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Métapo infos - Page 55

  • La civilisation en péril...

    Surpeuplement, dévastation de l’environnement, course contre soi-même, tiédeur mortelle, dégradation génétique, rupture de la tradition, contagion de l’endoctrinement et armes nucléaires...

    En 1973, Konrad Lorenz, prix Nobel de médecine, publiait un ouvrage intitulé Les huit pêchés capitaux de la civilisation un ouvrage dans lequel il alertait sur les menaces qui pesaient sur l'occident.

    Dans sa nouvelle vidéo, Ego Non évoque cet ouvrage du célèbre biologiste et éthologue.

     

                                              

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  • L'empire des Yakuza...

    Les éditions Le cavalier bleu viennent de rééditer en collection de poche l'essai de Philippe Pelletier intitulé L'empire des Yakuza - Pègre, nationalisme et politique au Japon. Docteur en géographie, Philippe Pelletier est habilité à diriger des recherches, diplômé en Langue et Civilisation japonaises et professeur à l’université Lyon-2.

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    " À l'instar du ninja et du samurai, le yakuza fait partie des figures imposées de la culture et de la société japonaise. Largement représenté dans la littérature et le cinéma, couvert de tatouages, phalange coupée, langage rude et violence soudaine, il fascine et interroge : comment cette structure archaïque et quasi-féodale peut-elle perdurer dans un Japon démocratique, industrialisé et technologique ? Pour comprendre et éviter le piège de l'essentialisation et du culturalisme, une comparaison avec d'autres pays, notamment la mafia née en Sicile, permet de dégager des éléments communs, mais aussi de mettre à jour la spécificité de la pègre japonaise : sa proximité avec l'extrême droite, dans l'idéologie comme dans l'action. S'appuyant sur un méticuleux travail de recherche et une analyse originale, Philippe Pelletier démontre ainsi comment les yakuza sont nés à un moment donné, en un lieu donné, en réponse à une demande politique qui interroge in fine sur deux éléments : la nature réelle de la démocratie japonaise et le rôle d'une figure tout aussi emblématique que le yakuza, celle de l'empereur. "

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  • Algérie : le Hirak silencieux...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bernard Lugan , cueilli sur son blog et consacré aux conditions de la réélection du président algérien Abdelmadjid Tebboune, représentant d'une « nomenklatura prédatrice qui ne survit plus que par la répression intérieure »...

    Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont Histoire de l'Afrique (Ellipses, 2009), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018), Esclavage, l'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2020) et dernièrement Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021).

    Il est également l'auteur d'un Éloge du duel (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

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    Algérie : le Hirak silencieux

    En Algérie, la réélection surréaliste du président Abdelmadjid Tebboune avec un score babylonien de 94,65% des voix, pourrait être un des derniers clous plantés dans le cercueil d’un « Système » gérontocratico-militaire aux abois.
    En effet, regardons de plus près le résultat de cette élection-farce dans une Algérie dirigée depuis l’indépendance par l’alliance des coffres-forts et des baïonnettes:
     
    1) Selon les chiffres officiels, il y eut 48% de votants sur un total de 24 millions d’inscrits, ce qui donne donc plus ou moins 11 millions de suffrages exprimés.
     
    2) Comme le président sortant a, toujours selon les chiffres officiels, obtenu quasiment 95% des suffrages, cela veut donc dire qu’environ 5 millions d’Algériens auraient donc voté pour sa réélection.
     
    3) Ses deux concurrents ayant, encore selon les chiffres officiels, totalisé à eux deux environ 5% des votes, cela signifie donc que plus de 5 millions de suffrages se sont soit volatilisés, ou bien que 5 millions d’électeurs auraient voté blanc, ce qui n’apparaît pas dans les résultats officiels...
     
    En réalité, les dociles agents du pouvoir qui ont en charge la « gestion » des élections, se sont pris les babouches dans le tapis de leurs manipulations.
    N’osant pas donner le vrai chiffre de la participation qui tourne au maximum autour de 20% du corps électoral, paniqués face au colossal camouflet que le pays réel algérien venait d’administrer à la gérontocratie dirigeante, terrorisés enfin face à ce Hirak silencieux dans lequel 80% des Algériens venaient de montrer qu’à leurs yeux le « Système » était illégitime… ils en ont oublié la mathématique…D’autant plus que dans certaines willayas le pourcentage des votants n’atteint pas les 5%, et qu’en Kabylie, la participation fut quasiment nulle…
     
    Hier, le Hirak a été écrasé et même maté par le « Système ». Aujourd’hui, toute opposition conduit à la prison et toute pensée critique entraîne une féroce répression, mais ces élections ont montré que la population n’est pas dupe.
    Le feu couve désormais en Algérie, prêt à se rallumer tôt ou tard, à la moindre faiblesse d’un pouvoir condamné de ce fait à la fuite en avant. D’autant plus qu’il ne bénéficiera pas deux fois de la « divine surprise » du covid19 qui mit un terme à la déferlante des manifestations de tout un peuple.
     
    Aujourd’hui, le « Système » est nu, avec une épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa tête : sa dépendance totale aux hydrocarbures (pétrole et gaz) et donc à la variabilité de leurs cours.
    Un « Système » cleptocratique qui pompe avec constance la substance d’un pays dont le taux d’inflation est de 6% au second trimestre 2024, d’un pays qui ne produit rien et qui doit donc consacrer le quart de ses recettes en hydrocarbures -ses seules recettes -, à l’importation de produits alimentaires de base dont il était pourtant exportateur avant 1962… du temps des Français… D’un pays dont les filières stratégiques pour la sécurité alimentaire, comme les céréales, les laitages, les viandes, les sucres et les graines oléagineuses sont en faillite et entre les mains des prédateurs de la nomenklatura étatique.
    Une nomenklatura prédatrice qui ne survit plus que par la répression intérieure, par la mobilisation du dernier carré de ses associations mémorielles dont la tâche est facilitée par les « chapons » qui gouvernent la France, et par la dénonciation quasi obsessionnelle du Maroc dont la réussite la rend férocement jalouse…

    Bernard Lugan (Le blog de Bernard Lugan, 12 septembre 2024)

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  • Tour d'horizon... (268)

    gilbert merlio,révolution conservatrice,jean-françois gayraud,mafia,maison blanche,états-unis

    Au sommaire cette semaine :

    - sur la Lettre de Comes Communication, Jean-François Gayraud évoque les liens troubles de plusieurs présidents américains avec la mafia...

    Violence, silence, influence, la Mafia et la Maison Blanche : le décryptage de Jean-François Gayraud

    Gayraud.jpg

    - sur Cairn, un article de Gilbert Merlio consacré à la Révolution conservatrice allemande sous la République de Weimar...

    Y a-t-il eu une « Révolution conservatrice » sous la République de Weimar ?

    Révolution conservatrice_revues.jpg

     

     

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  • Feu sur la désinformation... (482)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Michel Geoffroy et Lucas Chancerelle.

     

                                              

    Au sommaire cette semaine :

    L'image de la semaine :  la mission spatiale de SpaceX et l’amertume des médias envers le prodige d’Elon Musk.

    Dossier du jour : le traitement médiatique de la nouvelle tentative d’assassinat contre Donald Trump alors qu’il jouait au golf.

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    Pastilles de l’info :

    1) Salvini victime d’une persécution judiciaire ?
    2) Sarah Knafo dézingue LCI
    3) Sommes-nous racistes ? Le nouveau programme de France Télévisions
    4) BHL toujours sauvé par Arte malgré ses bides !

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Dov Alfon, passé des services de renseignements israéliens à directeur de Libération !

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  • Penser ce qui nous arrive avec Hannah Arendt...

    Les éditions de L'Observatoire viennent de publier un essai de Bérénice Levet intitulé Penser ce qui nous arrive avec Hannah Arendt.

    Docteur en philosophie, Bérénice Levet est déjà l'auteur de plusieurs ouvrages, dont La théorie du genre ou La vie rêvée des anges (Grasset, 2014), Le crépuscule des idoles progressistes (Stock, 2017), Libérons-nous du féminisme (L'Observatoire, 2018), L'écologie ou l'ivresse de la table rase (L'Observatoire, 2022) et Le courage de la dissidence (L'Observatoire, 2022).

     

    Levet_Penser ce qui nous arrive avec Hannah Arendt.jpg

    " « Crise de l’autorité, crise de l’école et de l’éducation, crise du travail, exhortations morales en lieu et place de la conscience politique, guerre contre le passé, l’histoire, la langue, “un homme moderne qui a perdu le monde pour le moi” : ouvrez un livre d’Hannah Arendt et vous aurez le sentiment que l’encre y est à peine sèche.

    Arendt jette les lumières les plus vives, les plus crues, les plus cruelles aussi, sur les maux qui nous assaillent. Mais notre philosophe fait mieux encore que nous éclairer : elle ne nous laisse pas sans ressources face à l’ensemble de ces crises. Elle nous dote d’une philosophie qui nous permet d’avancer d’un pas assuré en ce monde, de ne pas vaciller à tous les vents.

    Alors, Hannah Arendt, un penseur pour notre temps ? Assurément. Mais nullement de notre temps. Et en aucune façon pour des lecteurs qui demanderaient à une œuvre de renchérir sur leurs certitudes, de prendre soin de leur confort moral et intellectuel. C’est toute la fécondité et la saveur de sa pensée que de venir inquiéter les évidences du présent, de désaccorder toutes les clochettes pavloviennes qui nous tiennent lieu de pensée.

    J’ai moi-même, tôt, contracté cette dette à l’endroit d’Arendt. Fasse que celle-ci soit contagieuse et que le lecteur y puise à son tour de substantielles nourritures ! »  Bérénice Levet "

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