. De l’autre côté, le fait majeur tient à la renaissance d’une droite anti-libérale, hybride du légitimisme et du catholicisme social, que La Manif pour tous – ce que j’ai appelé le populisme chrétien – a su tirer d’un long coma historique. La crise des Gilets jaunes n’a fait que souligner l’acuité du clivage entre cette droite-là et la droite libérale. L’une privilégie les solidarités collectives, l’esprit communautaire, le localisme et l’enracinement. L’autre met l’accent sur les sociabilités contractuelles, l’émancipation des individus, la mobilité et les bienfaits de la globalisation.

    L’union entre Les Républicains et le Rassemblement national est donc un horizon obsolète ?

    L’union impliquerait à terme la formation d’un mélange homogène.Or la propriété des droites aujourd’hui, c’est précisément de ne pas être miscibles. Il y a des convergences possibles entre populisme et conservatisme, il n’y en a aucune entre libéralisme et populisme. En outre, la base électorale de ces droites est devenue chroniquement minoritaire, et par là même très insuffisante pour servir d’axe stratégique à une reconquête du pouvoir. En y faisant arbitrairement entrer la totalité de l’électorat RN, les droites n’ont recueilli, lors des dernières élections européennes, que 36% des suffrages. Au premier tour de la présidentielle de 1995, les droites de Balladur à Le Pen rassemblaient près de 60% des votants…

    Ce clivage entre libéraux et anti-libéraux recoupe-t-il l’opposition peuple-élite ?

    Si être libéral, c’est croire que la logique du contrat et celle du marché suffisent à faire vivre ensemble une société disparate, alors oui, il y a bien là une fracture profonde entre le bloc élitaire et le bloc populaire. En moins d’un demi-siècle, l’action conjuguée de l’Etat-providence et du marché a fait tomber les uns après les autres tous les murs porteurs de notre affectio societatis. Depuis le début des années 1960, les politiques publiques ont toutes, peu ou prou, œuvré à la promotion de l’individualisme aux dépens de ce qui contribuait à la formation du lien social. Elles n’ont plus fabriqué du vivre ensemble, mais du vivre côte-à-côte. Le mouvement des Gilets jaunes aura été une révolte contre cette vaste entreprise d’arasement des communautés naturelles et des anciens réseaux de sociabilités.En proclamant la supériorité normative du commun sur les intérêts privés, en cherchant à redéployer les solidarités perdues, il s’est inscrit dans la filiation des « Communes », ces grandes émotions populaires qui ont jalonné notre histoire.

    «Bellamy 2019 aura été le négatif absolu de Sarkozy 2007. Sa candidature a rendu visible le gentrification de la droite, et du même coup, la coupure irréversible entre cette droite-là et le peuple»

    Comment expliquez-vous l’effondrement de LR aux européennes ?

    Le choix de Bellamy ciblait l’électorat très participationniste des seniors et des inclus qui forment le grand parti de l’ordre. C’était oublier qu’en période de troubles, ce parti de la peur se regroupe instinctivement derrière le pouvoir en place, pourvu que celui-ci sache exercer sans trop mollir le monopole de la violence légitime. Pour le reste, Bellamy 2019 aura été le négatif absolu de Sarkozy 2007. Sa candidature a brusquement rendu visible l’achèvement du processus de gentrification de la droite, et du même coup, la coupure irréversible entre cette droite-là et le peuple. Plutôt qu’au «métro à six heures du soir» dont parlait Malraux, elle s’est identifiée aux héritiers des Versaillais.Galliffet plutôt que Gavroche.

    Est-ce la fin de cette droite que vous décrivez comme écartelée « entre un moi libéral et un surmoi conservateur » ?

    La contradiction permanente dans laquelle elle se débat, son incohérence idéologique ont été lourdement sanctionnées par les électeurs. On ne peut à la fois prôner le libre marché et combattre la PMA et la GPA. Sauf à se retrouver dans la situation ubuesque que décrivait Philippe Muray : le parti des conséquences portant plainte contre le parti des causes.

    Y-a-t-il une voie pour la droite entre progressisme et populisme ?

    Je ne suis pas d’accord avec Alain Finkielkraut qui enjoint à la droite de répudier conjointement l’économisme et le populisme. Le populisme exprime l’instinct de survie des peuples victimes d’une dérégulation et d’une relégation sans précédent. Il faut le civiliser, et non l’anathématiser. Et s’en tenir au précepte énoncé jadis par Aragon : « Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat ».

    Qui sera le candidat de la droite en 2022 ?

    Macron, sans aucun doute. Après avoir digéré la gauche post-sociale en 2017, il a naturellement vocation à absorber la droite post-nationale, celle qui rejette par principe tout accord avec le RN. On ne voit pas qui, sur le marché politique, pourrait porter une offre libérale plus cohérente et attractive.

    Macron peut-il être cette fois battu ?

    Ce n’est pas impossible, dans un contexte marqué par le retour de la question sociale et l’élargissement de la fracture ethno-culturelle. L’élection présidentielle reste le seul scrutin où les classes populaires et la classe moyenne inférieure fournissent une majorité de votants. Seule une candidature opérant la jonction entre ces deux catégories serait susceptible de l’emporter face à Macron.

    Comment expliquez-vous l’intérêt autour d’un possible retour de Marion Maréchal ?

    L’intérêt des médias n’est pas toujours le critère le plus pertinent.Le storytelling produit davantage d’images que de suffrages. Les cas de Simone Veil et de Michel Rocard, stars médiatiques répudiés par les électeurs, l’ont démontré. Le moment choisi par Marion Maréchal pour revenir dans le débat laisse perplexe. D’abord en raison de l’échec de Bellamy, qui a fait apparaître l’insigne faiblesse électorale de la ligne libérale et conservatrice dont elle se réclame également. Ensuite parce que Marine Le Pen a fait montre d’une résilience dont bien peu la croyaient capable après le débat raté de 2017, réduisant les marges de manœuvre de sa nièce. Enfin, parce que son offre d’union à LR – une OPA sur une coquille vide et une main tendue à des gens qui n’en veulent pas – va vite trouver ses limites.

    Patrick Buisson (L'Opinion, 31 juillet 2019)

    Lien permanent Catégories : Entretiens 0 commentaire Pin it!
  • Guillaume Faye, un esprit-fusée...

    Les éditions du Lore viennent de publier Guillaume Faye, cet esprit-fusée, un livre en l'hommage de Guillaume Faye signé par Pierre Krebs, Robert Steuckers et Pierre-Emile Blairon. Figure de la Nouvelle droite des années 70-80, il est revenu au combat des idées à la fin des années 90 dans la mouvance non-conformiste en développant une vision du monde archéo-futuriste. Il est décédé le 6 mars 2019.

     

    guillaume-faye-cet-esprit-fusee-hommages-verites.jpg

    " Dans cet ouvrage collégial signé par trois des plus anciens « complices » de Guillaume, ce sont plus de quarante années de combat métapolitique mené par un véritable esprit-fusée qui défilent.

    Hommages par la poésie, en passant par l’évocation de la notion d’amitié, sans oublier de rétablir plusieurs vérités sur le rôle de Guillaume au sein de la « Nouvelle Droite », ce livre doit être lu par quiconque a déjà croisé, au fil de ses lectures, la plume incisive de cet esprit-fusée."

    Lien permanent Catégories : Livres 1 commentaire Pin it!
  • Arabie Saoudite, un pays protégé ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Pierre Conesa à Thinkerview, consacré à l'étrange pays "allié" de la France qu'est l'Arabie saoudite. Agrégé d'histoire et énarque, Pierre Conesa a fait partie dans les années 90 de la Délégation aux affaires stratégiques du Ministère de la défense. Désormais consultant, il est l'auteur de plusieurs essais, dont, notamment, Dr. Saoud et Mr. Djihad - La diplomatie religieuse de l'Arabie saoudite (Robert Laffont, 2016).

     

                                         

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • En finir avec le cancer du nihilisme...

    Le 3 juin 2019, Pierre Bergerot recevait, sur TV libertés, Pierre Le Vigan, à l'occasion de la publication de son essai intitulé Achever le nihilisme (Sigest, 2019).

    Urbaniste, collaborateur des revues Eléments, Krisis et Perspectives libres, Pierre Le Vigan a notamment publié Inventaire de la modernité avant liquidation (Avatar, 2007), Le Front du Cachalot (Dualpha, 2009), La banlieue contre la ville (La Barque d'Or, 2011), Écrire contre la modernité (La Barque d'Or, 2012), Soudain la postmodernité (La Barque d'or, 2015), Métamorphoses de la ville - De Romulus à Le Corbusier (La Barque d'Or, 2017).

     

                                           

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 1 commentaire Pin it!